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Henri Michaux – Nous deux encore ,1948 photographie par Brassaï

Henri Michaux assis à sa table de travail 1943-1945 photo Brassaï , (Détail) épreuve gélatino-argentique , Estate Brassaï – RMN-Grand Palais
the original photo isthisone

Henri Michaux assis à sa table de travail 1943-1945 photo Brassaï , épreuve gélatino-argentique , Estate Brassaï – RMN-Grand Palais
Henri Michaux – Nous deux encore ,1948
» Air du feu, tu n’as pas su jouer.
Tu as jeté sur ma maison une toile noire. Qu’est-ce que cet opaque partout ? C’est l’opaque qui a bouché mon ciel.Qu’est-ce que ce silence partout ? C’est le silence qui a fait taire mon chant.
L’espoir, il m’eût suffi d’un ruisselet. Mais tu as tout pris. Le son qui vibre m’a été retiré.
Tu n’as pas su jouer. Tu as attrapé les cordes. Mais tu n’as pas su jouer. Tu as tout bousillé tout de suite. Tu as cassé le violon. Tu as jeté une flamme sur la peau de soie.
Pour faire un affreux marais de sang.
Son bonheur riait dans son âme. Mais c’était tout tromperie. Ca n’a pas fait long rire.
Elle était dans un train roulant vers la mer. Elle était dans une fusée filant sur le roc. Elle s’élançait quoiqu’immobile vers le serpent de feu qui allait la consumer. Et fut là tout à coup, saisissant la confiante, tandis qu’elle peignait sa chevelure, contemplant sa félicité dans la glace.
Et lorsqu’elle vit monter cette flamme sur elle, oh…
Dans l’instant la coupe lui a été arrachée. Ses mains n’ont plus rien tenu. Elle a vu qu’on la serrait dans un coin. Elle s’est arrêtée là-dessus comme sur un énorme sujet de méditation à résoudre avant tout. Deux secondes plus tard, deux secondes trop tard, elle fuyait vers la fenêtre, appelant au secours.
Toute la flamme alors l’a entourée.
Elle se retrouve dans un lit, dont la souffrance monte jusqu’au ciel, jusqu’au ciel, sans rencontrer de dieu… dont la souffrance descend jusqu’au fond de l’enfer, jusqu’au fond de l’enfer sans rencontrer de démon.
L’hôpital dort. La brûlure éveille. Son corps, comme un parc abandonné..
Défenestrée d’elle-même, elle cherche comment rentrer. Le vide où elle godille ne répond pas à ses mouvements.
Lentement, dans la grange, son blé brûle.
Aveugle, à travers le long barrage de souffrance, un mois durant, elle remonte le fleuve de vie, nage atroce.
Patiente, dans l’innommable boursouflé elle retrace ses formes élégantes, elle tisse à nouveau la chemise de sa peau fine. La guérison est là. Demain tombe le dernier pansement. Demain…
Air du sang, tu n’as pas su jouer. Toi non plus, tu n’as pas su. Tu as jeté subitement, stupidement, ton sot petit caillot obstructeur en travers d’une nouvelle aurore.
Dans l’instant elle n’a plus trouvé de place. Il a bien fallu se tourner vers la Mort.
A peine si elle a aperçu la route. Une seconde ouvrit l’abîme. La suivante l’y précipitait.
On est resté hébété de ce côté-ci. On n’a pas eu le temps de dire au revoir. On n’a pas eu le temps d’une promesse.
Elle avait disparu du film de cette terre.
Lou
Lou
Lou, dans le rétroviseur d’un bref instant
Lou, ne me vois-tu pas ?
Lou, le destin d’être ensemble à jamais
dans quoi tu avais tellement foi
Eh bien ?
Tu ne vas pas être comme les autres qui jamais plus ne font signe, englouties dans le silence.
Non, il ne doit pas te suffire à toi d’une mort pour t’enlever ton amour.
Dans la pompe horrible
qui t’espace jusqu’à je ne sais quelle millième dilution
tu cherches encore, tu nous cherches place
Mais j’ai peur
On n’a pas pris assez de précautions
On aurait dû être plus renseigné,
Quelqu’un m’écrit que c’est toi, martyre, qui va veiller sur moi à présent.
Oh ! J’en doute.
Quand je touche ton fluide si délicat
demeuré dans ta chambre et tes objets familiers que je presse dans mes mains
ce fluide ténu qu’il fallait toujours protéger
Oh j’en doute, j’en doute et j’ai peur pour toi,
Impétueuse et fragile, offerte aux catastrophes
Cependant, je vais à des bureaux, à la recherche de certificats gaspillant des moments précieux qu’il faudrait utiliser plutôt entre nous précipitamment tandis que tu grelottes
attendant en ta merveilleuse confiance que je vienne t’aider à te tirer de là, pensant « A coup sûr, il viendra
« il a pu être empêché, mais il ne saurait tarder
« il viendra, je le connais
« il ne va pas me laisser seule
« ce n’est pas possible
« il ne va pas laisser seule, sa pauvre Lou…
Je ne connaissais pas ma vie. Ma vie passait à travers toi. Ca devenait simple, cette grande affaire compliquée. Ca devenait simple, malgré le souci.
Ta faiblesse, j’étais raffermi lorsqu’elle s’appuyait sur moi.
Dis, est-ce qu’on ne se rencontrera vraiment plus jamais ?
Lou, je parle une langue morte, maintenant que je ne te parle plus. Tes grands efforts de liane en moi, tu vois ont abouti. Tu le vois au moins ? Il est vrai, jamais tu ne doutas, toi. Il fallait un aveugle comme moi, il lui fallait du temps, lui, il fallait ta longue maladie, ta beauté, ressurgissant de la maigreur et des fièvres, il fallait cette lumière en toi, cette foi, pour percer enfin le mur de la marotte de son autonomie.
Tard j’ai vu. Tard j’ai su. Tard, j’ai appris « ensemble » qui ne semblait pas être dans ma destinée. Mais non trop tard.
Les années ont été pour nous, pas contre nous.
Nos ombres ont respiré ensemble. Sous nous les eaux du fleuve des événements coulaient presque avec silence.
Nos ombres respiraient ensemble et tout en était recouvert.
J’ai eu froid à ton froid. J’ai bu des gorgées de ta peine.
Nous nous perdions dans le lac de nos échanges.
Riche d’un amour immérité, riche qui s’ignorait avec l’inconscience des possédants, j’ai perdu d’être aimé. Ma fortune a fondu en un jour.
Aride, ma vie reprend. Mais je ne me reviens pas. Mon corps demeure en ton corps délicieux et des antennes plumeuses en ma poitrine me font souffrir du vent du retrait. Celle qui n’est plus, prend, et son absence dévoratrice me mange et m’envahit.
J’en suis à regretter les jours de ta souffrance atroce sur le lit d’hôpital, quand j’arrivais par les corridors nauséabonds, traversés de gémissements vers la momie épaisse de ton corps emmailloté et que j’entendais tout à coup émerger comme le « la » de notre alliance, ta voix, douce, musicale, contrôlée, résistant avec fierté à la laideur du désespoir, quand à ton tour tu entendais mon pas, et que tu murmurais, délivrée « Ah tu es là ».
