Peintre, photographe et collagiste allemande née en 1889 à Gotha et décédée en 1978 à Berlin. L’artiste Hannah Höch a commencé en 1912 par étudier à l’école d’art à Berlin.
En 1915 au cours de la Première Guerre mondiale, elle rencontre Raoul Hausmann, avec qui elle se lie d’amitié puis d’amour (partenariat artistique et amoureux qui durera jusqu’en 1922). Elle soutiendra à cette époque et plus tard aussi le droit des femmes à l’avortement et elle en fera deux au cours de sa relation avec Hausmann, dont elle subissait la violence. ( on a beau être un Dadaïste, on en est pas moins humain et faible pour autant !!!!!!!)
Elle travaillera dans le domaine de l’artisanat pour Ullstein Verlag [Le Ullstein Press], afin de concevoir les patrons de vêtements et de broderie pour Die Dame [The Lady] et Die Praktische Berlinerin [The Practical Berlin Femme] en tant que modeliste de 1916 à 1926.L’influence de ce travail et de la formation précoce peut être vu dans ses œuvres ultérieures impliquant des références aux patrons de vêtements et de textiles. Parallèlement à cela, elle poursuit ses recherches auprès Emil Orlik et traite abondamment de la question du collage.
Quand Hausmann annonce le début du mouvement Dada en 1917, Höch était la seule femme parmi les dadaïstes à Berlin, auprès de ses collègues Baader, Huelsenbeck, Grosz et Heartfield. Elle a été l’une des précurseurs dans la critique des questions contemporaines sous la forme de photomontages, une technique qu’elle a développé en 1919. Elle contribue à de nombreuses manifestations Dada à Berlin en 1918.Elle réalise des poupées dadaïstes et plusieurs photomontages en collaboration avec Hausmann.
En 1919, elle est l’une des conceptrices du photomontage temps critique. Elle devient juste avant 1920 amie Hans Arp et Kurt Schwitters Van Doesburg et Moholy-Nagy. Elle exposera en 1920, comme la seule femme à la « First International Dada. Messe » dans le salon d’art du Dr. Otto Burchard à Berlin. Exposition avec Raoul Hausmann, John Heartfield, George Grosz, Richard Huelsenbeck, Wieland, John Baader, Max Ernst en autre , considérée comme la plus grande action publique du mouvement Dada allemand.
Entre 1921-22, elle participe aux Manifestations Dada avec Schwitters à Prague et collabore au Merzbau. en 1924’, elle voyage à Paris où elle rencontre Tristan Tzara,Theo van Doesburg et Piet Mondrian . Elle part ensuite trois années en Hollande en 1924 où elle rencontrera la poète néerlandais Til Brugman. avec qui elle vivra quelques années une relation amoureuse.
C’est à partir de ce moment là qu’elle débute réellement les assemblages d’objets trouvés qu’elle crée en collaboration avec avec ses amis Schwitters et Arp. En 1929 Première exposition solo à la galerie avant-gardiste « De Bron » à La Haye. Elle rentre en Allemagne cette année là , et est choqué par l’influence croissante du mouvement nazi et décide de produire des œuvres plus engagées, et c’est alors que les nazis lui interdisent d’exposer.Entre 1933 et 45.
A cette époque de la Seconde Guerre mondiale Hannah Höch se retire donc dans petite maison à Berlin-Heiligensee tentant de passer les années de la Troisième Reich en Allemagne, en restant calme et discrète.
Elle cache son art et ses amis dans la maison et va même jusqu’à elle enterrer par crainte des troupes russes certains de ses travaux pour un court laps de temps dans le jardin. Elle a épouse le très jeune homme d’affaires et pianiste Kurt Matthies en 1938, dont elle divorce en 1944.
Elle produira durant ses années des peintures. En 1945, après la fin de la guerre, elle est l’une des premières à façonner activement la vie artistique à Berlin et à aider à relancer activement la vie artistique à Berlin. Elle a donc grandement contribuer à la reprise progressive de l’art allemand après la guerre. Dans les années cinquante et soixante, elle crée des peintures abstraites ainsi qu’un grand nombre de collages de couleur vives où la réalité semble ironique et fantastique.
