Nakayama est un photographe Japonais actif dans les années 1930à 1950 . Après avoir suivi des cours de photographie à l’université des arts de Tokyo, il s’installe aux États-Unis en 1918, afin de poursuivre ses études, mais il les abandonne très vite préférant travailler dans un studio dirigé par Tōyō Kikuchi (菊池東陽) à New York. Suite à cet apprentissage fructueux il créera son propre studio, le « Laquan studio », à New York. Nakayama voyagera en Europe dans le milieu des années 20, et lors de son séjour à Paris il fera la connaissance de Man Ray et László Moholy-Nagyy .
Après le retour au Japon en 1927 , il commence à travailler comme photographe professionnel à Kōbe et se retrouve à la tête de l’avant-garde japonaise Arts photo. Il s’associe au Ashiya Camera Kurabu (芦屋カメラクラブ) et forme certains de ses disciples encore adolescents. Il publie quelques travaux dans les magazines Asahi Camera, Nihon Shashin Nenkan(日本写真年鑑) etc.
Par ailleurs, il réalisera l’un des premiers montages photographiques commercial japonais en 1930
En 1932, il publie en compagnie de Yasuzō Nojima, Nobuo Ina le mensuel Kōga(光画). Ce magazine représente un tournant critique et majeur de la photographie artistique japonaise. Nakayama est un pionnier de la photographie japonaise avant-gardiste et inspire de nombreux photographes japonais par le biais de ses œuvres.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il ne peut travailler pleinement. Ses œuvres deviennent de plus en plus abstraites. La guerre terminée, il reprend son travail professionnel et crée de nouvelles pièces artistiques mais en 1949, il meurt subitement à l’âge de 54 ans quelques jours après avoir été choisi pour occuper la fonction de gérant de l’Association de la photographie japonaise.
Alexander Danilovich Grinberg -Nude Study with veil ( The Theatre of Meyerhold ), 1913-14
Posted by kate on 23/03/2012 ( vous cliquez sur le lien et vous trouvez les archives sur le site archives du net, qui répertorie les meilleurs sites et captures les articles parfois on trouve la bio en anglais je ne sais pas pourquoi)
Alex(s)ander Danilovich Grinberg est un des photographes russes les plus respectés du vingtième siècle. Il a connu la révolution russe, la guerre civile, deux guerres mondiales et la répression stalinienne durant ses 94 années de vie.
Il a étudié à l’Université de Moscou, au Département de physique et de mathématiques, et au Stroganov Art College. En 1907 Gringberg est devenu membre de la Société photographique de Russie (RFO) à Moscou, en 1912 et l’un de ses administrateurs. En 1909 il reçoit sa première médaille d’or à l’exposition internationale de Dresde. En 1914 il commence à travailler avec le studio de cinéma « khanzhankov » à Moscou, en devenant responsable de la publicité des films, mais il est également assistant réalisateur et ses films les plus connus sont « les Descendants arabes » et « Deux amies (modèle et fille) ».
De 1922 à 1930 Grinberg enseigne la composition photographique au cinéma au « State College « (plus tard renommé en Russie State University Cinématographie). Dans la même période, il a enseigné à la société photographique professionnelle de Moscou et a également travaillé comme caméraman à la First State Film Studio. Il travaille aussi beaucoup avec Vsevolod Meyerhold ( directeur d’une troupe de théatre) et d’autre troupe de théatre, et est proche d’un certain nombre d’acteurs ainsi de que de grand nom de la photographie.
En 1929, lors de la révolution culturelle, la « vieille école” de la photographie soviétique ( dont il fait partie) est désignée comme une photographie réalisée par « dépravé » et il perd sa notoriété et n’est plus le photographe à qui l’on accorde des faveurs. En effet, la nouvelle politique culturelle a dicté que n’importe quel érotisme sous quelque forme artistique que ce soit était un « restant d’oisiveté bourgeoise » et inconvenant pour la société soviétique.
Pourtant Grinberg , continue et en 1935 il expose des photographies de femmes partiellement habillées , ce qui lui vaut son arrestation et une condamnation par le Comité spécial de NKVD (Commissariat populaire de l’Intérieur) au bagne ( autrement dit Goulag)pour diffusion de pornographie.Au bout de quatre année d’enfer, il est finalement libéré pour la bonne conduite ,en 1939.