Je posais ma main sur ton genou, par-dessus la couverture souillée et tout alors disparaissait, la puanteur, l’horrible indécence du corps traité comme une barrique ou comme un égout, par des étrangers affairés et soucieux, tout glissait en arrière, laissant nos deux fluides, à travers les pansements, se retrouver, se joindre, se mêler dans un étourdissement du cœur, au comble du malheur, au comble de la douceur.
Les infirmières, l’interne souriaient ; tes yeux pleins de foi éteignaient ceux des autres.
Celui qui est seul, se tourne le soir vers le mur, pour te parler. Il sait ce qui t’animait. Il vient partager la journée. Il a observé avec tes yeux. Il a entendu avec tes oreilles.
Toujours il a des choses pour toi.
Ne me répondras-tu pas un jour ?
Mais peut-être ta personne est devenue comme un air de temps de neige, qui entre par la fenêtre, qu’on referme, pris de frissons ou d’un malaise avant-coureur de drame, comme il m’est arrivé il y a quelques semaines. Le froid s’appliqua soudain sur mes épaules je me couvris précipitamment et me détournai quand c’était toi peut-être et la plus chaude que tu pouvais te rendre, espérant être bien accueillie ; toi, si lucide, tu ne pouvais plus t’exprimer autrement. Qui sait si en ce moment même, tu n’attends pas, anxieuse, que je comprenne enfin, et que je vienne, loin de la vie où tu n’es plus, me joindre à toi, pauvrement, pauvrement certes, sans moyens mais nous deux encore, nous deux…” Henri Michaux
The Vargas Brothers (Carlos & Miguel Vargas)
« Carlos et Miguel Vargas sont nés dans des circonstances modestes à Arequipa,( isolée de la capitale cosmopolite de Lima, Carlos en 1885 et Miguel en 1887.
Ils ont pratiqué l’art de la photographie au moment où le pictorialisme devenait international. Ils n’étaient pas les seuls ou les premiers photographes de la ville sud du Pérou d’Arequipa. Carlos Heldt, Emilio Diaz, Max T. Vargas, entre autres, les ont précédés. En fait, le Vargas Brothers a appris le métier et l’entreprise de la photographie de Max T. Vargas (pas de lien familial) En 1900. En Août 1912, Carlos et Miguel ouvre leur propre studio « Estudio de Arte Varga Hermanos », en face de la place du studio de Max T, et dès le début, leur activité semble avoir été un succès, leurs réalisations ont été reconnues en Amérique du Sud et même en Europe. En 1925, ils ont remporté une médaille d’or au Salon » Primer Arte Fotográfico » à Buenos Aires, et en 1928 ils ont été présentés à Seville.
Carlos et Miguel Vargas ont consacré leur vie à une création singulière. Alchimistes de l’argent, de la lumière, celluloïde et du verre, ils sont les témoins qui ont laissés une trace de la ville d’Arequipa,de ses visages,, des rêves et des illusions d’une époque. Le monde qu’ils connaissaient a disparu, mais les photos qu’ils ont laissés derrière eux sont des rappels éloquents d’une époque où les forces irrésistibles de la modernité n’avait pas encore balayé les gracieuses, des rythmes sans hâte d’un âge plus formel et élégant. » Traduction du texte de Peter Yenne et Adelma Benavente conservateurs et co-fondateurs du projet Archive photographique de l’exposition de 2007 « City of Night The Vargas brothers sutios ( 1912-1930) »
Underwood & Underwood
Underwood & Underwood -active Ottawa, Canada and New York 1880s – 1940s, Photographer (Photography, Stereoscopic, Photojournalism), Publisher. The Underwood brothers, Elmer (1859-1947) and Bert (1862-1943) began the company by selling stereoscopes door to door.TThe company originally sold stereoscopic , as well as home stereoscope kits. The company grew rapidly, eventually moving to New York (1887), producing its own photographs (1891). By 1901, they were selling 300,000 stereoscopes a year and producing more than 25,000 cards a day. The company established branches in Baltimore, London, and Canada, and relocated their headquarters to New York City in 1891. They providing photographs to newspapers (1896), and establishing a wire-service-like sales agency (1904). They sold their back catalogue and rights to the Keystone View Company (which was subsequently acquired by Mast Industries in the 1970s.) in 1920 and unincorporated in the early 1940’s.
Underwood and Underwood dominated the news-photography industry until 1920
An army of freelance news photographers was fielded and newspaper and magazine publishers seeking to break away from traditional line drawings and wood cut illustrations clamored for Underwood and Underwood prolific output.
Around 1904 they set up a sales agency that would virtually dominate the news photo field for the next 30 years. For exemple they were activs in the Moffett Studio ( partnership between Evan Albert Evans and camera artist George Moffett in 1905). In the latter 1910s, Moffett turned over the theatrical photography to camera artist Paul R. Stone who, though he was not granted credit on images, was allowed to voice expert opinions under his own name in the press. Stone handled the celebrity shoots until Evan Evans turned over direction of the studio to a management team appointed by Underwood and Underwood in mid-1920s. At that juncture he joined Raymor Studios in Chicago, a gallery that ran a diversified business in the city. Rebranded the Paul R. Stone-Raymor Studios they remained an active business from the 1920s through the 1940s. However, the arrest by the F.B.I. of studio employee Earnest D. Wallis for possession of photographs of classified plans for the A bomb in 1947 fatally damaged the studio’s reputation. In the 1940s, Underwood & Underwood sold Moffett Studio to the partnership of Robert T. McKearnan and Jack Russell.
More on wikipedia.org
Of course, those are not the Stereoscopes interest in their work, although that is what retains them. Rather, it is the second phase of their development which I like. Beautiful portraits , including the greatest artists of the time. They published mainly in magazines, (I put an example of what they could be asked to produce. ) , Which restricts the possibility of finding proof silver gelatin prints . No Nudes this time , but still the favorites subjects : Actresses years 1910-20s , dance, and the improbable event testimony. The next time i will propose fashion photos and other artists)
( But i really like this album ( Publisher) , » Is Marriage a Failure? » )



