Iwata Nakayama (1895-1949)

Nakayama est un photographe Japonais actif dans les années 1930à 1950 . Après  avoir  suivi des cours de photographie à  l’université des arts de Tokyo, il s’installe aux États-Unis en 1918,  afin de poursuivre ses études, mais il les abandonne très vite préférant travailler dans un studio dirigé par Tōyō Kikuchi (菊池東陽) à New York. Suite à cet apprentissage fructueux il créera son propre studio, le « Laquan studio », à New York. Nakayama voyagera en Europe dans le milieu des années 20, et lors de son séjour  à Paris  il fera la connaissance de Man Ray et László Moholy-Nagyy .

Après le retour au Japon en 1927 , il commence à travailler comme photographe professionnel à Kōbe et se retrouve à la tête de l’avant-garde japonaise Arts photo. Il s’associe au Ashiya Camera Kurabu (芦屋カメラクラブ) et forme certains de ses disciples encore adolescents. Il publie quelques travaux dans les magazines Asahi Camera, Nihon Shashin Nenkan (日本写真年鑑) etc.

Par ailleurs, il réalisera l’un des premiers montages photographiques commercial japonais en 1930

En 1932, il publie en compagnie de Yasuzō Nojima, Nobuo Ina le mensuel Kōga (光画). Ce magazine représente un tournant critique et majeur de la photographie artistique japonaise. Nakayama est un pionnier de la photographie japonaise avant-gardiste et inspire de nombreux photographes japonais par le biais de ses œuvres.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il ne peut travailler pleinement. Ses œuvres deviennent de plus en plus abstraites. La guerre terminée, il reprend son travail professionnel et crée de nouvelles pièces artistiques mais en 1949, il meurt subitement à l’âge de 54 ans quelques jours après avoir été choisi pour occuper la fonction de gérant de l’Association de la photographie japonaise.

Iwata Nakayama -Portrait (son visage), 1920-25

Iwata Nakayama -Portrait (son visage), 1920-25

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936 1

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936

Iwata Nakayama- Woman with Long Hair , 1933

Iwata Nakayama- Woman with Long Hair , 1933

Iwata Nakayama- Untitled, 1933

Iwata Nakayama- Untitled, 1933

Iwata Nakayama- Nude, 1932

Iwata Nakayama- Nude, 1932

Iwata Nakayama- Nude , 1932

Iwata Nakayama- Nude , 1932

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948 Composition (Nude and Glass), photomontage , 1935

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948 Composition (Nude and Glass), photomontage , 1935

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948

Iwata Nakayama- Composition , photomontage, 1935

Iwata Nakayama- Composition , photomontage, 1935

Iwata Nakayama- Composition , 1935

Iwata Nakayama- Composition , 1935

Iwata Nakayama- Butterfly , 1941

Iwata Nakayama- Butterfly , 1941

Iwata Nakayama- Portrait , The dancer, Komori Toshi), 1927

Iwata Nakayama- Portrait , The dancer, Komori Toshi), 1927

Iwata Nakayama Foujita , 1926

Iwata Nakayama Foujita , 1926

Iwata Nakayama - The painter Foujita et Kiki de montparnasse, Paris, 1926

Iwata Nakayama – The painter Foujita et Kiki de montparnasse, Paris, 1926

Iwata Nakayama - ニュタ・インニョカ Nioûta-In'nyoka ( serie l 'ère de New York), 1924 from Photo magazine japoN, issue 26

Iwata Nakayama – ニュタ・インニョカ Nioûta-In’nyoka ( serie l ‘ère de New York), 1924

Iwata Nakayama - self portrait, 1933 from Photo magazine japo, issue 26

Iwata Nakayama – self portrait, 1933

Iwata Nakayama -Self Portrait ,1931

Iwata Nakayama -Self Portrait ,1931

František Drtikol (1883-1961)- « Cut out » ou les petits papiers découpés

« Dans mon travail, je m’appuie sur l’affirmation du Livre de la Genèse que Dieu a créé l’homme à son image. Il est clair qu’il n’a pas créé l’habillement pour l’homme, il est né nu. C’est pourquoi je regarde la nudité comme l’œuvre de Dieu, en sa beauté comme la chose la plus évidente et morale. Je soutiens que l’humanité serait plus naturelle, sincère et belle si elle avait prêté attention au nu plus souvent. Avec la nudité, les distinctions sociales disparaissent et la beauté de l’homme demeure. Dans mon travail, je suis inspiré par trois choses: le mouvement , l’immobilité et l’expression des lignes individuelles . J’utilise ensuite le fond et les accessoires – des objets simples comme des cercles, des lignes ondulées et des colonnes .
Je laisse la beauté de la ligne elle-même avoir un impact, sans fioriture, en supprimant tout ce qui est secondaire. Ou j’illustre une notion et l’intensifie avec la lumière et parfois par suggestion par le biais un simple trait ondulé, cercle, à la surface ou juste avec une ombre portée sur une toile de fond. Ou bien j’utilise le corps comme un objet de décoration, en le positionnant dans divers milieux et sources de lumières. C’est ainsi que je crée toutes mes photos « .František Drtikol

František Drtikol (1883-1961) est, avec  Jaromír Funke ( cf article) et Jaroslav Rössler ,au premier rang de l’avant -garde artistique et photographique du début du 20e Siècle en République Tchèque.
Il commence sa  formation de photographe dans le studio d’Antonin Matta à Munich,  Après son apprentissage, il ouvre son propre studio, Pribram et plus tard à Prague (1907-1935).
Ses premières photographies  alternent entre la représentation de la nymphe ( pure) ou de la femme fatale, toujours mises en scène, et fortement influencées par le Symbolisme et  l’Art Nouveau.
Après  la Seconde Guerre mondiale, il a développé son propre style photographique, caractérisé par des éléments géométriques, expressifs et dynamiques ainsi que des poses du modèle bien précises  et le plus souvent penchant vers un côté dramatique.
Bien avant la seconde guerre mondiale Drtikol peignait déjà aussi et se mit à faire des découpages (d’abord à partir de des propres dessins et peintures) ,  qu’il mit en scène , une fois encore de façon très organisées; géométries, successions, mais aussi figure de la nymphe idyllique à nouveau présente. c’est ce que j’ai choisi aujourd’hui de vous présenter.

František Drtikol (1883-1961)

František Drtikol n’était pas seulement un brillant photographe, dont les travaux ont influencé toute une génération, mais en même temps un personnage très controversé, dans lequel se mélangeait des contradictions difficiles à comprendre. Drtikol possède plusieurs visages. Il y a František Drtikol l’artisan dans son atelier de photographie dans lequel défilaient les personnages illustres de l’époque, comme les deux présidents Tomáš Garrigue Masaryk et Edvard Beneš. Ensuite, il y a Drtikol l’artiste, dont la facette la plus connue est celle du photographe de nus féminins. C’est d’ailleurs grâce à cette production qu’il a acquis une renommée internationale et qu’il a été récompensé à Paris. (Aux côtés d’autres artistes tchèques, Drtikol a participé à l’exposition Art Déco à Paris en 1925, où il a reçu le Grand Prix. Suite à ce succès, en 1929, on lui a publié un grand portfolio de nus dans une édition de collecteurs. Dans les années 1930, il a acquis une bonne réputation aux Etats-Unis, où il a eu plusieurs expositions indépendantes, une expérience tout à fait inédite pour un artiste tchèque) . La diversité de ses approches artistiques est impressionnante , une période Art nouveau avec des portraits, des nus féminins et des paysages, des cut-up, de la peinture, puis un style influencé par l’Avant-garde, le constructivisme( influencé par Jaroslav Rössler qui était employé dans son atelier). Par exemple, pour l’anecdote et illustré le personnage complexe qu’il était, bien qu’il fût issu d’une famille catholique, il a cherché un nouveau chemin spirituel et il devient un pionnier du bouddhisme et du yoga en République Tchèque.

Il débute assez jeune par un apprentissage chez un photographe et peu après commence à se concentrer sur son propre travail photographique. Il approfondit ensuite ses compétences et son talent au cours de l’ecole de la photographie à Munich. Après des études à Munich et le service militaire, Drtikol a ouvert son premier studio de photographie à Prague, l’établissant comme l’un des studios les plus prospères en Europe pendant les années vingt.

La carrière de Frantiskek Drtikol dans la photographie a grandi pendant les années du Prague Symboliste et les deux mouvements qui influencent profondément ses premières photographies de nus en leur donnant une qualité picturale ‘Art Nouveau’. Toutefois, pendant les années 1920 et 1930, ses influences décalées et il a commencé à créer un nouveau genre de photographie de nu avec une approche avant-gardiste. Souvent il intégrer la danse expressive et style Art déco dans ses photographies de nus. Après son Prix à Paris son Studio est devenu incontournable et , un certain nombre d’artistes talentueux, comme Jan Zrzavý, Vlasta Burian, Josef Čapek ou Alfons Mucha son passé sous son objectif. On peut donc en conclure que, déjà dans les années 1930, Drtikol avait une renommée internationale. Il se consacrait aux nus et portraits principalement à cette époque, mais parallèlement à tout cela il continuait sa quête spirituelle et pratiquait intensivement le bouhdisme. Il traduit des livres, donne des conférences et forme même un groupe d’adeptes. En 1929, il aurait atteint le Nirvana. Dans une de ses lettres, a écrit à ce sujet: « et j’ai été tout et le tout,et en cela je n’étais que rien absolu. ». Cela prenait beaucoup de place dans sa vie, quant bien même il continuait à photographier et peindre. C’est sous l’influence de son développement spirituel que se transforme sa production artistique. En 1923, son style change. Ses photographies contiennent trois éléments – le corps nu de la femme, des formes géométriques simples, le plus souvent une ligne onduleuse, et la lumière. Ce style originel a par la suite évolué vers encore plus de simplicité. Mais dans le milieu des années 1930 Drtikol abandonne complètement la photographie. Il vend son studio, ses plaques de verre, négatifs, et la caméra pour se consacrer à la peinture.

Le paradoxe et les multiples facettes de Drtikol se dévoile aussi dans le fait qu’il fût plus tard un membre actif du Parti communiste , il l’était dès 1945 et ce jusqu’à sa mort en 1961, et même un camarade actif également en 1948, il aurait été témoin au processus dans les années 1950, et en 1968 niant la révolution….

František Drtikol , dessinateur, peintre mais surtout célèbre photographe de format international.fût beaucoup plus apprécié à l’étranger que chez lui., tout comme cela s’applique à d’autres classiques de la photographie tchèque, Jaromír Funke et Josef Sudek pour ne citer qu’eux…

František Drtikol- Matka Země (varianta), Voyage Země (Variante) avec cut up, 1931

František Drtikol- Matka Země (varianta), Voyage Země (Variante) avec cut up, 1931

 František Drtikol - Mère terre ? 1931.

