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Roger Parry (1905-1977) part I
Né en 1905, Roger Parry se forme à l’Ecole nationale des Arts décoratifs avant de découvrir la photographie. Il devient l’assistant de Maurice Tabard en 1928, au studio de photographie publicitaire Deberny-Peignot. A l’aide d’images aussi dépouillées qu’efficaces, il introduit dans cet art appliqué qu’est la photographie publicitaire les audaces formelles des avant-gardes (photogrammes, photomontages, solarisations…).
Très vite, il prépare avec Fabien Loris l’illustration photographique d’un recueil de poèmes de Léon-Paul Fargue, Banalité. Sa publication en 1931 va le faire apprécier des milieux intellectuels ; il participe alors aux expositions collectives qui réunissent de nombreux talents de l’époque comme Kertész ou Man Ray.
A partir de 1931, Parry est chargé de la promotion de romans publiés à la NRF (Nouvelle Revue Française) qui lui commande plus de 200 couvertures pour des collections populaires.
Il est aussi photographe de plateau sur L’Atalante de Jean Vigo, illustrateur et portraitiste pour Gallimard ou collaborateur de Voilà et Détective.
En 1932, il s’embarque pour un long voyage vers les îles de la Polynésie française, où il réalise un reportage « tendant simplement à présenter un tableau aussi fidèle que possible de la vie actuelle à Tahiti et aux Iles sous le Vent» (Préface de « Tahiti »).
Ces photographies sont publiées dans Tahiti en 1934, ouvrage élaboré avec la complicité de Malraux.
En 1938, utilisant le prétexte de la publication de Zuyderzee (roman de Jeff Last aux éditions Gallimard), il effectue un reportage dans les polders hollandais. Dans une recherche constante de l’envers du décor, il y affine l’orientation documentaire de sa pratique personnelle.
Réformé en 1939, il intègre pendant la guerre la rédaction de Match et de Marie-Claire, avant de publier régulièrement dans La Semaine, principal hebdomadaire de divertissement sous l’Occupation. Il photographie alors les galas, les expositions ou les pièces de théâtre d’un Paris occupé dont la vie culturelle continue malgré tout.
En août 1944, il rejoint le Comité de Libération des reporters photographes de presse après avoir photographié le soulèvement populaire de Paris.
En tant que correspondant de guerre, il suit ensuite les Alliés jusqu’au printemps 1945, de l’Alsace à la poche de Royan.
Après la guerre, il couvre pour l’AFP la visite officielle du Général de Gaulle à New York en 1945 et la Conférence de Moscou en 1947. A la fin des années 1940 il délaisse progressivement le reportage de presse.
A partir de 1948, aux côtés d’André Malraux, il collabore aux collections de la « Galerie de La Pléiade » et surtout de « l’Univers des formes » dont il est le directeur technique pour les premiers volumes, révélant ainsi la vaste palette de ses talents d’illustrateur, de graphiste, de maquettiste et de photographe.
Il décède en 1977, quelques mois après André Malraux.
Voir tous les articles sur Roger Parry

Roger Parry -Nu (bras allongés°, 1930

Roger Parry- Une femme aux seins nus brandit un sabre à cheval sur une peau de bête, 1933-34( Etudes ; Illustrations de romans populaires, Collection Détective de Gallimard

Roger Parry Femme s’habillant devant un miroir, Reportage. Publicité pour grande maison de blanc – Mode vers 1930

Roger Parry. Double Exposure, Robert Couturier, 1931© Ministère de la Culture – Médiathèque du Patrimoine

Roger Parry.- femme dans un lit, double exposition 1933.© Ministère de la Culture – Médiathèque du Patrimoine.&

Roger Parry- Mains avec boule de cristal, Variation, 1930 © Ministère de la Culture – Médiathèque du Patrimoine edité pour for André Maurois’ Le peseur d’âmes en1932

Roger Parry -Illustration pour la couverture d’un roman de Sidney Fairway , Un serpent et une main crispée,1933