Underwood & Underwood and the actress Theda Bara
[More about their collaboration HERE]

Underwood and Underwood- Theda Bara, from the book Amillion and one Nights, a history of the motion Picture by Terry Ramsaye . Ed° Routlege, 2012

Underwood & Underwood- Portrait of Theda Bara , Autographed , 1915 © Underwood & Underwood- Corbis

Underwood & Underwood – Theda Bara, as the vampire , in A Fool There Was directed by Frank Powell, 1915 variante
![Underwood & Underwood-Theda Bara, 1916, [Direction William Fox], New York publicity For newspaper and magazines ( courtesy UCLA arts library)](https://lapetitemelancolie.net/wp-content/uploads/2015/06/underwood-underwood-theda-bara-1916-direction-william-fox-new-york-publicity-for-newspaper-and-magazines-courtesy-ucla-arts-library-3.jpg?w=549&h=879)
Underwood & Underwood-Theda Bara, 1916, [Direction William Fox], New York publicity For newspaper and magazines ( courtesy UCLA arts library)

Theda Bara by Underwood & Underwood Studios, N.Y.1915
another one chicago tribune.1917
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Underwood & Underwood and Performer, Personality, Dancer, Painter, Actress, Still Life

The actress Virginia Pearson,posing for a risque shot. by Underwood & Underwood studio, 1926

Nude Study of Billie Dove, Motion Picture Star Ziegfeld. Photo by © Underwood & Underwood

Nude Study by © Underwood & Underwood, around 1915-1920

Agnes Boone, left,dancing with her sister, Honorita in New York City, March 16, 1927 Photo by Underwood & Underwood

Underwood & Underwood Anna may wong in Chicago1925

Underwood & Underwood Anna may wong in Chicago1925

Billie Dove Posing Nude around 1920 Photo by Underwood & Underwood

ca. 1910, USA — Two women in swimwear enjoy a tandem bike ride down the beach with parasols in hand. — Image by © Underwood & Underwood/Underwood & Underwood/Corbis

Mae West Starring in The Heat’s On1943 Photo by Underwood & Underwood

Underwood & Underwood-Miss Helen Mead of Washington Wearing Diving Cap Resembling a Rooster at the Lake Placid Swimming Club.© Underwood & Underwood- Corbis

Underwood & Underwood-Mary Philbin on Chick-Drawn Cart Original caption by Rather Novel, nd © Underwood & Underwood- Corbis.

Underwood & Underwood- Dorothy Bernard (1890-1955) in 1920s Egypt. Gelatin silver print (Coll Roger Corbeau)

Underwood & Underwood- Dorothy Bernard (1890-1955) in 1920s Egypt. Gelatin silver print (Coll Roger Corbeau)

Underwood & Underwood-lore Revalles( russian Dancer) studies the motion of snakes to gain ideas for her new serpent dance, vening public ledger., October 05, 1916 Found Here

Underwood & Underwood- Miss Eleanor Link, 16 year, Wrestling an Alligator © Underwood & Underwood-Corbis

Underwood & Underwood-Dorothy Newell Wearing a Suffrage Slogan, 1900-1910s© Underwood & Underwood- Corbis

Underwood and Underwood Studios- Edith de Lis – American Opera singer.

Underwood and Underwood Studios.Photograph of unidentified dancer

Underwood & Underwood-Margaret Horton, Dr. Waite’s Plaza companion, Mystery Woman in Peck poison case, 1916