[Vous verrez que la plupart de ses clichés de nus sont réalisés entre les années 1900 et 1930 , aujourd’hui l’histoire écrite, on comprend pourquoi il n’a pu continué librement à exercer son art. Tous les travaux de cette époque n’ont pas été détruits que cela arrivait généralement et ce grâce à son frère aîné qui a réussi à cacher les négatifs durant de nombreuses années. C’est donc pourquoi, la majorité des photos que vous verrez , ont été retirées après la seconde guerre mondiale, et n’ont plus ce grain si particulier du pictoralisme. Rares sont les photographies qui sont tirées dans des teintes particulières. ]
A sa sortie du goulag, il a repris rapidement son travail de photographe et il collabore avec de nombreuses d’institutions, des musées et enseigne la photographie. Après la guerre il a travaillé avec les modèles et les couturiers tout au long des années 1950.
Sa vie entière a été consacrée à la photographie, qu’il n’a jamais abandonnée, même dans les plus difficiles de circonstances. Encore une fois, cet homme est la preuve, que de tout temps les artistes sont persécutés et emprisonnés , nous en avons déjà parlé et bons nombres d’artistes présentés sur le blog ont été dans le même cas.
La majorité des photographies se trouvent sur le site Russian Photographs, mais les dates sont approximatives , ainsi que les noms des personnes photographiées manquantes , vous y trouverez également d’autres travaux, en plus petits formats bien entendu, comme la publicité, les portraits des têtes couronnées de l’époque, des paysages, sa série l’art du Mouvement dans l’esprit de la nouvelle culture russe : « Un corps parfait pour une civilisation parfaite ».
[Rajout Le 17 février 2012/ Je n’ai rien changé aux tonalités des photographies ce qui ne semblerait être une hérésie, ( plus haut il est expliqué que les négatifs ont été cachés et ce durant plus de 15 années pour éviter que les autorités Russes ne détruisent tout son fond). Un site qui est sur wordpress ( dantébea pour ne pas la citer, a changé toutes les tonalités des photographies ( Quel respect pour les artistes, au passage…) et qui de surcroit se contente de vous dire via russian photographer, sans hyper lien, c’est tellement plus facile…), et qui copie joyeusement mes articles, Quel respect pour les artistes, au passage… tout n’est que copié collé et bien sur sans le copyright) . Dans toutes les photos qu’elle a prises elle les a coloriser dans une teinte jaunâtre, , allez trouver ce genre de jaune dans un bon tirage photographique et surtout dans le mouvement pictoraliste !!!!! jamais de teinte jaunâtre( ou alors le photographe ou le développeur était vraiment mauvais) ….Par ailleurs le texte figurant sur le site
ICI vous avez ici les dates précises, ainsi que le noms des modèles, acteurs, danseurs, personnalités , la source étant le livre « Aleksandr Grinberg, Khranitel` Traditsii: 1885-1979. – Il. – (Fotograficheskoe Nasledie).Lazarev M.P.Edité par Art-Rodnik, Russian Federation, 2012 ( il ne vaut pas très cher, moins de 20 euros, mais il est en russe… ensuite il faut traduire..) ici sur amazon ( il semble plus cher deux années après….)
Les nus voilés 1910-1930
Alexander Danilovich Grinberg- Nude with veil and pearls, 1928 (portrait de Веры Холодной? voir plus bas The Theatre of Meyerhold )
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, Moscou, 1928 (portrait de Веры Холодной? voir plus bas The Theatre of Meyerhold )
Alexander Danilovich Grinberg – Nude,(Akt) , 1928 (portrait de Веры Холодной? voir plus bas The Theatre of Meyerhold )
Alexander Danilovich Grinberg – Nude,(Akt) , 1928 (portrait de Веры Холодной? voir plus bas The Theatre of Meyerhold )
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – nude study (Stranger II) , Nataliya Grinberg, 1926 – Copie
Alexander Danilovich Grinberg – nude study (Stranger) , 1926
Alexander Danilovich Grinberg -Nude- 1913-14
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait du femme-1913-14
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait du femme ( remanié, 1920)
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study Moscou, 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Untitled, 1923
Alexander Danilovich Grinberg -Untitled, 1923
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study with veil Moscou, 1920s
Alexander Grinberg- Veiled nude study 1920
Les nus des années 1910-1930
Alexander Danilovich Grinberg -Tamara Lavrova, 1925-30
