Cartes Postales Surréalistes

 

 

Cartes Postales Surréalistes – Série complète des 21 cartes postales de Paul Eluard, Dora Maar, Joan Miró, Salvador Dali, Hans Bellmer, Georges Hugnet, Meret Oppenheim, René Magritte, Jacqueline Breton, Pablo Picasso, Man Ray, Roland Penrose, Yves Tanguy, Marcel Duchamp, Arp, Marcel Jean, Wolgang Paalen, André Breton, Nusch Eluard, Oscar Dominguez, Max Ernst, publiées par Geoges Hugnet en 1937 avec au verso porte l’inscription « La carte postale surréaliste garantie

Oscar Dominguez Ouverture

Wolfgang Paalen A l’échelle du désir

Man Ray : Ce qui nous manque à tous

Salvatore Dali La mélancolie gâteuse des chiens comme une vertigineuse descente en ski

Roland Penrose La Terre en bouteille

René Magritte La solution du rébus

Paul Eluard On tue comme on respire

Pablo Picasso Poisson d’Avril

Meret Oppenheim Ma Gouvernante

Max Ernst Le triomphe de l’Amour

Marcel Duchamp Ampoule contenant 50 cc d’air de Paris

Joan Miro Horaire

Jacqueline Breton Pont du demi-sommeil

Nusch Eluard Bois des Iles

Hans Bellmer Deux demi-soeurs

Hans Arp Côté à ouvrir

Georges Hugnet Au pied de la lettre

Dora Maar : 29, rue d'Astorg

Dora Maar : 29, rue d’Astorg

Marcel Jean Paris à vol d’oiseau

André Breton Poème-objet

 

LA CARTE SURREALISTE, 1937 Série complète de 21 cartes postales éditée

par

Georges Hugnet, imprimée sur fond blanc,
double légende en français et en anglais

Marcel Duchamp : Ampoule contenant 50 cc
d’air de Paris

André Breton : Poème-objet

Max Ernst : Le triomphe de l’Amour

Paul Eluard : On tue comme on respire

Dora Maar : 29, rue d’Astorg

Joan Miro : Horaire

Salvatore Dali : La mélancolie gâteuse des
chiens comme une vertigineuse descente en
ski

Man Ray : Ce qui nous manque à tous

Hans Bellmer : Deux demi-soeurs

Oscar Dominguez : Ouverture

Yves Tanguy : Le marchand de sable

Georges Hugnet : Au pied de la lettre

Hans Arp : Côté à ouvrir

Meret Oppenheim : Ma Gouvernante

René Magritte : La solution du rébus

Jacqueline Breton : Pont du demi-sommeil

Roland Penrose : La Terre en bouteille

Marcel Jean : Paris à vol d’oiseau

Wolfgang Paalen : A l’échelle du désir

Nusch Eluard : Bois des Iles

Pablo Picasso : Poisson d’Avril

 

Josef Breitenbach (1896 – 1984) Part II

Je vous propose aujourd’hui de poursuivre la découverte de Josef Breitenbach. Cette fois-ci nous laisserons de côté ses influences surréalistes et nous admirons ses fabuleux portraits, et nus et quelques photographies de voyages .

[Je vous suggère de ne pas manquer le premier article qui complète ce dernier, et qui vous permettra d’avoir une vue d’ensemble de l’entendue de son oeuvre ]

En 1932, Breitenbach ouvre son premier studio de photographie. Ses clients étaient des membres éminents de la bohème de Munich, (y compris les acteurs et actrices de la scène dans le théâtre de Munich.)  qui était alors un bastion des défenseurs des libertés et des personnes raffinées. Mais ce  monde a disparu en 1933 avec la prise de pouvoir d’Hitler.Plus que ses racines juives, le passé politique du photographe fait de  lui une cible à persécuter.  En Août 1933, avec son passeport, Breitenbach arrive en France, rejoignant d’autres exilés Allemands qui cherchent refuge à Paris.

La «révolution» surréaliste allait alors devenir dominante dans la scène artistique parisienne. Peu après son arrivée, Breitenbach est entré en contact avec André Breton et son entourage. Préférant conserver son indépendance, il n’a jamais été un membre du groupe surréaliste, mais a participé à des expositions importantes de la photographie surréaliste aux côtés de Man Ray, Jacques-André Boiffard, Brassaï, Eli Lotar, Henri Cartier-Bresson, et Roger Parry.

Breitenbach n’a vécu à Paris  que six ans, jusqu’à ce que la guerre  éclate en 1939, et pourtant, pendant cette période , il a produit certains de ses travaux les plus inventifs.  (Il a adopté plusieurs techniques favorisées par de nouveaux photographes tels que la surimpression, le montage, la solarisation, l’impression en négatif, et le photogramme. Plus important encore, il était l’un des rares artistes des années d’avant-guerre à produire des photographies en couleurs, ce qu’il a fait en utilisant des procédés tels que le blanchiment, la tonification et la pigmentation.)

La guerre interrompit ce deuxième chapitre de la vie du photographe. Interné par les Français comme un étranger suspect, puis rédigé dans un corps civil composé d’étrangers, Breitenbach finalement échappé à la France  de Marseille en 1941 pour New York . Il parvient à retenir l’attention de Walker Evans, qui  publie ses travaux  dans Fortune .

À l’été 1944,  à l’invitation de Josef Albers,  Breitenbach enseigne la photographie au Black Mountain College.  En 1946, il est devenu un citoyen des États-Unis et a rejoint la faculté de la Cooper Union .

For a biography in English go down Article

 

Josef Breitenbach- Night, Paris (Edith Schultze-Westrum)c. 1935, Vintage gelatin silver print collage

Josef Breitenbach- Night, Paris (Edith Schultze-Westrum), 1935, Vintage gelatin silver print collage ©The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Edith Schultze-Westrum, 1932, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Edith Schultze-Westrum, 1932, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Portrait of the  actress Sybille Binder, Munich, Before 1933, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Portrait of the actress Sybille Binder, Munich, Before 1933, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Portrait of the  actress Sybille Binder, Munich, Before 1933, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Portrait of the actress Sybille Binder, Munich, Before 1933, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Portrait of the  actress Sybille Binder and Paul Robeson, in Othello, Munich,  1932, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Portrait of the actress Sybille Binder and Paul Robeson, in Othello, Munich, 1932, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Portrait of the  actressSybille Binder  Circa 1932, gelatin silver print, © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Portrait of the actressSybille Binder Circa 1932, gelatin silver print, © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach – Portrait of the actress Marianne Hoppe, 1933

Josef Breitenbach – Portrait of the actress Marianne Hoppe, 1933 ©The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-  Sheila ,New York, 1942

Josef Breitenbach- Sheila ,New York, 1942 ©The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Aktportrait, Paris, 1933-1939 ©The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Aktportrait, Paris, 1933-1939. © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait,  1930s , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait, 1930s , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait,  1930s , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait, 1930s , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Portrait of a lady, Munich, 1932,  Munich,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Portrait of a lady, Munich, 1932, Munich,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-untitled , Paris 1936

Josef Breitenbach-Untitled , Paris 1936 © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Edith d'Amara, 1932,  Munich,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Edith d’Amara, 1932, Munich,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Patricia, New York, 1942, Vintage toned gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Patricia, New York, 1942, Vintage toned gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- A Woman and Her Conscience, New York, 1945, Vintage toned gelatin silver print ©The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- A Woman and Her Conscience, New York, 1945, Vintage toned gelatin silver print ©The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Annabella, 1933-39, Vintage gelatin silver print ©The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Annabella, 1933-39, Vintage gelatin silver print ©The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-woman in costume of shiny material with cape and hood, 1930s

Josef Breitenbach- Woman in costume of shiny material with cape and hood, 1930s © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Sybille Binder, in fur coat. 1932

Josef Breitenbach-Sybille Binder, 1932 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Portrait ofSchoura Alperin, 1934 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait ofSchoura Alperin, 1934 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait,  1935 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait, 1935 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait of Ruth Harris 1933-39 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait of Ruth Harris 1933-39 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Aristide Maillol, Marly-Le-Roy, 1934  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Aristide Maillol, Marly-Le-Roy, 1934 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Portrait of Man Ray, 1967, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Portrait of Man Ray, 1967, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait of Max Ernst and Marie-Berthe Aurenche, 1936 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait of Max Ernst and Marie-Berthe Aurenche, 1936 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait of Max Ernst and Marie-Berthe Aurenche, 1936 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait of Max Ernst and Marie-Berthe Aurenche, 1936 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Portrait of Max Ernst , 1938 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Portrait of Max Ernst , 1938 Paris, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Max Ernst and his wife, Marie-Berthe Aurenche, Paris, 1936, Early gelatin silver print; printed c. 1942-1948 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Max Ernst and his wife, Marie-Berthe Aurenche, Paris, 1936, Early gelatin silver print; printed c. 1942-1948 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-James Joyce, Paris , 1937

Josef Breitenbach- James Joyce, Paris, 1937 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Wassily Kandinsky, Neuilly-sur-Seine 1938

Josef Breitenbach-Wassily Kandinsky, Neuilly-sur-Seine 1938 © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach- Portrait  of the Actor Sacha Guitry, Paris, 1938, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Portrait of the Actor Sacha Guitry, Paris, 1938, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Japanese female mask, fabric background], ca. 1940s

