Fernand Fonssagrives ( 1910 – 2003)

Né en 1910 d’un père sculpteur et d’une mère musicienne, ils ont encouragé Fonssagrives à faire des son plus jeune âge ce  qu’il aimait le plus: il s’est donc intéressé très tôt à  la science, l’art, le sport, la gymnastique et la danse. Il a déménagé en Amérique à l’âge de 18 ans afin de poursuivre ses études de danse, et n’ est retourné en Europe qu’à l’âge de 21 ans pour effectué son le service militaire.Suite à cela, il a rejoint une compagnie de danse allemande, où il a rencontré la danseuse suédoise  Lisa Bergstrom qui est devenue sa partenaire de danse, puis sa femme. Son œuvre la plus mémorable retrace le partenariat unique qu’il a eu avec elle ( qui fût  sa première femme), le modèle légendaire  qu’est Lisa Fonssagrives (qui ensuite se maria au grand  Irving Penn).

Lisa est en partie  « responsable » du travail photographique que  Fonssagrives mena. En effet, elle lui offrit un appareil, après que  sa carrière de danseur ne prenne fin en raison d’une blessure. Cet appareil dira-t-il ; «Il est devenu une partie de mon corps. »

Fernand et Lisa passent deux ans en Europe , ce grâce à la  vente des photos qu’il réalise  d’elle ( 50 publications européennes) .  Lisa est devenue Le modèle demandée par tous, et fît une carrière de mannequin notoire. Malheureusement, leurs carrières ont divergé et le mariage a pris fin; Lisa était l’incarnation de la mode, et si Fonssagrives travaillé pour la crème de l’industrie du magazine comme Vogue, Bazaar et Town & Country Harpers, il finit par se lasser voir  haïr le mode de  la mode .

Pour retrouver sa liberté créative après toutes ces désillusions avec la photographie publicitaire, il a déménagé à Espagne et s’est mis à sculpter, et a retrouvé son indépendance créative. De retour à New York après deux ans, ses sculptures trouvent un grand succès et se vendent très bien.

il a fini les restes de ses jours à  Little Rock.

Fernand Fonssagrives  - Studio Couch,perspective,  1956

Fernand Fonssagrives – Studio Couch,perspective, modèle Lisa Fonssagrives, 1956

Fernand Fonssagrives - Chequered, 1950

Fernand Fonssagrives – Chequered, modèle Lisa Fonssagrives, 1950

Perspective Pointilleimage, 1955-56

Fernand Fonssagrives – Perspective Pointilleimage, modèle Lisa Fonssagrives, 1955-56

Fernand Fonssagrives  Lisa Fonssagrives c. 1950 &

Fernand Fonssagrives – Untitled, modèle Lisa Fonssagrives , 1950

Fernand Fonssagrives -Lisa Fonssagrives Date c1950.

Fernand Fonssagrives -Untitled, modèle Lisa Fonssagrives , 1950.

Fernand Fonssagrives - Contours 1954-1958

Fernand Fonssagrives – Contours 1954-1958

Fernand Fonssagrives – Suzette 1954

Fernand Fonssagrives – Suzette 1954

Fernand-Fonssagrives-Sand fence,  1930

Fernand-Fonssagrives-Sand fence, 1930

Fernand Fonssagrives- Negresco Balcony, model Lisa Fonssagrives, 1934

Fernand Fonssagrives- Negresco Balcony, modè le Lisa Fonssagrives, Nice, 1934

Fernand Fonssagrives- 3 plaches de Lisa, 1950 published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- 3 plaches de Lisa, 1950 published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- Lisa, 1950 published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- Lisa, 1950 published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- untitled, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- untitled, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives Saut et bateau, modele Lisa, 1937

Fernand Fonssagrives Saut et bateau, modele Lisa, 1937

Fernand Fonssagrives- l' Elan, 1935

Fernand Fonssagrives-  Elan, 1935

Fernand Fonssagrives - Nip Up, 1935

Fernand Fonssagrives – Nip Up, 1935

Fernand Fonssagrives- Nu Sable, model Lisa, 1949.

Fernand Fonssagrives- Nu Sable, model Lisa, 1949.