Alexander Danilovich Grinberg – Study of Nude,Tamara Lavrova 1925
Alexander Danilovich Grinberg – nude study Moscou, 1929
Alexandre Grinberg – Nude Study with veil, 1925-30
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study, 1928
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study Moscou, 1928
Alexander Danilovich Grinberg -Baigneuse. 1924-25
Alexander Danilovich Grinberg- Study of nude, Maria Peschanaya, 1928
Alexander Danilovich Grinberg – Asya Zagorskaya, 1925-30
Alexander Danilovich Grinberg -Marguerite Chardinina, 1925-30
Alexander Danilovich Grinberg- Study of nude, Marguerite Chardinina ,1925-30
Alexander Danilovich Grinberg- Study of nude, Marguerite Chardinina ,1925-30
Alexander Danilovich Grinberg -Marguerite Chardinina, 1920
Alexander Danilovich Grinberg- Nude Study, ( peut -être Marguerite Chardinina) 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Nina Fralou, 1920
Alexander Danilovich Grinberg- Study of nude, Nina Fralou1925-30
Alexander Danilovich Grinberg- Nude Study with umbrella, 1926
Alexander Danilovich Grinberg- Seated nude with a cup, 1928
Alexander Danilovich Grinberg- Reclining nude, 1925
Alexander Danilovich Grinberg-Bather, (Badende) , 1924
Alexander Grinberg- Nude Study ,1928
Alexander Danilovich Grinberg – Nude with Beads, 1928
Alexander Grinberg- Nude Study with ball, 1930
Alexander Danilovich Grinberg -Catherine Lopatina, 1924
Alexander Danilovich Grinberg – nude study Moscou, 1925-30
Alexander Danilovich Grinberg- Study of nude, -Catherine Lopatina , 1925-30
Alexander Danilovich Grinberg -Catherine Lopatina, 1924
Alexander Danilovich Grinberg -Catherine Lopatina, 1924
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study, Moscou, 1930
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study, Moscou, 1928
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1930 (Mosel Galya)
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1930 Maria Peschanaya
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1930 (Maria-Peschanaya)
Alexander Danilovich Grinberg – nude Nataliya Grinberg, 1925s
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study Moscou, 1920-24
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study Moscou, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study Moscou, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Nude study Moscou, 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1930 (Barskaya Chardynina)
Alexander Danilovich Grinberg- Study of nude, 1930s
Alexander Danilovich Grinberg – Nude, 1930
Alexander Danilovich Grinberg-, Nude dark tonality, 1926
Alexander Danilovich Grinberg-, Nude dark tonality, 1926
Alexander Danilovich Grinberg- Reclining Nude Study, Dark Tone, 1930
Alexander Grinberg -Reclining Nude Study, Dark Tone, 1930
Alexander Grinberg- Nude Study, Dark Tone, 1930
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1930
Alexander Danilovich Grinberg -Study of nude, 1930
The Theatre of Meyerhold
Meyerhold est reconnu comme un important innovateur de théâtre du XXe siècle et notamment le créateur d’un nouveau système d’acte a appelé “biomechanics”( En insistant fortement sur la nécessité de la simplicité et la puissance d’une scène nue, dans les années 1920, il a commencé à utiliser un mode de conception de jeu appelé constructivisme. Cette approche axée sur la fonction de décor et jeux à niveaux multiples , avec des rampes entre les plates-formes) . il a étudié à l’école de théâtre de la Société philharmonique de Moscou et rejoint le Théâtre d’Art de Moscou de l ‘(MAT) société agissant en 1898. Ses approches et innovations ont laissé une impression durable sur le monde du théâtre et son influence est évidente dans le travail du célèbre metteur en scène et dramaturge, Bertolt Brecht. plus d’ Informations sur Vsevolod Meyerhold et Ici ( Anglais)
Alexander Danilovich Grinberg -Nude Study with veil ( The Theatre of Meyerhold ), 1913-14
Alexander Danilovich Grinberg – The Theatre of Meyerhold ,1920
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait de l’actrice Веры Холодной ( trad Robe de foi!!!) dans un costume bohémien, The Theatre of Meyerhold, 1914
Alexander Danilovich Grinberg -Ballet dancer Maria Pechananya 1926
pour la photo suivante, je vous mets les deux tirages, afin de voir la différence entre les tirages datant de l’époque et ceux réalisés plus tard ( premier cliché source Musée Russe, second cliché , le livre cité plus haut). la différence est énorme.