Gertrud Arndt was born Gertrud Hanschk in Ratibor (now Racibórz) in 1903. As early as 1918, she expressed a wish to become an architect – an unusual career choice for women at that time – and in 1919 she joined the office of the architect Karl Meinhardt in Erfurt. During her apprenticeship thereshe took her first architectural photos and taught herself darkroom technique. A scholarship grantenabled her to study at the Bauhaus starting in 1923. Paul Klee’s teaching in particular had a continuing influence on her later work. However, at that time it was not yet possible to study architecture atthe Bauhaus. Instead, she moved to the weaving workshop in the spring of 1924, where she completedher training with a final apprenticeship examination in 1927. During this period she designednumerous textile patterns and at least four carpets, including the famous carpet that lay in Gropius’s office starting in 1924, as well as a carpet for the shipowner Eberhard Thost (1927), which can be seen at the exhibition. It is not known whether Gertrud Arndt also took photographs while she was at the Bauhaus in Weimar. She was only able to purchase her first camera in 1926, and she stopped weaving after completing her apprenticeship examination in 1927. Her main focus of interest in photography was taking self‐portraits; she only photographed other motifs to a limited extent. While still studying at the Bauhaus in Dessau, she started to take a series of self‐portraits with widely varying portrait types, clothing, hairstyles and facial expressions. In November 1927, she married Bauhaus member Alfred Arndt and moved with him to Probstzella. She returned to Dessau in 1929 with her
husband, who had in the meantime been appointed a Master at the Bauhaus, and continued with her photographic experiments until shortly after the birth of their daughter Alexandra in 1931. She produced a series of photos with her friend, the weaver Otti Berger, whose dressing‐up is easily recognizable for the viewer. In parallel, Arndt took some 40 shots in which she herself was the central figure. She presented herself apparently in roles, but these are often hard to define, because the arrangement and details of the costume, as well as the gestures and facial expressions, do not match up on closer examination. What the person shown is intended to represent is revealed just as little as the role played by the photographer. Following the closure of the Bauhaus in Dessau, the Arndt family returned to Probstzella in 1933. Following the move, Gertrud Arndt also completely ceased her intensive photographic work and did not resume it even after moving to Darmstadt in 1948. Her photographs were first exhibited at Museum Folkwang in 1979 and brought her international renown.
Her textile designs are today among the most frequently reproduced Bauhaus textiles, and her bestknown carpet, made for the Director’s office, has also been re‐created. Gertrud Arndt died in 2000.
‘Gertrud Arndt’s brief artistic oeuvre – like her career – is marked by fractures and gaps, and this is what makes it particularly attractive. Although she originally wanted to become an architect, she designed magnificent textiles during her training in the Bauhaus weaving workshop. Although she was only active as a photographer for a few years after that, she created her fascinating mask photos, which obstinately evade clear interpretation and thus generate an extraordinary degree of interest,’ says Dr. Annemarie Jaeggi regarding the special exhibition.
Gertrud Arndt (nom de jeune fille Hantschk) est né le 20 Septembre 1903, à Ratibor en Haute-Silésie. Avant de s’inscrire au Bauhaus de la session d’hiver de 1923 à 1924, elle a pris un apprentissage à un bureau d’architecture à Erfurt. À la suggestion de son employeur, elle a commencé à utiliser sa caméra pour documenter les bâtiments à Erfurt, même durant l’apprentissage. En voyant la première exposition du Bauhaus à Weimar en 1923, et avec une bourse d’études en poche, elle a décidé d’aller à la Bauhaus pour étudier l’architecture. C’est seulement quand elle est arrivée là qu’elle a découvert qu’il n’avait pas encore un département d’architecture.
Après avoir terminé le cours préliminaire , elle a déménagé à l’ atelier de tissage , où elle a participé à divers projets d’une manière productive et créative pendant les trois années suivantes (jusqu’à la session d’hiver de 1927) – comme une tapisserie commandée par Thost. En 1927 , Arndt a terminé ses études au Bauhaus avec un examen de fin d’apprentissage à la guilde des tisserands à Glauchau. Elle n’a jamais travaillé dans la conception textile ou le tissage de nouveau par la suite, à partir de là, son accent était mis sur la photographie, où elle a continué à développer ses compétences sur une base autodidacte tout au long de ses études entières.
La même année, elle a épousé son camarade Alfred Arndt , se déplaçant à Probstzella en Thuringe avec lui pour des raisons de travail. Quand il a été nommé à la tête de l’atelier d’extension au Bauhaus en 1929 par son deuxième directeur, Hannes Meyer , les Arndts retournés à Dessau. Gertrud Arndt n’a pas s’inscrire comme étudiant à nouveau, cependant, de voir sa tâche comme étant de fournir son mari avec l’appui. En 1930, elle a produit une série de 43 autoportraits, qu’elle a appelé «masque de portraits. Sa fille Alexandra est née en 1931. L’année suivante, les Arndts quitté le Bauhaus et retournés à Probstzella nouveau, où ils sont restés jusqu’en 1948. Leur fils Hugo est né en 1937. En 1948, ils ont déménagé à Darmstadt, où Gertrud Arndt est décédé le 10 Juillet 2000.