František Drtikol – Mère terre , 1931

František Drtikol -Femme a la Figurine, 1930

František Drtikol -Femme a la Figurine, 1930

Frantisek Drtikol- Composition avec figurine , 1930-1935

Frantisek Drtikol- Composition avec figurine , 1930-1935

František Drtikol -Doll on a half circle abstract, 1930

František Drtikol -Composition with doll in the foliage 1930

František Drtikol -Five Times, Five Sizes (Cut out)], ,1930

František Drtikol -Five Times, Five Sizes (Cut out)], ,1930

František Drtikol -Revue Girls. 1930 ( cut out [Michael Köhler -Gisela Barche (eds.) Das Aktfoto - Ästhetik, Geschichte, Ideologie. Munich 1985]

František Drtikol -Revue Girls. 1930 ( cut out [Michael Köhler -Gisela Barche (eds.) Das Aktfoto – Ästhetik, Geschichte, Ideologie. Munich 1985]

František Drtikol - Girls , Paper cut-out, 1932

František Drtikol – Girls , Paper cut-out, 1932

František Drtikol - Girls , Paper cut-out, 1932

František Drtikol – Girls , Paper cut-out, 1932

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) , 1930 -35

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) , 1930 -35

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-Out, 1930-35

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-Out, 1930-35

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-uut, 1930-35

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-uut, 1930-35

frantisek-drtikol-doll-on-a-half-circle-abstract-1930

František Drtikol -Doll on a half circle abstract, 1930

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-uut, 1930

František Drtikol- Revue Girls,  cut-out, 1930

František Drtikol Untitled (cut-out nude with wave) c.1930-1935

František Drtikol -Untitled (cut-out nude with wave) c.1930-1935

František Drtikol- Untitled (cut-out nude with tree) c.1930-1935 ( photomontage)

František Drtikol- Untitled (cut-out nude with tree) c.1930-1935 ( photomontage)

František Drtikol Untitled (cut-out nude with grass) c.1930-1935

František Drtikol Untitled (cut-out nude with grass) c.1930-1935

František Drtikol Untitled (cut-out nude with leaves) ,1930-1935

František Drtikol Untitled (cut-out nude with leaves) ,1930-1935

František Drtikol- Cut-out nudes with grass, flowers, trees, and leaves,1930-1935

František Drtikol- Cut-out nudes with grass, flowers, trees, and leaves,1930-1935

František Drtikol- Cut-out nudes with grass, flowers, trees, and leaves,1930-1935

František Drtikol- Cut-out nudes with grass, flowers, trees, and leaves,1930-1935

František Drtikol -Untitled (Kneeling Nude) , nd

František Drtikol -Untitled (Kneeling Nude) , nd

František Drtikol -(Nude with Arms Raised) ,Nd

František Drtikol -(Nude with Arms Raised) ,Nd

František Drtikol -Untitled (Dancing Nude) , nd

František Drtikol -Untitled (Dancing Nude) , nd

František Drtikol – Composition , 1930

František Drtikol – Composition , 1930

František Drtikol - Composition avec figurine ( paper cut out) 1931.

František Drtikol – Composition avec figurine ( paper cut out) 1931.

František Drtikol - compostion (Paper cut-out). 1932

František Drtikol – compostion (Paper cut-out). 1932

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-uut, 1932

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) cut-uut, 1932

František Drtikol- Bez názvu, 1930-35

František Drtikol- Bez názvu, 1930-35

František Drtikol - compostion (Paper cut-out). 1932

František Drtikol – compostion (Paper cut-out). 1932

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) , 1930

František Drtikol- Bez názvu, ( untitled) , 1930

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Sources Arnet, Rmn, Liveactionneers, christies, bohams, artefacts, Musée Cz, Journaux Cz,

Hannah Höch

The photomontage Hannah Höch

Tous les articles sur Hannah Höch ICI

 

Peintre, photographe et collagiste allemande née en 1889 à Gotha et décédée en 1978 à Berlin. L’artiste Hannah Höch a commencé en 1912 par étudier à l’école d’art à Berlin.

En 1915 au cours de la Première Guerre mondiale, elle rencontre Raoul Hausmann, avec qui elle se lie d’amitié puis d’amour (partenariat artistique et amoureux qui durera jusqu’en 1922). Elle soutiendra à cette époque et plus tard aussi le droit des femmes à l’avortement et elle en fera deux au cours de sa relation avec Hausmann, dont elle subissait la violence. ( on a beau être un Dadaïste, on en est pas moins humain et faible pour autant !!!!!!!)

Elle travaillera dans le domaine de l’artisanat pour Ullstein Verlag [Le Ullstein Press], afin de concevoir les patrons de vêtements et de broderie pour Die Dame [The Lady] et Die Praktische Berlinerin [The Practical Berlin Femme] en tant que modeliste de 1916 à 1926.L’influence de ce travail et de la formation précoce peut être vu dans ses œuvres ultérieures impliquant des références aux patrons de vêtements et de textiles. Parallèlement à cela, elle poursuit ses recherches auprès Emil Orlik et traite abondamment de la question du collage.

Quand Hausmann annonce le début du mouvement Dada en 1917, Höch était la seule femme parmi les dadaïstes à Berlin, auprès de ses collègues Baader, Huelsenbeck, Grosz et Heartfield. Elle a été l’une des précurseurs dans la critique des questions contemporaines sous la forme de photomontages, une technique qu’elle a développé en 1919. Elle contribue à de nombreuses manifestations Dada à Berlin en 1918.Elle réalise des poupées dadaïstes et plusieurs photomontages en collaboration avec Hausmann.

En 1919, elle est l’une des conceptrices du photomontage temps critique. Elle devient juste avant 1920 amie Hans Arp et Kurt Schwitters Van Doesburg et Moholy-Nagy. Elle exposera en 1920, comme la seule femme à la « First International Dada. Messe » dans le salon d’art du Dr. Otto Burchard à Berlin. Exposition avec Raoul Hausmann, John Heartfield, George Grosz, Richard Huelsenbeck, Wieland, John Baader, Max Ernst en autre , considérée comme la plus grande action publique du mouvement Dada allemand.

Entre 1921-22, elle participe aux Manifestations Dada avec Schwitters à Prague et collabore au Merzbau. en 1924’, elle voyage à Paris où elle rencontre Tristan Tzara, Theo van Doesburg et Piet Mondrian . Elle part ensuite trois années en Hollande en 1924 où elle rencontrera la poète néerlandais Til Brugman. avec qui elle vivra quelques années une relation amoureuse.

C’est à partir de ce moment là qu’elle débute réellement les assemblages d’objets trouvés qu’elle crée en collaboration avec avec ses amis Schwitters et Arp. En 1929 Première exposition solo à la galerie avant-gardiste « De Bron » à La Haye. Elle rentre en Allemagne cette année là , et est choqué par l’influence croissante du mouvement nazi et décide de produire des œuvres plus engagées, et c’est alors que les nazis lui interdisent d’exposer.Entre 1933 et 45.

A cette époque de la Seconde Guerre mondiale Hannah Höch se retire donc dans petite maison à Berlin-Heiligensee tentant de passer les années de la Troisième Reich en Allemagne, en restant calme et discrète.

Elle cache son art et ses amis dans la maison et va même jusqu’à elle enterrer par crainte des troupes russes certains de ses travaux pour un court laps de temps dans le jardin. Elle a épouse le très jeune homme d’affaires et pianiste Kurt Matthies en 1938, dont elle divorce en 1944.

Elle produira durant ses années des peintures. En 1945, après la fin de la guerre, elle est l’une des premières à façonner activement la vie artistique à Berlin et à aider à relancer activement la vie artistique à Berlin. Elle a donc grandement contribuer à la reprise progressive de l’art allemand après la guerre. Dans les années cinquante et soixante, elle crée des peintures abstraites ainsi qu’un grand nombre de collages de couleur vives où la réalité semble ironique et fantastique.

Voir aussi wilkipedia et femme peintre

Hannah Höch-Poem, 1922, collage

Hannah Höch -Glued drawing11, 1955 photomontage

Hannah Höch- The lace star, 1924

Hannah Höch – In the wilderness. 1927-29

Hannah Höch – what kind of threes are these, 1930

Hannah Höch – Good people of the moutains, 1940

Hannah Hoch – Dream night, 1943-46

Hannah Höch -Silk tail,1948 photomontage

Hannah Höch -Opposing forms, 1952 photomontage

Hannah Höch -Moon fish, 1956 photomontage

Hannah Höch -Evil of the force, 1955 photomontage

Hannah Höch -Burst Unity, 1955 photomontage

Hannah Höch- The Victor 1927

Hannah Höch -Angel of peace, 1958 photomontage

Hannah Höch -The beautiful , 1959 photomontage

Pierre Molinier (1900-1976)

Né en 1900, Pierre Molinier est connu pour ses photographies, ses photomontages et pour ses peintures érotiques qui interrogent l’identité sexuelle de tout à chacun, imposant  l’androgynie,  le fétichisme et les pratiques sexuelles de toutes sortes qui ne peuvent nullement laisser indifférent par ce qui se donne à voir au travers son oeuvre et de sa quête purement personnelle, ceux qui la regarde, l’approche de près ou de loin.

Il a fait de son corps et sa psyché un terrain d’expérimentation et de création sans limites et cela lui a en tous les cas permis de vivre jusqu’à ce qu’il se suicide en se masturbant, et en  se tirant une balle dans la tête dans son appartement à Bordeaux en 1976.

Il étudie dans une institution religieuse  Chrétienne  et c’est tout jeune qu’il commence à peindre, dessiner et faire des photographies de lui-même et de sa famille. Il dit avoir eu une vie sexuelle très précoce et l’on peut sans nul doute souligner que sa pratique fût dès l’origine  déviante et pathologique (la nécrophagie ou inceste par exemple),  intéressé par les jambes des femmes dès ses 3 ans, caressant celles de sa sœur à 10 ans, faisant l’amour pour la première fois vers 13 ans avec une prostituée qui le gardera longtemps comme amant et avec laquelle il aurait eu une fille.  En 1918, depuis longtemps amoureux de sa soeur cadette, il raconte qu’il aurait caressé les jambes  du cadavre de  cette dernière, alors qu’il était agé de 15 ans , après l’avoir photographié sur son lit de mort et dira de cet acte : « Même morte,  elle était très belle ! Je lui ai éjaculé sur le ventre et les jambes, dans sa robe de communiante : elle est partie avec le meilleur de moi-même ! « . Que dire, que penser d’un tel discours ci ce n’est qu’il n’est peut-être que Fantasme, invention ,  et que s’il s’avère être de l’ordre de la réalité, il signe là, un discours pervers (c’est à dire dénué de toute culpabilité, mais bien au contraitre qui semble le rendre tout puissant )  , début de mythomanie et de se créer une autre histoire une nouvelle identité, mais déjà le processus est en route et n’ira que croissant. Il raconte avoir commencé à se travestir vers 18 ans et à sortir dans les bals avec des amis… et avoir eu à 20 ans, une fille, Monique, qu’il retrouvera plus tard, à Bordeaux, prostituée de son état et qui serait devenue sa maîtresse… encore une fois, Et ajoutons que quelques années après le suicide de son père, il le fera exhumer et gardera ses ossements dans un petit cercueil rue des Faussets ( appartement dans lequel il vivra 45 années).  Le cadre est à présent posé, ce retour sur de tels faits marquants s’imposait selon moi, afin d’aborder avec un peu plus d’outils, l’oeuvre de cet Homme qui proclamait « Notre mission sur la Terre est de transformer le monde en immense bordel »

© Pierre Molinier (1900-1976) -Untitled- nd

Au début des années 1920, il suit des cours de dessin à Agen et étudie les oeuvres des maîtres anciens. Après son service militaire vers 22 ans,  après un détour par Paris, Pierre  retourne à Bordeaux, où il s’était installé en 1919 et avait crée une entreprise de peinture en bâtiment, et maintien une vie conventionnelle en apparence, il se marie, a deux enfants : Françoise et Jacques. Mais ses fantasmes sont plus forts que tout, il a de très nombreuses maîtresses qu’il ramène chez lui. Molinier dira même avoir été amoureux de sa fille Françoise, ce dont sa femme s’était rendue compte. 1940 Il est mobilisé comme infirmier, fait prisonnier, à sa libération, il s’installe avec sa famille dans la campagne bordelaise. Son  » Couple ‘ survivra jusqu’en 1949 date où sa femme quitte le domicile. Un an après son départ Pierre érige sa « Tombe prématurée » surmontée d’une croix noire portant comme inscription: « Ci-gît/Pierre MOLINIER/né le 13 avril 1900 mort vers 1950/ce fut un homme sans moralité/il s’en fit gloire et honneur/Inutile/de/P.P.L. » Il se photographie dans son atelier, les bras en croix, en suicidé, puis, dans son appartement, sur son lit de mort.Cette rupture fût probablement un choc pour lui.

De 1946 jusqu’en 1951, c’est une période de rupture avec la vie conventionnelle et l’affirmation de sa liberté par la radicalisation de son comportement , ce qu’on retrouve inévitablement dans son œuvre , par exemple  » Les Orphéons Magiques  » ( poèmes reconnus par Breton comme surréalistes ), sa peinture aussi

De 1951 à 1966, il fait ses autoportraits photographiques, travesti, exprimant son fétichisme des jambes  , tout seul dans son atelier, photos qu’il ne montre qu’aux très rares personnes venant le voir. De ces photos, il fait des découpages pour obtenir  » ses inventions érotiques  » c’est à dire ses photomontages.