Alexander Danilovich Grinberg – Oriental Dance, Ballet dancer Maria Pechananya 1926
Alexander Danilovich Grinberg – , Ballet dancer Maria Pechananya 1926
Alexander Danilovich Grinberg – , Ballet dancer Maria Pechananya, 1926
Alexander Danilovich Grinberg – Maria Peschanaya The Theatre of Meyerhold, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Maria Peschanaya The Theatre of Meyerhold, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Maria Peschanaya The Theatre of Meyerhold, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait of two actors of The Theatre of Meyerhold, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait an actor of , The Theatre of Meyerhold, 1920s Moscou,
Alexander Danilovich Grinberg L’Étude, Ballet dancer Maria Pechan ( The Theatre of Meyerhold, 1926
Alexander Danilovich Grinberg – Maria Peschanaya The Theatre of Meyerhold, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Maria Peschanaya The Theatre of Meyerhold, 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Tamara Lavrova, -Actress The theatre of meyerhold, 1920
Autres Portraits de différents acteurs de l’époque
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait Vera Kholodnaya, ca 1914
Alexander Danilovich Grinberg -Vera Kholodnaya ,1910
Alexander Danilovich Grinberg -Vera Kholodnaya ,1910-15
Alexander Danilovich Grinberg Vera Kholodnayaca and a friend, 1910
Alexander Danilovich Grinberg – Vera Kholodnaia, 1919
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait of Nataliya Grinberg, ca 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait of Nataliya Grinberg, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait actress , 1920s
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait of an unknown actress, 1923
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, Woman with star, 1923
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait of Zina Kal’menkova, , 1920 ( pas tirage d’époque)
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait of Zina Kal’menkova, ca 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait of Zina Kal’menkova, ca 1920
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait of Zina Kal’menkova, ca 1920
Alexander Danilovich Grinberg- Portrait of an actress, 1925
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait de Natacha, 1910-15
Alexander Danilovich Grinberg -Portrait de Natacha, 1925s
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, Moscou, , 1910-15
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, Moscou, 1910-15
Alexander Danilovich Grinberg -unknown model, Actress’ Portrait.1910
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, , 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, 1920
Alexander Danilovich Grinberg – Portrait, , 1926
Alexander Danilovich Grinberg – Self-Portrait, 1916
Portfolio Vingt Études de Nu en Plein Air, Editions Horos, Paris,1920
Toutes les planches de ce portfolio datent des années 1900, “Vingt études de Nu en Plein Air” (Twenty Outdoor Nude Studies), et ont été prises en Provence ( les lieux de prise de vue sont notifiés à la fin du portfolio, )
Le studio Arlaud était située à Lyon, et Dirigé par L. Arlaud lui même. Pour la série présentée aujourd’hui, ainsi que pour la série des cartes postales, Il s’est rendu dans les Alpes, dans des grottes de l’arrière pays, , au bord de la Méditerranée, et même sur un glacier, et a réalisé un série très connue de vingt études de nus en plein air. Ce travail évoquant les dryades et les naïades, mais les nus de Arlaud ne sont pas sans rappeler aussi les peintures de Maxfield Parrish par exemple.( cf google image ici).
Il a par ailleurs illustré plusieurs livres sur le sud de la France, et quelques autres régions, ( “Les Baux de Provence”, “La corse”,”Nîmes, Uzès, Aigues-Mortes”, “Vals-les-Bains et le bassin de l’Ardèche”, “Arles et la Camargue”,”La Côte des Maures et les Iles d’or de Toulon à Fréjus” et bien d’autres encore ) entre 1927 et 1937.
G. L Arlaud – La liseuse Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Cariatide, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Surprise, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Printemps de Provence, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Le Sommet, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Mirage, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Le Sapin, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Pax, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Le Vent, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Plongeuse, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Lumiere, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -L’ondine, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Le Roc, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Baigneuse, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Le Puits, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Le Lac Blanc, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -L’Appel de la Montagne, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -L’alpe, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -La Gardienne du Chateau, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Joueuse de Flute, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -La Grotte, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
Etude G. L Arlaud -Printemps de Provence, from Vingt Études de Nu en Plein Air, 1920
G.L. Arlaud Portfolio cover for G.L. Arlaud Vingt Etudes de Nu en Plein Air (Paris, Horos Editions, 1920) [Vingt Etudes de Nu en Plein Air] 1920