Underwood & Underwood., Nearly a mile straight down and only a step–from Glacier Point (N.W.) across valley to Yosemite Falls, Yosemite, Cal. 1900-1910
Daniel Masclet (French, 1892-1969)
» Il y a de la beauté partout », proclamait Daniel Masclet (1892-1969), photographe , critique et éditeur, son travail a été exposé dans de nombreuses expositions en France et à l’étranger à partir de 1927.
Violoncelliste professionnel, Masclet fait ses débuts en photographie en assistant le grand Baron de Meyer. En effet, tôt dans sa carrière, Masclet a été présenté par Robert Demachy au Baron Adolph de Meyer, qu’il a aidé au « Harper Bazaar ». Sous la coupe de Meyer, Masclet appris une variété de techniques d’éclairage et le potentiel artistique du portrait. Il a également fait des tirages pour de Meyer,qui exigeait de la qualité d’impression d’exception. il apprendra beaucoup auprès de lui, pourtant il s’éloigne assez vite du style pictoraliste de son mentor pour exceller dans le portrait et la nature morte de la nouvelle photographie des années 30 et produit ses brillants portraits, ( George Wague, Carlègle, Ginette d’Yd , Mona Païva et bien d’autres). Il se consacre aussi aux natures mortes produisant d’étonnantes compositions superbement tirées qui annoncent la nouvelle vision photographique de la fin des années 20, un peu à la Joseph Sudek. Il a par ailleurs, un attrait pour le paysage urbain et photographie Paris, ses quais de Seine, ses vieilles rues du Marais et de l’Ile Saint-Louis. Je n’aborderai pas cette aspect de son œuvre.
Masclet fût également membre du ‘ Groupe des XV’ dont nous avons dejà parlé ici, ( de grands photographes français de l’époque comme Marcel Bovis, Robert Doisneau, René-Jacques, Pierre Jahan, Willy Ronis et Emmanuel Sougez). Il a cherché à promouvoir et à préserver l’art de la photographie française.
Masclet a ensuite fondé le Club des 30 x 40 à Paris, qui a soutenu les jeunes photographes,et présentant le travail de grands photographes américains. Il a été commissaire des expositions de travaux d’Edward Weston ainsi que Bérénice Abbott. La révélation sera pour Masclet la découverte du travail de Edward Weston où il se reconnaît dans la devise de l’Américain, pour lequel la photographie doit être «honnête, droite […], utilisée dans sa pureté».
Masclet saisit le monde quotidien qui l’entoure, s’intéresse aux matières, se promène dans Paris et se passionne pour la photo de rue en saisissant tous les petits instants du quotidien. Entre les années trente et cinquante, Daniel Masclet est avec Emmanuel Sougez et Lucien Lorelle le personnage central de la photographie en France
Masclet a amoureusement photographié sa femme Francesca tout au long de sa carrière. Ses premiers portraits d’elle, qui sont souvent à la fois sensuelle et androgyne, remettent en question les rôles traditionnels. Sans accessoires ni retouches, il photographiera pendant cinquante ans sa femme Francesca.
L’artiste et sa muse, feront une union efficace, pourtant issue d’un mariage arrangé en pleine Première Guerre mondiale.
Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions en France et à l’étranger à partir de 1927
Il a également collaboré avec le photographe allemand Otto Steinert et a participé en tant que professeur à la « Subjektive Fotografie 1 et 2 » dirigé par ce dernier.
c’est aussi pour son travail d’éditeur que daniel masclet est connu, d’ailleurs on lui attribue à tord bon nombres de photographies qu’il a éditées dans … par exemple.
« II y a dans le visage humain quelque chose de transcendant. Pour le photographier, les outils n’ont pas une importance prépondérante et la technique elle-même ne compte guère. Ce qui compte avant tout, c’est celle ou celui qui se tient derrière la caméra avec son cerveau, son œil et son cœur. Le cerveau qui doit penser, peser, juger, imaginer, réfléchir, inventer … L’œil qui doit regarder, voir, toucher, découvrir, écouter, enregistrer … Le cœur qui doit sentir et aimer … On réussit un bon portrait quand on a la passion et l’instinct des visages, et il est beau quand le photographe l’a tiré du néant à l’exact instant de plus claire signification. […..].
Un visage humain doit être senti, aimé, adoré… non examiné!…Alors, l’étincelle jaillira des deux pôles: le pôle positif, le modèle; le pôle négatif, le photographe. Et dans cet ordre… la sympathie, la compréhension surgiront de la caresse des deux regards, et le photographe et le modèle, chacun faisant la moitié du chemin l’un vers l’autre se rapprocheront, entreront en communication et s’uniront, à l’intérieur de cette petite chambre, noire, mystérieuse et magique, où de leur rencontre naîtra l’image… L’acte de connaissance sera remplacé par l’acte d’amour. » Daniel Masclet In Réflexion sur le portrait en photographie, Photorevue, Editions De Francia , 1971
Je vous présente donc avant tout Les portraits réalisés par Masclet et notamment ceux de Francesca et comme d’habitude quelque nus…
Un livre à Lire Daniel Masclet: Photographe Critique théoricien »(Marval, 2001), par Christian Bouqueret. Acheter ses livres à des prix corrects [d’occasions ],voir sa bibliographie tout simplement,Ici
Portrait of Vera Vasilyevna Kholodnaya, (1893-1919), the first star of Russian silent cinema
Vera Vasilyevna Kholodnaya (en russe: Вера Васильевна Холодная, 30 Août, 1893 – le 16 Février 1919), Actrice, Surnommé «La Reine de l’écran», elle a fût le premier film star féminine de la Russie. Bien que la plupart de ses films soient perdus, sa beauté envoûtante et sa mort prématurée ont fait d’elle une figure du cinema russe. Seulement cinq films mettant en vedette sa existent encore de nos jours sur les cinquante à quatre-vingts films, elle a joué en Ils sont les suivants: «Les enfants de l’âge » (1915), « Les mirages » (1916), Une vie pour une vie « (1916), « Le cadavre vivant» (adapté de la pièce de Tolstoï, 1918), et «Taisez-vous, ma douleur, le silence » (1918). Elle est plus souvent associé à des films du début du directeur Evgenii Bauer.
Vera Vasilyevna Levchenko est né à Poltava, en Ukraine, et en grande partie élevée par sa grand-mère à Moscou. Petite fille, elle rêvait d’une carrière en ballet classique et même inscrit à l’école de ballet du théâtre Bolchoï. En 1908, Vera assiste à un spectacle de Francesca da Rimini, avec Vera Komissarzhevskaya dans le rôle-titre. Elle fût profondément impressionné par l’art de Komissarzhevskaya et décide de s’aventurer dans le film d’action. Elle s’approcha de Vladimir Gardin, un grand metteur en scène russe.
En 1910, elle a épousé Vladimir Kholodny, dit être l’un des premiers coureurs automobiles russes et l’éditeur d’un quotidien de sport. Vera serait souvent l’accompagner dans les courses qui ont abouti à des accidents de la route. Elle a également adopté son nom de famille, ce qui se traduit par «une froide ». Plus tard, beaucoup ont pris pour un pseudonyme bien choisi. Leur fille Evgeniya est né en 1912, et ils adoptent un autre enfant un an plus tard.
Elle a commencé à apparaître dans de petits rôles à l’AA Kanjonkov studio de cinéma à la fin de 1914. Evgueni Bauer l’a repéré et prend le pari de lui donner le premier rôle féminin dans ‘Chanson de l’amour triomphant» (1915), une adaptation d’une histoire Tourgueniev, ce qui fait d’elle une star du jour au lendemain. Durant les les trois prochaines années Kholodnaya sera en haut du box-office de la Russie.
Les documents officiels russes affirment que Vera Kholodnaya est mort de la grippe espagnole durant la pandémie de 1919. Bien que cela semble tout à fait probable, il ya beaucoup de spéculations autour de sa mort. Histoires Sexe autre prétendent qu’elle a été empoisonnée par l’ambassadeur français avec qui elle aurait eu une liaison et qui croyait qu’elle était un espion pour les bolcheviks.
Héritage