Gertrud Arndt a été redécouvert en tant que photographe dans les années 1980, et a été comparé à des femmes photographes contemporains tels que Marta Astfalck-Vietz et Claude Cahun. Le Bauhaus Archive / Musée du design de Berlin consacre une exposition spéciale à Gertrud Arndt en Janvier 2013, reliant son art du textile et de la photographie avec l’autre pour la première fois
Quand Alfred et Gertrud Arndt retournés au Bauhaus à Dessau en 1929, Gertrud Arndt abord vu son rôle de la femme d’un maître du Bauhaus comme étant «ne rien faire». Elle a équipé la salle de bains dans la maison de leur maître dans une chambre noire, et en 1930, de «l’ennui», a commencé à prendre des autoportraits, dont elle intitulée «Masque Portraits». Arndt a décrit la façon dont la série de photo pose comme suit: «… C’est la façon dont je me suis assis, sur une chaise sans dossier, bien sûr. L’appareil photo était en face d’une grande fenêtre, nous avions des fenêtres gigantesques à Dessau. Et puis j’ai attaché un fil noir de la ficelle à la vieille caméra – il n’a pas de retardateur – qui j’ai couru à travers une pierre ronde en dessous, de sorte que la caméra ne pouvait pas tomber. Trépieds étaient toujours aussi bancal alors, ils n’ont pas encore une pointe de métal. Je me suis assis et j’ai regardé très attentivement dans l’appareil photo. J’ai placé une brosse avec une feuille de journal attaché à elle derrière moi pour que je puisse régler la mise au point; j’ai donné la brosse une poussée de sorte qu’il est tombé sur, puis j’ai tiré sur le déclencheur. Tout simplement, c’était la façon dont ils ont tous été faits, le masque Photos ».
Qu’est-ce qu’elle était intéressée par un photographe amateur que dans ces photos a été expérimenté avec déguisement. Contrairement aux photos précédentes et la plupart des photos produites au Bauhaus autour de la même période, les auto-portraits de l’Arndt sont pas des expériences avec des perspectives extrêmes ou des vues détaillées. Le masque photos montrent toujours Arndt dans le même détail, juste en dessous de la poitrine. Elle a changé de fond en utilisant différents matériaux, elle a combiné ses vêtements avec différents voiles de tulle, des chapeaux, et autres accessoires. Son masque photos ne sont pas des autoportraits qui sondent l’identité du photographe. Ils sont des exemples pionniers début de la sorte d’auto-dramatisation également vu dans le travail de Cindy Sherman et Gillian Wearing – photographes aujourd’hui qui utilisent toujours de nouvelles déguisements pour se defamiliarize dans la mesure où ils sont méconnaissables quand ils pressent le retardateur. Ils se mettent en scène comme «autres»: les personnes qui ont à peu près rien à voir avec le photographe. Cependant, Arndt n’a pas atteint ses métamorphoses diverses figures féminines cliché comme principalement par defamiliarizations au masque-comme le maquillage ou costumes. Elle a utilisé son «intérêt dans le visage, la variété de ses expressions et de la richesse de transformations» pour explorer les variations de l’expressivité du visage et de ses limites. Dans chaque image, la réalité a été modifié et remis en question une fois de plus: «Qu’est-ce qu’un visage dans la réalité? Dans quelle mesure une expression révèle la nature profonde d’une personne? Quelle est l’importance de maquillage, le contexte de costume et l’expression du visage?
Autoportraits semblable au masque de Gertrud Arndt reflètent son affinité avec différentes qualités textiles, ainsi que sa joie et de plaisir à expérimenter avec des images contemporaines de femme. Elle résume les Masque Photos elle-même en disant: «Vous avez juste besoin d’ouvrir les yeux et déjà vous êtes quelqu’un d’autre, ou vous pouvez ouvrir votre bouche ou quelque chose comme ça, et une autre personne a déjà comparu. Et si vous vous habillez en costume ainsi … C’est comme regarder dans le miroir et essentiellement une image miroir des grimaces … ».