Josef Breitenbach-Japanese female mask, fabric background], ca. 1940s


Josef Breitenbach-Close-up of woman’s eye, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach-Sculpture Academy, Paris,  1935, gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Sculpture Academy, Paris, 1935, gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Sculpture Academy, Paris,  1935, gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Sculpture Academy, Paris, 1935, gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Standing Nude (Back), 1930-39, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Standing Nude (Back), 1930-39, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Dr. Riegler & J. Greno, Munich 1933 © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach-Dr. Riegler & J. Greno, Munich 1933 © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008


Josef Breitenbach, Dr. Riegler and J. Greno, Munich, 1933

Josef Breitenbach, Dr. Riegler and J. Greno, Munich, 1933  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach.Dr. Riegler and J. Greno - Munich,1933 Photogravure on wove paper

Josef Breitenbach.Dr. Riegler and J. Greno – Munich,1933 Photogravure on wove paper © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Dr. Riegler & J. Greno, Munich 1933 © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach-Dr. Riegler & J. Greno, Munich 1933 © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008


Josef Breitenbach - Self-Portrait with J. Greno ,1933 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach – Self-Portrait with J. Greno ,1933 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Female Nude posing, , Nd,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Female Nude posing, , Nd,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-soft-focus bust of nude woman holding grapes, Paris, . 1933

Josef Breitenbach- Soft-focus bust of nude woman holding grapes, Paris, 1933   © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Sonja, Munich, 1930-33, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Sonja, Munich, 1930-33, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Female nude sitting on blanket,  1935, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Female nude sitting on blanket, 1935, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-standing female nude - front view, furnishings, 1932

Josef Breitenbach- Standing female nude – front view, furnishings, 1932 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-untitled , female nude with dark fur and ornaments, 1940s

Josef Breitenbach- Untitled , female nude with dark fur and ornaments, 1940s © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-untitled , female nude with dark fur and ornaments, 1940s

Josef Breitenbach- Untitled , female nude with dark fur and ornaments, 1940s  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach -untitled, 1940s

Josef Breitenbach -Untitled, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach-We New Yorkers, 1942 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Electric Back, New York, 1949  toned gelatin silver print , montage © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Electric Back, New York, 1949 toned gelatin silver print , montage © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Medical Illustration, New York, 1949 Aus einer Serie für McCalls Magazine © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Medical Illustration, New York, 1949 Aus einer Serie für McCalls Magazine © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Emerging Torso, 1942-48, toned gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Emerging Torso, 1942-48, toned gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Adirondacks, , 1948,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Adirondacks, , 1948,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-  Portraits with Make Up,model Patricia & Josef Breitenbach,  New York, 1945, Vintage gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Portraits with Make Up,model Patricia & Josef Breitenbach, New York, 1945, Vintage gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-  Woman Transformed, model Patricia, New York  1942

Josef Breitenbach- Woman Transformed, model Patricia, New York 1942 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach -Morning, 1950

Josef Breitenbach -Morning, 1950 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach - Nu, 1950s

Josef Breitenbach – Untitled, 1950s  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Untitled , 1950s

Josef Breitenbach- Untitled ,Nude, 1950s  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Portrait, Paris, 1933-39, Vintage gelatin silver print ©The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Portrait, Paris, 1933-39, Vintage gelatin silver print ©The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach- Untitled , 1935  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Untitled , Germany, Munich, 1932

Josef Breitenbach- Untitled , Germany, Munich, 1933  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Akt, München, 1933 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Nu, Germany, Munich, , 1933 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-nude girl lying in gras, 1950s

Josef Breitenbach-nude girl lying in gras, 1950s  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Nude woman in the river,New York, 1953, , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Nude woman in the river,New York, 1953, , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-female nude with long dark hair lying on side on grass, 1961

Josef Breitenbach-female nude with long dark hair lying on side on grass, USA, 1961  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-back view of female nude with long dark hair lying curled on grass, 1961

Josef Breitenbach-back view of female nude with long dark hair lying curled on grass, USA, 1961 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-back of female nude with long dark hair, seated outdoors on branching log, Sept. 1961

Josef Breitenbach-back of female nude with long dark hair, seated outdoors on branching log, USA, Sept. 1961 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-female nude with long dark hair, lying face-down on grass, full length with feet at left, 1961

Josef Breitenbach-Untitlrd (Female nude with long dark hair, lying face-down on grass, full length with feet at left), USA, 1961  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Untitled ,  (Female nude with long dark hair, lying face-down on grass,) USA , 1961 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach – Untitled , (Female nude with long dark hair, lying face-down on grass,) USA , 1961 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach -buttocks and back of female nude with long dark hair, kneeling outdoors, , 1961

Josef Breitenbach -Untitled (Buttocks and back of female nude with long dark hair,kneeling outdoors), USA, 1961. © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-untitled ,female nude with long dark hair lying face-down on grass , USA  1961

Josef Breitenbach-Untitled (female nude with long dark hair lying face-down on grass) ,USA ,1961.           © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-untitled ,female nude with long dark hair lying face-down on grass , USA  1961

Josef Breitenbach-Untitled (emale nude with long dark hair lying face-down on grass), USA ,1961.            © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach -back of female nude bending over in water, Sept. 1961 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach -Untitled (Back of female nude bending over in water), USA, Sept 1961. © The Josef Breitenbach Trust

Les années 1950 et 1960 ont été des années d’intense activité pour Breitenbach.  Il a fait reportage photographique en Asie pour les Nations Unies et d’autres entreprises variées, documentant le travail des secours.

Il exposera ses photographies largement dans les Etats-Unis à partir des années 1940 jusqu’au milieu des années 1960, notamment au Museum of Modern Art et le Metropolitan Museum of Art

Josef Breitenbach-untitled ,woman curled on side in dried grass,  1952 Korea or Japan

Josef Breitenbach-Untitled (woman curled on side in dried grass), Korea or Japan , 1952 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- nude woman in black, Tokyo, 1953, Chromogenic print. © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- nude woman in black, Tokyo, 1953, Chromogenic print. © The Josef Breitenbach Trust.


Josef Breitenbach-Sleeping Japanese Girl, Japan, 1968.        © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Sleeping Japanese Girl, Japan, 1968. © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach- Dancing in the Streets (Bon Odori), Kyoto, 1956

Josef Breitenbach- Dancing in the Streets (Bon Odori), Kyoto, 1956 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-Eels and octopus. Pusan, Korea, 1953

Josef Breitenbach-Eels and octopus. Pusan, Korea, 1953 © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-India, Construction Worker, Bombay, 1960

Josef Breitenbach-India, Construction Worker, Bombay, 1960  © The Josef Breitenbach Trust


Josef Breitenbach-  Woman Transformed, New York  1942

Josef Breitenbach- Woman Transformed, New York 1942  © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach-Mother with Sick Child, Patan, Nepal,Nepal, Patan, 1968, Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

You can see more on Gitterman Gallery

Des portraits du photographe par des anonymes ici  sur wordpress sur le blog  A la loupe

  Voir les résultats des actions le concernant sur Mutualart

Conseil de lecture  :

Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach: by Josef Breitenbach Photographs and text (in German) by Josef Breitenbach. Essays (in German) by Peter C. Jones, and Others , Published on the occasion of the 1996-1997 exhibition Josef Breitenbach: Photographien at the Staatliche Galerie Moritzburg Halle and the Fotomuseum im Münchner Stadtmuseum, Ed° Schirmer-Mosel, 1996

Munich, Paris, New York Paperback – 2003 by Josef and Paul Berlanga, Exhibit Catalogue, edition Stephen Daiter Gallery, 2003

Josef Breitenbach » by Larisa Dryansky, Editions de l’Amateur, 2001

Cover of the Book "Josef Breitenbach" by Larisa Dryansky,  Editions de l'Amateur, 2001

Cover of the Book « Josef Breitenbach » by Larisa Dryansky, Editions de l’Amateur, 2001

 English Bio

Josef Breitenbach was born on the 3rd of April 1896. He attended Ludwig-Maximillian University in Munich (philosophy and art history, 1914 to 1917) and became active in the Youth Section and later the Pacifist wing of the Social Democratic Party. In 1918, he took part in the Soviet-inspired Bavarian coup d’état, which was the first spark of the revolutionary fire that swept over Germany in the wake of the armistice. For a few months, Breitenbach also occupied an official position in the new government. Although the revolution was short-lived, the ties he forged with the radical circles of Munich’s intelligentsia later helped him establish his reputation as a photographer.

In 1932, Breitenbach opened his first photographic studio. His clients were prominent members of Munich’s bohemia, including actors and actresses performing in the Munich theater. Munich was a stronghold of libertarians and refined people, whose spirit Breitenbach captured in theatrical portraits of his friend, the journalist Theo Riegler. This world vanished in 1933 with Hitler’s takeover.

More than his Jewish roots, the photographer’s political past made him a target for persecution. In August, 1933, with his passport , Breitenbach made his way to France , joining other German exiles seeking refuge in Paris.

The Surrealist “revolution” had by then become dominant in the Parisian art scene. Soon after his arrival, Breitenbach came into contact with André Breton and his circle. Preferring to retain his independence, he never became a member of the Surrealist group, but did show work in important exhibitions of Surrealist photography alongside Man Ray, Jacques-André Boiffard, Brassaï, Eli Lotar, Henri Cartier-Bresson, et Roger Parry.

Breitenbach only lived in Paris for six years, until the war broke out in 1939. During this period, he produced some of his most inventive work. He adopted several techniques favored by new photographers such as superimpression, montage, solarization, printing in negative, and the photogram. More importantly, he was one of the rare artists of the pre-War years to produce color photographs, which he did by using processes of bleaching, toning and pigmentation. Examples are the images “Montparnasse”, or Forever and Ever.