En 1955 Il écrit à André Breton et lui envoie un port-folio de photographies de ses oeuvres. André Breton se prend de passion pour ces « oeuvres magiques » et manifeste son enthousiasme pkus partuclièrement face à deux tableaux érotiques que lui adresse Molinier, Les Dames voilées et LaComtesse Midralgar.et lui adresse une série de lettres enthousiastes dans lesquelles il lui écrira notamment « Vous êtes aujourd’hui le maître du vertige, d’un de ces vertiges que Rimbaud s’était donné à tâche de fixer, et peut-être du pire.».

Il lui propose d’exposer plusieurs oeuvres (dix-huit peintures au total dont « Comtesse Midralgar » la voir sur le site Ici)  début 1956 à Paris à la galerie de  » l’Étoile Scellée « .Le jour du vernissage, sont diffusées dans la pièce les chansons d’un inconnu, Léo Ferré.Il en reste un petit catalogue.Préfacé par Breton.

Il fait la connaissance d’ Hans Bellmer, Man Ray Max Ernst etc…. Mais c’est lui qui présente Joyce Mansour à Breton. Elle est une superbe égyptienne très riche et surtout très talentueuse, très grande poétesse érotique. Elle a d’ailleurs écrit Sens interdits , évocateur poème pour son ami….

« Sur le fil sans fin
De sa toile-écran
Funambule du burin
Faux cils excès de joie bas résille
Cris rauques sous le vernis
Sperme amidon fécule et albumine
Des femmes fleurs s’ouvrent dans l’œil du
printemps
Ocelles de plumes sur un pan de mur évanoui
Leur pubis un volcan
Brûlant et stérile
Leur plaie un lac pierre de lune
Un masque une chimère
Couvre leur visage de nuit
La peinture sèche
Un nœud d’angoisse durcit
Un drap défait bande en spirales
Le délire de Pierre Molinier
Vit. »

Joyce Mansour, « Sens interdits » ,1979

Par la suite, Molinier Réalisera le portrait de son amie Joycee pour  le N° 1  de la revue Le Surréalisme même Et fera la couverture du n°2

Pierre Molinier- Portrait de Joyce Monsour illustration pour Le Surréalisme, MEME n°1, superviseur andré Breton 1957, Paris, Jean-Jacques Pauvert ed

Pierre Molinier- Portrait de Joyce Monsour illustration pour Le Surréalisme, Même n°1, superviseur andré Breton 1957, Paris, Jean-Jacques Pauvert ed

 

Pierre Molinier- le surréalisme, même 2, printemps 1957. Cover by Pierre Molinier.

Cover by Pierre Molinier- Le Surréalisme Même N°2, printemps 1957. Superviseur André Breton , Paris, Jean-Jacques Pauvert ed°

Convié par Breton, il exposera une toile à la 8e Exposition internationale du Surréalisme dédiée à Eros, en 1969.

 

À partir des années 1960, c’est Le grand tournant, il se consacre  totalement à son œuvre photographique et picturale, abandonnant son métier de peintre en bâtiment. Molinier se met en scène en se travestissant ou en faisant poser ses amis. Il fait ses premiers essais photographiques de photomontages dans lesquels il réunit, à partir de photographies d’éléments travestis et découpés de son propre corps, les genres masculin et féminin. Montages qu’il re photographie pour parvenir à des tirages les plus propres possibles. Il participe aux manifestations du groupe surréaliste, participe au journal.  Dès lors, l’important, sera  sa collaboration aux publications surréalistes avec ses photomontages qui le font connaître dans le monde entier, mais il continue bien sur à peindre et ses tableaux deviennent fortement érotiques : pour ses glacis, symboliquement, il mélange même son propre sperme aux pigments de couleur.

Mais les 10 années d’amitié avec André Breton qui décrit sa peinture comme  » magique  »  achoppent sur le titre d’un tableau blasphématoire : « Oh !…Marie, Mère de Dieu », réalisé en 1965 (où deux femmes pratiquent une fellation et une sodomie sur un Christ crucifié). En effet ce tableau  parvient même à dissuader André Breton de l’intégrer à l’Exposition Internationale du Surréalisme.

Puisque vous pouvez retrouver la Peinture sur le site je vous propose plutôt deux auto-portraits l’un durant la réalisation de la toile et l’autre une fois achevée. Toujours avec une mise en scène bien léchée…

Pierre Molinier- Molinier autoportrait devant sa toile en cours « Oh !...Marie, Mère de Dieu », 1965, tirage argentique

Pierre Molinier- Molinier autoportrait devant sa toile en cours « Oh !…Marie, Mère de Dieu », 1965, tirage argentique

Pierre Molinier- Molinier autoportrait devant sa toile « Oh !...Marie, Mère de Dieu »finie, 1965, tirage argentique

Pierre Molinier- Molinier autoportrait devant sa toile « Oh !…Marie, Mère de Dieu »finie, 1965, tirage argentique

De cette époque là date aussi sa  » carte de visite  » le représentant en auto-fellation dont il dira qu’il a mis deux ans à y arriver grâce à un joug en fer, pour faire comme les yogis, et qu’il est resté « 18 jours sans rien bouffer d’autre que son sperme ».

Pierre Molinier-Autofellation, ca. 1955-1960

Pierre Molinier-Autofellation, ca. 1955-1960

 

 

En 1962 Raymond Borde lui consacre un film, projeté à Bordeaux en privé en 1964 et projection publique de la version censurée en 1966.  Borde publiera « Pierre Molinier », Un film de Raymond Borde. Texte et commentaire d’ André Breton [reprend l’essentiel de la préface rédigée pour l’exposition à L’Étoile scellée] ,Paris,  Le Terrain Vague ,1964, où les images du film sont reproduites et accompagnées des mots de Breton.  Molinier lui-même tournera en 1965 une sorte d’auto-portrait de 10 minutes sur ses  » Jambes  »

 

Pierre Molinier. Un film de Raymond Borde. Texte de André Breton. (Paris), Le Terrain Vague (1964).

Pierre Molinier. Un film de Raymond Borde. Texte de André Breton. ,Paris, Le Terrain Vague 1964.

 

Pierre Molinier. Un film de Raymond Borde. Texte de André Breton. (Paris), Le Terrain Vague (1964).

Pierre Molinier. Un film de Raymond Borde. Texte de André Breton. Paris, Le Terrain Vague ,1964.

Pierre Molinier. Un film de Raymond Borde. Texte de André Breton. (Paris), Le Terrain Vague (1964).

Pierre Molinier. Un film de Raymond Borde. Texte de André Breton. Paris, Le Terrain Vague, 1964.

 Le Temps de la mort est peint la même année qu’a lieu le tournage du film de Raymond Borde consacré à l’œuvre de Pierre Molinier (le premier d’une importante filmographie). Les papiers réunis par Jean-Luc Mercié permettent de suivre la genèse du documentaire (21 min.) et de constater l’incidence des prises de vue sur l’évolution des peintures. D’abord écarté, Le Temps de la mort est finalement intégré au film dans des plans additionnels par rapport au script original. Molinier insiste sur l’importance du travail de Raymond Borde et reconnaît sa dette envers le film qui l’a incité à retravailler certains tableaux.  À propos du tableau Le Temps de la mort, Molinier déclare : « Pour moi ce tableau est un acte de foi […], puisque la gastronomie et autre buvaillerie sont célébrées, pourquoi pas un culte de la volupté. La volupté qui se rapproche si bien de la béatitude de la mort. » Il est reproduit pour la première fois  en mars 1963 dans le quatrième numéro de la revue La Brèche.( voir le site Melusine surréalisme qui a mis en ligne ces précieux documents et qui nous le font partager. Merci à Eux. ( vous n’y verrez que les texte, mais néanmois il est bien notifié dans le N°4 que Molinier est un des illustrateur.

Pierre Molinier-Le Temps de la mort n° 1, 1962 Huile sur isorel in Pierre Molinier, Paris, Les Presses du réel Kamel Mennour, 2010

Pierre Molinier-Le Temps de la mort n° 1, 1962 Huile sur isorel in Pierre Molinier, Paris, Les Presses du réel Kamel Mennour, 2010

Dans les années 1966-1967, Molinier prépare un ouvrage sur ses peintures (publié chez Pauvert en 1969)  et il  va multiplier les rencontres avec des peintres surréalistes et commence à réunir ses photomontages dans la perspective d’en éditer un  recueil  VOIR ICI  http://www.geocities.jp/belial1313xx/m_selfportrait.html « Le Chaman et ses Créatures » dans lequel apparaissent les visages de deux de ses inspiratrices Emmanuelle Arsan ( avec qui il a pris contact et avec laquelle ils ont entretenu une forte relation epistolaire. et Hanel Koeck,  , «Déesse de l’érotisme» .

Le « Chaman et ses Créatures »est une  réalisation qui lui prendra pas moins de 5 années et bien que le projet  prenne forme,  de nombreux éditeurs renonceront à publier l’album. En effet, ses photographies illustrent ses préférences sexuelles et certaines tendances  (masturbation, éjaculation précoce, sodomie avec godemichés, auto-fellation, masochisme, transvestisme et fétichisme), ce qui n’est pas du goût de tout le monde, Mais Il cessera jamais de modifier la maquette du recueil qui ne sera finalement pas publié de son vivant. Il  sera finalement édité en 1995,  par William Blake & Co.Edit.

Le Chaman et ses créatures est articulé autour de deux figures tutélaires, Emmanuelle et Hanel Koeck, dont l’évolution des relations sentimentales influe sur la distribution des images, leur rythme et leur ordre. Il se documente et exploite abondamment le livre de Mircea Eliade sur le chamanisme : « Le chamanisme est une des techniques archaïques de l’extase, à la fois mystique, magie et “religion” dans le sens large du terme » (préface, Payot, 1950). Les répétitions de bras et de jambes ainsi que la symétrie qui caractérisent les photomontages trouvent leur source autant dans les représentations de Shiva ou dans le tantrisme1 que dans une publicité de machine à laver découpée et conservée par Molinier. Sur le pavois, la planche 26 du Chaman, est citée par l’écrivaine, journaliste et éditrice féministe Xavière Gaut hier dans son étude Surréalisme et sexualité (Gallimard, 1971) qui dresse un bilan sévère du rapport des surréalistes au corps et à l’amour.

Pierre Molinier-  Le chaman et ses créatures , William Blake & Co.Edit. 1995

Pierre Molinier, Chaman I, 1968

Pierre Molinier, Chaman I, 1968

Pierre Molinier Le Chaman, à Toute Marge, planche 1 " Chaman et ses créatures”, 1965

Pierre Molinier Le Chaman, à Toute Marge, planche 1  » Chaman et ses créatures”, 1965

Pierre Molinier- Le Chaman, variante de la planche qui ouvre Chaman et ses créatures.1965-1968

Pierre Molinier- Le Chaman, variante de la planche qui ouvre Chaman et ses créatures.1965-1968

© Pierre Molinier- Introit-Collage préparatoire inédit (n°1) pour le photomontage Introït, planche 2 de l'album Le Chaman et ses créatures

© Pierre Molinier- Introit-Collage préparatoire inédit (n°1) pour le photomontage Introït, planche 2 de l’album Le Chaman et ses créatures

Pierre Molinier - Collage préparatoire inédit (n°2) pour Introït, planche 2 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier – Collage préparatoire inédit (n°2) pour Introït, planche 2 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Collage préparatoire inédit (n°3), avant dernier état pour Introït, planche 2 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Collage préparatoire inédit (n°3), avant dernier état pour Introït, planche 2 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Introit planche 02 du "Chaman et ses créatures”, 1966

Pierre Molinier- Introit planche 02 du « Chaman et ses créatures”, 1966

Pierre Molinier-Effigie, planche 03, 1961 pour le chaman et ses créatures

Pierre Molinier-Effigie, planche 03, 1961 pour le chaman et ses créatures

Pierre Molinier- Rêve, ou Les pieds amoureux, photomontage, planche 7 du Chaman et ses créatures, 1968

Pierre Molinier- Rêve, ou Les pieds amoureux, photomontage, planche 7 du Chaman et ses créatures, 1968

Pierre Molinier- Les bottes , planche 13, pour le chaman et ses créatures 1966-68

Pierre Molinier- Les bottes , planche 13, pour le chaman et ses créatures 1966-68

Pierre Molinier- Collage inédit (réutilisant deux images du Stylite), planche 14 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Collage inédit (réutilisant deux images du Stylite), planche 14 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier, L’éperon d’amour, Planche 15,du Chaman et ses créatures, 1966-68