Gertrud Arndt, Selbstportrait im Atelier, Bauhaus Dessau, 1926
Gertrud Arndt, Self-portrait, 1930
Gertrud Arndt – Maskenselbstbildnis-1930
The photographic work of Arndt was relatively unknown until she first exhibited her self-portraits in 1979 at the Museum Folkwang in Essen, Germany. Although her photographic period lasted less than five years, Arndt ended up taking portraits, photographing herself and her friends in a range of costumes, hairstyles, facial expressions and stage settings. Creating various atmospheres in these works, ranging from severe to absurd to playful, these photographs were to become herMasked Portraitsand are considered by art critics to be the predecessors to the works of Cindy Sherman.Angela Connor
Grete Stern est une photographe allemande s’inscrivant dans le courant avant-gardiste allemand de l’esthétique Bauhaus. Elle est née à Wuppertal-Elberfeld, en Allemagne, en 1904. Entre 1923 et 1925, il a étudié les arts graphiques (dessin et de la typographie) à la Kunstgewerbeschule à Stuttgart. Une fois ses etudes terminées, elle retourne à Wuppertal, En 1926, elle travaille comme graphiste freelance dans la conception de publicité .
Après avoir vu une exposition de photographies d’Edward Weston et Paul Outerbridge elle a été inspiré à étudier la photographie. En 1927, Stern s’installe à Berlin pour vivre avec son frère Walter, qui travaillait comme monteur. Grace à lui elle fait la rencontre du photographe Umbo (Otto Umbehr) qui à son tour l’incite à prendre des leçons privées avec Walter Peterhans . le premier professeur de photographie à l’école du Bauhaus. En 1928 Peterhans également accepté Ellen (Rosenberg) Auerbach. Stern et Auerbach deviennent rapidement très proches et leur amitié durera tout au long de leurs vies. Elles créent ensemble un studio de dessin et de photographie, baptisé à partir de leurs surnoms d’enfants ce qui donne « ringl + pit ». Ce studio débute au milieu d’une période passionnante de libération sociale, de l’expansion des médias, des bouleversements économiques et des changements politiques. Ensemble, elles ont cherché à remettre en question les attentes de leur classe, la culture et le sexe, le climat politique fragile de la République de Weimar. « Ringl + pit » ont remporté des prix internationaux, pour le travail de renversement de l’image des femmes dans la publicité traditionnelle.
Ringl+Pit (Grete Stern Ellen Auerbach)
Ringl+Pit Stella Steyn, 1934 Ringl+Pit Bertold Brecht, 1935 Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit (Grete Stern and Ellen Auerbach) Portrait of Johannes Itten , ca 1930 Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl + Pit (Ellen Auerbach & Grete Stern) Combination, 1930 Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit Selbstauslöser (Retardateur), 1930Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit Bertold Brecht, 1935 Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl + Pit’s – Pit with Veil (Ellen Auerbach), by Grete Stern , 1931 Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit -Ringl (grete stern) in tub, 1931 Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit – Ringl with glasses (Grete Stern), by Ellen Auerbach, 1929 Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl + Pit’s- Walter Auerbach Photo ellen-auerbach , 1930 Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl + Pit’s -Walter Auerbach Photoby Grete Stern, 1930 Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
ringl+pit (Grete Stern and Ellen Auerbach) Ellen & Walter Auerbach,1930 Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit Soapsuds, 1931 Copyright Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit- Komol (Advertisement for a Hair Lotion), Berlin 1932 Tous droits réservés par ringlandpit
Ringl+Pit – Fragment of a bride, 1930 Tous droits réservés par ringlandpit
En 1932 Walter Peterhans incite Grete à le suivre à l’école de Bauhaus , elle y prendra des courts et sera fortement influencée par cet avant-gardisme Allemand. elle y rencontrera son futur Mari Horacio Coppola . Malheureusement L’ecole ferme ( en 1933) avec l’arrivée d’hilter au pouvoir et le couple décide de fuir d’abord en Angleterre puis de retourner en Argentine pays d’origine d’ Horacio. En 1935 ils exposent tous les deux à Buenos Aires, et remportent un fort succès. Pour ce qui est de Grete, l’exposition comprenait le travail réalisé en Allemagne et à Londres entre 1929 et 1935: des portraits, des compositions, des photographies publicitaires et des paysages. Son travail a montré une approche non conventionnelle de la photographie: collages et des études de publicité avec des cristaux, des objets et des natures mortes. Même les sujets les plus reconnus de l’époque, tels que les portraits et les paysages, ont été effectuées de façon non conventionnelle: définition parfaite, large spectre chromatique, l’éclairage plat, poses simples et négatifs intacts. L’année suivante ils s’y installent donc définitivement , elle y mourra d’ailleurs en 1999.
Entre 1935 et 1981, elle a poursuivi ce travail en Argentine, en ajoutant une importante série de photomontages,( voir paragraphe ci dessous) des reproductions d’oeuvres d’art et des portraits.Grete a apporté avec elle de l’Allemagne une sensibilité moderne, développé en bohème et à la légendaire école du Bauhaus, qui a secoué l’approche guindé à la photographie en Argentine à l’époque et elle a établi comme l’un des fondateurs de la photographie moderne argentin.