During his years in Paris, he was also an active member of the German exile community, which alerted the democratic world to the threat of fascism. He participated in the 1938 exhibition by the Union des Artistes Allemandes Libres, “Five Years of Hitler Dictatorship”. A high point for Breitenbach was his collaboration with Bertolt Brecht, summarized by portraits of the playwright. The war interrupted this second chapter of the photographer’s life. Interned by the French as a suspicious alien, then drafted into a civilian corps composed of foreigners, Breitenbach eventually escaped to New York from Marseille in 1941.He came to the attention of Walker Evans, who published his work in Fortune. In the summer of 1944, at the invitation of Josef Albers, Breitenbach taught photography at Black Mountain College. In 1946 he became a United States citizen and joined the faculty at Cooper Union and later The New School. Breitenbach continued to create distinctive and innovative work, including a striking group of camera-less photographs. These works hover in the liminal space between Surrealism and Abstract Expressionism. The 1950s and 1960s were years of intense activity for Breitenbach. He did photographic reportage in Asia for the United Nations and other varied businesses, documenting relief work. He exhibited his photographs extensively in the United States from the 1940s to the mid-1960s, including at the Museum of Modern Art and the Metropolitan Museum of Art.

I proposed today to browse some facets Josef Breitenbach left us behind. This was mainly the result of the encounter with the Surrealists and accompanied throughout his adventure. Through his portraits, montages , collage, photogram , naked, and some memories , moreover

Josef Breitenbach (1896 – 1984) Part I

Il a assisté au cours de philosophie et d’histoire de l’art à l’Université Ludwig-Maximilian à Munich  de 1914-1917 . Il devient durant cette période active dans la section de la jeunesse  du Parti social-démocrate. En 1918, il  participe à la Bavaroise, un coup d’Etat d’inspiration soviétique, qui était la première étincelle du feu révolutionnaire qui a déferlé sur l’Allemagne à la suite de l’armistice. Pendant  quelques mois, Josef Breitenbach a  occupé un poste officiel dans le nouveau gouvernement. Bien que la révolution fut de courte durée, les liens qu’il a forgé avec les milieux radicaux de l’intelligentsia de Munich  l’ont aidé , plus tard, à établir sa réputation en tant que photographe.

En 1932, Breitenbach ouvre son premier studio de photographie. Ses clients étaient des membres éminents de la bohème de Munich, (y compris les acteurs et actrices de la scène dans le théâtre de Munich.)  qui était alors un bastion des défenseurs des libertés et des personnes raffinées. Mais ce  monde a disparu en 1933 avec la prise de pouvoir d’Hitler.Plus que ses racines juives, le passé politique du photographe fait de  lui une cible à persécuter.  En Août 1933, avec son passeport, Breitenbach arrive en France, rejoignant d’autres exilés Allemands qui cherchent refuge à Paris.

La «révolution» surréaliste allait alors devenir dominante dans la scène artistique parisienne. Peu après son arrivée, Breitenbach est entré en contact avec André Breton et son entourage. Préférant conserver son indépendance, il n’a jamais été un membre du groupe surréaliste, mais a participé à des expositions importantes de la photographie surréaliste aux côtés de Man Ray, Jacques-André Boiffard, Brassaï, Eli Lotar, Henri Cartier-Bresson, et Roger Parry.

Je vous propose aujourd’hui de parcourir quelques facettes que Josef Breitenbach nous a laissées derrière lui. principalement ce qui fût le fruit de la rencontre avec les surréalistes et qui l’accompagna tout au long de son aventure . En passant par ses portraits, ses montages, collages, photogrammes, nus.

Josef Breitenbach-Exposition Internationale, Paris, vue de l'intérieur du Pavillon de la Suisse 1937 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Exposition Internationale, Paris, vue de l’intérieur du Pavillon de la Suisse 1937 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Exposition Internationale du Surréalisme, Galerie Beaux-Arts, Paris, 1938,  gelatin silver print  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Exposition Internationale du Surréalisme, Galerie Beaux-Arts, Paris, 1938, gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Breitenbach n’a vécu à Paris  que six ans, jusqu’à ce que la guerre  éclate en 1939, et pourtant, pendant cette période , il a produit certains de ses travaux les plus inventifs.  (Il a adopté plusieurs techniques favorisées par de nouveaux photographes tels que la surimpression, le montage, la solarisation, l’impression en négatif, et le photogramme. Plus important encore, il était l’un des rares artistes des années d’avant-guerre à produire des photographies en couleurs, ce qu’il a fait en utilisant des procédés tels que le blanchiment, la tonification et la pigmentation.)

Mais pendant ses années à Paris, il était aussi un membre actif de la communauté  Allemande en exil , qui a alerté le monde démocratique de la menace du fascisme. Il a participé à l’exposition 1938 par l’Union des Artistes Libres Allemandes, «Cinq ans de dictature hitlérienne ». Un moment fort pour Breitenbach fût sa collaboration avec Bertolt Brecht, résumée par des portraits de l’auteur.

 

Josef Breitenbach- For Ever and Ever, 1937 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- For Ever and Ever, 1937 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- For Ever and Ever, 1937 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- For Ever and Ever, 1937 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- For Ever and Ever, 1938

Josef Breitenbach- For Ever and Ever, 1938

Josef Breitenbach- Montparnasse, Paris, 1937, Vintage toned gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Montparnasse, Paris, 1937, Vintage toned gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Sibylle Binder, Munichc. 1933, © The Josef Breitenbach TrustVintage bromoil transfer

Josef Breitenbach- Sibylle Binder, Munichc. 1933, © The Josef Breitenbach TrustVintage bromoil transfer

Josef Breitenbach- Denkmal vor der Enthüllung, Paris,  Veiled Statue, Paris,  1933-39, Early gelatin silver print, printed ca. 1942-48 © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Denkmal vor der Enthüllung, Paris, Veiled Statue, Paris, 1933-39, Early gelatin silver print, printed ca. 1942-48 © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Photograph of the Scent Given Off by a Rose Petal photogravure. 1939  © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Photograph of the Scent Given Off by a Rose Petal photogravure. 1939 © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- A small piece of camphor on the surface of mercury, 1937,  Munich,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- A small piece of camphor on the surface of mercury, 1937, Munich,, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach -modern female bust with hat, Paris - facing toward left], 1935

Josef Breitenbach -modern female bust with hat, Paris – facing toward left], 1935

Josef Breitenbach, Bust Coloré, Paris, 1935

Josef Breitenbach, Bust Coloré, Paris, 1935

Josef Breitenbach, Sculpture Academy, Paris 1935  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach, Sculpture Academy, Paris 1935 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach- © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach- Max Ernst and Dr. Riegler & J. Greno, Munich 1933 © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach- Max Ernst and Dr. Riegler & J. Greno, Munich 1933 © The Josef Breitenbach Trust. from Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach. Max Ernst and the seahorse, New York, 1942.

Josef Breitenbach. Max Ernst and the seahorse, New York, 1942.

Josef Breitenbach-The Hands of Max Ernst, 1942,     Silver print. Courtesy of mfa © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-The Hands of Max Ernst, 1942, Silver print. Courtesy of mfa © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach- Bird, Photogram, hand colored gelatin silver print, 1948 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Bird, Photogram, hand colored gelatin silver print, 1948 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram , hand-colored , 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram , hand-colored , 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram , hand-colored , 1940s  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram , hand-colored , 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram , hand-colored , 1940s    © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram , hand-colored , 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Fragrance of a Pink Rose, 1945,New York , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Fragrance of a Pink Rose, 1945,New York , Gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Carnation and Fragrance, 1940s  ,gelatin silver print, 1948 © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Carnation and Fragrance, 1940s ,gelatin silver print, 1948 © The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach- Red Rose and Odor, 1940 ,Unknown color process © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Red Rose and Odor, 1940 ,Unknown color process © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Untitled photogram, 1948 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Untitled photogram, 1948 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Fireworks, photogram, 1949 gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Fireworks, photogram, 1949 gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-untitled ( objects on a patterned ground, feather, clips, washers), 1954 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-untitled ( objects on a patterned ground, feather, clips, washers), 1954 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Huntsman's Luck, photogram , New York, 1946-49,  gelatin silver print  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach- Huntsman’s Luck, photogram , New York, 1946-49, gelatin silver print © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram - newspaper fragments with double-sided text, leaves,1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , photogram, 1940s © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-untitled , human circulatory system diagram, dark beach scene with wrecked boat,  1942  © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-untitled , human circulatory system diagram, dark beach scene with wrecked boat, 1942 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , human circulatory system diagram, wet beach sand with high sea horizon,  1942 © The Josef Breitenbach Trust

Josef Breitenbach-Untitled , human circulatory system diagram, wet beach sand with high sea horizon, 1942 © The Josef Breitenbach Trust

 

Josef Breitenbach-Fabric Abstraction, New York, 1948, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

Josef Breitenbach-Fabric Abstraction, New York, 1948, Gelatin silver print© The Josef Breitenbach Trust.

 

La guerre interrompit ce deuxième chapitre de la vie du photographe. Interné par les Français comme un étranger suspect, puis rédigé dans un corps civil composé d’étrangers, Breitenbach finalement échappé à la France  de Marseille en 1941 pour New York . Il parvient à retenir l’attention de Walker Evans, qui  publie ses travaux  dans Fortune .