Fernand Fonssagrives- “Mexican Extravaganza”, Lisa Fonssagrives, 1949 (2)

Fernand Fonssagrives- “Mexican Extravaganza”, Lisa Fonssagrives, 1949

Fernand Fonssagrives- Le Plage de Cabasson, Lisa Fonssagrives, 1936 (2)

Fernand Fonssagrives- Le Plage de Cabasson, Lisa Fonssagrives, 1936

Fernand Fonssagrives - La truite, 1935

Fernand Fonssagrives – La truite, 1935

Fernand-Fonssagrives-One Side light, 1940s( detail)

Fernand-Fonssagrives-One Side light, 1940s( detail)

Fernand Fonssagrives- untitled, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- untitled, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- 2 planches, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- 2 planches, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

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Fernand Fonssagrives- Untitled, 1950, published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- The Dancer, 1952. (2)

Fernand Fonssagrives- The Dancer, 1952.

Fernand Fonssagrives- Fibonacci’s Dream, 1955

Fernand Fonssagrives- Fibonacci’s Dream I, 1955

Fernand Fonssagrives - Fibonacci's Dream II 1950s

Fernand Fonssagrives – Fibonacci’s Dream II 1950s

Fernand Fonssagrives- The Coat Hanger, 1940s published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951

Fernand Fonssagrives- The Coat Hanger, 1940s

Fernand Fonssagrives-Stretching Mesh. For Hanes Hosiery , 1958 (2)

Fernand Fonssagrives-Stretching Mesh. For Hanes Hosiery , 1958

Fernand Fonssagrives- Lisa's eye , 1954

Fernand Fonssagrives- Lisa’s eye , 1954

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Fernand Fonssagrives- Lisa’s eyes , 1954

Sitting Pretty Peek-A-Boo Chair, 1956 Photographer Fernand Fonssagrives

Fernand Fonssagrives- Sitting Pretty Peek-A-Boo Chair, 1956

Fernand Fonssagrives - Boudoir (Nude on Chair), 1956

Fernand Fonssagrives – Boudoir (Nude on Chair), 1956

Fernand Fonssagrives- model Lisa, 1942

Fernand Fonssagrives- model Lisa, 1942

Fernand Fonssagrives-  Lisa Fonssagrives for  Jacques Fath Collection's, 1949

Fernand Fonssagrives- Lisa Fonssagrives for Jacques Fath Collection’s, 1949

 

 

Studio Corona

Studio Corona,- Nu # 137, French Postcard, Paris,1920’s

Corona Studios- Nude, postcard,  Paris, c.1920.

Corona Studios- Nude# 145, French Postcard, Paris, 1920.

Studio Corona - A nude flapper in pearls, Paris, french Postcard, 1920s.

Studio Corona – A nude flapper in pearls, Nude # 153 Paris, french Postcard, 1920s.

 

Studio Coronna - Untitled- Nude with veil, Paris french postcard , 1920s

Studio Coronna – Untitled- Nude #119 with veil and flowers , Paris french postcard , 1920s

 

Florence Henri miroir réflection et auto- portrait ( © Archive Florence Henri / Galleria Martini & Ronchetti, Gênes)