En 1948, Gino Germani, ( sociologue et rédacteur du magazine Idylle et qui a fini professeur à Harvard) , lui propose une idée . Il interpréterai un rêve décrit par l’un des lecteurs d’Idylle et Grete serait illustrer photographique de ses interprétations . Elle accepte . Ainsi sont donc nés les fameux photomontages Sueños ( Rêves).
Durant Trois années de 1948 à 1951, paraitra de façon hebdomadaire, une page intulée «Psychanalyse vous aide, ». Les photomontages de Grete Stern découlent de l’analyse des rêves que les lecteurs ont envoyé ( que Gino Germani écrivaient en réalité ) Environ 150 articles ont été publiés. Les protagonistes des photos étaient ses amis, sa famille et ses voisins, et les images (paysage, objets, personnages secondaires ) ont été prises par Stern elle même. Malgré la parution hebdomadaire duant trois années les photomontages De Grete ont été complètement ignorés et ce en grande partie car la revue avait un étiquetage d’ « intellectuelle ». La série a d’abord été présenté à la Faculté de psychologie de l’Université de La Plata, au milieu des années 50., Mais il a fallu attendre 1982, après une exposition « FotoFest »,à Houston , pour qu’enfin ces photomontages trouvent une reconnaissance internationale et méritée. Après avoir parlé des rêves,( On retrouve d’abord Sueño en Idilio [ ceux realisés pour le Magazine idylle et Sueño tout court , ceux qu’elle réalise à tritre personnel) Grete continue a réaliser des photomontages sur des thématiques différentes. Il ont été publiés sous divers titres comme »Niño flor », « Artículos eléctricos para el hogar », « Fracturas », « El ojo eterno ».
Certains scans ne sont pas tous de bonnes qualités mais vous verrez une planche entière du livre ( que j’ai mis justement pour que vous le voyez) et les reproductions sont celles d’une qualité journal, donc je ne peux pas faire mieux, ni de miracle pour certaines plaches. Par ailleurs, les rêves ne sont pas numérotés vous le verrez sur la planches scannées du catalogue, et la numérotation est plutôt anarchique quant à la cohérence No/année de publication. je n’ai pas d’explication, il n ‘y en a pas non plus dans le catalogue que je possède.
Cover Idilio Magazine
Cover Idilio Magazine
GreteStern-Sueños No 1 Electrical Appliances for the Home, 1950
Grete Stern-Sueños no.3, 1949
Grete Stern, Dream No. 4, Freshwater mermaid
Grete Stern – Los Sueños Nº 5 Bottle cast into the sea , 1949.
Grete Stern- sin titulo, Sueños Nº 6 ,1948
Grete Stern- SueñoNº. 16, Sirena de Mar (Dream No. 16, Mermaid), 1950
Grete Stern. Niño flor. El niño de los sueños. Idilio número 10. 1948
Grete Stern-Sueños Nº12, Untitled, 1948
Grete Stern-Consentimiento,Sueño Nº. 13 1949
Grete Stern-Sueño Nº 15 ,1949
Grete Stern- Sueños Nº 18, Café Concert 1948
Grete Stern- Sueños Nº 20 Perspectiva, for Idilio Magazine, 1949
Grete Stern- Los Sueños N°22 Last Kiss, 1949
Grete Stern- Sueños 25, Barquinho de papel, Souenos com barcos Idílio no. 44, 1949
Grete Stern- Amor si ilusion,SueñoNº. 28 1951.
Grete Stern -Sueños nº 29 Sin título, 1949. Idilio Los sueños de vegetales
Grete Stern- Sueños Nº.31, Made in england 1949
Grete Stern -Sueños Nº 39, Os sonhos com obstáculos
Grete Stern-Los sueños cósmicos com desastres cósmicos . 1949
Grete Stern, Sin-titulo, 1948
Grete Stern- Amor si ilusion,SueñoNº. 28 1951.
Grete Stern- Los sueños de individuación en Idilio N º 23, 26 de abril, 1949
Grete Stern- Sueños Nº35, 1949.
Grete Stern- Sueños Nº35, 1949. (2)
Grete Stern- Fracturas, SueñosNº 36, 1945
Grete Stern- Los sueños de elementos dinámicos en Idilio Nº 37, 19 de julio, 1949
Grete Stern- Los sueños de muñecos en Idilio Nº 39, 16 de agosto, 1949
Grete Stern- Sueños Nº 41, The Phone Call, 1951
Grete Stern de Derision & RaisonSueños nº 42, Sonhos sobre perigo Idílio no. 12, 1949
Grete Stern de Derision & Raison Sueño nº 42, Sin título, 1949. Idilio Los sueños de peligro . Sueño nº 31 Made in England, ca. 1950.