Portait of The Russian Actress Vera Vasilyevna Kholodnaya (Russian: Вера Васильевна Холодная; August 30, 1893 – February 16, 1919), 1918

Portait of The Russian Actress Vera Vasilyevna Kholodnaya (Russian: Вера Васильевна Холодная; August 30, 1893 – February 16, 1919), 1918

Portrait of Vera Vasilyevna Kholodnaya (1893-1919), the first star of Russian silent cinema, 1917
Ferdinand Schmutzer
(21 May 1870 – 26 October 1928) was an Austrian print graphic designer , photographer and portrait painter
Schmutzer came from a traditional Viennese artist family. His great-grandfather Jacob Matthias Schmutzer founded the « kk engraver-Academie » in Vienna, which was soon merged with the « Imperial Academy of Fine Arts United ». Like his grandfather and father Ferdinand Schmutzer initially dealt with sculpture , but subsequently studied at the Vienna Academy , the painting . In a study in the Netherlands, the influence aroused Rembrandt van Rijn’s his interest in the etching . Soon Schmutzer enjoyed great success with his photo portraitsof Viennese society. Prominent contemporaries such as Sigmund Freud, Albert Einstein , Emperor Franz Josef , the Vienna Philharmonic or Karl Lueger stood in his model.
Schmutzer exhibited his works internationally and has received several prizes and awards. In 1901 he was awarded at the Great Berlin Art Exhibition a small gold medal and 1905 a large. One particular innovation was the use of large formats in the technique of etching were unknown until then. 1901 Schmutzer was a member of the Viennese Secession , 1908, he was recognized as a master of his art professor at the Academy of Fine Arts Viennaappointed. In addition to the large formats, he introduced new techniques: he used new etching method and experimented with new needles. From 1922 to 1924 he was the Academy ago as rector. 1928 Ferdinand Schmutzer died 58-year-old in Vienna in his villa in the Sternwartestraße. His daughter was the artist Susanne Peschke-Schmutzer .

Ferdinand Schmutzer- Female Nude, Study for the Ex Libris by Dr. Ing. M. Elias,1915

Ferdinand Schmutzer- Lying female nude on a blanket in a studio.1906

Ferdinand Schmutzer-Half figure of a seated naked young woman, left hand raised to the mouth,1905

Ferdinand Schmutzer-Atelier of the sculptor Charles Korschann,1900

Ferdinand Schmutzer-Back view of a naked woman with short hair, left knee supported on a chair,1905

Ferdinand Schmutzer-nude..1905

Ferdinand SchmutzerFemale nudes from behind,1905

Ferdinand Schmutzer-Sitting female nude,1905

Ferdinand Schmutzer-Naked woman standing on a box from behind. Right arm stretched sideways, small figure in the right hand,1905

Ferdinand Schmutzer-Standing female nude from behind,1905

Ferdinand Schmutzer-Standing female nude playing violin,1905

Ferdinand Schmutzer-Nude photograph in the studio of the sculptor Charles Korschann,1900

Ferdinand Schmutzer-Variation of a young woman with an inclined chair,1897

Ferdinand Schmutzer-Woman in light dress, behind him man holding her orchids to the hair in atelier scene.,1903

Ferdinand Schmutzer-Katharina Mautner outdoors,1905

Ferdinand Schmutzerf Half-length portrait of a woman with a pearl necklace, a stylized wing hood and a cut-out dress,1900

Ferdinand Schmutzer-White seamstress in dutch dress in dark room working at the window..,1903

Ferdinand Schmutzer- Garden party in Karl Wittgenstein’s house, ca. 1903 silver gelatin print

Ferdinand Schmutzer-The dancer Gertrude Barrison in Biedermeier costume, standing whole figure.1907

Ferdinand Schmutzer-The dancer Gertrude Barrison in Biedermeier costume, standing whole figure.1907

Ferdinand Schmutzer-The dancer Gertrude Barrison in Biedermeier costume, standing whole figure.1907

Ferdinand Schmutzer-The dancer Gertrude Barrison in Biedermeier costume, standing whole figure.1907

Ferdinand Schmutzer-The dancer Gertrude Barrison in Biedermeier costume, standing whole figure.1907

Ferdinand Schmutzer- Lady in white dress, fan in hands, leaning forward.1910

Ferdinand Schmutzer-Lady with hat puts on gloves. Almost whole figure. Two self-contained representations on a plate..1900-1910