Roger Parry-Illustration de la couverture d’un roman de Maurice Marrou ; Une femme renversée et une valise, 1933
Hilde Holger
Erwin Blumenfeld (1897-1969) – nudes and portraits
Erwin Blumenfeld est un photographe des plus influents du 20ème siècle et notamment dans la mode, mais aussi du nu, il sera l’un des photographes les mieux payés de son époque. Il a fait la une des plus grands magazines de modes des années 40 et 50 ( il signe ses premiers contrats en 1939 avec Harper’s Bazaar et produisait dejà depuis une année des photos pour Vogue. Mais en 1940 Blumenfeld est interné dans les camps de concentration de Montbard-Marmagne, Vernet d’Ariège et Catus, à sa sortie il part vivre au États unis. Il fût un novateur approfondissant ses recherches et techniques audacieuses qui vont de pair avec celles de Man Ray par exemple, la photomanipulation ou la solarisation était ses grands dadas..
Ah Dada justement !!! Bien avant l’époque de la fin des année 30, Blumenfeld fît parti d’un groupe Dada où il se lia avec George Grosz, juste avant de s’installer à Amsterdam, où il fonda la Centrale Dada avec Paul Citroen.( son ami depuis l’enfance, d’ailleurs Erwin se mariera avec sa soeur …). Il réalise à cette époque beaucoup de collages de dessin et des photomontages ( voir article Ici ). Il pratique la photographie « expérimentale » en tant qu’amateur jusqu’en 1936, date à laquelle il devint professionnel et s’installe à Paris où il participa à l’activité surréaliste, ses clichés étant reproduits dans les revues Minotaure et Verve, pour ne citer que celle- ci.
Aujourd’hui c’est plutôt cette époque que nous allons voir, celle qui précède les photographie de mode et la couleur ( quelques planches ici ) , nous nous arrêterons aux années 50, et même si plusieurs planches ont été publiées dans des magazines de modes , il n’en reste pas moins qu’elles présentent malgré tout cette technique
Le site d’Erwin Blumenfeld la biographie de wikipedia est très bien voir aussi le site de Vogue et un bon pdf sur sa bio
d’autres articles ou photographies ici
Littérature : The Naked and the Veiled. The Photographic Nudes of Erwin Blumenfeld. Photographs by Erwin Blumenfeld. ed° Thames & Hudson, New York, 1999.

Erwin Blumenfeld-Au Miroir (Marova), 1942

Erwin Blumenfeld-Marua Motherwell , 1941

Erwin Blumenfeld -Veiled dancer, c.1933 Froù the Book Erwin Blumenfeld His Dutch Years (1918-1936) Ed. The Hague Museum of Photography, The Hague, 2006
![Erwin Blumenfeld- Living Mummy [solarization],photogravure, 1935. and published as Requeiscat, in Coronet Magazine, June 1938](https://lapetiitemelancolie.files.wordpress.com/2013/01/erwin-blumenfeld-living-mummy-solarizationphotogravure-1935-and-published-as-requeiscat-in-coronet-magazine-june-1938.jpg?w=549&h=721)
Erwin Blumenfeld- Living Mummy [solarization],photogravure, 1935. and published as Requeiscat, in Coronet Magazine, June 1938

Erwin Blumenfeld Marianne Breslauer (later Feilchenfeldt), Amsterdam Annotated ‘Tweelingen’ (Twins) Amsterdam, 1930
pour trouver toutes les sources et les ventes aux enchères artsy
Elio Luxardo (1908-1969)

Elio Luxardo- Nudo, c. 1937

Elio Luxardo- Sinuose armonie (Sinuous harmonies) , 1936
« The history of the Luxardos began in the first years of the 20th century when the young photographer Aldo Luxardo decided to leave Pise (Pisa) and set his lens on far objects: America. Alfredo, with his wife Margherita, stopped at S. Paul in Brazil – country that will mark the destiny of the whole Luxardo family. His subject changed, from the American myth to the Amazonian tribes: group photos and portraits developed and printed in absolute empirical ways. In Brazil his three children were born: Elio, Elda and Aldo. In 1928 Alfredo Luxardo returned in Italy where he took over the photo studio Sam Bosch (Photographer of the Royal House) in via XX Settembre. Here began the history of the liaison Rome-Luxardo.The three children, Elio, who previusly joined the Experimental Center of Cinematography, Aldo and Elda worked in their father’s studio. It was the thirties and the famous studio in via del Tritone fixed some features that developped a following and signed a epoch. Diffuse lights, combined with reflexes, dark settings and light cuttings that carved faces and designed bodies. In few words the Myth of Beauty was born, the cult of the body. The studio was populated of divas and sports champions, intellectuals and artists, from Pirandello to Marinetti, from Assia Noris to Isa Miranda, from Valentina Cortese to Alida Valli, to the world champion Primo Carnera. In the postwar period there was a cooperation with the « Folie de Broadway » and than the beginning of the contest Miss Italia from which came celebrities like Loren and Lollobrigida. The Dolce Vita – the intense friendship with Federico Fellini – movies like « Poveri ma Belli » (« Poor but Beautiful »), actors like Mastrianni and Gassmann. These were the images of the sixties. The last dream of Elio Luxardo has been Sperlonga, where he retired to live. On the Mediterranean coast, the photographer looked for the lights and colors of the native country, but in vain. He died in 1969 at the age of 59. His brother Aldo continued to work alone in the family studio – that his sister Elda left marrying the producer Argento, father of the director, Dario. But the recall of the land of origin became stronger and stronger and, at the end, Aldo decided to go back to Brazil. » Luxario gallery