Pierre Molinier, L’éperon d’amour, Planche 15,du Chaman et ses créatures, 1966-68

Pierre Molinier- Pantomine céleste ,Collage, planche 19 , Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Pantomine céleste ,Collage, planche 19 , Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- La rose noire , planche 23, 1965 pour le chaman et ses créatures (2)

Pierre Molinier- La rose noire , planche 23, 1965 pour le chaman et ses créatures (2)

Pierre Molinier-La Victoire , planche 24 Photomontage pour le chaman et ses créatures 1966-68

Pierre Molinier-La Victoire , planche 24 Photomontage pour le chaman et ses créatures 1966-68

Pierre Molinier -Photomontage Portrait d'Hanel planche 30 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier -Photomontage Portrait d’Hanel planche 30 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Féminin pluriel est triste, planche 32, 1967, Le Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Féminin pluriel est triste, planche 32, 1967, Le Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Ossipago-Collage planche 35 du Chaman et ses créatures , 1967

Pierre Molinier- Ossipago-Collage planche 35 du Chaman et ses créatures , 1967

Pierre Molinier -Le Podex d’amour, planche 39 pour le chaman et ses créatures 1966-68

Pierre Molinier -Le Podex d’amour, planche 39 pour le chaman et ses créatures 1966-68

Pierre Molinier- Le triomphe des tribades ou Sur le pavois, 1967 pour le chaman et ses créatures

Pierre Molinier- Le triomphe des tribades ou Sur le pavois, 1967 pour le chaman et ses créatures

pierre molinier -Collage Festin de Manès, planche 40 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

pierre molinier -Collage Festin de Manès, planche 40 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Collage L'étoile de six, planche 43 Le Chaman et ses créatures 1965-1968

Pierre Molinier- Collage L’étoile de six, planche 43 Le Chaman et ses créatures 1965-1968

Pierre Molinier- collage d'Emmanuelle, planche 49 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- collage d’Emmanuelle, planche 49 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

 

Pierre Molinier- Hanel 1, Cliché 51, pour le chaman et ses créatures 1965

Pierre Molinier- Hanel 1, Cliché 51, pour le chaman et ses créatures 1965

Pierre Molinier- Collage Cravache, planche 53 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Pierre Molinier- Collage Cravache, planche 53 du Chaman et ses créatures, 1965-1968

Parallèlement à cela il travaille à la série « L’œuvre, le peintre et son fétiche » et vers 1968, il créé « La grande mêlée », apothéose de ses photomontages destinés au « Chaman et ses Créatures »

Pierre Molinier La grande mélée, 1969

Pierre Molinier La grande mélée, 1969

D’autre part il sera recherché tous les documents possibles sur les contacts avec les cinéastes Simsolo et Berlanga, sachant que la relation avec Luciano Castelli a fait l’objet d’un dossier complet par les bons soins de la Maison Européenne de la Photographie. Cette exposition fait suite à un ensemble de manifestations autour de Pierre Molinier, organisées par l’Enseigne des Oudin, à l’occasion de la publication d’un dossier par l’éditeur bordelais Jour de Lettre et d’un recueil de souvenirs, de poésies et de photos de Pierre Molinier et de Pierre Bourgeade en co-édition par Voix-Richard Meier et L’Enseigne des Oudin en 1996 et 97, dans lequel  Bourgeade écrira  « La liberté vécue entre ces quatre murs, le problème de l’humanité (qu’est-ce qu’être homme, et comment l’être ?) sans cesse posé dans sa tête, on comprend que Molinier n’ait cessé d’hésiter au bord de ce gouffre : être homme – et pourquoi n’être pas femme ? Le mot homme a deux sens et, comme dans ces illusions d’optique où sitôt que la conscience saisit un dessin c’est un autre dessin qui veut apparaître, en même temps qu’il était le plus homme de tous, Molinier, par la force des choses, l’était le moins. »recueil de souvenirs, de poésies et de photos de Pierre Molinier et de Pierre Bourgeade en co-édition par Voix-Richard Meier et L’Enseigne des Oudin en 1996 et 97. 

 

 

 

Pierre Molinier – Le Modele, 1970

 

 

 

Anton Stankowski (1906 -1998)

« Stankowski was born on 18 June 1906 in Gelsenkirchen, Germany. His most important teacher was Max Burchartz at the Folkwangschule in Essen, where — after completing an apprenticeship and his journeyman years as a decorative painter — he studied for three semesters, starting in 1926. After a short stint free-lancing for the Canis Advertising Agency in Bochum, the 23-year-old Stankowski was invited toward the end of 1929 to work at Max Dalang’s famous advertising studio in Zurich. This marked the beginning of an important time: Stankowski’s photographic and typographical work developed into a prototype for a contemporary advertising style, later called “constructive graphics.” Stankowski quickly made friends with people who later became known as the “Zuricher Konkreten,” Richard P. Lohse, Verena Loewensberg, Max Bill, and others. In 1934 Stankowski lost his work permit and he moved to Lörrach, Switzerland, before finally returning to Germany in 1938. In 1939 Stankowski founded his Grafische Atelier in Stuttgart. Shortly thereafter, he was drafted into the army and had to go to war. After the war, he connected with leading characters of the visual movement, such as Baumeister, Hugo Häring, Kurt Leonhard, Mia Seeger, Egon Eiermann, Max Bense, and Walter Cantz. Thanks in part to Stankowski’s work, Stuttgart became a Mecca for graphic design in the 1950s.
In 1972 Karl Duschek became a partner at in the Grafische Atelier, and important designs were developed for companies such as the Deutsche Bank and the Münchner Rück insurance company, for example. Increasingly, Stankowski concentrated upon painting, devoting himself to it completely until his death in 1998. During his lifetime, Stankowski received many honors, such as an honorary professorship from the State of Baden-Württemberg, the art prize from the City of Stuttgart, and, in the year of his death, the Ehrenpreis des Deutschen Künstlerbundes — the Harry Graf Kessler Prize — for his life’s work » Musée Stankowski0

Anton Stankowski – Reisebilder, 1949

Anton Stankowski – Reisebilder, 1949 arnet

Anton Stankowski- Foto-Auge, I 1927

Anton Stankowski- Foto-Auge, I 1927

Anton Stankowski- Foto-Auge, II 1927

Anton Stankowski- Foto-Auge, II 1927 arnet

Anton Stankowski- Foto-Auge, 1927

Anton Stankowski- Foto-Auge, 1927

Anton Stankowski - Tunuri, 1927

Anton Stankowski – Tunuri, 1927

Anton Stankowski, Eisblumen, 1930

Anton Stankowski, Eisblumen, 1930

Anton Stankowski -fleur de glace, 1938

Anton Stankowski -fleur de glace, 1938

Anton Stankowski, Das Lächeln, 1938

Anton Stankowski, Das Lächeln, 1938

Anton Stankowski- Man and woman, 1930

Anton Stankowski- Man and woman, 1930

Anton Stankowsk die imaginären Porträt Augen, 1927 from Fotografien Photos 1927-1962 by Stankowski, Anton Tashen edition

Anton Stankowsk die imaginären Porträt Augen, 1927 from Fotografien Photos 1927-1962 by Stankowski, Anton Tashen edition

Anton Stankowski -Simultanvergrösserung (Simultaneous Enlargement) 1937

Anton Stankowski -Simultanvergrösserung (Simultaneous Enlargement) 1937

Anton-Stankowski-self-portrait, 1930s

Anton-Stankowski-self-portrait, 1930s

Anton Stankowski. Mecky Messer, 1928

Anton Stankowski. Mecky Messer, 1928

Anton Stankowski- Portraits and still lifes. 1932-1958

Anton Stankowski- Portraits and still lifes. 1932-1958

Anton-Stankowski-A carnival in Stuttgart 1939

Anton-Stankowski-A carnival in Stuttgart 1939

Anton Stankowski Notre Dame Paris 1930

Anton Stankowski Notre Dame Paris 1930

Anton Stankowski “Begrüßung Rüdenplatz” (Greeting at Rüdenplatz), 1932

Anton Stankowski “Begrüßung Rüdenplatz” (Greeting at Rüdenplatz), 1932

Anton Stankowski - Zeitprotokoll im Auto, Zürich, 1929

Anton Stankowski – Zeitprotokoll im Auto, Zürich, 1929

Anton Stankowski- Antitechnik, 1931

Anton Stankowski- Antitechnik, 1931

Anton Stankowski, Mirror bulb, 1930

Anton Stankowski, Mirror bulb, 1930

Anton Stankowski-Book jacket designed by Anton Stankowski, photograph by Dr. Fink 1963

Anton Stankowski-Book jacket designed by Anton Stankowski, photograph by Dr. Fink 1963

Anton Stankowski-self-portrait, Zürich, 1930

Anton Stankowski-self-portrait, Zürich, 1930

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Jindřich Štyrský- Emilie Comes to Me in a Dream

Publié à l’origine en 1933, seulement environ 20 exemplaires connus restent d' »Emilie přichází ke MNE ve snu ».

Štyrský était un peintre, poète, photographe, artiste du collage et éditeur. Un membre fondateur du groupe surréaliste de Chechoslovakia, il a édité pour la Erotika Revue qui inclus illustrations réalisées par des artistes tchèques célèbres et avait une maison d’édition appelée Edice 69 (édition 69)Emilie přichází ke MNE ve snu  ( parue dans  le volume 6.)

Štyrský  était fasciné par les rêves et enregistrait ses propres rêves  aux travers de l’écriture, et plus tard, des dessins. Pour lui, l’état de rêve était un « entrepôt de motifs » qu’il réunissait dans le collage et la peinture jusqu’à sa mort en 1942.

L’imagerie de Štyrský est un « flou » entre l’érotique et le morbide. Il Utilisait des cartes postales « porno hardcore » allemandes et anglaises et des livres également . Štyrský dissocie clairement le sexe de la procréation et la conçoit à partir d’un point de vue purement de plaisir à (se) donner.

Des éléments incongrus , comme des détails végétals, un parachute et un ciel étoilé soulignent l’orgasmique tandis les squelettes, les hommes aux  masques à gaz, les cercueils et des yeux désincarnés tirent vers une tonalité plus sinistre. Štyrský peut paraitre choquant aux yeux des puritains et qui l’ont étés d’ailleurs.

Comme l’a écrit Bohuslav Brouk dans sa postface pour Emilie;

« Les personnes qui cachent leur sexualité méprisent leurs capacités innées sans pouvoir s’élever au-dessus. Ils nient leur mortalité … Toute illusion à leur animalité, non seulement dans la vie, mais aussi dans les sciences, la littérature et l’art, les blesse parce qu’il perturbe leur rêverie. « 

L’édition originale comprenait seulement 10 photomontages, l’histoire de Štyrský et la postface Brouk. (Deux plaques de la série n’ ont pas été éditées sur l’original en raison de pornographie infantile. Ces deux ont été incluses ici.)

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský (B) _e_e

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Emilie vient à moi dans mon rêve [de Emilie Prichází Ke Mne Ve Snu, Prague, 1933], Jindřich Štyrský

Georges Hugnet souvenirs du BAR LE CATALAN

Georges Hugnet CARTON D'INVITATION pour L'OUVERTURE DU BAR LE CATALAN, 16 rue des Grands Augustins le 9 avril 1948.

Georges Hugnet CARTON D’INVITATION pour L’OUVERTURE DU BAR LE CATALAN, 16 rue des Grands Augustins le 9 avril 1948.