À l’été 1944,  à l’invitation de Josef Albers,  Breitenbach enseigne la photographie au Black Mountain College.  En 1946, il est devenu un citoyen des États-Unis et a rejoint la faculté de la Cooper Union .

Breitenbach a continué à créer que qui etait distinctif et innovateur,comme un un groupe de  photographes sans l’appareil. Ces œuvres planent dans l’espace liminal entre le surréalisme et l’expressionnisme abstrait.

Les années 1950 et 1960 ont été des années d’intense activité pour Breitenbach.  Il a fait reportage photographique en Asie pour les Nations Unies et d’autres entreprises variées, documentant le travail des secours.

Il exposera ses photographies largement dans les Etats-Unis à partir des années 1940 jusqu’au milieu des années 1960, notamment au Museum of Modern Art et le Metropolitan Museum of Art.

You can see more on Gitterman Gallery

Des portraits du photographe par des anonymes ici  sur wordpress sur le blog  A la loupe

  Voir les résultats des actions le concernant sur Mutualart

Conseil de lecture  :

Manifesto By Josef Breitenbach , Ed° Nazraeli Press , 2008

Josef Breitenbach: by Josef Breitenbach Photographs and text (in German) by Josef Breitenbach. Essays (in German) by Peter C. Jones, and Others , Published on the occasion of the 1996-1997 exhibition Josef Breitenbach: Photographien at the Staatliche Galerie Moritzburg Halle and the Fotomuseum im Münchner Stadtmuseum, Ed° Schirmer-Mosel, 1996

Munich, Paris, New York Paperback – 2003 by Josef and Paul Berlanga, Exhibit Catalogue, edition Stephen Daiter Gallery, 2003

Josef Breitenbach » by Larisa Dryansky, Editions de l’Amateur, 2001

Cover of the Book "Josef Breitenbach" by Larisa Dryansky,  Editions de l'Amateur, 2001

Cover of the Book « Josef Breitenbach » by Larisa Dryansky, Editions de l’Amateur, 2001

English bio

Josef Breitenbach was born on the 3rd of April 1896. He attended Ludwig-Maximillian University in Munich (philosophy and art history, 1914 to 1917) and became active in the Youth Section and later the Pacifist wing of the Social Democratic Party. In 1918, he took part in the Soviet-inspired Bavarian coup d’état, which was the first spark of the revolutionary fire that swept over Germany in the wake of the armistice. For a few months, Breitenbach also occupied an official position in the new government. Although the revolution was short-lived, the ties he forged with the radical circles of Munich’s intelligentsia later helped him establish his reputation as a photographer.

In 1932, Breitenbach opened his first photographic studio. His clients were prominent members of Munich’s bohemia, including actors and actresses performing in the Munich theater. Munich was a stronghold of libertarians and refined people, whose spirit Breitenbach captured in theatrical portraits of his friend, the journalist Theo Riegler. This world vanished in 1933 with Hitler’s takeover.

More than his Jewish roots, the photographer’s political past made him a target for persecution. In August, 1933, with his passport , Breitenbach made his way to France , joining other German exiles seeking refuge in Paris.

The Surrealist “revolution” had by then become dominant in the Parisian art scene. Soon after his arrival, Breitenbach came into contact with André Breton and his circle. Preferring to retain his independence, he never became a member of the Surrealist group, but did show work in important exhibitions of Surrealist photography alongside Man Ray, Jacques-André Boiffard, Brassaï, Eli Lotar, Henri Cartier-Bresson, et Roger Parry.

Breitenbach only lived in Paris for six years, until the war broke out in 1939. During this period, he produced some of his most inventive work. He adopted several techniques favored by new photographers such as superimpression, montage, solarization, printing in negative, and the photogram. More importantly, he was one of the rare artists of the pre-War years to produce color photographs, which he did by using processes of bleaching, toning and pigmentation. Examples are the images “Montparnasse”, or Forever and Ever.

During his years in Paris, he was also an active member of the German exile community, which alerted the democratic world to the threat of fascism. He participated in the 1938 exhibition by the Union des Artistes Allemandes Libres, “Five Years of Hitler Dictatorship”. A high point for Breitenbach was his collaboration with Bertolt Brecht, summarized by portraits of the playwright. The war interrupted this second chapter of the photographer’s life. Interned by the French as a suspicious alien, then drafted into a civilian corps composed of foreigners, Breitenbach eventually escaped to New York from Marseille in 1941.He came to the attention of Walker Evans, who published his work in Fortune. In the summer of 1944, at the invitation of Josef Albers, Breitenbach taught photography at Black Mountain College. In 1946 he became a United States citizen and joined the faculty at Cooper Union and later The New School. Breitenbach continued to create distinctive and innovative work, including a striking group of camera-less photographs. These works hover in the liminal space between Surrealism and Abstract Expressionism. The 1950s and 1960s were years of intense activity for Breitenbach. He did photographic reportage in Asia for the United Nations and other varied businesses, documenting relief work. He exhibited his photographs extensively in the United States from the 1940s to the mid-1960s, including at the Museum of Modern Art and the Metropolitan Museum of Art.

I proposed today to browse some facets Josef Breitenbach left us behind. This was mainly the result of the encounter with the Surrealists and accompanied throughout his adventure. Through his portraits, montages , collage, photogram , naked, and some memories , moreover

Violette Nozière

« Violette rêvait de bains de lait

De belles robes de pain frais

De belles robes de sang pur

Un jour il n’y aura plus de pères

Dans les jardins de la jeunesse

Il y aura des inconnus

Tous les inconnus

Les hommes pour lesquels on est toujours neuve

Et la première

Les hommes pour lesquels on échappe à soi-même

Les hommes pour lesquels on n’est la fille de personne

Violette a rêvé de défaire

A défait L’affreux nœud de serpents des liens du sang »

Paul Eluard

[D’autres extraits de poèmes d’autres auteurs , au sujet de Violette ICI ]

Violette Nozière,1932,(Violette posait régulièrement nuepour des photographes ou pour des soirées intimes.) Archives Gérard Oriol

Gérard Oriol -Violette Nozière,1932,(Violette posait régulièrement nue pour des photographes ou pour des soirées intimes.) Archives Gérard Oriol

«Elle naît le 11 janvier 1915 à Neuvy Sur Loire. Son père, Jean-Baptiste Nozière est mécanicien au P .L.M. (Chemins de fer Paris-Lyon-Méditérranée). Enfance heureuse et sans histoire pour Violette. Jean-Baptiste et Germaine (sa mère) sont des ouvriers aisés, qui, au dire des proches entourent leur fille d’affection. A la fin de la guerre, ils s’installent à Paris, au 9 rue de Madagascar dans le 12ème arrondissement. « Ils donnaient l’apparence d’une famille unie et heureuse » dit le concierge de l’immeuble ; Violette grandit dans un petit deux pièces cuisine. Bonne élève à l’école primaire, elle passe brillamment le certificat d’études. Les parents sont fiers et disposés à la pousser vers des études supérieures.

Mais, à 13 ans, elle est déjà femme et paraît plus que son âge. Les garçons tournent autour d’elle, elle aime ça et, si les résultats scolaires sont bons au début de l’année, les choses vont se détériorer. Violette cache ses absences à ses parents, qui les apprennent par le lycée. On évoque sa mauvaise conduite. Elle a des aventures sans lendemain, tant et si bien que ses parents vont accéder à sa demande de changer d’établissement. Nouvelle adresse : le lycée Fénelon, au quartier latin, là où elle fait connaissance avec une vie qui la change de l’appartement et de la médiocrité de la rue de Madagascar.

Elle rencontre des étudiants, des photographes pour revues pornographiques…. Elle pose nue. Elle passe son temps dans les cafés du quartier latin : Palais du café, les quat’z Arts … Se sentant mal à l’aise dans son milieu familial, elle s’invente une vie bourgeoise où le père est ingénieur et où la mère travaille chez le célèbre couturier Paquin. La double vie s’installe.

Anonyme -Violette Nozière lors d'une soirée intime pour la fête de Noël , collection Romi.

Anonyme -Violette Nozière lors d’une soirée intime pour la fête de Noël , collection Romi.

Son amie intime avec laquelle elle fait la « fête » s’appelle : Madeleine Debize  (Maddy). Elle est la fille de voisins de quartier. Celle-ci l’entraîne et l’accompagne dans sa recherche du plaisir. Elle sont complices dans leurs amours, mais aussi dans les vols (boutiques, librairies, qui font rêver Violette…) (Cette Madeleine Debize  qui dira lors de son procès que Violette était au bal avec elle le soir du crime.) Il faut de l’argent pour « paraître » et pour entretenir les copains, et surtout : Jean Dabin l’amant de cœur. L’argent, elle le prend, soit dans le porte-monnaie de ses parents, soit elle le reçoit des hommes qu’elle rencontre sur la rive droite.

Ses parents ouvrent des lettres, s’étonnent des tenues élégantes qu’elle porte, mais ne veulent pas ou ne voient pas la vérité. Au fond, ils l’admirent. Il y a trop de différence entre leur vie et la sienne.

Deux éléments doivent être pris en compte dans la vie de Violette Nozière : Le premier : sa santé. Elle a toujours été fragile. De plus après un examen à l’hôpital Bichat, le docteur Dérion parle d’une « maladie spécifique » (la syphilis) dont elle serait atteinte (IN magazine « Drames, sept.1933 : La vérité sur le crime de Violette Nozière). Le médecin en parle à sa famille. Elle est soignée par lui, ce qui explique pourquoi ses parents ne se sont pas méfiés quand elle leur a fait avaler le « Soménal », prescrit soi-disant par le docteur Dérion. Le second élément qui ne sera jamais élucidé : l’inceste.