Née à New York en 1893, Florence  Henri a d’abord étudié la musique, puis la peinture auprès de Fernand Léger à Paris et la photographie Lazlo Moholy-Nagy et Josef Albers en suivant leurs  cours en  1927 et  1928. à Dessau, et elle fréquente le mouvement  Bauhaus.
De retour à Paris, elle ouvre son studio et sera reconnue comme une grande portraitiste. En même temps, elle réalise des photo-montages et des compositions abstraites avec des objets géométriques, comme des poutres, des baguettes, des boules de billard, en créant des images illusoires en trois dimensions.
Après ses études, elle s’installe à Paris où  elle ouvre un studio pour portrait, mode et de photographie publicitaire.
Son travail a été inclus dans de nombreuses expositions et publications séminales de la fin des années 1920 et au début des années 1930, contribuant à la langue internationale d’expérimentation photographique et abstraction dénommée « New Vision en Europe ». 
Florence Henri a su témoigner du climat culturel d’une époque. Grâce à sa singulière maîtrise de l’appareil photo, elle a trouvé les langages innovants d’un monde moderne en évolution permanente. Son œuvre s’inscrit dans la lignée de l’École de Gropius qui mettait la photo au même niveau que la peinture et les autres formes influentes de la créativité. Cette école pose en effet le moyen photographique comme élément primaire de la créativité. Florence Henri a su utiliser avec une grande habilité l’appareil photo, cet instrument prodigieux permettant d’atteindre une nouvelle dimension de la réalité.
Elle a repéré, porté à la lumière les caractéristiques matérielles et luminescentes qui qualifient les recherches visuelles de son temps. Elle explore les possibilités de communication qu’offre la photographie et découvre de nouvelles opportunités qu’elle capte sur un mode expressif, comme lorsqu’elle fixe son image réfléchie par un miroir. L’utilisation de miroirs crée, grâce aux changements continus de perspectives, des formes d’objets décomposées, flottant harmonieusement dans des espaces raréfiés.
La photographie d’Henri démontre une maîtrise du portrait et des natures morte, incorporant des gros plans, des réflexions et montage dans son répertoire de techniques.
Comme les autres «nouveaux photographes» de cette époque , elle a également fait usage de points de vue inhabituels et ses photographies sont influencées par  le cubisme, et ce , souvent,  en utilisant des miroirs pour produire des images qui sont fragmentés et dans l’espace ambigu.La manipulation des miroirs, de leurs prismes et des objets réfléchis, pour encadrer, isoler, doubler,  est une des caractéristiques les plus distinctives et aventureuse du travail photographique, de Florence Henri provoquant ainsi la confusion du spectateurs, et sa capacité à distinguer la réalité et sa « réflexion » et l’impossibilité de comprendre ou de visualiser l’espace physique occupé, vu, et abstraite par le photographe.L’emploi de miroirs crée, grâce à des changements élémentaires de plans, des espaces où les formes décomposées se réorganisent dans une nouvelle vision de la réalité qu’aujourd’hui, on peut bien appeler « virtuelle ». Florence Henri invente une nouvelle façon d’employer l’appareil photo qui tient compte du broyage des plans et des formes géométriques. Elle aime aussi extraire les objets de leur contexte d’origine et y ajouter parfois des éléments étrangers. En plus, elle utilise la décomposition des formes, le photo-montage, la fusion de perspectives intérieures et extérieures, en revalorisant les outils les plus élémentaires. Chez elle, l’approche de l’objet à capter est extrêmement présente.

Henri Florence- Autoportrait aux cadres ,1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait aux cadres ,1938 ( pompidou)

Florence Henri - Autoportrait à la fenêtre, 1928 ( pompidou)

Florence Henri – Autoportrait à la fenêtre, 1928 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait dans un cadre ,1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait dans un cadre ,1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait au mirroir 1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait au mirroir 1938 ( pompidou)

Florence Henri- Self-portrait, 1938

Florence Henri- Self-portrait, 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir detail, 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir detail, 1938

Florence Henri- autoportrait, 1928

Florence Henri- autoportrait, 1928

Henri Florence- Double portrait au mirroir 1927 ( pompidou)

Henri Florence- Double portrait au mirroir(Margaret Schall), 1927 ( pompidou)

Florence Henri- Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri- Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri – Sans titre, 1928

Florence Henri- Double portrait (au noeud papillon) 1928

Florence Henri- Composition  1935-40s

Florence Henri Jeanne Lanvin 1929

Florence Henri – Jeanne Lanvin 1929

Florence Henri -Abstract Composition,  1929

Florence Henri -Abstract Composition, 1929

Aurel Bauh (1900 – 1964)

Aurel Bauh, né en 1900, est originaire de Craïova, (200 km à l’ouest de Bucarest , Roumanie). De 1921 à 1922, à Berlin, il suit les cours de l’école d’art d’Alexander Archipenko, sculpteur avant-gardiste proche des cubistes. Il y rencontre le photographe Sacha Stone. En 1923, il s’installe à Paris, où il étudie pendant trois ans à l’Académie Moderne dirigée par Fernand Léger et Amédée Ozenfant.  C’est à cette période qu’il décide de changer son patronyme « Bauch », prononcé en français « Boche », nom qui au lendemain de la première guerre mondiale était très difficile à porter. Il devient donc Aurel Bauh.  Au contact de nombreux amis artistes, il choisit d’investir particulièrement le champ photographique et ses multiples possibilités. Ses photographies sont proches de l’esthétique du Bauhaus, empreintes de la culture des pays de l’Est et de l’art moderne. Il participe à des salons et ses œuvres sont publiées dans plusieurs ouvrages et revues françaises : Arts & Métiers Graphiques, Revue Moderne…