 » Vers la fin de 1941,Picasso et moi nous déjeunions ou nous dînions ensemble plusieurs fois par semaine,souvent en compagnie de Pierre Reverdy. Nous allions généralement chez Gafner où l’on avait des égards pour nous.Un jour que Picasso que j’étais aller chercher à son atelier de la rue des Grands-Augustins,me dit qu’il allait m’emmener dans un bistrot qu’il venait de découvrir à deux pas de chez lui,sur le même trottoir,en me faisant promettre de n’en parler à personne.Picasso se plaît souvent à jouer les mystérieux.La semaine suivante, les tables étaient toutes occupées par des amis.Je n’avais rien dit mais Picasso avait parlé.
Aussitôt j’y installais mes vendredis flottants qui,à partir de ce jour,devinrent fixes. Bientôt les premiers clients,des employés de la préfecture,cédèrent la place aux
nouveaux. Le patron,petit homme à lunettes dont Picasso fit un portrait classique à l’encre aussitôt accroché au mur,était un catalan nommé Arnau. La chère était bonne chez lui et il ne montrait aucune exigence en ce qui concerne les tickets de rationnement.Picasso se débrouillait je ne sais trop comment . Quant à moi,j’avais fait un cadeau de ma carte d’alimentation à Germaine qui me l’avait échangée contre sa carte de tabac.Très bientôt nous ne désignâmes plus entre nous ce restaurant que sous le nom du Catalan,nom qui lui reste bien qu’aucune enseigne ne l’indiquât. Ébloui par le succès, Arnau ne tarda pas à vendre son établissement pour en acheter un autre à Bougival, dont les jardins donnaient directement sur la Seine.
Le nouveau propriétaire qui se nommait Maurice Desailly et ressemblait à François 1er, était un mandataire aux Halles,un B.O.F véritable,et Picasso eut l’occasion de faire un nouveau portrait classique qui remplaça aussitôt au mur celui du catalan Arnau. Le nom du restaurant demeura et son succès alla croissant. Picasso continua à y venir, soit pour déjeuner, soit pour dîner presque quotidiennement et le plus souvent en ma compagnie.Nos convives variaient.Un jour,c’était Pierre Reverdy,de passage à Paris,un autre jour, Paul Valéry descendu à pied de l’avenue Victor Hugo,un autre jour encore,Henry de Montherlant,venu demander à Picasso des eaux-fortes pour illustrer l’édition de luxe d’un de ses ouvrages, eaux-fortes que Picasso lui refusa catégoriquement. Tous les soirs, Desnos venait chercher un paquet de nourriture pour ses chats. C’est là que Léon-Paul Fargue eut sa première attaque cérébrale. C’est là encore que Gertrude Stein, furieuse, fit une entrée remarquée avec son chien pour venir insulter Picasso à notre table, lui reprochant vivement d’avoir écrit « Le désir attrapé par la queue » qu’elle considérait comme indigne de lui.

C’est là enfin que je redéjeunais avec Cocteau pour la première fois après dix-sept ans de brouille, Picasso nous ayant réconciliés. 

Maurice Desailly songea bientôt à agrandir son établissement. Il acheta sur le trottoir d’en face une crêmerie, boutique avec premier étage. Les travaux commencèrent. Je fus chargé de la décoration du bar et de la façade extérieure où pour la première fois apparut le nom du Catalan,le premier étage étant consacré aux cuisines et au restaurant.Le vernissage fut des plus brillant, le Tout-Paris y vint. J’y organisai des fêtes avec orchestre – Jacques Dieval, Hubert Rostaing,Boris Vian- dont l’une en honneur de Lise Deharme. Le Catalan devint un endroit très à la mode.
C’est au catalan que débuta ma collection de nappes de restaurant et c’est encore au Catalan,qu’au cours d’une cinquantaine de déjeuners, Jean Cocteau et moi écrivîmes ce qui fut publié ultérieurement sous le titre de -La Nappe du Catalan-.«  Texte extrait de « Pleins et Déliés, témoignages et souvenirs 1926-1972 » de Georges Hugnet. Editions Guy Authier,1972

Crafty Dogma 

Adriana Muller (Crafty Dogma) Drowning   ,2012

Adriana Muller (Crafty Dogma) Drowning ,2012


Adriana Muller (Crafty Dogma) Induced    ,2011

Adriana Muller (Crafty Dogma) Induced ,2011


Adriana Muller (Crafty Dogma)  hidden, 2012

Adriana Muller (Crafty Dogma) hidden, 2012

 

Adriana Muller (Crafty Dogma) untitled2,2012

Adriana Muller (Crafty Dogma) untitled2,2012


Adriana Muller (Crafty Dogma) untitled3, 2012

Adriana Muller (Crafty Dogma) untitled3, 2012


Adriana Muller (Crafty Dogma)  The Conjurer Cut and paste collage made using fire., 2013

Adriana Muller (Crafty Dogma) The Conjurer Cut and paste collage made using fire., 2013


Adriana Muller (Crafty Dogma) caught, 2013

Adriana Muller (Crafty Dogma) caught, 2013


Adriana Muller (Crafty Dogma) Welcome to my nightmare ,2012

Adriana Muller (Crafty Dogma) Welcome to my nightmare ,2012


Adriana Muller (Crafty Dogma) Psychedelia  ,2012

Adriana Muller (Crafty Dogma) Psychedelia ,2012


Adriana Muller (Crafty Dogma) The man who is above , 2014

Adriana Muller (Crafty Dogma) The man who is above , 2014

 studioschneidenfreude

Violette Nozière

« Violette rêvait de bains de lait

De belles robes de pain frais

De belles robes de sang pur

Un jour il n’y aura plus de pères

Dans les jardins de la jeunesse

Il y aura des inconnus

Tous les inconnus

Les hommes pour lesquels on est toujours neuve

Et la première

Les hommes pour lesquels on échappe à soi-même

Les hommes pour lesquels on n’est la fille de personne

Violette a rêvé de défaire

A défait L’affreux nœud de serpents des liens du sang »

Paul Eluard

[D’autres extraits de poèmes d’autres auteurs , au sujet de Violette ICI ]

Violette Nozière,1932,(Violette posait régulièrement nuepour des photographes ou pour des soirées intimes.) Archives Gérard Oriol

Gérard Oriol -Violette Nozière,1932,(Violette posait régulièrement nue pour des photographes ou pour des soirées intimes.) Archives Gérard Oriol

«Elle naît le 11 janvier 1915 à Neuvy Sur Loire. Son père, Jean-Baptiste Nozière est mécanicien au P .L.M. (Chemins de fer Paris-Lyon-Méditérranée). Enfance heureuse et sans histoire pour Violette. Jean-Baptiste et Germaine (sa mère) sont des ouvriers aisés, qui, au dire des proches entourent leur fille d’affection. A la fin de la guerre, ils s’installent à Paris, au 9 rue de Madagascar dans le 12ème arrondissement. « Ils donnaient l’apparence d’une famille unie et heureuse » dit le concierge de l’immeuble ; Violette grandit dans un petit deux pièces cuisine. Bonne élève à l’école primaire, elle passe brillamment le certificat d’études. Les parents sont fiers et disposés à la pousser vers des études supérieures.

Mais, à 13 ans, elle est déjà femme et paraît plus que son âge. Les garçons tournent autour d’elle, elle aime ça et, si les résultats scolaires sont bons au début de l’année, les choses vont se détériorer. Violette cache ses absences à ses parents, qui les apprennent par le lycée. On évoque sa mauvaise conduite. Elle a des aventures sans lendemain, tant et si bien que ses parents vont accéder à sa demande de changer d’établissement. Nouvelle adresse : le lycée Fénelon, au quartier latin, là où elle fait connaissance avec une vie qui la change de l’appartement et de la médiocrité de la rue de Madagascar.

Elle rencontre des étudiants, des photographes pour revues pornographiques…. Elle pose nue. Elle passe son temps dans les cafés du quartier latin : Palais du café, les quat’z Arts … Se sentant mal à l’aise dans son milieu familial, elle s’invente une vie bourgeoise où le père est ingénieur et où la mère travaille chez le célèbre couturier Paquin. La double vie s’installe.

Anonyme -Violette Nozière lors d'une soirée intime pour la fête de Noël , collection Romi.

Anonyme -Violette Nozière lors d’une soirée intime pour la fête de Noël , collection Romi.

Son amie intime avec laquelle elle fait la « fête » s’appelle : Madeleine Debize  (Maddy). Elle est la fille de voisins de quartier. Celle-ci l’entraîne et l’accompagne dans sa recherche du plaisir. Elle sont complices dans leurs amours, mais aussi dans les vols (boutiques, librairies, qui font rêver Violette…) (Cette Madeleine Debize  qui dira lors de son procès que Violette était au bal avec elle le soir du crime.) Il faut de l’argent pour « paraître » et pour entretenir les copains, et surtout : Jean Dabin l’amant de cœur. L’argent, elle le prend, soit dans le porte-monnaie de ses parents, soit elle le reçoit des hommes qu’elle rencontre sur la rive droite.

Ses parents ouvrent des lettres, s’étonnent des tenues élégantes qu’elle porte, mais ne veulent pas ou ne voient pas la vérité. Au fond, ils l’admirent. Il y a trop de différence entre leur vie et la sienne.

Deux éléments doivent être pris en compte dans la vie de Violette Nozière : Le premier : sa santé. Elle a toujours été fragile. De plus après un examen à l’hôpital Bichat, le docteur Dérion parle d’une « maladie spécifique » (la syphilis) dont elle serait atteinte (IN magazine « Drames, sept.1933 : La vérité sur le crime de Violette Nozière). Le médecin en parle à sa famille. Elle est soignée par lui, ce qui explique pourquoi ses parents ne se sont pas méfiés quand elle leur a fait avaler le « Soménal », prescrit soi-disant par le docteur Dérion. Le second élément qui ne sera jamais élucidé : l’inceste.

Violette a dit souvent à ses amis que son père la violait depuis l’âge de 12 ans. Elle parlera au procès de sa première tentative de suicide : « Ce jour-là, j’éprouvais un dégoût insurmontable de l’inconduite de mon père à mon égard ». Elle laisse une lettre à ses parents affolés qui la recherchent et la retrouvent le long des quais à 22h. (« La France » 15sept.1933). Elle parlera aussi à un ancien amant : Pierre Camus : « Tu sais, il oublie parfois que je suis sa fille. »

Le 21 août 1933, elle fait avaler à ses parents une potion recommandée par le docteur Dérion. Violette s’en va après avoir vérifié qu’ils ne bougeaient plus. « A une heure du matin, Violette rentre du bal. Elle frappe à la porte du voisin de palier : « Venez vite, ça sent le gaz, j’ai peur. Il a dû arriver quelque chose à mes parents ». Le voisin, M. Mayeul, ferme les robinets de gaz, il entre dans la chambre : « Mme Nozière git sur le lit ensanglanté. Sur le lit de Violette, git son père inanimé » (Police magazine 3 sept.1933 « empoisonneuse »). La police arrive. Mme Nozière respire encore, son mari est mort. Au début, les policiers pensent à un suicide. Mais devant l’absence d’émotion de Violette, ils restent dubitatifs.

Le lendemain, à l’hôpital, Mme Nozière dit au commissaire Gueudet  qu’elle ne se souvient de rien, sinon d’avoir avalé des sachets de poudre blanche donnés par le médecin qui soignait leur fille (« celui de Violette était marqué d’une croix au crayon » dit-elle). Le commissaire convoque Violette pour le lendemain cinq heures. Elle ne vient pas. Un mandat d’arrêt est délivré par le parquet de la Seine. Le brigadier, Gripois enquête auprès de ses amis du quartier latin. Elle leur a paru normale, même gaie. On l’a vue chez un coiffeur, une manucure…elle « drague » un jeune homme : André de Pinguet à qui elle donne un nom d’emprunt, mais, il la reconnaît : « Vous ressemblez étonnamment à cette criminelle qu’on recherche » Elle lui parle d’un héritage qu’elle doit faire (165.000 francs à sa majorité). « Çà sera la bonne vie » lui dit-elle. Doutant de plus en plus, Pinguet la dénonce. Au prochain rendez-vous, près de la Tour Eiffel, la police est là. Elle a 18 ans.

le 11 octobre 1934, s’ouvre son procès ,  devant les assises de la Seine. Violette est condamnée à la peine de mort. Les femmes n’étant plus guillotinées, la peine sera commuée en 20 ans de travaux forcés.

Le 6 août 1942, le maréchal Pétain accorde une remise de peine à Violette, celle-ci est ramenée à 12 ans de réclusion. Au mois de décembre 1945, elle épouse Pierre Garnier à Neuvy sur Loire en présence de sa mère. Entre temps, le Général de Gaulle avait annulé la peine de vingt ans d’interdiction de séjour. Germaine Nozière vit avec eux. Ils ont cinq enfants ; le bonheur est enfin au rendez-vous pour Violette ; Il sera de courte durée : Pierre meurt en 1960.