Violette a dit souvent à ses amis que son père la violait depuis l’âge de 12 ans. Elle parlera au procès de sa première tentative de suicide : « Ce jour-là, j’éprouvais un dégoût insurmontable de l’inconduite de mon père à mon égard ». Elle laisse une lettre à ses parents affolés qui la recherchent et la retrouvent le long des quais à 22h. (« La France » 15sept.1933). Elle parlera aussi à un ancien amant : Pierre Camus : « Tu sais, il oublie parfois que je suis sa fille. »

Le 21 août 1933, elle fait avaler à ses parents une potion recommandée par le docteur Dérion. Violette s’en va après avoir vérifié qu’ils ne bougeaient plus. « A une heure du matin, Violette rentre du bal. Elle frappe à la porte du voisin de palier : « Venez vite, ça sent le gaz, j’ai peur. Il a dû arriver quelque chose à mes parents ». Le voisin, M. Mayeul, ferme les robinets de gaz, il entre dans la chambre : « Mme Nozière git sur le lit ensanglanté. Sur le lit de Violette, git son père inanimé » (Police magazine 3 sept.1933 « empoisonneuse »). La police arrive. Mme Nozière respire encore, son mari est mort. Au début, les policiers pensent à un suicide. Mais devant l’absence d’émotion de Violette, ils restent dubitatifs.

Le lendemain, à l’hôpital, Mme Nozière dit au commissaire Gueudet  qu’elle ne se souvient de rien, sinon d’avoir avalé des sachets de poudre blanche donnés par le médecin qui soignait leur fille (« celui de Violette était marqué d’une croix au crayon » dit-elle). Le commissaire convoque Violette pour le lendemain cinq heures. Elle ne vient pas. Un mandat d’arrêt est délivré par le parquet de la Seine. Le brigadier, Gripois enquête auprès de ses amis du quartier latin. Elle leur a paru normale, même gaie. On l’a vue chez un coiffeur, une manucure…elle « drague » un jeune homme : André de Pinguet à qui elle donne un nom d’emprunt, mais, il la reconnaît : « Vous ressemblez étonnamment à cette criminelle qu’on recherche » Elle lui parle d’un héritage qu’elle doit faire (165.000 francs à sa majorité). « Çà sera la bonne vie » lui dit-elle. Doutant de plus en plus, Pinguet la dénonce. Au prochain rendez-vous, près de la Tour Eiffel, la police est là. Elle a 18 ans.

le 11 octobre 1934, s’ouvre son procès ,  devant les assises de la Seine. Violette est condamnée à la peine de mort. Les femmes n’étant plus guillotinées, la peine sera commuée en 20 ans de travaux forcés.

Le 6 août 1942, le maréchal Pétain accorde une remise de peine à Violette, celle-ci est ramenée à 12 ans de réclusion. Au mois de décembre 1945, elle épouse Pierre Garnier à Neuvy sur Loire en présence de sa mère. Entre temps, le Général de Gaulle avait annulé la peine de vingt ans d’interdiction de séjour. Germaine Nozière vit avec eux. Ils ont cinq enfants ; le bonheur est enfin au rendez-vous pour Violette ; Il sera de courte durée : Pierre meurt en 1960.

Le 18 mars 1963,  la cour de Rouen prononce sa réhabilitation. C’est une mesure exceptionnelle sur le plan judiciaire. Violette meurt en 1966. Elle a 51 ans

Le « mythe » Violette Nozière

Anonyme. Violette Nozière, Noël, 1932 ( vente Drouot )

Anonyme. Violette Nozière, Noël, 1932 ( vente Drouot )

Il est né avant la condamnation. Dès le crime connu, la presse s’est emparée de l’affaire, au point de faire passer en second plan une situation nationale et internationale plutôt violente : La montée progressive du nazisme, les morts de Paul Doumer, d’Alexandre de Yougoslavie, de L. Barthou. La situation politique intérieure avec l’affrontement entre l’extrême droite et les « anarchistes », les problèmes économiques et sociaux. L’instruction du procès de Violette Nozière fait toujours la « une ». Les « surréalistes » trouvent dans ce crime l’occasion de fustiger cette société bourgeoise qui vit dans le conformisme et l’étroitesse d’esprit. Violette incarne cette révolte, pour eux, elle est une victime.

En octobre 1933 : Dans « la « revue anarchiste » sous le nom de Bardamu , Louis-Ferdinand Céline écrit : « Au demeurant, de quoi se plaint-on ?…Nozière est sous terre et Violette est en taule…Deux victimes du milieu social, et l’on danse autour : « la danse macabre. ».  Céline dira aussi que l’exiguïté des logements citadins favorise la fornication et l’inceste. En novembre 1933, la même revue écrit : « L’inceste est un mot dont on s’effraie, c’est une pratique courante, j’admire les cheminots qui ne croient pas Nozière capable d’avoir troussé sa fille parce qu’il était un bon mécanicien. »

Anonyme -Violette Nozière lors d'une soirée intime pour la fête de Noël, collection Romi

Anonyme -Violette Nozière lors d’une soirée intime pour la fête de Noël, collection Romi

Le 1er décembre 1933, les surréalistes montent au créneau.

André Breton, René Char, Paul Eluard, Maurice Henry, Salvador Dali, Max Ernst, Magritte….poètes et peintres mélangés éditent une plaquette en faveur de Violette, intitulée « Violette Nozière ».  Ce recueil est édité en Belgique pour éviter les poursuites. On retrouve la même sympathie pour Violette que celle qu’ils avaient éprouvée pour les sœurs « Papin » (qui avaient un peu avant, massacré leur patronne.).

[ Vous pouvez trouvez un   Article très intéressant  sur André Breton et le grand fait divers, ICI, sur le site melusine- surrealisme.fr, écrit par Henri Béhar.].

Ils n’oublient pas que le jury est composé d’hommes et que le sujet de l’inceste est un sujet tabou dans cette société où le « mâle » est roi. L’accusation d’inceste envers son père. « Elle a touché là à un problème crucial » (Préface de José Pierre – 11 sept 1991, lors de la re-édition de la plaquette).»  Texte de  Simone Zoummeroff

« Cette affaire judiciaire restée fameuse affiche d’emblée le visage de l’intemporel et du mythe. Que ce soit sous la plume de Guy Rosey, évoquant « le bras d’Œdipe toujours vert le long des siècles », d’André Breton, disant de Violette Nozière qu’elle est « mythologique jusqu’au bout des ongles », ou de Paul Eluard, dans le fameux décasyllabe qui clôt son poème sur « l’affreux nœud de serpent des liens du sang », en référence aux Choéphores d’Eschyle, le recueil que les surréalistes ont consacré à Violette Nozière souligne la densité symbolique de l’affaire

À cet égard, la parole des artistes rejoint le discours des journalistes qui ont déroulé, d’article en article, les actes d’une tragédie familiale placée sous les auspices d’Eschyle et de Sophocle. C’est que dans cette affaire judiciaire se trouvent noués le parricide et l’inceste, soit la transgression de deux tabous fondamentaux, étroitement liés l’un à l’autre, qui fondent la filiation et le lien social, conformément aux analyses célèbres de Freud. »  by Anne-Emmanuelle Demartini Revue d’histoire moderne et contemporaine 2009/4 (n° 56-4) Éditeur Belin

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Le 19 JUILLET 2015 AJOUT à l’attention de DANTEBEA

ET UNE FOIS DE PLUS! LA VISITE DE LA BLOGUEUSE QUI ENNUIE BON NOMBRE DE PERSONNES ICI Sur Tumblr Sur Facebook ET QUI CLIQUE SUR MES HYPERS LIENS ET QUI PENSE QUE JE NE SAIS PAS D’OÙ ELLE SE CONNECTE  ( si je sais , la planisphère , en bas me sert à cela) ET QUI PILLE TOUT  ET JE RETROUVE MES ARTICLES SUR SES BLOGS, AVEC DE SURCROÎT DES INFORMATIONS ERRONÉES COMME À SON HABITUDE. je cite  »  Violette Nozières [sic]. Bruxelles, Éditions Nicolas Flamel, [1933] », même pas foutu de lire le texte en dessous qui précise  Tampon Archive Oriol ( pour TA gouverne, c’est un photographe!!!!)   Un livre publié en 1933 ne signifie pas qu’une photographie a été prise en 1933, surtout quand les articles de presses postés ici, où les photos vendues chez drouot sont authentifiées en 1932, et que de surcroit, son procès commence mi 1933 !!!! 

Je collerais son hyper lien qu’elle m’a piqué ( pour une fois qu’elle en met un! Mettons un cierge!)/ enfin c’est moi qui le lui ai fourni, mais çà elle s’en contre fout. C’est absolument pathétique.

Arrête de m’emmerder vraiment la béatrice sortie de Danté et qui se prend pour l’héroïne du livre, (c’est Digne d’une étude de cas de Freud!).