Grete Stern- Sueños 43. Los Sueños de espejo, 1949. Idilio 17. &
Grete Stern-Los sueños de rechazo en Idilio Nº 42, 06 -09, 1949
Grete Stern-En el andén Sueños 105, Idilio 40. Obras modificadas, 1949
Grete Stern-Los sueños con actores en Idilio N º 117, 13 de febrero, 1951
Grete Stern – Sueños de frutos en Idilio Nº 122, 20 de marzo, 1951
Grete Stern -Sueños de adornos en Idilio Nº128, 01-05, 1951
Grete trouvera ensuite un point d’encrage dans l’enseignement. En 1956 Stern créera et dirigera un atelier de photographie au Musée national des Beaux-Arts (Museo Nacional de Bellas Artes) où elle a travaillera jusqu’à sa retraite en 1970. Elle y rencontrera de nombreux artistes dont elle fera le portrait. Elle travaillera aussi à l’Université du Nord-Est, à Resistencia, où elle tiendra des seminaires sur la photographie. En 1964, elle obtient une bourse de la Fondo Nacional de las Artes et a voyage à travers le nord-est de l’Argentine, ce qui l’amènera à produire plus de huit cents de photos dépeignant la vie des autochtones de la région. Ce fond constitue aujourd’hui les archives les plus importantes sur ce sujet en Argentine. Ses activités d’enseignement continueront jusqu’en 1985. Grete a poursuivi son travail en studio et à faire des portraits et des paysages jusqu’en 1980,mais elle a du cesser son activité pour des problèmes de vue « défaillante ». Elle est morte à Buenos Aires le 24 Décembre 1999, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans.
« La Photographie m’a donné beaucoup de bonheur. J’ai beaucoup appris et j’ai pu dire les choses que je voulais dire et montrer «
G. Stern, 1992
Grete Stern-Self -portrait, 1935
Grete Stern, Selbstportrait, 1935
Grete Stern -Portrait of Ellen Auerbach, 1930
Grete Stern, Portrait Horacio Coppola, London 1934, Neuabzug vor 1976
Grete Stern, Self-Portrait with flower 1935
Grete Stern- Composition, self-portrait , 1943
Grete Stern self portrait 1980s
Grete Stern, Desnudo III, 1946
Bibliographie: Musée de la Photographie à Charleroi. Dérision & Raison. Musée de la Photographie. Charleroi (Bélgica), 1998. & Monzo, J.V. Sueños. Grete Stern. IVAM Centre Julio Gonzalez, Valence. Valence, 1995 , Catalogue de l’exposition au Centre IVAM Julio Gonzalez Octobre 26 1995, une Janvier 30 1996.
Paul Citroën était un artiste Néerlandais d’origine Allemande, co-fondateur de la « New Art Academy » à Amsterdam. En 1919, Citroën a commencé à étudier au Bauhaus, où il reçu les enseignements de Paul Klee et Wassily Kandinsky ainsi qu’Itten Johanne. Il débute sa serie Métroplis ( 1923) dès ces années d’apprentissage. Entre 1929 et 1935, Citroën a fait de nombreuses photographies, clairement influencées par son travail avec Blumenfeld qui fût son ami de toujours et ce dès leurs enfances.( Retrouvez des photographies d »eux enfants et adolescents dans cet article ICI à la fin)
Si ses oeuvres photographiques restent peu connues, celles de photomontages (qui feront l’objet d’un autre article), le sont beaucoup plus , tout autant que ses timbres-poste Néerlandais datant 1949 d’ailleurs.
Paul Citroën -La danseuse Estella Reed, 1932, ( collection centre Pompidou, paris)
Paul Citroën – La danseuse Estella Reed, 1932
Paul Citroën- Portrait de Lotte Hammerschlag, 1930
Paul Citroën-Jos Silleves, 1930
Paul Citroën – From the portfolio Alannah, 1928
Paul Citroën – From the portfolio Alannah, 1928
Paul Citroën -Schaufensterpuppe, 1928, ( collection centre Pompidou, paris)
Peintre, photographe et collagiste allemande née en 1889 à Gotha et décédée en 1978 à Berlin. L’artiste Hannah Höch a commencé en 1912 par étudier à l’école d’art à Berlin.
En 1915 au cours de la Première Guerre mondiale, elle rencontre Raoul Hausmann, avec qui elle se lie d’amitié puis d’amour (partenariat artistique et amoureux qui durera jusqu’en 1922). Elle soutiendra à cette époque et plus tard aussi le droit des femmes à l’avortement et elle en fera deux au cours de sa relation avec Hausmann, dont elle subissait la violence.