Ferdinand Schmutzer Sigmund Freud (1856-1939)1926

Ferdinand SchmutzerFerdinand Schmutzer (the artist’s father), sculptor, ca. 1910silver gelatin print
Katsuji Fukuda
« Fukuda Katsuji was born in 1899. Except for a few years after the Great Kanto Earthquake when he was trying to establish his career in places such as Nakanoseki, Sakai, Hiroshima and Osaka, Fukuda spent his long life working in Tokyo.
After returning to Tokyo for good in 1933, Fukuda had a successful career in advertising photography, specializing in still lifes and nudes with modernist influences, as well as authoring practical books on photography. A series of photographs in Asahi Camera in 1936 featuring portraits of Setsuko Hara and Takako Irie were very popular and led to his first photobooks of women.
After the war Fukuda was one of the first prominent photographers to experiment with color and continued to publish collections of nude studies and books on technique. However his emphasis on the aesthetics of beauty made his work seem old-fashioned during the postwar wave of realism led by Ken Domon and the trends that followed. In 1974 he was not among the 100 living photographers profiled by Camera Mainichi.
However, in 1979 his contribution to the famed Sonorama Shashin Sensho, « Psalm » led to reassessments of his contributions. In the afterword of Psalm, Akira Hasegawa pointed out that « …there are no photographers of women in Japan even today who have not been influenced by Fukuda in one way or another. Many techniques commonly used today were developed by Fukuda, a fact which has been forgotten. »
Fukuda continued working in his old age, long enough to see the increasing estimations of his work that has continued to this day. Now he is often anthologized in collections of Modernist and mid-century works. » text From the catalogue A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994
( blog désactivé sur la demande de l’adagp) Le 6 janvier 2013, les articles avec la date sont sauvegardés sur archives.org
Katsuji Fukuda -Shell of Light, 1949 From the catalogue A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda –Shell of Light, 1949 ( detail)

Katsuji Fukuda – Untitled Nude,1951 From the catalogue A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- nude , 1946 From A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- Nude, 1951. A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- Nude, 1956 from A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- Untitled,1948 From A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- nude with flower, 1946 From A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- Nude, 1951. A Solitary Modernist Photographer Katsuji Fukuda Exhibition. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994

Katsuji Fukuda- 3 nudes From « A Solitary Modernist Photographer » Katsuji Fukuda Exhibition catalogue. Japan Yamaguchi Prefectural Museum of Art, 1994
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Katsuji Fukuda nude from the book Hana to Rafu to – Nude et Fleur Japan, Ivuningusuta-sha (Evening Star Sha), 1947

Katsuji Fukuda nude from the book Hana to Rafu to – Nude et Fleur Japan, Ivuningusuta-sha (Evening Star Sha), 1947

Katsuji Fukuda nude from the book Hana to Rafu to – Nude et Fleur Japan, Ivuningusuta-sha (Evening Star Sha), 1947

Katsuji Fukuda nude from the book Hana to Rafu to – Nude et Fleur Japan, Ivuningusuta-sha (Evening Star Sha), 1947

Fukuda Katsuku – untitled from the book Hana to Rafu to – Nude et Fleur Japan, Ivuningusuta-sha (Evening Star Sha), 1947

Fukuda Katsuku – untitled from the book Hana to Rafu to – Nude et Fleur Japan, Ivuningusuta-sha (Evening Star Sha), 1947
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Katsuji Fukuda- portrait cover , 1937 from the book Photokunst von Frauen – How to Photograph Women. Japan ARS
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John Gutmann Part 2
« John Gutmann (1905–1998) was one of America’s most distinctive photographers. Born in Germany where he trained as an artist and art teacher, he fled the Nazis in 1933 and settled in San Francisco, reinventing himself as a photo-journalist. Gutmann captured images of American culture, celebrating signs of a vibrant democracy, however imperfect. His own status as an outsider—a Jew in Germany, a naturalized citizen in the United States—informed his focus on individuals from the Asian-American, African-American, and gay communities, as well as his photography in India, Burma, and China during World War II. Gutmann’s interests in painting and filmmaking, his collections of non-Western art and artifacts, and his pedagogy, all figure in a body of work at once celebratory and mysterious.
Gutmann was born to prosperous German-Jewish parents, in Breslau, Germany (since 1945, Wrocław, Poland). At age twenty-two, he graduated from the regional Academy of Arts and Crafts, where he studied with leading Expressionist painter Otto Müller. In 1927 Gutmann moved to Berlin, where he taught art to schoolchildren, participated in group exhibitions, and in 1931 had a solo show at the prestigious Gurlitt Gallery. However, his career was interrupted by the rise to power of the National Socialists in early 1933. While his family made plans to immigrate to New York, Gutmann set out on his own with San Francisco as his destination, and photography as his new profession. Before departing Germany, he acquired a Rolleiflex camera, hastily shot three rolls of film, and managed to secure a contract from the Berlin office of Presse-Photo. Making the most of a bad situation, he explored a new life as a foreign correspondent who would supply the very modern European illustrated press with views and reports from the American West.
By 1936, he had broken his contract with the Berlin press agency and made a new one with Pix in New York. By 1937, he had begun to teach art regularly at San Francisco College (later San Francisco State University), and this became his primary profession after a World War II era stint in the U.S. army. Gutmann retired his professorship in 1973 and began to reassess his body of work, sorting through boxes of negatives and making new prints of selected examples from the 1930s. It was a well-timed exercise: not only did Gutmann’s images satisfy a growing historical appetite for Depression-era photography, they also seemed compatible with certain kinds of experimental photography then emerging in the contemporary art scene. Before his death in 1998, Gutmann had seen his work featured in gallery and museum exhibitions, catalogues, and monographs.
By bequeathing his rich archive of nearly 5000 modern photographic prints, negatives, tearsheets, letters, and some drawings and early art prints to the CCP, John Gutmann has left us with the task of pursuing the rich knots, braids, tangles and threads in his complex life and work that unfolded over a most tumultuous and provocative century of modernity » By ccp
Ira Bordo/Octavio Paz
les fleuves de ton corps
pays de battements
entrer en toi
pays d’yeux clos
eau sans pensées
entrer en moi
à l’orée de ton corps
pays de miroirs en éveil
pays d’eau qui veille
dans la nuit endormie
je me regarde en ce que je vois
comme entrer par mes yeux
dans un oeil plus limpide
tout ce que je vois me regarde
deltas des bras du désir
sur une couche de vertiges
la transparence est tout ce qui demeure
Octavio Paz -Blanc
Erwin Blumenfeld (1897-1969) – nudes and portraits
Erwin Blumenfeld est un photographe des plus influents du 20ème siècle et notamment dans la mode, mais aussi du nu, il sera l’un des photographes les mieux payés de son époque. Il a fait la une des plus grands magazines de modes des années 40 et 50 ( il signe ses premiers contrats en 1939 avec Harper’s Bazaar et produisait dejà depuis une année des photos pour Vogue. Mais en 1940 Blumenfeld est interné dans les camps de concentration de Montbard-Marmagne, Vernet d’Ariège et Catus, à sa sortie il part vivre au États unis. Il fût un novateur approfondissant ses recherches et techniques audacieuses qui vont de pair avec celles de Man Ray par exemple, la photomanipulation ou la solarisation était ses grands dadas..
Ah Dada justement !!! Bien avant l’époque de la fin des année 30, Blumenfeld fît parti d’un groupe Dada où il se lia avec George Grosz, juste avant de s’installer à Amsterdam, où il fonda la Centrale Dada avec Paul Citroen.( son ami depuis l’enfance, d’ailleurs Erwin se mariera avec sa soeur …). Il réalise à cette époque beaucoup de collages de dessin et des photomontages ( voir article Ici ). Il pratique la photographie « expérimentale » en tant qu’amateur jusqu’en 1936, date à laquelle il devint professionnel et s’installe à Paris où il participa à l’activité surréaliste, ses clichés étant reproduits dans les revues Minotaure et Verve, pour ne citer que celle- ci.
Aujourd’hui c’est plutôt cette époque que nous allons voir, celle qui précède les photographie de mode et la couleur ( quelques planches ici ) , nous nous arrêterons aux années 50, et même si plusieurs planches ont été publiées dans des magazines de modes , il n’en reste pas moins qu’elles présentent malgré tout cette technique
Le site d’Erwin Blumenfeld la biographie de wikipedia est très bien voir aussi le site de Vogue et un bon pdf sur sa bio
d’autres articles ou photographies ici
Littérature : The Naked and the Veiled. The Photographic Nudes of Erwin Blumenfeld. Photographs by Erwin Blumenfeld. ed° Thames & Hudson, New York, 1999.

