
Erwin Blumenfeld, Self-Portrait in the Studio (9 rue Delambre), Paris, 1937
Erwin Blumenfeld, Self-Portrait in the Studio (9 rue Delambre), Paris, 1937
Posté Par le décembre 5, 2012
« Les conséquences de ce qu’on ne fait pas sont les plus graves. »MM
Marcel Mariën provocateur, libre, libertin, poétique , aimant les aphorismes à en crever, ne se revendiquant de rien sinon d’une désobéissance viscérale, et se présentant comme le père fondateur de la « Théorie de l’emmerdement maximal » ( abosulemnt fabuleux, n’est-il pas !!!) . Le faussaire surréaliste belge Marcel Mariën. Ecrivain, poète, essayiste, éditeur, photographe, cinéaste, historien du surréalisme, créateur de collages et d’objets insolites, est né à Anvers. il est La figure du Surréalisme Belge. Je ne vous refais pas sa biographie ni ne vous fais un copier coller de sa Bio sur wilkipedia, car l’article est très complet et je n’en sais pas plus ce l’auteur
Je me concentre aujourd’hui plutôt sur les photographies qu’il a réalisées dans les années 8à, mais vous présentent quelques collages et extraits de correspondance qui font l’objet d’un autre article. [ correspondances part I correspondance ici. ]
Pour ce qu’il en est de L’Imitation du cinéma [un des seuls films qui puisse être qualifié de surréaliste après Le Chien andalou et L’Age d’or, qualifié de « film ignoble et infâme « , par La centrale catholique, 1960 à sa sortie] vous trouverez de très bons sites en cherchant sur le net. aujourd’hui ce n’était pas notre propos mais je vous conseille celui- ci et je vous conseille le livre L’Imitation du cinéma Histoire d’un film ignoble ,Éd. La Maison d’à côté et vous pouvez le télecharger gratuitement sur les plateformes de télechargements ici par exemple ( c’est pas bien légal… mais)
Ceux qui devraient se regarder un peu le sexe dans un miroir pour voir si Freud mon compagnon de travail leur dit quelque chose… « Oh Miroir mon beau miroir quelle identité ai-je donc? qui suis-je? Est-ce mon sexe et donc mon narcissisme qui est bien le centre du monde? Pourquoi donc tant d’engouement soudain pour des figures dont on avait évoqué l’existence jusqu’à ces derniers jours? pourquoi , oui pourquoi? on reste dans le ton de ce maître-farceur de premier calibre qu’était Marcel Marïen
******************************* Les collages *******************************
Marcel Marien – collage accompagnant une lettre à Jacqueline La collection Jacqueline Nonkels, 30 Janvier 1938 plus sur cette correspondance ici
Marcel Marien – collage adressé à Jacqueline , 1938 plus sur cette correspondance ici
Marcel Mariën- Les touches du silence, poème sans paroles, 1937, collage, ( pour Jacqueline Nonkels his lover)La collection Jacqueline Nonkelsplus sur cette correspondance ici
Marcel Marien – deux collages adressés à Jacqueline , 1938La collection Jacqueline Nonkels plus sur cette correspondance ici
Marcel Marien – Le parallelogrammes des forces, Décembre 1937La collection Jacqueline Nonkels plus sur cette correspondance ici
Marcel Mariën’s reading of Breton’s famous book has resulted in a fascinating livre détourné. For the collages Mariën has used, among others, newspaper clippings and cut-up illustrations, a pebble, a dried flower and beads under cellophane, a vintage photograph of himself buried in the sand up to his head. Some pages bear traces of burning, two sheets are sewn with red thread, and ‘the reader’ has added several autograph texts and some small drawings. And two tipped-in envelopes, sort of prequels to the ‘mail-art’ of the 1970s. The first letter addressed to « Mr. André Breton / passant / Boulevard Bonne-Nouvelle / à Paris », annotated « déjà passé » and of course returned to sender by the postal service (on June 8, 1938), contains a typed letter of 2 pages in-8 with a schematic drawing, the letter relating in nearly-scientific detail a meeting that has not taken place between writer and addressee, although both were walking on the same side walk in opposite directions. The second letter was addressed to « Mademoiselle Nadja / au Sphinx-Hotel / Boulevard Magenta / Paris » and also returned (on May 2, 1938), Mrs. Nadja being unknown at the hotel. To this date, the second envelope still is unopened, and the mystery complete. But Mariën’s Nadja is a work of art with an open ending, as he has barred the printing information at the end except for the first word, changing it into ‘inachevé’. .(Source)
Marcel Marien – Collage et poème adressé à Jacqueline , 1938 plus sur cette correspondance ici
Marcel Marien – lettre à Jacqueline , 27 Fevrier 1938 plus sur cette correspondance ici
Carte Postale adressé à André Breton , evoquant l’expostion surréaliste à Bruxelles Bruxelles, 15 février 1946
Marcel Mariën- Le rubis de l’espérance, 1972 ( pour l’exposition les 4 verités du surréalisme, 1972) gazette drout
Le Vent se lève. Brux., Tom Gutt, 31 mai 1963, 2 ff. 8° de 8 pp. Tract cosigné par Yves Bossut, Freddy De Vree, Marcel Mariën, Philippe Soupault et bien d’autres.