Self-Portrait with Raoul Hausmann, ca 1919
Elle travaillera dans le domaine de l’artisanat pour Ullstein Verlag [Le Ullstein Press], afin de concevoir les patrons de vêtements et de broderie pour Die Dame [The Lady] et Die Praktische Berlinerin [The Practical Berlin Femme] en tant que modeliste de 1916 à 1926.L’influence de ce travail et de la formation précoce peut être vu dans ses œuvres ultérieures impliquant des références aux patrons de vêtements et de textiles. Parallèlement à cela, elle poursuit ses recherches auprès Emil Orlik et traite abondamment de la question du collage.
Quand Hausmann annonce le début du mouvement Dada en 1917, Höch était la seule femme parmi les dadaïstes à Berlin, auprès de ses collègues Baader, Huelsenbeck, Grosz et Heartfield.
Elle a été l’une des précurseurs dans la critique des questions contemporaines sous la forme de photomontages, une technique qu’elle a développé en 1919. Elle contribue à de nombreuses manifestations Dada à Berlin en 1918. Elle réalise des poupées dadaïstes et plusieurs photomontages en collaboration avec Hausmann.
Hannah Höch -The puppets
En 1919, elle est l’une des conceptrices du photomontage temps critique. Elle devient juste avant 1920 amie Hans Arp et Kurt Schwitters Van Doesburg et Moholy-Nagy. Elle exposera en 1920, comme la seule femme à la « First International Dada. Messe » dans le salon d’art du Dr. Otto Burchard à Berlin. Exposition avec Raoul Hausmann, John Heartfield, George Grosz, Richard Huelsenbeck, Wieland, John Baader, Max Ernst en autre , considérée comme la plus grande action publique du mouvement Dada allemand.
Entre 1921-22, elle participe aux Manifestations Dada avec Schwitters à Prague et collabore au Merzbau. en 1924’, elle voyage à Paris où elle rencontre Tristan Tzara, Theo van Doesburg et Piet Mondrian . Elle part ensuite trois années en Hollande en 1924 où elle rencontrera la poète néerlandais Til Brugman. avec qui elle vivra quelques années une relation amoureuse.
Hannah Höch and Til Brugman in the music room of Til house in The Hague, 1926.
C’est à partir de ce moment là qu’elle débute réellement les assemblages d’objets trouvés qu’elle crée en collaboration avec avec ses amis Schwitters et Arp. En 1929 Première exposition solo à la galerie avant-gardiste « De Bron » à La Haye. Elle rentre en Allemagne cette année là , et est choqué par l’influence croissante du mouvement nazi et décide de produire des œuvres plus engagées, et c’est alors que les nazis lui interdisent d’exposer entre 1933 et 1945.
A cette époque de la Seconde Guerre mondiale Hannah Höch se retire donc dans petite maison à Berlin-Heiligensee tentant de passer les années de la Troisième Reich en Allemagne, en restant calme et discrète.
Elle cache son art et ses amis dans la maison et va même jusqu’à elle enterrer par crainte des troupes russes certains de ses travaux pour un court laps de temps dans le jardin. Elle a épouse le très jeune homme d’affaires et pianiste Kurt Matthies en 1938, dont elle divorce en 1944.
Elle produira durant ses années des peintures. En 1945, après la fin de la guerre, elle est l’une des premières à façonner activement la vie artistique à Berlin et à aider à relancer activement la vie artistique à Berlin. Elle a donc grandement contribuer à la reprise progressive de l’art allemand après la guerre. Dans les années cinquante et soixante, elle crée des peintures abstraites ainsi qu’un grand nombre de collages de couleurs vives où la réalité semble ironique et fantastique.
Voir aussi wilkipedia et femme peintre
Je vous propose aujourd’hui de vous présenter ses collages et photomontages, tout au moins une partie puisque je ne vous présente pas » album » qui fera l’objet d’un autre article, ainsi son travail de peintre ( juste un portrait Hausmann ici) qui sera présenté dans un prochain article.
Hannah Höch with two Dada dolls, die sie auf der Erten Internationalen Dada-Messe, 1920 in Berlin, 1920 gezgeigt hat
Hannah Höch with the puppets representing her daughters Pax and Botta. Photo by Willy Roemer, ca. 1920
Hannah Höch-And if you think the moon goes under, 1921 (collage) by Hoch, Hannah (1889-1978); 21×13.4 cm; Private Collection; German, in copyright PLEASE NOTE: This image is protected by the artist’s copyright which needs to be cleared by you. If you require assistance in clearing permission we will be pleased to help you.