Le 18 mars 1963,  la cour de Rouen prononce sa réhabilitation. C’est une mesure exceptionnelle sur le plan judiciaire. Violette meurt en 1966. Elle a 51 ans

Le « mythe » Violette Nozière

Anonyme. Violette Nozière, Noël, 1932 ( vente Drouot )

Anonyme. Violette Nozière, Noël, 1932 ( vente Drouot )

Il est né avant la condamnation. Dès le crime connu, la presse s’est emparée de l’affaire, au point de faire passer en second plan une situation nationale et internationale plutôt violente : La montée progressive du nazisme, les morts de Paul Doumer, d’Alexandre de Yougoslavie, de L. Barthou. La situation politique intérieure avec l’affrontement entre l’extrême droite et les « anarchistes », les problèmes économiques et sociaux. L’instruction du procès de Violette Nozière fait toujours la « une ». Les « surréalistes » trouvent dans ce crime l’occasion de fustiger cette société bourgeoise qui vit dans le conformisme et l’étroitesse d’esprit. Violette incarne cette révolte, pour eux, elle est une victime.

En octobre 1933 : Dans « la « revue anarchiste » sous le nom de Bardamu , Louis-Ferdinand Céline écrit : « Au demeurant, de quoi se plaint-on ?…Nozière est sous terre et Violette est en taule…Deux victimes du milieu social, et l’on danse autour : « la danse macabre. ».  Céline dira aussi que l’exiguïté des logements citadins favorise la fornication et l’inceste. En novembre 1933, la même revue écrit : « L’inceste est un mot dont on s’effraie, c’est une pratique courante, j’admire les cheminots qui ne croient pas Nozière capable d’avoir troussé sa fille parce qu’il était un bon mécanicien. »

Anonyme -Violette Nozière lors d'une soirée intime pour la fête de Noël, collection Romi

Anonyme -Violette Nozière lors d’une soirée intime pour la fête de Noël, collection Romi

Le 1er décembre 1933, les surréalistes montent au créneau.

André Breton, René Char, Paul Eluard, Maurice Henry, Salvador Dali, Max Ernst, Magritte….poètes et peintres mélangés éditent une plaquette en faveur de Violette, intitulée « Violette Nozière ».  Ce recueil est édité en Belgique pour éviter les poursuites. On retrouve la même sympathie pour Violette que celle qu’ils avaient éprouvée pour les sœurs « Papin » (qui avaient un peu avant, massacré leur patronne.).

[ Vous pouvez trouvez un   Article très intéressant  sur André Breton et le grand fait divers, ICI, sur le site melusine- surrealisme.fr, écrit par Henri Béhar.].

Ils n’oublient pas que le jury est composé d’hommes et que le sujet de l’inceste est un sujet tabou dans cette société où le « mâle » est roi. L’accusation d’inceste envers son père. « Elle a touché là à un problème crucial » (Préface de José Pierre – 11 sept 1991, lors de la re-édition de la plaquette).»  Texte de  Simone Zoummeroff

« Cette affaire judiciaire restée fameuse affiche d’emblée le visage de l’intemporel et du mythe. Que ce soit sous la plume de Guy Rosey, évoquant « le bras d’Œdipe toujours vert le long des siècles », d’André Breton, disant de Violette Nozière qu’elle est « mythologique jusqu’au bout des ongles », ou de Paul Eluard, dans le fameux décasyllabe qui clôt son poème sur « l’affreux nœud de serpent des liens du sang », en référence aux Choéphores d’Eschyle, le recueil que les surréalistes ont consacré à Violette Nozière souligne la densité symbolique de l’affaire

À cet égard, la parole des artistes rejoint le discours des journalistes qui ont déroulé, d’article en article, les actes d’une tragédie familiale placée sous les auspices d’Eschyle et de Sophocle. C’est que dans cette affaire judiciaire se trouvent noués le parricide et l’inceste, soit la transgression de deux tabous fondamentaux, étroitement liés l’un à l’autre, qui fondent la filiation et le lien social, conformément aux analyses célèbres de Freud. »  by Anne-Emmanuelle Demartini Revue d’histoire moderne et contemporaine 2009/4 (n° 56-4) Éditeur Belin

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Le 19 JUILLET 2015 AJOUT à l’attention de DANTEBEA

ET UNE FOIS DE PLUS! LA VISITE DE LA BLOGUEUSE QUI ENNUIE BON NOMBRE DE PERSONNES ICI Sur Tumblr Sur Facebook ET QUI CLIQUE SUR MES HYPERS LIENS ET QUI PENSE QUE JE NE SAIS PAS D’OÙ ELLE SE CONNECTE  ( si je sais , la planisphère , en bas me sert à cela) ET QUI PILLE TOUT  ET JE RETROUVE MES ARTICLES SUR SES BLOGS, AVEC DE SURCROÎT DES INFORMATIONS ERRONÉES COMME À SON HABITUDE. je cite  »  Violette Nozières [sic]. Bruxelles, Éditions Nicolas Flamel, [1933] », même pas foutu de lire le texte en dessous qui précise  Tampon Archive Oriol ( pour TA gouverne, c’est un photographe!!!!)   Un livre publié en 1933 ne signifie pas qu’une photographie a été prise en 1933, surtout quand les articles de presses postés ici, où les photos vendues chez drouot sont authentifiées en 1932, et que de surcroit, son procès commence mi 1933 !!!! 

Je collerais son hyper lien qu’elle m’a piqué ( pour une fois qu’elle en met un! Mettons un cierge!)/ enfin c’est moi qui le lui ai fourni, mais çà elle s’en contre fout. C’est absolument pathétique.

Arrête de m’emmerder vraiment la béatrice sortie de Danté et qui se prend pour l’héroïne du livre, (c’est Digne d’une étude de cas de Freud!).

Je te réserve un article: Avec toutes les âneries que tu écris et tous les blogs que tu voles,  pilles. Tu vois Tu me suis à la trace. Je vais te démontrer que tu es bien loin derrière moi, et que ta culture est nulle.( je viens dejà de le faire rien qu’avec cela).  je montrerai  tes excuses bidons sur les blogs que tu voles. Revisites bien tes articles,  car tu as volé des blogs ( KIKI, Rodin, Lee Miller) revisites tes archives OUI !!!! et je vais le démontrer. Je vais poster comment tu m’insultais sur une page publique et comment tu vas pleurer chez des blogs que je préviens que tu pilles en disant que c’est moi qui t’insulte ( moi je ne fais que me défendre face à une malade). Je vais te faire lire les mails de personnes qui m’écrivent et que tu persécutes,  des mails provenant de personnes sur fb et tumblr, où je ne vais même plus car je ne peux pas bouger le petit doigt sans que tu copies lamentablement. Tu cesseras de nous emmerder et crois moi cela va arriver plus vite que tu ne crois, nous seront enfin débarrassé de toi.

http://www.bibliorare.com/products/noziere-violette-nozieres-sic-bruxelles-editions-nicolas-flamel

Conroy Maddox (1912-200)- Origin of the Family and Keeper of the Arsenal ,collage  with hand-colouring, 1940-71

 

Conroy Maddox (1912-200)- Origin of the Family and Keeper of the Arsenal ,collage with hand-colouring, 1940-71

 

 

 

Conroy Maddox (1912-200)- Origin of the Family and Keeper of the Arsenal ,collage with hand-colouring, 1940-71


Conroy Maddox (1912-200)- Origin of the Family and Keeper of the Arsenal ,collage with hand-colouring, 1940-71

 

Conroy Maddox (1912-200)- Origin of the Family and Keeper of the Arsenal ,collage with hand-colouring, 1940-71

 

printed by The Star Press, published by Alexander Postan Publishing

Václav Zykmund (1914 – 1984)

Václav Zykmund peintre éminent tchèque, graphiste, théoricien de l’art et critique, est né le 18 Juin 1914 à Liben de Prague. Au cours de sa vie, il Zykmund versée que l’art visuel, mais ce était aussi un photographe, cinéaste, poète, écrivain et traducteur (traduit de poètes surtout français). Pendant de nombreuses années, il a également travaillé comme une école secondaire et professeur d’université.

Il a étudié à la vraie école de Rakovník. Après sa réussite a commencé ses études à l’Université Charles, en particulier la Faculté d’Architecture et de l’Université technique tchèque, où il se consacre à la Faculté de génie géométrie descriptive et le dessin. En raison de sa position de gauche a été envoyé à Mukačova, jusqu’en 1938 où il a enseigné à la réforme de l’école de grammaire russe.

Pendant les années 1948 – 1952 il se consacre à un studio de cinéma d’animation de marionnettes à Brno. Plusieurs années ont travaillé et donné des conférences à la Faculté des arts de l’Université Masaryk de Brno, où il a obtenu un doctorat .. un doctorat., a également enseigné à l’Académie Janacek et aussi à l’extérieur au Collège des Beaux-Arts, basée à Bratislava. Pendant les années 1960 à 1972 a dirigé le département de théorie de l’art et de l’éducation à l’Université Palacky à Olomouc, où, depuis 1966, il a travaillé comme docent.

Sa première exposition a été organisée en 1933 à Rakovník.

Václav édition Zykmund était le fondateur de Ra, qui a été créé en 1937 à Rakovník et le groupe surréaliste Ra, qui a été créé au fil des années 1947-1948 ont travaillé à Brno. Il a été membre de l’Association des Artistes plasticiens à Prague, le pays des beaux Artistes de Moravie-Silésie et de Moravie-Silésie Association des Artistes plasticiens Ales à Brno, groupements ou associations Parabole Q.

Pendant les années 1952 – 1972 a été ciblée et entièrement concentrés uniquement sur la théorie de l’art et l’esthétique. Après 1972, il a été interdit pour des raisons politiques pourraient enseigner et publier uniquement sous un nom d’emprunt, de sorte Václav Zykmund de nouveau décidé de se concentrer pleinement sur son propre art, écrivain et réalisateur travail.

Au fil des ans, lorsqu’il sera pleinement abordé la création de l’art, ont été plongés dans un niveau plus théorique cette industrie. Sa principale publication d’articles de journaux, des critiques et a écrit plusieurs introductions aux différents catalogues d’exposition.

Dans sa formation esthétique d’abord exprimé la théorie marxiste et ses enjeux actuels de l’art et de l’esthétique. Son intérêt se tourna principalement à la sémiotique F. de Saussure. Notre point de vue est également penchée sur la nature et le rôle de symbole dans l’art, la théorie des archétypes, il se est aussi intéressé travaille W. Worringer, H. Sedlmayr ou H. Hausensteina. Leurs œuvres intégrant également dans leurs conférences.

Il faut également noter les affiliations politiques de Vaclav Zykmund. Il était considéré comme un intellectuel de gauche. A partir de 1933 il a été membre du Parti communiste. Après 1972, il a été expulsé de la partie et il a même été interdit toutes les activités dans le domaine de la culture.

Václav Zykmund mort le 10 mai 1984 à Brno et est également enterré dans le crématoire Brno.

Marcel G. Lefrancq (1916-1974)

Marcel G. Lefrancq est un nom peu connu du surréalisme Belge et pourtant, il compte a son actif bon nombre de collages et de photographies ainsi que quelques objets témoins de ce mouvement en Belgique.

En 1939, il compta parmi les membres fondateurs du Groupe surréaliste en Hainaut. La même année, il est engagé comme photographe par l’IRPA, pour procéder à l’inventaire des oeuvres d’art risquant d’être détruites par la guerre qui s’annonce. En 1940, il publie à deux reprises des clichés dans L’invention collective, la revue belge dirigée par René Magritte ( voir les autres articles sur lui Ici) et Raoul Ubac ( voir les autres articles sur lui Ici), avec qui il est ami, puis il entre dans la résistance.

Après la dissolution du Groupe surréaliste en Hainaut, il participe à la création du groupe Haute Nuit, en 1947. Deux ans plus tard, Dotremont lui écrit pour proposer un rapprochement entre Haute Nuit et Cobra. C’est dans cet esprit que Lefrancq collabore aux numéros 2 et 6 de la celèbre revue  Cobra.

La majeure partie de son oeuvre photographique est moins surréalistes ( les thématiques font plus penser à Brassaï, par exemple)  mais ses collages ou objets, le restent. je vous propose quelques collages et photographies vous pouvez les retrouver sur le site que son fils à créer Ici (en petits formats).