Je te réserve un article: Avec toutes les âneries que tu écris et tous les blogs que tu voles,  pilles. Tu vois Tu me suis à la trace. Je vais te démontrer que tu es bien loin derrière moi, et que ta culture est nulle.( je viens dejà de le faire rien qu’avec cela).  je montrerai  tes excuses bidons sur les blogs que tu voles. Revisites bien tes articles,  car tu as volé des blogs ( KIKI, Rodin, Lee Miller) revisites tes archives OUI !!!! et je vais le démontrer. Je vais poster comment tu m’insultais sur une page publique et comment tu vas pleurer chez des blogs que je préviens que tu pilles en disant que c’est moi qui t’insulte ( moi je ne fais que me défendre face à une malade). Je vais te faire lire les mails de personnes qui m’écrivent et que tu persécutes,  des mails provenant de personnes sur fb et tumblr, où je ne vais même plus car je ne peux pas bouger le petit doigt sans que tu copies lamentablement. Tu cesseras de nous emmerder et crois moi cela va arriver plus vite que tu ne crois, nous seront enfin débarrassé de toi.

http://www.bibliorare.com/products/noziere-violette-nozieres-sic-bruxelles-editions-nicolas-flamel

Protégé : Lee Miller (1907-1977)

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Max Ernst – Une semaine de bonté

« Dans cette ultime partie, des femmes en transe quittent leurs lits et leurs chambres à coucher pour s’envoler. Toute pesanteur, caractéristique de la réalité, est abolie. A travers ces figures cambrées, Max Ernst illustre la fascination surréaliste pour l’hystérie, maladie libératrice et inspiratrice : « Gloire […] à l’hystérie et à son cortège de femmes jeunes et nues glissant le long des toits. Le problème de la femme est, au monde, tout ce qu’il y a de merveilleux et de trouble »

André Breton, Manifestes du surréalisme, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1962.

Pendant plusieurs semaines, l’été 1933, le peintre allemand séjourne à Vigoleno, dans le nord de l’Italie, invité , tout comme l’artiste surréaliste Valentine Hugo ou bien encore le poète et agitateur Gabriele D’Annunzio, le pianiste Arthur Rubinstein,  l’actrice Mary Pickford et même l’acteur Douglas Fairbanks  par Maria Ruspoli, Duchesse de Gramont.

Il puise dans sa foisonnante bibliothèque où sont réunis des romans à quatre sous et il y découpe quantité d’images qui le font rêver ou sourire( (des illustrations découpées de Gustave Doré du Paradis perdu de Milton ou des gravures tirées de magazines  passés de mode , des illustrations de romans populaires du 19e siècle comme Les damnés de Paris de Jules Mary, de manuels scientifiques….)  .

Pour quoi faire ? Pour confectionner son troisième ensemble de collages. Une Semaine de Bonté ( le troisième roman-collage de Max Ernst, apres  « La Femme 100 têtes » de 1929 et « Rêve d’une petite fille qui voulut entrer au Carmel  » de1930. Ces planches furent éditées par Jeanne Bucher l’année suivante en 1934 donc, en un coffret de cinq cahiers, à 800 exemplaires, comportant 184 Collages ( que je vous présente , mais que je ne possède pas (malheureusement), mais il existe aujourd’hui deux très bons livres Ici qui vous présentent toutes les Oeuvres  de ce romans collage, que vous pouvez acquérir pour quelques euros, (optez pour celui de Werner Spies qui respecte les originaux, (teintes par exemple…etc) mais qui est plus cher. L’autre vous trouvez ttes les copies sur le net)

Max Ernst « avait à l’origine prévu de le publier en sept cahiers afin d’associer à chaque cahier un jour de la semaine. Le choix du titre renvoie d’ailleurs au sept jours de la Genèse. Mais c’est également une allusion à l’association d’entraide « La semaine de la bonté » fondée en 1927 pour promouvoir l’action sociale. Paris avait été envahi d’affiches de l’organisation sollicitant le concours de chacun. Le titre, comme les éléments constitutifs des collages sont autant d' »emprunts » de Max Ernst. »@Musée d’Orsay

Ces collages furent exposés deux fois dans leur intégralité (moins cinq planches, censurées car jugées trop blasphématoires) , en 1936 ,au Museo Nacional de Arte Moderno de Madrid,), par l’entremise de Paul Eluard  et plus de 70 ans après  au Musée d’Orsay à Paris en 2009 en çà totalité cette fois.

Dans cette œuvre Max Ernst nous propose une histoire entre le conte merveilleux et le roman «noir»  qui est une suite de plusieurs collages sans note ni légende.( Seul dans le dernier cahier, il accompagne les jours par des citations choisies de Marcel Schwob, Jean Hans Arp, André Breton, Paul Eluard et d’autres.)

Il comporte sept séries d’images qui représentent chacune une journée de la semaine (mythe moderne de la création). La notion d’«éléments capitaux» est substituée par Max Ernst à celle des sept «péchés capitaux». À chaque journée est associé un élément et un exemple. Une semaine de bonté  porte un sous-titre,  «Les sept éléments capitaux»,  affirmant ainsi la volonté délibérément blasphématoire de l’artiste

Le dimanche a pour élément la boue et pour exemple le lion de Belfort (l’orgueil);

le lundi, élément : l’eau, exemple : l’eau (la paresse);

le mardi, élément : le feu, exemple : la cour du dragon (la luxure);

le mercredi, élément : le sang, exemple : Œdipe (la colère );

le jeudi, élément : le noir, deux exemples : le rire du coq, l’île de Pâques (l’envie, qui a deux aspects selon la théologie);

le vendredi, élément : la vue, exemple : l’intérieur de la vue (l’avarice);

le samedi, élément : inconnu, exemple : la clé des chants (la gourmandise).

Au final, chaque collage forme un engrenage donnant naissance à des êtres extraordinaires évoluant dans des décors fascinants, des mondes visionnaires défiant l’entendement et le sens de la réalité. La caractéristiques de tous ces collages est que les thèmes sont abordés par l’isotopie (homme/animal) Les personnages affublés de têtes d’oiseaux, munis d’ailes dans le dos, dotés de membres imprévus,. Avec une maîtrise diabolique ‘une part,  par le fait qu’Ernst unifie l’espace en prenant  plusieurs éléments découpés d’un même espace en y ajoutant un nouvel élément  et dans des décors fantastiques à trois dimensions  y place ses personnages .

Comme ses compagnons surréalistes, Max Ernst est revenu traumatisé de la Première Guerre mondiale. Comment reprendre place, comme si de rien n’était, dans une société qui met tout en œuvre pour oublier ou nier les horreurs et les destructions ? En faisant preuve de dérision, en construisant un univers Onirique, Allégorique et poétique, qu’il pourrait apparaitre presque « délicieux » au sein  d’une fin du 19ieme romantique feutrée  et de n’y évoquer que  la terreur ,  l’effroi,  la cruauté, les tortures, la douleur, La nature de l’homme, la sexualité, la brutalité, qui sont si lissement niées dans les salons confinés, mais qui se révêlent bien existantes derières les murs et portes.  En cela les tableaux et événements qui se déroulent au fil des pages d’une semaine de Bonté forment un contraste éclatant avec le titre et sont l’incarnation de sa volonté de réduire en miettes les bien pensants.  La semaine commence un dimanche, ,  les salons cossus hébergent un peuple qui grouille : mais ils sont  limaces,  queues de diable,  reptiles/ le message est assez clair et éloquant !

«  Dans ce roman visuel, sans parole, le spectateur reste dépendant de sa seule interprétation. C’est à lui de reconstruire un événement, d’identifier une histoire ou de tenter de donner un sens, jusqu’à en perdre haleine. »@Musée d’Orsa


Premier cahier Dimanche /

Max Ernst- Une semaine de bonté premier Cahier dimanche le lion de Belfort, 1934

Max Ernst- Une semaine de bonté premier Cahier dimanche le lion de Belfort, 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté premier Cahier dimanche le lion de Belfort, 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté premier Cahier dimanche le lion de Belfort, 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté premier Cahier dimanche le lion de Belfort, 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté premier Cahier dimanche le lion de Belfort, 1934 . © ADAGP

Ernst se détache de la chronologie de la Genèse en faisant débuter sa semaine par le dimanche, qu’il fait sombrer dans une orgie de violence, de blasphème et de mort. De même, l’élément associé « La boue » – la boue primitive, der Urschlam – est un contraste absolu avec le jour de repos du Créateur.

Il met en scène la domination constante des faibles, des (belles) femmes en particulier. La bête humaine triomphante à tête féline enchaîne, menace, effraie, torture, tue. Ernst l’a muni de toutes sortes d’armes et a placé ça et là des serpents, crânes et autres éléments symboliques.

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 12, ( Dimanche: la boue et le Lion de Belfort) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 14,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 14,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 22, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 22, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort ,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort ,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 4,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 4,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 5,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 5,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 21,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 21,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 24, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 24, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 28, (Encourager l’interdit d’interprétation) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 34,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le lion de Belfort 34,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Deuxième cahier // Lundi

Le deuxième jour a pour élément et exemple l’eau. Ce Lundi n’en est pas moins chargé de violence, de peur et de mort : il envoie des flots jusqu’en haut des monuments parisiens, aux pieds des lits ou se trouvent de belles prisonnières, parfois endormies.
Ici aussi Ernst joue avec les corps et leurs positions, insère l’ambigüité et l’érotisme.