G.L. Arlaud Portfolio G.L. Arlaud Vingt Etudes de Nu en Plein Air (Paris, Horos Editions, 1920) [Vingt Etudes de Nu en Plein Air] 1920
G.L. Arlaud Portfolio G.L. Arlaud Vingt Etudes de Nu en Plein Air (Paris, Horos Editions, 1920) [Vingt Etudes de Nu en Plein Air] 1920
G.L. Arlaud Portfolio G.L. Arlaud Vingt Etudes de Nu en Plein Air (Paris, Horos Editions, 1920) [Vingt Etudes de Nu en Plein Air] 1920
G.L. Arlaud Portfolio cover for G.L. Arlaud Vingt Etudes de Nu en Plein Air (Paris, Horos Editions, 1920) [Vingt Etudes de Nu en Plein Air] 1920
Autres Etudes de Nus qui restent dans le même esprit et qui ont aussi étés réalisées dans le sud de la France, mais éditées en format carte postales et réalisées entre les années 1920 et 1930
Etude G. L Arlaud – La Barque, 1930
Etude G. L Arlaud – l’Epine, nu érotique 1930
Etude G. L Arlaud -l’Agave, nu érotique 1930
Etude G. L Arlaud -Reverie, 1930
Etude G. L Arlaud – Voute 1930
Etude G. L Arlaud -Andromède, 1930
Etude G. L Arlaud – l’Océan, nu érotique 1930
Etude G. L Arlaud – La Cueillette, 1930
Etude G. L Arlaud -La Lande, 1930
Série en Studio
Etude G. L Arlaud – Etude, ,1930
Etude G. L Arlaud – Potiche , nu érotique 1920-30
Etude G. L Arlaud – L’éveil ,1930
Etude G. L Arlaud – Bouddha, 1930
Etude G. L Arlaud -Madeleine, 1930
Etude G. L Arlaud – Femme couchée, 1930
je vous ajoute celle ci car je l’aime beaucoup
Dr Ch. Fouqué & G.L. Arlaud L’album de la femme. La morphologie esthétique d’après l’étude du nu. Considérations physiologiques et philosophiques. Editions G. L. Arlaud, Lyon, 1936
Germaine Krull – study of nude, before 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull est né le 29 Novembre 1897 à Wilda, Poznań, près de la frontière entre l’Allemagne et la Pologne en Prusse orientale, d’une famille allemande aisée. Dans ses premières années, sa famille déménage fréquemment dans toute l’Europe. Elle n’a pas reçu une éducation dite « formelle », mais a reçu des cours à la maison de son père Johann Friedrich Krull, un ingénieur accompli et un libre penseur. Ce dernier l’a très certainement influencé , en laissant ses robes au placard et la laissant s’habiller comme un garçon quand elle était jeune. Cette liberté d’esprit ne peut qu’avoir contribué à forger ses idées sur le rôle des femmes et leurs places au sein de la société , et son education la probablement aussi prédisposée à la prise de position politique radicale.
Entre 1915 et 1918, elle a pris des cours à « Lehr- und Versuchsanstalt für Photographie », une école de photographie de Munich, en Allemagne, periode durant laquelle elle suit l’enseignement de Frank Eugene (voir article à son sujet ici) , l’un des maîtres du Pictorialisme .
Elle a ouvert un studio à Munich en 1918.Elle se lie d’amitié avec despersonnalités tels que Rainer Maria Rilke, Friedrich Pollock, et Max Horkheimer. A cette periode ( 1918-1921) Germaine Krull était très active politiquement . En 1919, elle est passée du Parti socialiste indépendant de Bavière au Parti communiste de l’Allemagne, et a été arrêtée et emprisonnée pour aider la tentative de fuite d’un émissaire bolchevik à l’Autriche. Elle fût expulsée de Bavière en 1920 pour ses activités communistes, et s’ est rendu en Russie avec son amant Samuel Levit. Après que Levit ne l’ait quittée en 1921, Krull a été emprisonné comme un « anti-bolchevique» et expulsé de Russie.
Entre 1922 et 1925, elle vivra à Berlin où elle a reprendra sa carrière de photographe. Elle et Kurt Hübschmann (plus tard connu sous le nom de Kurt Hutton) ont travaillé ensemble dans un studio de Berlin entre 1922 et 1924. Parmi les autres photos de Krull produites à Berlin à cette période, il y a notament la serie de nus » les amies de chambre » qui furent comparées à « des satires de la pornographie lesbienne. » VOIR CETTE SERIE LES AMIES ICI
Après avoir rencontré le cinéaste communiste néerlandais Joris Ivens en 1923, elle s’ installe à Amsterdam en 1925. Krull revient à Paris en 1926, Ivens et Krull conclu un mariage de convenance entre 1927 et 1943, afin que Krull puisse optenir un passeport néerlandais.
Entre 1922 et 1925, elle vivra à Berlin où elle reprend sa carrière de photographe. Elle et Kurt Hübschmann (plus tard connu sous le nom Kurt Hutton) ont travaillé ensemble dans un studio de Berlin entre 1922 et 1924. Parmi les autres photos Krull produite à Berlin étaient nus qui ont été comparés à ‘des satires de la pornographie lesbienne.’Elle a commencé à photographier des nus, essentiellement féminin, nombre de ces images illustre des publications scientifiques et naturistes et de nombreux magazines. ( par exemple ici un exemple de couverture pour naturiste)
Krull a vécu à Paris entre 1926 et 1928, où elle a ouvert son atelier en 1926 . Elle se lie d’amitié avec l’élite intellectuelle française (Valéry, Gide, Malraux, Morand, Frank Eugene Cocteau, Colette, etc), ainsi que de nombreux artistes et créateurs (l’acteur Louis Jouvet, le réalisateur Jean Renoir, le photographe Eli Lotar , qui realisera une superbe photo d’elle nue, vêtue de gants, voir plus bas, les peintres Robert et Sonia Delaunay, etc) mais sera surtout amie avec Sonia et Robert Delaunay, Eli Lotar, André Malraux, Colette, Jean Cocteau, André Gide Son travail consistait essentiellement à faire de la photographie de mode, et portraits et travailler pour des magazines . Néanmoins, le nu a continuera d’être un thème de prédilection dans la photographie de Krull , ( elle est d’ailleurs publiée à cette époque dans la célèbre « Revue des Monats », par exemple) très fréquemment.