Les photographies

à retrouvez pour celles datant d’aavant ou de 1948, dans le livre  « Aux Mains de La Lumière, Images et Poèmes. Introduction by Armand Simon. Mons, France,  Editions de Haute Nuit, 1948

Marcel G. Lefrancq - Heide, 1942

Marcel G. Lefrancq – Heide, 1942

Marcel G. Lefrancq -Sculpture, 1948

Marcel G. Lefrancq -Sculpture, 1948

Marcel G. Lefrancq - Eglogue emblématique, 1967

Marcel G. Lefrancq – Eglogue emblématique, 1967

Marcel G. Lefrancq -Etude de forme 1, 1939

Marcel G. Lefrancq -Etude de forme 1, 1939

Marcel G. Lefrancq – Nu à la dentelle, 1955

Marcel G. Lefrancq – Nu à la dentelle, 1955

Marcel G. Lefrancq -L'actuelle, 1947

Marcel G. Lefrancq -L’actuelle, 1947

Marcel G. Lefrancq -sans titre (avant 1945)

Marcel G. Lefrancq -sans titre (avant 1945)

Marcel G. Lefrancq -sans titre, Nd

Marcel G. Lefrancq -sans titre, Nd

Marcel G. Lefrancq -La sieste, 1942

Marcel G. Lefrancq -La sieste, 1942

Marcel G. Lefrancq - Sans Titre, 1972

Marcel G. Lefrancq – Sans Titre, 1972

Marcel G. Lefrancq - Portrait d’Akarova, 1938 Photomontage Akarova et le masque du diable dans l’histoire du soldat (Stravinsky) 1935

Marcel G. Lefrancq – Portrait d’Akarova, 1938 Photomontage Akarova et le masque du diable dans l’histoire du soldat (Stravinsky) 1935

Marcel G. Lefrancq - La Venus des Ténèbres, 1949

Marcel G. Lefrancq – La Venus des Ténèbres, 1949

Marcel G. Lefrancq - Haunted eyes, 1947

Marcel G. Lefrancq – Haunted eyes, 1947

Marcel G. Lefrancq -le regne vegetal 1938

Marcel G. Lefrancq -le regne vegetal 1938

Marcel G. Lefrancq -Endless Repetition, 1948

Marcel G. Lefrancq -Endless Repetition, 1948

Marcel-G. Lefrancq -Étude de forme V, 1948(AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948)

Marcel-G. Lefrancq -Étude de forme V, 1948(AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948)

Marcel G. Lefrancq - l'ennemi, 1948

Marcel G. Lefrancq – l’ennemi, 1948

Marcel G. Lefrancq - Eloge du carnage, 1948

Marcel G. Lefrancq – Eloge du carnage, 1948

Marcel G. Lefrancq - Elue, 1945 (2)

Marcel G. Lefrancq – Elue, 1945

Marcel G. Lefrancq - La Loi de la Coincidences , 1948 from AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948 (2)

Marcel G. Lefrancq – La Loi de la Coincidences , 1948 from AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948

Marcel G. Lefrancq - Méréorite ,1940

Marcel G. Lefrancq – Méréorite ,1940

Marcel G. Lefrancq -L'objectivité scientifique , 1948

Marcel G. Lefrancq -L’objectivité scientifique , 1948

Marcel-G. Lefrancq -Parc de Mons la nuit, 1938

Marcel-G. Lefrancq -Parc de Mons la nuit, 1938

Les Collages

Marcel G. Lefrancq - Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 1 (2)

Marcel G. Lefrancq – Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 1 (2)

Marcel G. Lefrancq – Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 (2)

Marcel G. Lefrancq – Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Visage from Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 1

Marcel G. Lefrancq – Visage from Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Collage,from Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945

Marcel G. Lefrancq – Collage,from Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Collage, from Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945

Marcel G. Lefrancq – Collage, from Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Qui dort dîne, 1938

Marcel G. Lefrancq – Qui dort dîne, 1938

Marcel G. Lefrancq -Le Saint Esprit, 05.05.1938

Marcel G. Lefrancq -Le Saint Esprit, 05.05.1938

Marcel G. Lefrancq-Les secours de la religion, 06.05.1938

Marcel G. Lefrancq-Les secours de la religion, 06.05.1938

Marcel G. Lefrancq - Nécessité du retour à la terre ,1938

Marcel G. Lefrancq – Nécessité du retour à la terre ,1938

Marcel G. Lefrancq - L’oeuf de l’aigle, 1938

Marcel G. Lefrancq – L’oeuf de l’aigle, 1938

Marcel G. Lefrancq - circeo,1939

Marcel G. Lefrancq – circeo,1939

Marcel G. Lefrancq - sans titre, 05.06.1939

Marcel G. Lefrancq – sans titre, 05.06.1939

Marcel G Lefrancq -Initiation ou lettre ouverte à Monseigneur, 1939

Marcel G Lefrancq -Initiation ou lettre ouverte à Monseigneur, 1939

Marcel G. Lefrancq - La dialectique 1945

Marcel G. Lefrancq – La dialectique 1945

Marcel G. Lefrancq - La Chute de l’Empire d’Orient, 1947

Marcel G. Lefrancq – La Chute de l’Empire d’Orient, 1947

Karel Teige

Né à Prague en décembre 1900, Karel Teige était un éditeur et graphiste ainsi que la figure majeure du mouvement d’avant-garde tchèque « Devětsil », mouvement qui utilisait de nouvelles formes telles que le « poème pictural ». La vision de Teige, que l’art doit devenir la vie et l’art doit être fait par tout le monde, est encapsulé dans son travail de collagiste. Pourtant à son époque  il était reconnu pour son identité en tant que théoricien, éditeur et typographe, et non comme un créatif.

Dans les années 20 Teige   a voyagé  dans de nombreux pays en Europe et s’est rapproché des surréalistes et des avants- gardistes en toutes formes de l’époque  ( voir cet article) . Les influences d’artistes comme René Magritte, Max Ernst et Man Ray (et les surréalistes internationaux) sont très présentes dans ces collages personnels, qu’il débutera dans la fin des années 30, une fois évincé de la vie artistique et théoricienne Russe. Ayant « absorbé » les stratégies du mouvement moderne au cours de ses voyages puis en les ayant diffusés via ReD et son travail d’éditeur, il va les mettre en application dans sa propre œuvre. Ce n’est qu’après  le procès de Moscou (de Staline) en 1936, au cours duquel de nombreux  de ses amis furent expulsés du Parti communiste ( lui par contre n’y a jamais adhéré) , qu’il se tournera vers le collage. 

Ils  sont à la fois une expression  lyrique de sa propre subjectivité et également une interprétation visuelle de son idéologie. Teige a produit plus de 300 de ces collages entre les années 1935 et 1951 . L’élément érotique, la nudité la femme , la nature  y  ont une place très  importante. Mais c’est aussi une métaphore visuelle qu’il nous offre là.

Avec des ciseaux et de la colle, il construit une réalité poétique.  Les découpages  photographiques du monde réel sont extraits de leur contexte d’origine et reconstruit dans un paysage de rêve de juxtapositions absurdes.  Il fusionne poétiquement le paysage et la forme féminine dans une image de la fertilité utopique, ( symbole métaphorique de  la nouvelle société dont il a toujours rêvé pour son pays). 

Vojtěch Lahoda a écrit  dans un essai en 1999 que dans  le travail de Teige  : « La nature devient le théâtre d’un paysage composé érotique ,  une sorte de terre mère «  .

Teige développe cette conception du paysage « femme » idéale. 

Le  corps de la femme est démonté et ressuscité sous une forme distillée afin de présenter la quintessence de l’érotisme féminin. Les bras et les seins jaillissent de la terre, des machines, elle fait partie intégrante de l’architecture, s’y intrique. Même si les femmes, ou des morceaux de femmes, constituent la base de toutes ces compositions, la matière du corps féminin n’est pas  le thème réel de son travail, mais plutôt de la matière première, et la grammaire dont Teige fait l’usage afin de partager  ses états  émotionnels ou sa pensée politique et ses désillusions.

Article très complet en Anglais sur Karel Teige  Ici  ( lien en traduction française, c’est approximatif mais on le comprend très bien. Vous pouvez le désactiver si vous le souhaitez)

Source this book Scan de  Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague, 

sur ce blog  :: Plus de Karel Teige

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Karel Teige -Collage# 01, 1935 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige -Collage# 01, 1935 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 05 1935

Karel Teige Collage# 05 1935 c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage# 06, 1936 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage# 06, 1936 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage# 23, 1936 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage# 23, 1936 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #25, 1936

Karel Teige- Collage #25, 1936 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, Collage #26, 1936 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, Collage #26, 1936 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #27, 1936

Karel Teige – Collage #27, 1936 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, Collage #28, 1938

Karel Teige, Collage #28, 1938(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #31,1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #31,1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 34, 1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 34, 1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 36 1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 36 1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 40, 1937

Karel Teige- Collage# 40, 1937

Karel Teige- Collage# 40, 1937 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 40, 1937 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage#45, 1938

Karel Teige-Collage#45, 1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige -Collage #46 , 1938

Karel Teige -Collage #46 , 1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 47,1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 47,1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 48 , 1938

Karel Teige-Collage# 48 , 1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 50, 1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 50, 1937 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #55, 1938 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage #55, 1938 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 57 ,1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 57 ,1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage#63 , 1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage#63 , 1938 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, Collage #68, 1939

Karel Teige, Collage #68, 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #70,1939

Karel Teige – Collage #70 ,1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage # 70a , Melancholia, 1939. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage # 70a , Melancholia, 1939. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 73,1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 73,1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #88, 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #88, 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 94 , 1939

Karel Teige-Collage# 94 , 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 99, 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 99, 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 109 , 1939

Karel Teige-Collage# 109 , 1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 115,1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 115,1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige,- Collage #129, 1940. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige,- Collage #129, 1940. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #138 , 1940

Karel Teige – Collage #138 , 1940 (c) Nachlass Karel Teige (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage#141, 1940.

Karel Teige- Collage#141, 1940. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, collage 143, 1940. Source: Karel Teige.

Karel Teige, collage 143, 1940. Source: Karel Teige. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 145 , 1940 à partir d'une photo de george platt lynes (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage# 145 , 1940 à partir d’une photo de george platt lynes (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage 163, 1940.

Karel Teige- Collage #163, 1940. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage, # 184a ,1939

Karel Teige- Collage, # 184a ,1939 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #188, 1941(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #188, 1941(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage#189, 1941.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage#189, 1941.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #190, 1941.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #190, 1941.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage untitled, 1941

Karel Teige – Collage untitled, 1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 191, 1941

Karel Teige- Collage# 191, 1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage # 196, 1941

Karel Teige – Collage # 196, 1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage# 198 ,1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage# 198 ,1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 205 , 1941

Karel Teige- Collage# 205 , 1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 208 , 1941

Karel Teige- Collage# 208 , 1941 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage# 225 ,1942(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage# 225 ,1942(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage # 226, 1942 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage # 226, 1942 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 228 , 1942

Karel Teige- Collage# 228 , 1942 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #233, 1942

Karel Teige-Collage #233, 1942 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #239, 1942

Karel Teige- Collage #239, 1942 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage # 243, 1942

Karel Teige – Collage # 243, 1942 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #247, 1942 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #247, 1942 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige -Collage #248,1942 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige -Collage #248,1942 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 249 , 19342

Karel Teige- Collage# 249 , 19342 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #262, 1942.

Karel Teige- Collage #262, 1942. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #286, 1943

Karel Teige – Collage #286, 1943 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #247, 1942 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage #247, 1942 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage # 271, 1943 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage # 271, 1943 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 288, 1943. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 288, 1943. (c) Nachlass Karel Teige

Karel-Teige-Collage-# 288, 1943.© Museum of Czech Literature c) Nachlass Karel TeigePrague

Karel-Teige-Collage-# 288, 1943.© Museum of Czech Literature c) Nachlass Karel TeigePrague

Karel Teige - Collage #290, 1943 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage #290, 1943 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #293, 1944 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage #293, 1944 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige,- Collage# 299, 1944. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige,- Collage# 299, 1944. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 303 , 1945 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-Collage# 303 , 1945 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 306, 1945. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 306, 1945. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 311,1945(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 311,1945(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 314, 1945. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 314, 1945. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #315, 1946

Karel Teige- Collage #315, 1946 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 317 , 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 317 , 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage # 318, 1946. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage # 318, 1946. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage # 323, 1946(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage # 323, 1946(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #325 , 1947

Karel Teige – Collage #325 , 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige -Collage # 326, 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige -Collage # 326, 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #327, 1947

Karel Teige- Collage #327, 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #336, 1947

Karel Teige – Collage #336, 1947 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 338, 1947.

