Publié par le 24/05/2013
Malika Mokadem est une photographe française, née à La Ciotat en 1973. Après avoir fait des études de marketing international à San Francisco, où elle a vécu et travaillé durant 10 années elle est revenue en France en 2003. Après avoir longtemps tourné autour de l’objectif, en tant que mannequin, styliste photo, assistante photographe ce n’est que depuis quatre ans que Malika s’essaye à exercer son talent de photographe. c’est donc une » Jeune » photographe très inspirée et prometteuse que je vous dont je vous fait découvrir le talent aujourd’hui. On retrouve dans son travail une atmosphère baroque et un regard posé sur la question du « féminin » , du corps et de la nudité et de l’érotisme qui n’est pas sans nous évoquer Madame Ionesco pour ne citer qu’elle, d’ailleurs Malika l’évoque dans la présentation à laquelle, elle s’est prêtée fort gentiment pour cet article.
» Il y a 4 ans, j’ai enfin succombé à la tentation de raconter mes propres histoires en étant enfin celle qui appui sur le déclencheur! Je suis une nostalgique, amoureuse d’Edgar Alan Poe et Baudelaire, grande fan de Anais Nin et Henry Miller.
Mes photographes fétiches sont de grands torturés et souvent des pays de l’est, Irina Ionesco, Vojnar, Telepnev, Saudek… C’est surement pour ça que depuis quelques mois je me suis mis à l’argentique, pour retrouver ces matières si particulières, ces univers « graineux » et ces vrais noirs.
J’ai toujours aimé raconter des histoires, susciter des émotions, faire sourire, rêver, pleurer parfois. Mes amies mannequins ont été formidables et ont eu la grande gentillesse de me servir de cobayes les premières années; elles se prêtent toujours aux jeu d’ailleurs lorsque je m’amuse à découvrir de nouvelles techniques.
Merci Isa, Alex, Zoé, Cécile, Nat…. Mes amis artistes m’ont ouvert les portes de leurs ateliers et de leurs âmes et m’ont permis de réaliser d’authentiques portraits . Pour moi la photo est un échange, une conversation amoureuse entre un photographe et son modèle, elle demande une confiance absolue, un lâcher prise de la part des deux protagonistes.
Mon travail peut sembler, hétéroclite, alors qu’il est simplement un miroir de mon état d’esprit, de mes expériences et de mes rencontres. Je prends autant de plaisir à faire du portrait, un reportage photo ou une série de mode, chaque exercice de style me permet d’évoluer et d’utiliser des morceaux de moi. « Malika Mokadem
Tous Droits réservés © Malika Mokadem
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Extrait d’entretien avec la photographe Malika Mokadem – Marseille – Sept 2011.
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