en ce moment une Exposition à Bruxelles ( dont sont issues les deux dernières photographies que j’ai rahouté à l’article et une Galerie 100 Titres partenaire Ici
Marcel Mariën -J’ai rêvé d’une gomme…, 1955 Collage
Marcel Mariën L’esprit de l’escalier,. 1953.
Quelque aphorismes extraits de « Mettez un Kleist dans votre étang. A l’ombre de la proie, 1968″
Optimiste par désespoir.
Les grands malheurs font les beaux souvenirs.
La vie est interminablement brève.
Il manque au monde le commencement et la fin. Nous vivons dans le reste.
Il n’y a point de mensonge puisqu’il n’y a pas de vérité.
Je ne crois pas un traître mot de ce que je pense.
Réponses à une enquête niaise
pour d’autres oeuvres que je n’ai pas proposées dans cette article voir Drouot par exemple…. et Drouot encore André Breton.com
Ici Jacques Chancel dans Radioscopie interviewe Marcel M Lors de la sortie de son premier livre édité en France « Figures de Poupe »
Josef Sudek- From the cycle ‘The house of the architect Rothmeier’, circa 1943
Alexander (Hammid) Hackenschmied – Madeleine a odraz v okně ( La Madeleine (Place) and reflection in the window ),Paris, 1939
« Blanc et Demilly », est une signature à jamais indissociable de l’histoire de la photographie. Leur association a pour origine leur union réciproque, chacun à une fille d’Edouard Bron (1860-1939), lui même photographe de renom à Lyon, qui en avait deux. Le premier, Théo, avait épousé Marcelle, le second, Tony, Adrienne. Edouard Bron. Ils succèdent à leur beau-père en 1924 à la tête du studio situé 31, rue Grenette, à Lyon. Le Studio Blanc et Demilly devient le lieu à la mode où se précipite la bourgeoisie lyonnaise pour se faire « portraiturer ».
Une parfaite complémentarité entre Blanc – qui maîtrise la technique – et Demilly – amateur de poésie doué d’un grand sens artistique – donne à leurs portraits un modelé et une modernité incomparable. Curieux, cultivés, conviviaux, ils se montrent à l’écoute des goûts de la clientèle et font preuve d’un dynamisme exceptionnel. Toujours au fait des dernières nouveautés, ils furent les pionniers du 24/36 et les premiers à utiliser des petits appareils, comme le Leica et le Rolleifex. En 1935, ils ouvrent un magasin-galerie, pour exposer et vendre des tirages. Véritable lieu de discussion pour les amateurs de photographie, auxquels Blanc et Demilly prodiguent critiques et conseils, la galerie édite aussi un Bulletin d’informations photographiques mensuel (1938-1939), organise des sorties photo à thème et des concours jusqu’à sa fermeture en 1951. Amis de nombreux notables et artistes, Blanc et Demilly réalisent leurs portraits – Auguste Lumière, Édouard Herriot, Maurice Utrillo, Pablo Picasso… – et livrent régulièrement des chroniques sur la vie culturelle lyonnaise, couvrant les représentations théâtrales de Roger Planchon, les prix littéraires, et jusqu’aux fêtes religieuses… En parallèle de ces portraits « alimentaires », Blanc Demilly devient très vite une signature estimée dans le domaine de la photo d’art. Spécialisés dans le genre du paysage, spécialement du paysage lyonnais, les deux beaux-frères étendirent au nu, à la nature morte et à la photo de reportage leurs compétences.Marcel Bovis (1904-1997) fût Diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Nice en 1922. Il était un photographe autodidacte , passion qu’il a découverte lors de son service militaire. Il a acquis ses compétences par le biais de lectures , en échangeant avec d’autres photographes et par la pratique bien évidement. À partir de 1927, Bovis photographie Paris la nuit. Il aimait l’architecture et la plupart de ses clichés sont des prises de vues d’élément architecturaux, de vues de villes ( qui ont étaient légués aux archives du patrimoine architectural) . Il consacrait donc une partie de son temps à la photographie de rue.
De 1933 à 47 il collabore à Arts et Métiers Graphiques, et parvient donc a gagner sa vie comme photographe. Il a travaillé sur de nombreuses commandes privées et publiques pour des clients tels que Leica et Lancôme le Commissariat général au tourisme .