Karel Teige- Collage# 338, 1947. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- collage # 344, 1948

Karel Teige- Collage # 344, 1948 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #346, 1948. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #346, 1948. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #347, 1948. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #347, 1948.
(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #350, 1948

Karel Teige – Collage #350, 1948 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, collage 353, 1948.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, collage 353, 1948.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #355, 1948

Karel Teige – Collage #355, 1948 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage #357, 1948(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige Collage #357, 1948(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 358, 1948. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 358, 1948. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige, collage 361, 1948. Source: Karel Teige.

Karel Teige- Collage# 361, 1948. (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #365, 1949.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #365, 1949.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage #366, 1949

Karel Teige- Collage #366, 1949 (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 371, 1951.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 371, 1951.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 373, 1951.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 373, 1951.(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 374, 1951(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige- Collage# 374, 1951(c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige - Collage #374, 1951 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige – Collage #374, 1951 . (c) Nachlass Karel Teige

Karel Teige-SCAN

Karel Teige-SCAN Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague,

Karel Teige-SCAN

Karel Teige-SCAN Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague,

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Karel Teige-SCAN Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague,

Karel Teige-SCAN

Karel Teige-SCAN  Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague,

Karel Teige-SCAN

Karel Teige-SCAN Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague,

Karel Teige-SCAN

Karel Teige-SCAN Karel Teige  Ed° Torst National Museum of Literature, 2001 Pague,

Sur ce Blog D’autres Collages complétant ces derniers Ici 

Et aussi Tous les articles sur Karel teige et notament  Karel Teige et son Magazine ReD ( 1927-31)

 sur le net Plus Ici

Claude CAHUN & Marcel MOORE Aveux non avenus. (Unavowed confessions). Paris, Editions du Carrefour, 1930

Je reposte les articles que l’adagp a fait supprimer sur dénonciation . Mais heureusement une SAUVEGARDE par archiche.org  fût realisée  ICI : Publié par Kate03/10/2012

 

Je remercie vivement  Andrea Oberhuber qui cite mon article et prend la peine d’ajouter l’hyperlien qui renvoyait à l’article à l’époque, page 5 dans sa recherche « Projets photolittéraires et modes de lecture de l’objet livre dans les années trente » , [format pdf ]

 

Les Aveux non avenus est un livre magistral et méconnu, un vaste poème en prose dans lequel il faut se perdre, comme on peut se perdre dans Une saison en enfer de Rimbaud. Élaboré en une dizaine d’années,(entre 1919 et 1929), « Aveux non avenus » est le livre majeur de Claude Cahun, poète, photographe et plasticienne surréaliste. Il s’agit de sa grande entreprise autobiographique qui met en jeu l’aventure inquiétante de vivre et la quête d’images diffractées de l’insaisissable identité. Organisé en courtes séquences cinématographiques, photographiques, le texte est un savant enregistrement et montage de fragments de moments vécus, de récits de rêves, de lettres, de fragments de journal intime, de morceaux de prose polémique, de considérations introspectives, spéculatives, de contes et de poèmes. Souvent réalisés à partir de ses autoportraits, les photomontages sont des constructions oniriques à la très grande force plastique. Ici, un œil, des mains ; là, une effusion de visages, des jeux de miroirs, des labyrinthes visuels infinis.

Cahun est l’artiste fascinante qui explora toutes les limites des genres – sexuel, grammatical, littéraire, idéologique – avec une audace exemplaire et largement anticipatrice. Elle est l’alter ego féminin de Duchamp. Rappelons que Claude Cahun est l’auteur d’une œuvre photographique extrêmement novatrice dans laquelle, dès les années 1930, elle explore la question du miroir et du double, la mise en scène de soi, le travestissement, la mas­carade dans une quête narcissique revendiquée et l’affirmation d’une liberté (notamment sexuelle) sans limite, annonçant l’œuvre de Pierre Molinier, mais aussi celles d’Urs Lüthi ou de Cindy Sherman, pour ne citer qu’eux.

Publié en 1930 aux Éditions du Carrefour, avec une préface de Pierre Mac Orlan, Aveux non avenus est un livre-objet. La maquette et les illustrations – dix magnifiques héliogravures, qui sont des chefs-d’œuvre du photomontage surréaliste – ont été réalisées par Claude Cahun en collaboration avec sa compagne, Suzanne Malherbe.

Claude Cahun and Marcel Moore, Photomontage for frontispiece for Aveux non avenus (unavowed confessions), 1919-1929

 

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche II, 1919-1929

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche II, 1919-1929

 

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche III, 1919-1929

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche III, photomontage , 1919-1929

« Tu t’es ému de quelques-unes de mes folies ( parfois des plus futiles), et cela au hasard, sans grand discernement.
Tu m’as reproché de m’être levée au milieu de la nuit pour regarder passer un train ( oui, comme les vaches!) probablement quelconque mais que je chargeais d’une présence chère… Tu as incriminé des regards (que toi seul as su voir), je ne sais quels contacts, et mon idolâtrie (ça, c’est la vengeance divine), et mon exagération verbale (honteuse, littéraire). Je la reconnais d’ailleurs, je te donne raison; mais j’ai l’ambition de vivre soumise à d’autres vérités que la vérité littérale. Simple accumulateur qui prend l’électricité nécessaire n’importe où il y a du courant -voilà ce que je suis. Voilà ce qu’il faut être. Mes passions me sont merveilleusement indifférentes (interchangeables selon la meilleure occasion, pour ainsi dire à volonté). Leur résultat prodigieux sur mon âme m’intéresse par-delà tout scrupule. »

Claude Cahun, Aveux non avenus

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche IV , 1919-1929

 

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche IV , 1919-1929

 

« Dans la nuit noire. En attendant de voir clair, je veux me traquer, me débattre […]. Je ne voudrais coudre, piquer, tuer qu’avec l’extrême pointe. Le reste du corps, la suite, quelle perte de temps ! Ne voyager qu’à la proue de moi-même. »

Claude Cahun, Aveux non avenus

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche V , 1919-1929

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche VI, 1919-1929

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche VI,1919-1929

« Je sens comme si je les voyais, mes cuisses maigrir d’une sueur de fièvre, douche parfois brulante, parfois glacée, toujours inattendue. Mes genoux vidés, les os dissous, vêtu d’un parchemin lucide, se gonflent, flottante vessies de porc. Mon cœur alenti sonne un glas funèbre, puis bat bruyamment comme un tocsin. Il devient mobile, se promène dans mon ventre, y éclate en coliques profondes. À chaque secousse, une conscience tombe, pulvérisée. Peu à peu, je m’allège. Bref répit ! Mon cœur se gonfle outrageusement et s’emplit d’hydrogène. Gros ballon rouge et bleu, il monte au bout d’un fil.
À l’autre bout, c’est une guêpe enfermée, qui frappe à coups venimeux aux parois de ma poitrine. Si je l’aidais à sortir ? Et mes ongles sans hésiter pratiqueraient un jour qui guide l’échappée de ce cœur s’il ne faisait dehors désespérément noir.
Ô nocturne sans issue qui se joue dans les cercles de la nuit musicale, infernal serpent qui s’est décapité en avalant sa queue, bracelet aux sept chaînes hermétiques…
Le ballon rouge et bleu est très fort : il me soulève de mon lit, fasciné. Je sens la fatigue d’une lévitation dont je serais le médium, et les affres d’un spectateur qui croirait au danger. Une sorte de jouissance vague me balance ; et – me rappelant l’abîme du sommeil, vertige souterrain qu’interrompt la secousse périodique, rude comme une chute – je répète obscurément :
J’aime encore mieux monter que descendre. Ca ira bien – jusqu’au plafond. »

 

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche VII, 1919-1929

« Une feuille de verre. Où mettrai-je le tain ? En deça, au delà ; devant ou derrière la vitre ?

Devant je m’emprisonne. Je m’aveugle. Que m’importe, passant, de te tendre un miroir où tu te reconnaisses, fût-ce un miroir déformant et signé de ma main ? […]

Derrière. Je m’enferme également. Je ne saurai rien du dehors.

Laisser la vitre claire, et selon les hasards et les heures voir confusément, partiellement, tantôt les fugitifs et tantôt mon regard. Réciprocité parfaite. »

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche VIII, 1919-1929

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche VIII, 1919-1929

« Je suis dans le poing et dans la plaie ; je me reconnais ici, là et partout. »

« Un nouveau verbe, un nouvel objet – et le même sujet. Toujours le même enchaînement de plaintes »

« Signalement :
Front moyen
Yeux moyens
Intelligence moyenne
Sensibilité peu marquée
Oreilles grandes
Lèvres mobiles, langue souple
Mains prestes, mains de jongleur — pour l’Olympia ou le vol à la tire

Signe particulier : une ligne de vie faisant le tour du pouce. »

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche IX , 1919-1929

« Distribuer le gâteau en retranchant ma part. Si un cube n’entre pas dans ma construction, je le supprime. Un à un je les retire tous […].

Je me fais raser les cheveux, arracher les dents, les seins – tout ce qui gêne ou impatiente mon regard – l’estomac, les ovaires, le cerveau conscient et enkysté. Quand je n’aurai plus qu’une carte en main, qu’un battement de cœur à noter, mais à la perfection, bien sûr je gagnerai la partie. » Aveux non avenus

Claude Cahun et Moore- Aveux non avenus, planche X , 1919-1929

« Tu t’es ému de quelques-unes de mes folies ( parfois des plus futiles), et cela au hasard, sans grand discernement.
Tu m’as reproché de m’être levée au milieu de la nuit pour regarder passer un train ( oui, comme les vaches!) probablement quelconque mais que je chargeais d’une présence chère… Tu as incriminé des regards (que toi seul as su voir), je ne sais quels contacts, et mon idolâtrie (ça, c’est la vengeance divine), et mon exagération verbale (honteuse, littéraire). Je la reconnais d’ailleurs, je te donne raison; mais j’ai l’ambition de vivre soumise à d’autres vérités que la vérité littérale. Simple accumulateur qui prend l’électricité nécessaire n’importe où il y a du courant -voilà ce que je suis. Voilà ce qu’il faut être. Mes passions me sont merveilleusement indifférentes (interchangeables selon la meilleure occasion, pour ainsi dire à volonté).

 

Claude Cahun et Marcel Moore, Aveux non avenus. (Unavowed confessions), Paris, Editions du Carrefour, 1929-1930. with text and 10 photogravures.( preface Pierre Mac Orlan) // scanned Book.

Écrivain, photographe et militante associée surréalistes de gauche en France dans les années 1930, Claude Cahun est le pseudonyme de Lucy Schwob. En collaboration avec sa compagne  Suzanne Malherbe, qui adopta le nom de Marcel Moore, Cahun réalise des œuvres écrites, sculptures et collages qui explorent souvent l’identité de genre.

L’Essai autobiographique de Cahun, Aveux non avenus [inavouées confessions], a été publié à Paris en 1930, est le travail d’art original fait par Cahun et Moore  qui a duré de 1919à 1929 .

Cahun apparaît sous les formes énigmatiques, en jouant des personnages différents à l’aide de masques et miroirs et mettant en vedette androgyne rasée ou cheveux coupé, comme peut être vu dans les vues multiples d’elle sur le côté inférieur gauche de ce collage. L’image comprend également des symboles constitués par les femmes de se représenter eux-mêmes — le œil pour Moore, l’artiste et la bouche pour Cahun, l’écrivain et acteur. Considérant que la majorité des surréalistes était des hommes, dont les images femmes apparaissent comme des objets érotiques, autoportraits androgynes de Cahun explorent identité féminine, telle que construite, aux multiples facettes et en fin de compte comme ayant une absence nihiliste au cœur. Cahun écrit: « sous ce masque, un autre masque. Je ne serai jamais fini de soulever tous ces visages. »

 

 

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