Erwin Blumenfeld-Au Miroir (Marova), 1942

Erwin Blumenfeld-Marua Motherwell , 1941

Erwin Blumenfeld -Veiled dancer, c.1933 Froù the Book Erwin Blumenfeld His Dutch Years (1918-1936) Ed. The Hague Museum of Photography, The Hague, 2006
![Erwin Blumenfeld- Living Mummy [solarization],photogravure, 1935. and published as Requeiscat, in Coronet Magazine, June 1938](https://lapetitemelancolie.net/wp-content/uploads/2013/01/erwin-blumenfeld-living-mummy-solarizationphotogravure-1935-and-published-as-requeiscat-in-coronet-magazine-june-1938.jpg?w=549&h=721)
Erwin Blumenfeld- Living Mummy [solarization],photogravure, 1935. and published as Requeiscat, in Coronet Magazine, June 1938

Erwin Blumenfeld Marianne Breslauer (later Feilchenfeldt), Amsterdam Annotated ‘Tweelingen’ (Twins) Amsterdam, 1930
pour trouver toutes les sources et les ventes aux enchères artsy
Erwin Blumenfeld- Double portrait, ( double exposure) 1932
Lyda Borelli
Lyda Borelli (1884 – 1959) fut une actrice au théâtre et au cinéma et une diva du cinéma muet italien.
Elio Luxardo (1908-1969)

Elio Luxardo- Nudo, c. 1937

Elio Luxardo- Sinuose armonie (Sinuous harmonies) , 1936
« The history of the Luxardos began in the first years of the 20th century when the young photographer Aldo Luxardo decided to leave Pise (Pisa) and set his lens on far objects: America. Alfredo, with his wife Margherita, stopped at S. Paul in Brazil – country that will mark the destiny of the whole Luxardo family. His subject changed, from the American myth to the Amazonian tribes: group photos and portraits developed and printed in absolute empirical ways. In Brazil his three children were born: Elio, Elda and Aldo. In 1928 Alfredo Luxardo returned in Italy where he took over the photo studio Sam Bosch (Photographer of the Royal House) in via XX Settembre. Here began the history of the liaison Rome-Luxardo.The three children, Elio, who previusly joined the Experimental Center of Cinematography, Aldo and Elda worked in their father’s studio. It was the thirties and the famous studio in via del Tritone fixed some features that developped a following and signed a epoch. Diffuse lights, combined with reflexes, dark settings and light cuttings that carved faces and designed bodies. In few words the Myth of Beauty was born, the cult of the body. The studio was populated of divas and sports champions, intellectuals and artists, from Pirandello to Marinetti, from Assia Noris to Isa Miranda, from Valentina Cortese to Alida Valli, to the world champion Primo Carnera. In the postwar period there was a cooperation with the « Folie de Broadway » and than the beginning of the contest Miss Italia from which came celebrities like Loren and Lollobrigida. The Dolce Vita – the intense friendship with Federico Fellini – movies like « Poveri ma Belli » (« Poor but Beautiful »), actors like Mastrianni and Gassmann. These were the images of the sixties. The last dream of Elio Luxardo has been Sperlonga, where he retired to live. On the Mediterranean coast, the photographer looked for the lights and colors of the native country, but in vain. He died in 1969 at the age of 59. His brother Aldo continued to work alone in the family studio – that his sister Elda left marrying the producer Argento, father of the director, Dario. But the recall of the land of origin became stronger and stronger and, at the end, Aldo decided to go back to Brazil. » Luxario gallery