Pendant cette période, elle a publié le portfolio Métal ,1928. ayant épousé le réalisateur Joris Ivens, elle travaillera avec lui pour le documentaire ‘El Puente’ (Le pont) en 1928 qui réveillera en elle une fascination pour un sujet inhabituel: le paysage industriel. Krull présente dans ce livre 64 photographies en noir et blanc paysage de Paris, Marseille, et de Hollande . Les sujetsphotographiés sont des ponts, des bâtiments (par exemple, la Tour Eiffel), et les navires à roues de bicyclette, il peut être lu comme étant une célébration de la machine ou une critique à leur égard. Beaucoup de photographies ont été prises sous des angles dramatiques, et dans l’ensemble du travail a été comparé à celui de László Moholy-Nagy ( Voir tous les articles qui lui sont consacrés ICI) et Alexander Rodchenko. ( Voir tous les articles qui lui sont consacrés ICI). En 1999-2004 le portefeuille a été choisi comme l’un des albums photos les plus importants de l’histoire.
En 1928, Krull a été considéré comme l’une des meilleurs photographes de Paris, avec André Kertész ( Voir les articles qui lui consacrés) et Man Ray( Voir les articles qui lui consacrés) . Entre 1928 et 1933, son travail photographique est composée principalement de photojournalisme, comme ses photographies pour le magazine Vu. En 1930, elle édite le portfolio « Étude de nu » avec 24 photos , préfacé par son ami Jean Cocteau aux Librairie des Arts décoratifs. ces clichés expliquera t- elle auront pour vocation de témoigner de la transformation dans laquelle la nudité, est à la fois reliée à l’esthétique et séparée de l’éthique (ses travaux dans ce domaine sont réputés pour sa série les amies).
Quand la seconde guerre mondiale éclate, krull quittera la France et voyagera dès lors à travers le monde entier (Afrique (1941-1942) Brésil, où elle a photographié la ville d’Ouro Preto. Entre 1942 et 1944, elle était à Brazzaville en République du Congo, après quoi elle a passé plusieurs mois à Alger ) Après la Seconde Guerre mondiale, elle a voyagé en Asie du Sud-Est en tant que correspondant de guerre, et en 1946 elle devient un des co-propriétaires de l’Hôtel Oriental à Bangkok, en Thaïlande, un rôle qu’elle a entrepris jusqu’en 1966. Ensuite elle déménagera dans le Nord de l’Inde et convertira à l’école Sakya du bouddhisme tibétain. Son grand projet photographique finale a été la publication d’un livre de 1968 « Tibétains en Inde » qui comprenait un portrait du dalaï-lama. Après un AVC, elle a déménagé dans une maison de soins infirmiers à Wetzlar, en Allemagne, où elle est morte le 31 Juillet, 1985.
Cette femme a eu un esprit libertaire toute sa vie, combattant pour la liberté sociale, la condition de la femme des peuples, sa liberté intellectuelle fait d’elle une artiste majeure du 20 siècle.
bien sûr je ne vous présente qu’une partie de son travail, et comme toujours celui autour du nu, mais cela reste une partie de son immense travail.bJe vous présente les planches du porfolio de 1930 qui sont des héliogravures, ainsi que d’autres nus et ses portraits. Vous pouvez retrouverez la séries Les amies, rencontres de lesbiennes ( postés il y a longtemps ici), et le reste de sont travil sur le net.
« L’objectif est un œil mieux fait que l’œil. Il mérite de voir le monde mieux fait que le monde, ou autrement fait, ce qui est déjà très bien. Chaque angle nouveau multiplie le monde par lui même » G.Krull 1931
Germaine Krull Book cover for Germaine Krull, Études de nu, (Paris, Librairie des Arts Décoratifs – A. Calavas Éditeur, (1930)) 1930
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
ÉTUDES DE NU is the second publication to feature Germaine Krull’s nude studies. It was published twelve years after her nude work first appeared in Der Akt – Zwanzig photographische Aufnahmen weiblicher Körper nach der Natur (The nude – twenty photographs of the female body taken from life) together with work by Prof. Jozsef Pésci and Wanda von Debschitz-Kunowski. ÉTUDES DE NU is Krull’s solo celebration of the female form.