En 1936, il retourne en Roumanie où il ouvre en 1937 à Bucarest le « 43 », studio de photographie moderniste consacré au portrait et à l’illustration. Parallèlement, il réalise de nombreuses vues d’architecture de la ville ainsi que de beaux témoignages de scènes de la vie rurale. Il initie Théodore Brauner, frère du peintre Victor Brauner à la photographie, lequel deviendra à son tour un grand photographe moderniste. Son Studio deviendra très vite le lieu de rencontre des artistes ,  écrivains d’avant-garde de l’époque) ( S. Perahim, Harry Brauner …)

En 1961, il revient à Paris où il poursuit son travail de photographe pour la publicité.Il y décède le 20 novembre 1964, d’un malheureux accident chirurgical. 

les photographies présentées ne sont que le mince aperçu de son travail. une fois encore, je me suis concentré principalement sur le travail d’ Etude de nu.

Aurel Bauh- Nu Photogramme 1931 © Guy Carrard – Centre Pompidou

Aurel Bauh- Nu Photogramme 1931 © Guy Carrard – Centre Pompidou

Aurel Bauh- Nu (photogramme), 1930-31  © Centre Pompidou,

Aurel Bauh- Nu (photogramme), 1930-31 © Centre Pompidou

Aurel Bauh-  Nu ( Etude) , 1930-1934

Aurel Bauh- Nu ( Etude) , 1930-1934

 

Aurel Bauh - Nu #13, 1936, ( photogravure)

Aurel Bauh – Nu #13, 1936, ( photogravure) paru dans « 28 Etudes de Nus’, Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1936

Aurel Bauh - Nu  ( Etude),  1930-34

Aurel Bauh – Nu ( Etude), 1930-34

Aurel Bauh - Nu ,  1929-30

Aurel Bauh – Nu , 1929-30

Aurel Bauh-  Nu sur la plage 1937- 40

Aurel Bauh- Nu sur la plage 1937- 40

Aurel Bauh - Nu sur la plage, 1937-1940

Aurel Bauh – Nu sur la plage, 1937-1940

Aurel Bauh- Nu sur la plage, 1937-1940

Aurel Bauh- Nu sur la plage, 1937-1940

 

Aurel Bauh & Harry Brauner by Théodore Brauner 1937

Aurel Bauh & Harry Brauner by Théodore Brauner 1937

Laure Albin-Guillot Publicité

Laure Albin-Guillot – Untitled,publicité pour maquillage, 1933

Laure Albin Guillot- Publicité pour sédatif nerveux hypnotique, c. 1930-1940 Épreuve argentique d’époque (photomontage) (courtesy oger blanchet)

Laure Albin Guillot- Publicités pour les cigarettes, c. 1930 , Épreuve argentique d’époque. (courtesy oger blanchet)

Laure Albin-Guillote Publicité pour Sanformine,1932

Laure Albin-Guillote Publicité pour Sanformine,1932

Laure Albin Guillot - Estampe pour F. Marquis chocolatier-confiseur, Paris sans date

Laure Albin Guillot – Estampe pour F. Marquis chocolatier-confiseur, Paris sans date

Laure Albin Guillot -Au Printemps (Department Store) 1919 Fur Coat,

Laure Albin Guillot -Au Printemps (Department Store) 1919 Fur Coat,

Laure Albin Guillot 1926 Profils et Coiffures Modernes, Hairstyle

Laure Albin Guillot -Rigaud (Cosmetics) 1932 Laure Albin Guillot, Lipstick Rigaud (Cosmetics) 1932

Laure Albin Guillot -Etude publicitaire pour les rouges à lèvres Rigaud, 1930-1932

Laure Albin-Guillot-Cliché pour L_Officiel en 1937

Laure Albin Guillot -publicité Jaeger-LeCoultre créée dans le courant des années 40

Laure Albin Guillot -Publicité pour les Nouveautés d_Eté Au Printemps, Paris, 1929 couverture du catalogue des magasins du Printemps, 1929

Laure Albin Guillot- Publicité pour le parfum «Indiscret» de Lucien Lelong, 1935 Épreuve argentique d’époque. (courtesy oger blanchet)

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