Elio Luxardo- Nudo con drappo, 1937

Elio Luxardo- Sin titulo, c.1930~1950

Elio Luxardo- Sguardo in fiore, (Look in bloom) 1939

Elio Luxardo- Ritratto,c.1930~1950

Elio Luxardo- Ritratto, c.1930~1950

Elio Luxardo- Confessione nd

Elio Luxardo- Aria, 1941

Elio Luxardo- Silhouette, 1939-40

Elio Luxardo – Marina Maresca, 1955

Elio Luxardo Doris Duranti Luxardo Mazzota fotografia L’italica Bellezza Turroni (Giuseppe), 1960 Gabriele Mazzotta editore

Elio Luxardo- Isa Barzizza,from Luxardo Mazzota fotografia L’italica Bellezza Turroni (Giuseppe), 1960 Gabriele Mazzotta editore

Elio Luxardo- Giungla Luxardo Mazzota fotografia L’italica Bellezza Turroni (Giuseppe), 1960 Gabriele Mazzotta editore
Pierre Boucher (1908-2000)
Graphiste de formation, Pierre Boucher s’est formé à l’Ecole d’arts appliqués à l’Industrie, dans l’atelier de publicité, et a été influencé par les arts décoratifs, l’architecture de Le Corbusier et par l’art moderne.Sa curiosité pour ces différents domaines conduit le photographe à s’appuyer sur des recherches personnelles pour répondre à des commandes. Il utilise des techniques mécaniques d’imagerie à des fins détournées. Il se libère en partie de la chambre noire. Le photomontage le conduit à créer un univers singulier et original, comme dans Electra, pour laquelle il utilise un nu hiératique dont il remplace la tête par un élément issu d’un reportage industriel pour une compagnie d’électricité. D’ailleurs la quatrième de couverture de Pierre Boucher Photomonteur paru en 2003 le décrit très bien….. Acteur majeur de la Nouvelle Vision, Pierre Boucher expérimente toutes les techniques de photographie avant-gardiste et
» (Son oeuvre) est protéiforme, comme la plupart de la production photographique de ses contemporains. Il colle à tous les registres de cette photographie moderne comme l’expérimentation avec les photogrammes, photocollages, solarisations et surimpressions. Esprit curieux, cultivé et sportif, Pierre Boucher produit aussi bien des nus surréalistes que des publicités recherchées et bien construites, mais il documente aussi la nouvelle société du temps libre et des loisirs qui s’annonce dès 1936 avec les congés payés accordés par le Front populaire. Que ce soit dans le document ou dans la photographie industrielle, Pierre Boucher déclenche avec ses images chez le spectateur une grande proximité et une empathie avec le sujet représenté. Refusant toute spécialisation que lui permettait encore son époque, Pierre Boucher a photographié toute sa vie ce qu’il aimait « . Editions Marval. 2003. 4eme de couverture
Un autre aspect essentiel de son oeuvre réside dans le nu, ( sujet de prédilection sur ce blog) ,qu’il expérimente d’abord dans le style de la Nouvelle Objectivité ( sous des angles inédits de corps fragmentés aux courbes dynamiques) . Il pratique ensuite le nu surréaliste ( la surimpression de formes, la solarisation et le photomontage) et le nu néo-classique( l’harmonie et la beauté dans la célébration du corps sur le modèle grec.)Contrairement à ses photographies surréalistes ou publicitaires, ses nus se révèlent dans leur authenticité, sous des angles singuliers. Ils reflètent aussi l’époque des années 1930, avec la libération et la sublimation du corps en harmonie avec la nature.
Parmi ses autres thèmes de prédilection : le sport. Le mouvement, la vitesse, le rythme, le dynamisme, l’élan, le corps en plein effort sont autant de caractéristiques de ses photographies dans ce domaine, il aime aussi les vues urbaines et d’architecture. Ses clichés constituent des témoignages de la société de l’époque.
Enfin, il rapporte également de nombreuses photographies et dessins de ses fréquents voyages ( Maroc Espagne Egypte). Une dimension graphique, issue de son regard formé par ses premières années d’études, se retrouve dans l’ensemble de son travail. Par exemple au milieu des années 30, au Maroc, Pierre Boucher a surtout travaillé dans l’ethnographie des Berbères de l’Atlas. il s’est servi de photos prises dans l’Atlas et à Volubilis pour ses photomontages
Je choisie de vous proposer les photomontages de la série « Fantasmagorie du nu », les surimpressions et double exposition ainsi que les nus, mais son oeuvre ne s’arrête pas là, vous trouverez son travail sur le sport, l’archicture et la publicité sur le net.
Les Fantasmagories du Nu

Pierre Boucher -Les Fantasmagories du Nu #002., 1937, ( print Original vintage photogravure. c1949.)

Pierre-Boucher-Antique nude, Volubilis ruins in Morocco,1936 from Les Fantasmagories du Nu# 6 , 1937

Pierre Boucher- Collage, Les ruines romaines de Volubilis du Maroc , 1936 from les fantasmagories du nu. #10 1937
source Pierre Boucher Photomonteur Edition Marval 2003
Arnet, Rmn, Mutual art, Gazette Drout.
































































































































































































![Erwin Blumenfeld -Torso [solarized],photogravure. ,1937](https://lapetitemelancolie.net/wp-content/uploads/2013/01/erwin-blumenfeld-torso-solarizedphotogravure-c1937.jpg?w=549&h=736)






![Erwin Blumenfeld Les 3 Grâces or Les 3 Nymphes,1936 [In the studio of sculptor Aristide Maillol]](https://lapetitemelancolie.net/wp-content/uploads/2013/01/erwin-blumenfeld-les-3-grc3a2ces-or-les-3-nymphes1936-in-the-studio-of-sculptor-aristide-maillol_e.jpg?w=549&h=477)























































































































































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