The small portfolio is rather simple in design and construction. A small white paper label with the title and author’s name is mounted on the orange paper covered card of the front cover. The portfolio contains 24 photographic plates and two folded leaves with title and introduction by Jean Cocteau. Twenty-two of the plates contain one photograph of one model. Two of the plates show montages or multiple exposures. Twenty photographs show the figures cropped, at least on one side of the image. The photographs come across as a playful mix of styles and techniques just as one finds with Krull’s work in general.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull- Étude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull-Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull-Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930
Germaine Krull-Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull – Etude de nu, 1930 from « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
Germaine Krull- EROTIC NUDE , circa 1930 Vintage silver printfrom « Études de nu ». Par Germaine Krull. Preface by Jean Cocteau.With 24 loose illustrations after photographs printed in photogravure, Paris, Librairie des Arts décoratifs, ,1930.
« Photographing is a profession. Craftsmanship. A job that one learns, that one makes more or less well, like all trades. The photographer is a witness. The witness of his time. The true photographer is the witness of every day, they are the reporter. » Germaine Krull
Sur ce lien, en podcast, une autre chronique à propos de Germaine Krull, Les vivants et les morts, Radio Zibeline.
Né en 1905, Roger Parry se forme à l’Ecole nationale des Arts décoratifs avant de découvrir la photographie. Il devient l’assistant de Maurice Tabard en 1928, au studio de photographie publicitaire Deberny-Peignot. A l’aide d’images aussi dépouillées qu’efficaces, il introduit dans cet art appliqué qu’est la photographie publicitaire les audaces formelles des avant-gardes (photogrammes, photomontages, solarisations…).
Très vite, il prépare avec Fabien Loris l’illustration photographique d’un recueil de poèmes de Léon-Paul Fargue, Banalité. Sa publication en 1931 va le faire apprécier des milieux intellectuels ; il participe alors aux expositions collectives qui réunissent de nombreux talents de l’époque comme Kertész ou Man Ray.
A partir de 1931, Parry est chargé de la promotion de romans publiés à la NRF (Nouvelle Revue Française) qui lui commande plus de 200 couvertures pour des collections populaires.
Il est aussi photographe de plateau sur L’Atalante de Jean Vigo, illustrateur et portraitiste pour Gallimard ou collaborateur de Voilà et Détective.
En 1932, il s’embarque pour un long voyage vers les îles de la Polynésie française, où il réalise un reportage « tendant simplement à présenter un tableau aussi fidèle que possible de la vie actuelle à Tahiti et aux Iles sous le Vent» (Préface de « Tahiti »).
Ces photographies sont publiées dans Tahiti en 1934, ouvrage élaboré avec la complicité de Malraux.
En 1938, utilisant le prétexte de la publication de Zuyderzee (roman de Jeff Last aux éditions Gallimard), il effectue un reportage dans les polders hollandais. Dans une recherche constante de l’envers du décor, il y affine l’orientation documentaire de sa pratique personnelle.
Réformé en 1939, il intègre pendant la guerre la rédaction de Match et de Marie-Claire, avant de publier régulièrement dans La Semaine, principal hebdomadaire de divertissement sous l’Occupation. Il photographie alors les galas, les expositions ou les pièces de théâtre d’un Paris occupé dont la vie culturelle continue malgré tout.
En août 1944, il rejoint le Comité de Libération des reporters photographes de presse après avoir photographié le soulèvement populaire de Paris.
En tant que correspondant de guerre, il suit ensuite les Alliés jusqu’au printemps 1945, de l’Alsace à la poche de Royan.
Après la guerre, il couvre pour l’AFP la visite officielle du Général de Gaulle à New York en 1945 et la Conférence de Moscou en 1947. A la fin des années 1940 il délaisse progressivement le reportage de presse.
A partir de 1948, aux côtés d’André Malraux, il collabore aux collections de la « Galerie de La Pléiade » et surtout de « l’Univers des formes » dont il est le directeur technique pour les premiers volumes, révélant ainsi la vaste palette de ses talents d’illustrateur, de graphiste, de maquettiste et de photographe.
Il décède en 1977, quelques mois après André Malraux.