Hannah Höch -Dada Tanz, Dada Dance Photomontage with collage, 1922
Hannah Höch, Meine Haussprüche (Proverbs to Live By), 1922
Hannah Höch, The Coquette, 1923-25
Hannah Höch-High Finance, 1923 (collage)
Hannah Höch- Fröhliche Dame, 1923
Hannah Höch -Die tragoedin, 1924
Hannah Höch, Der Melancholiker, 1925. Photomontage
Hannah Höch- Training, 1925 (collage) by Hoch, Hannah (1889-1978); Galerie Nierendorf, Berlin, Germany; German, in copyright
Hannah Höch-„Roma“, 1925
Hannah Hoch – Die Kokette I ,1923-25
Hanna Höch- Clown , 1924, Photocollage
Hannah Höch-« …and shade », c.1925 (collage) (b/w photo) by Hoch, Hannah (1889-1978); 13.8×18.2 cm; Private Collection; German, in copyright PLEASE NOTE: This image is protected by the artist’s copyright which needs to be cleared by you. If you require assistance in clearing permission we will be pleased to help you.
Hannah Höch–Der Baske (The Basque), 1925
Hannah Höch–Broken, 1925 (rotogravure on Japan paper)
Hannah Höch, Ruth und Ces im Bade (Ruth et César au bain – Ruth and Cesar in bath), 1931, Dessin (drawing), Collage, Illustrations de magazines et papiers découpés
Hannah Höch- Der grosse Schritt (The Big Step), 1931
Hannah Höch- ‘Love’ ,1931
Hannah Höch, Die starken Männer (The Strong Guys), 1931
Hannah Höch, Die Ewigen Schuplattler (The Eternal Folk Dancers) 1933
Hannah Höch in Gotha, 1917, Berlinische Galerie, Landesmuseum für Moderne Kunst, Photographie und Architektu
Robert Sennecke-Raoul Hausmann and Hanna Hoch in front of their works,First International Dada Fair,Berlin 1920
El Lissitzky, Ruggero Vasari, Otto Freundlich , Hannah Höch, Franz Seiwert and Stanislav Kubicki)May 1922
Nelly van Doesburg, Piet Mondrian, and Hannah Höch, 1924
Hanna Hoch-Til Brugman ( 1888-1961) zu nennen, 1930
Hannah Hoch ,Hans Richter,Juliet Man-Ray,Frida Richter,Man Ray (1958)
Hanna Höch & Max ernst, 1964, lors d’une exposition, photographe inconnu
Hannah Höch in her studio, 1976 from The Photomontages of Hannah Höch, Walker Art Center, Minneapolis, 1997
Hanna Höch- portrait by Hans -Jörg Schütt
Portrait d’ Hannah Höch in irrem Garten in Berlin -Heiligensee, 1960
« Je suis restée fidèle au photomontage et au collage. Jusqu’à ce jour, j’ai tenté d’exprimer, avec ces techniques, mes pensées, mes critiques, mes sarcasmes mais aussi le malheur et la beauté. »
Hannah Höch, Skira annuel, janvier 1977
A lire Un tres bon article sur les photomontage d’Hnna Höch Ici
Hannah Höch, Malerin D, in ihrem Atelier in Berlin, 1967 portrait by Hans -Jörg Schütt from Besuch bei Hanna Höch,- Exclusive photo edition, 2008 ed° Aujourd’hui sirius- photokunst
Hannah Höch, Hannah Höch bei der Arbeitin ihrem Atelier in Berlin, 1967 portrait by Hans -Jörg Schütt from Besuch bei Hanna Höch,- Exclusive photo edition, 2008 ed° Aujourd’hui sirius- photokunst
Hannah Höch, Malerin D, in ihrem Garten 1967 portrait by Hans -Jörg Schütt from Besuch bei Hanna Höch,- Exclusive photo edition, 2008 ed° Aujourd’hui sirius- photokunst
Gyula Pap and Albert Henning – Dance with a mask, composition with feather and veil, 1930-33
Littérature Bauhaus Fotografie, published by Leipzig Galerie am Sachsenplatz,1983 [All photographs, except one, signed on the verso by former students of Bauhaus such as Irena Blühova, Edmund Collein, Lotte Gerson-Collein, Albert Hennig, Gyula Pap and Hajo Rose]
Erich Consemüller- Femme dans le fauteuil B3 (Kandinsky) de Marcel Breuer avec un masque d’ Oskar Schlemmer & une robe faite dans un tissu de Lis Beyer , 1926
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