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, L'eau 4, (Une personnalité du choix)1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, L’eau 4, (Une personnalité du choix)1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst Collage tiré de Une semaine de bonté, l’eau,6 , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst Collage tiré de Une semaine de bonté, l’eau,6 , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, L’eau 4, « Ecriture automatique « ( 21) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst Collage tiré de Une semaine de bonté, L’eau 4 (Lundi: l’eau, 24) , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Troisième cahier // Mardi

Max Ernst- Une semaine de bonté troisème cahier Mardi, La cour du DragonCahier 1934

Max Ernst- Une semaine de bonté troisème cahier Mardi, La cour du Dragon Cahier 1934. © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté troisème cahier Mardi, La cour du DragonCahier 1934 2

Max Ernst- Une semaine de bonté troisème cahier Mardi, La cour du Dragon Cahier 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté troisème cahier Mardi, La cour du DragonCahier 1934 1

Max Ernst- Une semaine de bonté troisème cahier Mardi, La cour du Dragon Cahier 1934 . © ADAGP

Mardi et sa Cour du Dragon, où, alors que dans l’ombre un reptile est toujours prêt à se déployer, la bourgeoisie est montrée dans soute son hypocrisie, son désordre intérieur et ses luttes. « L’histoire commence dans « La cour du dragon » à Paris, et se poursuit dans la grande bourgeoisie. Les dragons et serpents côtoient les êtres humains, eux-mêmes pourvus d’ailes de dragon ou de chauve-souris, voire aussi d’ailes d’ange.
Le feu des passions, élément à l’opposé de la force naturelle de l’eau, conduit à des tragédies symbolisées par les attributs ou animaux plongés dans cet enfer bourgeois. Les motifs surréels qui apparaissent sur les murs et les panneaux de porte expriment les rêves, les peurs et les désirs cachés de la bourgeoisie. » Musée d’Orsay

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La cour du dragon 4, ( Mardi: le feu et la cour du dragon) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La cour du dragon 11 (Décoller du réel), 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La cour du dragon 22 , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La cour du dragon 10 , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La cour du dragon 24 , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La cour du dragon 24 , 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Quatrième cahier //Mercredi

Max Ernst- Une semaine de bonté quatrieme cahier Mercredi OedipeCahier 1934

Max Ernst- Une semaine de bonté quatrieme cahier Mercredi OedipeCahier 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté quatrieme cahier Mercredi OedipeCahier 1934

Max Ernst- Une semaine de bonté quatrieme cahier Mercredi OedipeCahier 1934 . © ADAGP

Max Ernst- Une semaine de bonté quatrieme cahier Mercredi Oedipe Cahier ,1934

Max Ernst- Une semaine de bonté quatrieme cahier Mercredi Oedipe Cahier ,1934 . © ADAGP

Mercredi raconte le mythe d’Oedipe « Le personnage mythique d’Oedipe est ici représenté avec une tête d’oiseau. Les collages narrent son histoire, notamment l’assassinat du père et l’énigme du sphinx. Le plus célèbre d’entre eux est dédié à la blessure aux pieds que lui avait infligée ses parents pour être sûrs de ne pas le voir revenir après qu’il eut été abandonné. Recueilli et adopté par Polybe, le roi de Corinthe, le jeune enfant reçoit le nom d’Oedipous signifiant « pied enflé » en grec ancien.
Chez Ernst, la scène de la blessure, fruit d’une transposition surréaliste, représente l’homme-oiseau transperçant le pied d’une femme nue avec un poignard. »Musée d’Orsay

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Oedipe 1, ( Anatomies) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Oedipe 3, ( Oeil) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Oedipe 7, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Oedipe 7, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Oedipe 21, (Inquiétante étrangeté) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Oedipe 25, (Un peu de matière désorganisée) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Dernier cahier// Jeudi

Max Ernst- Une semaine de bonté Jeudi Vendredi Samedi Cahier , 1934

Max Ernst- Une semaine de bonté Jeudi Vendredi Samedi Cahier , 1934. © ADAGP

Jeudi place les menaces dans le signe du coq gaulois – l’Etat français.

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le rire du coq,12,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Le rire du coq,12,1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Vendredi et Samedi sont eux beaucoup plus symboliques et même proprement surréalistes avec L’intérieur de la vue et La clé des chants ( où les femmes, enfin libérées, s’envolent vers les cieux, au bord de l’extase, portées par l’étoffe, les nuages et le vent.

« Ceux d’entre eux qui sont gais tournent parfois leur derrière vers le ciel et jettent leurs excréments à la figure des autres hommes ; puis ils se frappent légèrement le ventre. » Marcel Schwob (L’Anarchie).

« Le rire est probablement destiné à disparaître. » Marcel Schwob (Le Rire).

L’île de Pâques « Les pierres sont remplies d’entrailles. Bravo. Bravo. » Arp

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, L’île de Pâques 2 ( Metaphore), 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP,

Vendredi // Elément : La vue

Max Ernst- Une semaine de bonté Jeudi Vendredi Samedi Cahier , 1934 2

Max Ernst- Une semaine de bonté Jeudi Vendredi Samedi Cahier , 1934 . © ADAGP

Trois poèmes visibles
« Si trois est plus grand que 6, faites un cercle autour de la croix, et si l’eau éteint le feu, tracez une ligne du sceau à la bougie, en passant au-dessus du couteau, puis faites une croix sur l’échelle. » Prof. O. Decroly et R. Buyse (Les tests mentaux).

Aux scènes mouvementées des suites précédentes succèdent ici des images pour la plupart emblématiques. Pour certaines planches, Ernst revient à une manière de procéder qu’il a surtout utilisée au début de sa carrière : le « collage synthétique ». Ces compositions sont faites d’éléments hétérogènes placés sur une feuille blanche. Pour les relier entre eux, l’artiste complète les espaces intermédiaires à l’encre ou au crayon, créant en règle générale une scène qui évoque un large paysage.

Premier poème visible
« Et j’oppose à l’amour
Des images de toutes faites
Au lieu d’images à faire. »
Paul Eluard (Comme deux gouttes d’eau)

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté,Premier poème visible 4, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP, Paris 2009

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté,Premier poème visible 4, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Deuxième poème visible
« Un homme et une femme absolument blancs. » André Breton (Le revolver aux cheveux blancs)

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Deuxième poème visible 1, ( Vendredi: l’intérieur de la vue) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Troisième poème visible 1, 1933 © Isidore Ducasse

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Troisième poème visible 1, 1933 © Isidore Ducasse

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Deuxième poème visible 3, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, Troisième poème visible 3, 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Samedi //L’élément : Inconnu

Max Ernst, Collage tiré de Une semaine de bonté, La clé des chants 1, ( Samedi: clé des chants et Inconnu) 1933 © Isidore Ducasse Fine Arts. Photo Peter Ertl. © ADAGP

Vous pouvez trouvez bons nombres des collages dans ce pdf, mais aucun credits n’y est. Vous trouvez noyament les planches du rire du coq // +// + ( là vous avez les crédits si vous voulez en poster) que je n’ai pas mises.

La présentation de l’expostion au Musée d’Orsay avec quelques collages, mais un très bon texte que j’ai d’ailleurs cité ici.

Karel Teige : Devětsil & ReD ( 1927-31)

Né à Prague en Décembre 1900, Karel Teige était un éditeur et graphiste ainsi que la figure majeure du mouvement d’avant-garde tchèque « Devětsil ». Fondée en 1920, la Devětsil  s’inspire du  surréalisme et  du cubisme,  populaires en Europe occidentale à l’époque, mais aussi du mouvement  Russe « Proletkult » (Пролеткульт – [modifier radicalement les formes artistiques existantes avec une nouvelle approche révolutionnaire esthétique de classe ouvrière ]. Teige et ses accolites avant gardistes  portent et déplacent les principes du poétisme et du constructivisme à travers les différentes disciplines artistiques. Dans ses compositions typographiques et collages se lisent les liens entre surréalisme et fonctionnalisme.
Teige est devenu le porte-parole de Devětsil en 1921, élaborant le principe que «Tout art nouveau,  est nécessairement une réaction contre le précédent ».

Cette nouvelle orientation a été renforcée par ses visites à Paris en 1922 et ses interactions avec les artistes là-bas, y compris Constantin Brancusi, Pierres Albert-Birot et Man Ray avec qui il gardera des liens étroits. Il a lu avec voracité et élargi ses voyages au début des années 1920 afin obtenir une connaissance de première main du cubisme , du surréalisme et des mouvements de constructivisme russe. il a visité toutes les grandes villes Russes et Européens dans le but de deployer et construire des relations personnelles et étroites avec les artistes  d’avant-garde.
Teige a été publié dans la revue expressionniste allemande « Die Aktion » ,  a collaboré étroitement au sujet de l’architecture avec Le Corbusier et Walter Gropius et a donné des conférences au Bauhaus, tandis que son influence dans son propre pays a été considérable, Teige était vraiment un pilier du mouvement moderniste international.