Roger Parry -Etude pour la couverture de Les Trois jeunes filles de Vienne (fumeuse d’opium), 1934
Roger Parry – Sans Titre, 1933-1934
Roger Parry-Nu couché , 1933-34
Roger Parry -Nu (bras allongés°, 1930
Roger Parry-Nu, années 1930
Roger Parry- Une femme aux seins nus brandit un sabre à cheval sur une peau de bête, 1933-34( Etudes ; Illustrations de romans populaires, Collection Détective de Gallimard
Roger Parry-Bas et porte-jarretelles, 1935
Roger Parry-Femme les jambes croisées portant des bas, 1935
Roger Parry Femme s’habillant devant un miroir, Reportage. Publicité pour grande maison de blanc – Mode vers 1930
Roger Parry- Ludmilla Tcherina pour un spectacle de danse à Nice-Monte-Carlo , novembre 1943
En 1933, suite à la demande de la revue de charme, Le Sourire, Kertész produit des photographies de nus féminins distordus. Plus connue sous le nom de Distorsions. Environ 200 photographies de Najinskaya Verackhatz et Nadia Kasine, deux modèles nues ( qu’on identifie très bien) sont photographiées dans des poses différentes, avec leur reflet pris dans une combinaison de miroirs provoquant la distorsion.Sur certaines photographies, seuls certains membres sont visibles dans la réflexion. elles sont plus ou moins belles, elle provoque parfois le beau comme le laid et le monstrueux, c’est ce qui en fait tout sont interet . je n’ai donc pas chosi les plus » agréables » à contempler, mais j’ai tenté de mettre l’ensemble. ils manques quelques pieces. Volontairement. je ne trouvais pas bien de mettre tout le livre. Il doit en manquer un 1/4.
La plupart des photographies présentées aujourd’hui sont des planches contacts et sont numérotées, j’ai préféré ce choix, ainsi aucun doute sur la numérotation qui est assez aléatoire sur le net. ( Vous pouvez trouvez dans un autre format ces planches dans » Distorsions » André Kertész, Editions du Chêne, Paris, 1976)
André Kertész – Distortion # 02, 1933
André Kertész – Distortion # 04, 1933
André Kertész – Distortion # 05, 1933
André Kertész – Distortion # 05, 1933 detail
André Kertész – Distortion # 06, 1933
André Kertész – Distortion # 07, 1933
André Kertész – Distortion # 09, 1933
André Kertész – Distortion # 10, 1933
André Kertész – Distortion # 11, 1933
André Kertész – Distortion # 14, 1933
André Kertész – Distortion # 15, 1933
André Kertész – Distortion # 16, 1933
André Kertész – Distortion # 17, 1933
André Kertész – Distortion # 18, 1933
André Kertész- Distortion # 18, 1933 Planche de travail
André Kertész – Distortion # 19, 1933
André Kertész – Distortion # 20 , 1933
André Kertész – Distortion # 21 , 1933
André Kertész – Distortion # 22 , 1933
André Kertész – Distortion # 23 , 1933
André Kertész – Distortion # 24 , 1933
André Kertész – Distortion # 25, 1933
André Kertész – Distortion# 28, 1933
André Kertész – Distortion # 29, 1933
André Kertész – Distortion # 31, 1933
Andre Kertesz-Distortion #33 ,1933
André Kertész – Distortion # 34 , 1933
André Kertész – Distortion # 35 , 1933
André Kertész – Distortion # 36 , 1933
André Kertész – Distortion # 37 , 1933
André Kertész – Distortion # 38 , 1933
André Kertész – Distortion # 39 , 1933
André Kertész – Distortion # 40 Ou 43 , 1933
André Kertész – Distortion # 41 avec autoportrait de Kertész, 1933
Baldomer Gili i Roig was a Catalan painter, draftsman and photographer. His father was a teacher and editor. His brother, Gustau (Gustavo, 1868–1945), became the founder of Editorial Gustavo Gili , a major publishing company. In 1882, the family moved to Irun, where he began his first art lessons with José Salís Camino , a marine artist and follower of Camille Corot. Six years later, the family returned to Barcelona and he enrolled at the Escola de la Llotja. It was there that he came under the influence of the Sorollistas and brightened his palette.
In 1890, he decided to go to Madrid and enter the « Escuela Especial de Pintura, Escultura y Grabado », attending the classes of Alejo Vera, who he admired. Seven years later, he ventured to Munich to further his studies at the Academy of Fine Arts, but was obliged to return home a year later due to the political crisis occasioned by the beginning of the Spanish–American War. In 1899, he had his first exhibition at the Sala Parés.
The following year, he held his first showing in his hometown and, with the help of Jaume Morera, received a stipend from the local government to study in Italy. At first, he lived in a Capuchin monastery near Rome, in Frascati, then at the Villa Strohl Fern in the Villa Borghese. While there, he sent paintings back to Lleida (to show that he was fulfilling the conditions of his stipend), and to an exposition in Paris. In 1901, he participated in the National Exhibition of Fine Arts.