Il est le cofondateur en 1946 du très célèbre « groupe des XV », ( Marcel Bovis, Yvonne Chevallier, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau ,André Garban, Édith Gérin,, René-Jacques (René Giton), Pierre Jahan, Henri Lacheroy (cofondateur), Lucien Lorelle, Daniel Masclet, Philippe Pottier, Willy Ronis, Jean Séeberger, René Servant, Louis-Victor Emmanuel Sougez, François Tuefferd), dont le but était de promouvoir la photographie en tant qu’art et d’attirer l’attention sur la sauvegarde du patrimoine photographique français.
Bovis est l’auteur ou co-auteur de plusieurs autres livres. Il aimait les foires et les cirques, et a publié un livre à leur sujet en 1948, appelé Fêtes foraines, La Photographie de paysage et d’architecture . chez Prisma édition,1948, Du Quartier latin au Jardin des Plantes .- Paris, Éditions Arts et métiers graphiques, 1948, l’Algérie et les théâtres, les musées et l’architecture de Paris.
Sur la fin de sa vie, Marcel Bovis a expérimenté le collage, et a utilisé ses clichés afin de composer de nouvelles œuvres en particulier son travail photographique sur le nu est beaucoup connu, pourtant de grand qualité [CF Ce Livre/ Marcel Bovis, Éditions La Manufacture, Paris, 1992 ] , en le mélangeant avec ses photos de rues, de fêtes foraines.
Marcel Bovis- photomontage Femme au parapluie, nu masculin académique, stand de tir, silhouette féminine 1990
Marcel Bovis- photomontageNu féminin dissimulé en partie par un tronc d’arbre, façade de maison 1970s
Marcel Bovis- photomontage Nu féminin, panneau de photographe extrait de la série sur les Fêtes foraines en arrière-plan. , 1990
Marcel Bovis- photomontageNu féminin, Deux messieurs en costumes de ville, un nu féminin sans tête ni bras, une vespasienne… 1975-80
Brassaï- “Untitled” (Futurist hair creation by Antoine, Paris) 1930
Roland Penrose- Portrait of Lee Miller, ‘Which- be-Witch’, Lee Miller with body cast, known as ‘Bewitches Witch’, 1942
Roland Penrose- Portrait of Lee Miller, ‘Which- be-Witch’, Lee Miller with body cast, known as ‘Bewitches Witch’, 1942
[from “Angels of Anarchy – Women Artists and Surrealism” edited by Patricia Allmer & Manchester City Art Gallery,2009, catalogue de
exhibition held at Manchester Art Gallery, 26 september 2009 – 10 january 2010
see the PDF here ]
Helmut Newton -Renault Crash Center, France, 1997
Né en 1910 d’un père sculpteur et d’une mère musicienne, ils ont encouragé Fonssagrives à faire des son plus jeune âge ce qu’il aimait le plus: il s’est donc intéressé très tôt à la science, l’art, le sport, la gymnastique et la danse. Il a déménagé en Amérique à l’âge de 18 ans afin de poursuivre ses études de danse, et n’ est retourné en Europe qu’à l’âge de 21 ans pour effectué son le service militaire.Suite à cela, il a rejoint une compagnie de danse allemande, où il a rencontré la danseuse suédoise Lisa Bergstrom qui est devenue sa partenaire de danse, puis sa femme. Son œuvre la plus mémorable retrace le partenariat unique qu’il a eu avec elle ( qui fût sa première femme), le modèle légendaire qu’est Lisa Fonssagrives (qui ensuite se maria au grand Irving Penn).
Lisa est en partie « responsable » du travail photographique que Fonssagrives mena. En effet, elle lui offrit un appareil, après que sa carrière de danseur ne prenne fin en raison d’une blessure. Cet appareil dira-t-il ; «Il est devenu une partie de mon corps. »
Fernand et Lisa passent deux ans en Europe , ce grâce à la vente des photos qu’il réalise d’elle ( 50 publications européennes) . Lisa est devenue Le modèle demandée par tous, et fît une carrière de mannequin notoire. Malheureusement, leurs carrières ont divergé et le mariage a pris fin; Lisa était l’incarnation de la mode, et si Fonssagrives travaillé pour la crème de l’industrie du magazine comme Vogue, Bazaar et Town & Country Harpers, il finit par se lasser voir haïr le mode de la mode .
Pour retrouver sa liberté créative après toutes ces désillusions avec la photographie publicitaire, il a déménagé à Espagne et s’est mis à sculpter, et a retrouvé son indépendance créative. De retour à New York après deux ans, ses sculptures trouvent un grand succès et se vendent très bien.
il a fini les restes de ses jours à Little Rock.
Fernand Fonssagrives- 3 plaches de Lisa, 1950 published in figure# 1-(greenwich-village, nudes) , 1951
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