Elio Luxardo- Nudo con drappo, 1937

Elio Luxardo- Sin titulo, c.1930~1950

Elio Luxardo- Sguardo in fiore, (Look in bloom) 1939

Elio Luxardo- Ritratto,c.1930~1950

Elio Luxardo- Ritratto, c.1930~1950

Elio Luxardo- Confessione nd

Elio Luxardo- Aria, 1941

Elio Luxardo- Silhouette, 1939-40

Elio Luxardo – Marina Maresca, 1955

Elio Luxardo Doris Duranti Luxardo Mazzota fotografia L’italica Bellezza Turroni (Giuseppe), 1960 Gabriele Mazzotta editore

Elio Luxardo- Isa Barzizza,from Luxardo Mazzota fotografia L’italica Bellezza Turroni (Giuseppe), 1960 Gabriele Mazzotta editore

Elio Luxardo- Giungla Luxardo Mazzota fotografia L’italica Bellezza Turroni (Giuseppe), 1960 Gabriele Mazzotta editore
Rolf Tietgens (1911 – 1984)
Rolf Tietgens qui est né en Allemagne, s’est installé es États-Unis en 1939 pour fuir le regime Nazie et a y a très vite trouvé une reconnaissance en étant publié dans de grend magazine.Il partagé un studio à New York avec Ruth Bernhardet c’est par son intermédiare qu’il rencontre il rencontre l’écrivaine Patricia Highsmith , avec qui il aura une relation impossible et complexe jusqu’en 1970 car ce dernier était homosexuel . (Elle a consacré à son livre de 1964, Les Deux Visages de Janvier à cette relation). il réalisera plusieurs nus d’elle, elle a ecrit dans son journal qu’elle espérait ainsi trouver une » entrée », pour une relation avec lui.
Il a aussi réalisé des études plus experimentales » surréalistes » et des photographies documentaires qui ont été publiées dans « photograpy » par exemple.
Il a renoncé à la photographie vers la fin des années 1960 pour des raison de santé et il s’est tourné alors vers la peinture mais il ne rncontrera pas beaucoup de succès dans cette voie.

Rolf Tietgens – Nocturne in New Hampshire, 1939

Rolf Tietgens –Nocturne , 1946
Jacques Henri Lartigue – Florette Ormea
« Flore Ormea, surnommée Florette, est née le 29 janvier 1921 à Beausoleil (Alpes-Maritimes). Le 12 janvier 1942, elle rencontre Jacques Henri Lartigue à Monte Carlo. Leur différence d’âge est de 27 ans. Florette devient la compagne puis l’épouse de Jacques Lartigue avec lequel elle partage les passions, les rencontres, les voyages et le travail jusqu’à la mort de celui-ci. » Lartigues.org
“What is that you express in your eyes? It seems to me more than all the print I have read in my life.”
Walt Whitman
![Jacques Henri Lartigue- Florette Orméa.’s Painted Finger - doigt peint de Florette Orméan ( 1944-45) [Jacques Lartigue épouse Florette Orméa le 28 août 1945]](https://lapetiitemelancolie.files.wordpress.com/2012/06/jacques-henri-lartigue-florette-ormc3a9a-_s-painted-finger-doigt-peint-de-florette-ormc3a9an-1944-45-jacques-lartigue-c3a9pouse-florette-ormc3a9a-le-28-aoc3bbt-1945.jpg?w=549&h=763)
Jacques Henri Lartigue- Florette Orméa.’s Painted Finger – doigt peint de Florette Orméan ( 1944-45) [Jacques Lartigue épouse Florette Orméa le 28 août 1945]
photos issues entre autre du catalogue Lartigue l’album d’une vie 1894-1986
Une interview de Florette sur Ina
https://player.ina.fr/player/embed/CAB94070177/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/1
John Everard
John Everard est un photographe anglais autodidacte de renommée internationale notamment pour son travail sur les formes féminines dans le style dit « art déco ». Sa carrière s’est déroulée entre la fin des années 20 et les début des années 60. Il a partagé à Londres un studio à Londres avec deux autres photographes renommés : Walter Bird ( Voir l’article Ici) et Horace Roye (voir l’article Ici). Il a été acclamé et publié très tôt dans sa carrière. Tout comme ses acolytes, il a produit de nombreux ouvrages tels que » Portrait of a Model » Londres George Routledge & Sons Ltd. 1939 ( Ltd étant la maison d’édition crée par roye Bird et lui même), « Judgement of Paris, French nudes », ed° George Routledge, London, 1941, « Life line » Ltd., London, 1936, « Oriental Model » Published by Robert Hale Ltd., London 1955, » Adams Fifth Rib » ,Ltd., London 1936 , pour ne citer qu’eux, puisque ceux sont ces derniers que je vous présente aujourd’hui. J’ai scanné des livres, mais peu de planches car au vu de l’utilisation et du respect qu’il existe sur le net, je ne fais plus don de photos provenant de livre à 1000 euros… ainsi que celles qu’on ne trouve pas sur le net.. le reste se trouve, sans être bien sur attribué au bon livre et souvent avec des dates et titres erronés même pour les galeries et sites de ventes aux enchères, comme Walter Bird d’ailleurs et de surcroit toute avec un tirage de négatifs rayés.
La trilogie des ces merveilleux anglais que j’affectionne particulièrement se termine donc . Ils sont à mes yeux ce que František Drtikol est à la photographie Tchèque, ce que József Pécsi est à la photographie Hongroise, des grands maîtres de la lumière de la mise en scène, et des formidables amoureux de la femme, proposant des photographies d’elles sans aucune vulgarité, avec une délicatesse infinie.
John Everard Portrait of a Model Londres George Routledge & Sons Ltd. 1939
John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall

John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall ( scan perso)

John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall ( scan perso)

John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall ( scan peros)

John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall ( scan perso)

John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall ( scan perso)

John Everard. Suty of nude from John Everard 1936( 48 photogravures) Ed° Chapman & Hall ( scan perso)
Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard. Nude No. 24. ( photoetching. 1941 from Judgement of ParisJohn Everard- Study of nude from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard. Nude No. 1. ( photoetching. 1941 from Judgement of ParisJohn Everard- Study of nude from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard. Nude No. 24. ( photoetching. 1941 from Judgement of ParisJohn Everard- Study of nude from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard. Nude No. 24. ( photoetching. 1941 from Judgement of ParisJohn Everard- Study of nude from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard- Study of nudes from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard- Study of nude 2 from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard- Study of nude 17 from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard- Study of nude , 15 from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941

John Everard- Study of nude 31 from Judgement of Paris, French nudes, ed° George Routledge, London, 1941
John Everard. « Artit’s Model » Ed° The Bodley Head, 1951

John Everard- From Artit’s Model, Ed° The Bodley Head, 1951John Everard- Nude Plate 23 From Artit’s Model, Ed° The Bodley Head, 1951
John Everard. »Oriental Model » Published by Robert Hale Ltd., London 1955

John Everard- Asian Female semi Nude photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard- Malay woman semi nude ,photogravure 1950 Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard. Indian Hindu dancer nude photogravure 1950 Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard- kneeling Asian Filipino nude photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard. Japanese kneeling Nude, 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard.photomontage Japanese Nude, photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard. Japanese kneeling Nude, photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard. two kneeling Japaneses Nude photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard Japanese Nude photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.

John Everard- Japanese Nude photogravure 1950Oriental Model Published by Robert Hale Ltd., London in 1955.
John Everard – My Hundred Best Studies, Ed Bodley Head, 1954
John Everard – From Adams Fifth Rib , 1936
Nudes stydy outdoors , ed° Ltd, London, 1940
Maya Deren by Alexand(e)r (Hammid) Hackenschmied
Osamu Shiihara Japanese (1905-1974
Osamu Shiihara est né à Osaka en 1905, et est diplômé de la Tokyo School of Fine Arts (connue comme « Geidai ») en 1932 au département peinture. Alors qu’il tentait d’établir lui-même comme un peintre dans la préfecture de Hyogo, il s’initieà la photographie et est devenu un des principaux membres du « Tampei Club » de photographie avec Nakaji Yasui et d’autres. Ce groupe est connu pour sa production avant-gardiste, travaillant par l’entremise d’une variété de techniques. Shiihara lui-même utilisera la solarisation , les expositions multiples, le photogramme comme techniques, ainsi que la combinaison unique de la photographie et la peinture.
Cet artiste reste peu connu en occident malgrè sont avant gardisme notoire. Sa vison du féminin est d’une grande délicatesse, laissant place à l’imagination. On ne décèle plus ce qui relève du rêve où de la réalité, mélant les images, brouillant les contours, effaçant les formes, ou les surexposant tout au contraire, jusqu’à faire disparaitre les traits les plus fin des sujets. Il en est tout autant pour la vie de tous les jours où il laisse place à l’imaginaire sur le regard porté sur les objets du quotidien

Osamu Shiihara – nude ( solarisation), 1930s © Estate of Osamu Shiihara, care of Tomatsu Shiihara, Japan

Osamu Shiihara- Nude Circa 1930-1940 ariant of this print is in the collections of The Art Institute of Chicago The Museum of Modern Art, New-York The Tokyo Museum of Modern Art

Osamu Shiihara – sans titre ( Nu) , 1930s © Estate of Osamu Shiihara, care of Tomatsu Shiihara, Japan