En 1924, Teige ayant embrassé le constructivisme Russe , le  » tableau poème » ou « Poème Pictural », nait avec Jaroslav Seifert.  Teige et Seifert étaient convaincus que ce nouveau système de signe non verbal serait réveiller les sens, de sorte que dans la future société socialiste on pourrait profiter pleinement de tous les effets sensoriels. Leur vision  de la société idéale, était d’abolir la division du travail et de l’art, ainsi , l’art comprendrait toutes les activités humaines, même les sports, le jardinage ou la cuisine.On comprend donc que Teige est impliqué politiquement à travers ses actes créatifs. Il crée à la fois pour la Nation, le peuple et l’art , ces trois niveaux étant indissociables. et je vous conseille également ici sur wordpress toujours en anglais Excerpts from Karel Teige’s “Poetism Manifesto” (1928)
Translated by Gerald Turner. From Between Two Worlds: A Sourcebook of Central European Avant-Gardes, 1910-1930. (The MIT Press. Cambridge, MA: 2002) [Originally published as “Manifest poetismu,” in ReD Vol. 1, No. 9 (1928)]

Cette forme d’expression  est devenu rapidement  très populaire parmi les artistes du Devětsil et « poésie optique » devient une nouvelle « norme » lexicale. Des Poèmes d’image associant la disposition typographique et  des poèmes combinés avec le collage et le photomontage, et ont été  produits en masse à cette époque. Très vite, Karel Teige a affirmé la perte de « l’autonomie de la peinture », la  remplaçant par l’Affiche et le Poème Image. A cette époque  il a commencé à écrire des scénarios de films et utilisant la technique de dissolution comme un moyen de mise en forme poétique des objets dans d’autres objets.
 Au printemps 1927  Teige est désavoué par le presse Tchèque . Une vague critique assez virulente pointe en effet ce dernier et le mouvement Devětsil comme obsolète et épuisée. Pourtant en Octobre 1927 un Magazine mensuel voit le jour  » ReD » éditer sous la houlette de  Devětsil .  Publié entre 1927-1931, ( Bien que Devětsil déclinera jusqu’à cesser toute activité en 1930). Le contenu de la revue a été principalement déterminé par Teige, il a  en effet édité et conçu les trois volumes.
Il présente des thématiques très diversifiées, embrassant la poèsie,  l’architecture, la peinture, la photographie, la sculpture,  , la politique,le théâtre, la danse, et témoigne très largement du mouvement Surréaliste Français ( en autre et particulièrement quand même) , et International. Tous les avant- guardistes Russes et Européens de l’époque y sont publiés. ReD est un véritable miroir de la Culture Surréaliste. Teige ayant été forcé de se retirer de son engagement public,  continuera à maintenir son travail de  poème d’image et son travail d’éditeur- concepteur, avec la parution du magazine jusqu’en 1931

En 1951, il meurt d’une crise cardiaque. Il est dit qu’elle ne fût que la résultante d’une campagne de presse soviétique féroce contre lui. En definitive ,c‘est l’histoire d’un homme qui a essayé de changer le monde en renversant les valeurs morales et artistiques vers la cause de ce qu’il espérait être une société meilleure et qui a fini par être écrasé par ceux qui (à première vue  ) apparaissaient  également  travailler pour une société meilleure. Telle était la différence entre Teige et les communistes qui, à sa mort en 1951qui  ont confisqué tous les manuscrits et écrits qu’ils pouvaient trouver dans l’appartement de Teige.

Je vous présente aujourd’hui simplement quelques planches de ce magazine, témoignant, du champ culturel que Red balayait.

La majeure parie des ReD Ici ansi que les autres travaux d’éditeur et de typographe de Karel Teige  ( très complet)

Article très complet en Anglais sur Karel Teige  Ici  ( lien en traduction française, c’est approximatif mais on le comprend très bien. Vous pouvez le désactiver si vous le souhaitez)

et sur son travail de typographe editeur  Ici

Yves Tangy - From ReD published by Karel Teige), 197-28

Yves Tangy – From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 197-28

Salvator dali et Louis Bunel , Le chien andalou From ReD published by Karel Teige ReD 3, 1929-31

Salvator Dali et Louis Bunel , Le chien andalou From ReD ( Directed ans published by Karel Teige) ReD 3, 1929-31

Toyen- Fata-moragana & Štyrský Krajina v oblacích. (1927-1931) From ReD published by Karel Teige), 1927-28

Toyen- Fata-moragana & Štyrský Krajina v oblacích. (1927-1931) From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1927-28

the Dancer Milca Mayerová- uncredited, published In ReD( Dirrected ans published by Karel Teige), issue # 1, 1927-28

the Dancer Milca Mayerová- uncredited, published In ReD( Directed ans published by Karel Teige), issue # 1, 1927-28

René Clair & Francis Picabia Entr'acte; Man Ray Etoile de Mer. From ReD published by Karel Teige), 1927-28 From ReD published by Karel Teige), 1927-28

René Clair & Francis Picabia Entr’acte; Man Ray Etoile de Mer. From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1927-28 From ReD published by Karel Teige), 1927-28 ( articles sur Man Ray)

Vítězslav Nezval & Karel Teige (1924)6 Tabeau Poème, L'Embarquement pour Cythère published In ReD( Dirrected ans published by Karel Teige), issue # 2, 1928-29

Vítězslav Nezval & Karel Teige (1924)6 Tabeau Poème, L’Embarquement pour Cythère published In ReD( Directed ans published by Karel Teige), issue # 2, 1928-29

Constantin Brancusi (1925) Pták = L'oiseau From ReD published by Karel Teige),Red 2 , 1928-1929

Constantin Brancusi (1925) Pták = L’oiseau From ReD ( Directed ans published by Karel Teige),Red 2 , 1928-1929

Moholy-Nagy- Plakát (L'Affiche Reklameplakat ,Photoplastik) & Olly Dolly sister, From ReD published by Karel Teige) Octobre 1927

László Moholy-Nagy- Plakát (L’Affiche Reklameplakat ,Photoplastik) & Olly Dolly sister, From ReD ( Directed ans published by Karel Teige)Octobre 1927 (voir les articles sur László Moholy-Nagy)

Man Rayn - Kiki & l'étoile de mer From ReD published by Karel Teige), 1928

Man Ray- Kiki & l’étoile de mer From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1928 ( articles sur Man Ray)

Guillaume Apollinaire & eige & Mrkvička From ReD published by Karel Teige), 1927-28

Guillaume Apollinaire , Teige & Mrkvička From ( Directed ans published by Karel Teige), 1927-28 voir ici la version originale

Jindřich Štyrský ( Noční rychlík Express de nuit, The wedding Trip, & Jaroslav Seifert. published In ReD( Dirrected ans published by Karel Teige), issue # 2, 1928-29

Jindřich Štyrský ( Noční rychlík Express de nuit, The wedding Trip, & Jaroslav Seifert. published In ReD( Directed ans published by Karel Teige), issue # 2, 1928-29

Jarmila Horáková, 20.1.1928 from ReD published by Karel Teige), issue6 , 1929

Jarmila Horáková, 20.1.1928 from ReD ( Directed ans published by Karel Teige), issue6 , 1929

Man Ray &Tristan Tzara - From ReD published by Karel Teige), 1927-28

Man Ray &Tristan Tzara – From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1927-28 ( articles sur Man Ray)

Man Ray From ReD published by Karel Teige), 1928-29

Man Ray From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1928-29 ( articles sur Man Ray)

Marc Chagall From ReD published by Karel Teige), 1927-28

Marc Chagall From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1927-28

Picasso- Zátiší ( Nature morte ) & Le Corbusier, Pierre Jeanneret & Charlotte Perriand , Kovové lehátko (Chaise longue ) From ReD published by Karel Teige), Octobre 1927

Picasso- Zátiší ( Nature morte ) & Le Corbusier, Pierre Jeanneret & Charlotte Perriand , Kovové lehátko (Chaise longue ) From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), Octobre 1927

Paul Outerbridge 1924 From ReD published by Karel Teige), ReD 2, 1928-29

László Moholy-Nagy From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), ReD 2, 1928-29 (voir les articles sur László Moholy-Nagy)

Paul Outerbridge 1924 From ReD published by Karel Teige), ReD 2, 1928-29

Paul Outerbridge 1924 From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), ReD 2, 1928-29

Max Ernst- Puška ( Le fusil Gewehr Les malheurs des immortels) & Max Ernst- Přírodopis ( L'histoire naturelle Naturgeschichte.) From ReD published by Karel Teige), 1927-1928

Max Ernst- Puška ( Le fusil Gewehr Les malheurs des immortels) & Max Ernst- Přírodopis ( L’histoire naturelle Naturgeschichte.) From ReD ( Directed ans published by Karel Teige), 1927-1928 voir article sur  Max Ernst )

Marc Chagall From ReD published by Karel Teige), 1927-28

Marc Chagall From ReD( Directed ans published by Karel Teige) 1927-28

From ReD published by Karel Teige), 1927-28

From ReD ( Directed ans published by Karel Teige)), 1927-28

E. O Hoppé- Alla Nazimova published In ReD( Dirrected ans published by Karel Teige), issue # 1, 1927-28

E. O Hoppé- Alla Nazimova( Actrice Russe), published In ReD( Directed ans published by Karel Teige), issue # 1, 1927-28 ( voir Ici ce portrait et plus sur Alla Nazimova)

Arthur Harfaux (1929) From ReD published by Karel Teige), issue # 3, 1929-31

Arthur Harfaux (1929) From ReD ,( Directed ans published by Karel Teige) issue # 3, 1929-31

Brauner Victor- Photomontage illustrating one of Saşa Pană ‘s books Sadismul adevarului “The Sadism of Trut”), 1936

Brauner Victor- Photomontage illustrating one of Saşa Pană ‘s books Sadismul adevarului “The Sadism of Trut”), 1936 [Clockwise from left to right: René Grevel, Léo Malet, Victor Brauner, Georges Hugnet, Max Ernst, Salvador Dali, Paul Éluard, André Breton, Yves Tanguy, Benjamin Peret, Man Ray, Pablo Picasso, Marcel Jean, Oscar Dominguez, Maurice Henri, and Jack Herold] ( Source Vladimir Pană Collection)

Max Ernst – Midnight Passes above the Clouds. 1920

Max Ernst (French, born Germany, 1891–1976). Midnight Passes above the Clouds. 1920 via MoMa

via MoMa

Max Ernst -Hommage à Rimbaud

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l’air du crime. Et j’ai joué de bons tours à la folie. « 
Arthur Rimbaud- Jadis, si je me souviens bien…, Une saison en enfer, 1873

Max Ernst -Hommage à Rimbaud 1961, etching, aquatint

Max Ernst –Hommage à Rimbaud 1961, etching, aquatint