
Jules Richard ( Attribued to)- Andrée nude , [crop from] stéréoview, 1900-1910

Jules Richard ( Attribued to- Andrée Untitled , [crop from] stéréoview, 1900-1910
Jules Richard ( Attribued to)- Andrée nude , [crop from] stéréoview, 1900-1910
Jules Richard ( Attribued to- Andrée Untitled , [crop from] stéréoview, 1900-1910
Adolf de Meyer- Maenad dancing, half-length, from Nijinsky, L’Apres-midi d’un Faune, 1912 Palladium print
Adolf de Meyer- Torso of maenad, frontal, from Nijinsky, L’Apres-midi d’un Faune, 1912 Palladium print
Adolf de Meyer-Two maenads, bust-length, from Nijinsky, L’Apres-midi d’un Faune, 1912 Palladium print
Laure Albin Guillot –Portrait présume de La princesse Maria Klavdievna Tenicheva (княгина Мария Клавдевна Тенишева), 1908-10
« l’art n’est jamais moderne, il est éternel » E. Schiele.
Pour commencer je voudrais vous signaler Ici un merveilleux article avec une approche hautement psychanalytique du travail d’égon schiele à lire absolument. rien ne sert de le copier coller, aller le lire, il est riche, empli de référence de citations d’auteurs experts en la matière. https://egonschieleselfportrait.wordpress.com/category/loeuvre-degon-schiele/
«Rarement un artiste aura autant été autant le modèle de son art que Schiele. «Seul Rembrandt a peut-être peint davantage d’autoportraits», a dit l’historienne Jane Kallir
Il a réalisé plus de cent autoportraits avec une quête angoissée de l’identité,créant ainsi un dédoublement du moi, autrement dit, l’image d’un alter ego . Des jumeaux exprimant la souffrance de celui qui découvre en lui une ambivalence, des forces opposées, contradictoires et chaotiques. Nul besoin de rappeler combien Egon était un être déchiré et tourmenté.
Une incessante question revient finalement à lui dans son travail d’auto-portrait « Qui suis-je ? ». Il se dessine en double , sous deux angles différents dans un même tableau par exemple , toujours cet autre en lui et cette ambivalence.
Egon s’est peint sous toutesles coutures et sous toutes sortes de costumes, tantôt sous les traits d’un pervers se masturbant, puis d’un saint Sébastien ou d’un saint moine auréolé, sous la figure du prisonnier, du soldat agressif, du dandy séducteur et, bien sûr, souvent le plus nu et toujours avec ses traits torturés.
« L’artiste est celui qui rit, alors qu’il est brisé au plus intime de lui-même »
Tous les auto-portraits de Schiele dégage une séduction très forte ( tantôt sensuelle, vénale ou désespérée) . Tous ces visages cherchent à séduire, à attendrit, à tirer la pitié, à faire tendre une main, et Egon déploie toute la « panoplie» si l’on puis dire de la séduction . Il attire le regard sur lui , et il nous regarde, parfois de façon homosexuelle, parfois tel un provocateur ou avec tendresse, tristesse ou désespoir.
Les auto-portraits d’Egon Schiele sont un grand cri , celui d’un homme ayant tellement provoqué la mentalité ambiante qu’il fut arrêté par la police car ses toiles étaient jugées comme une atteinte à la pudeur publique et qui ne se défendit que par ces mots « Brimer un artiste est un crime, c’est tuer le germe de la vie ».
Schiele dévoile au grand jour le désir inextinguible de tout homme ( ou femme) d’être estimé, reconnu, regardé, accueilli par un regard de tendresse et de miséricorde.
Texte en parti remanié mais extrait du Catalogue d’Expostion de 2011 au Musée belvédère en Allemagne. ( Merci à Werner D. pour l’aide à la traduction…)
Je vous conseille de lire ce livre aussi, il y a 25 pages disponibles sur google book… je vous mets le lien vers la page 31 qui évoque les auto-portraits et note que Schiele était un très bel homme !!!! ( mais vous pouvez voir toutes les pages bien sur )
Vous avez aussi un texte intéressant avec une approche aussi psychanalytique ( Schiele et son oeuvre ont été le fruits de nombreuses recherches psychanalytiques) sur Artsplas traitant des ses auto-portraits et qui l’est aussi car il note toutes les nuances de la langue allemande et notamment pour ce mot d’auto portrait.
Je choisis bien sur quelques oeuvres, celles que je trouve les plus significatives de ce que je viens d’évoquer plus haut, c’est à dire, la tourmente, l’autre en soi, la figure du double, lea figure du séducteur, celle de l’exhibitionniste.
Il y a mille sites sur le net, où vous trouverez les autoportraits de Schiele, c’est plus les mots ici qui prime…. je vous mets les liens des sites à Vienne à la fin et d’autre liens… et vous avez aussi.
Je vous conseille aussi de lire Agnes and Jane Kallir (editors) et al. EGON SCHIELE- Self-Portraits and Portraits par Husslein-Arco, ed° Agnes and Jane Kallir , Vienna, Belvedere, and Munich, London, New York, Prestel Publishing, 2011 ( 200 illustrations), si vous êtes intéressé par le sujet.
Egon Schiele- Selbstporträt in einem Wams mit rechten Ellbog (Self-portrait in a jerkin with right elbow raised), 1914. {goache,pencil,chalk}
Egon Schiele- Selbstakt in Grau mit offenem Mund (Autoportrait nu en gris avec la bouche ouverte), 1910
Egon Schiele- Selbstporträt mit Arm Verdrehung oben Kopf (Autoportrait avec le bras tordu au dessus de la tête), 1910
Egon Schiele- Selbstporträt in Lavendel Hemd und dunklen Anzug, stehend (self-portrait in lavander shirt and dark suit, standing) ,1914
Vous trouverez beaucoupo de chose sur wikipainting, attention, tout n’est pas toujours fiable, wiki est fait par tout à chacun, plutot se fier aux musées, http://www.wikipaintings.org/en/egon-schiele
les musées où sont exposé Egon Schiele
Albertina, Vienna
Along with 200 watercolors and drawings by Schiele, the Albertina also looks after the “Egon Schiele Archive” founded by Max Wagner (1882-1954).
Leopold Museum, Vienna
The Leopold Museum owns 42 oil paintings as well as 188 watercolors and drawings by Egon Schiele. The collection built by Rudolf Leopold (1925-2010)
Wienbibliothek im Rathaus, Vienna
Comprising more than 200 letters, the autograph collection of the Vienna City Library boasts a comprehensive compilation of correspondence by Egon Schiele, particularly with the art critic Arthur Roessler (1877-1955) and the collector Heinrich Benesch (1862-1947).
Rudolf Koppitz se forme à la photographie dès 1897 au studio de Robert Rotter à Freudenthal. En 1901 il passe son certificat d’aptitude professionnelle et obtient un emploi dans l’atelier de Florian Gödel, dans le chef-lieu du district d’Opava. L’année suivante il s’installe à Brno, où il travaille comme retoucheur sur positif et négatif dans l’atelier de Carl Pietzner.
En 1911, il s’installe à Vienne. À 28 ans, Rudolf Koppitz donne une nouvelle direction à sa carrière en allant suivre une formation à l’Institut des arts graphiques appliqués de Vienne. Il y suit notamment les cours de Novák, spécialisés sur le portrait photographique artistique. Il sera alors nommé dès 1913 assistant pour « la photographie de portrait et de paysages et les retouches ». Il travaille de préférence avec les techniques de tirage nobles, qu’il continue de perfectionner, et photographie des sujets typiquement pictorialistes : des paysages enneigés, des arbres, des vedute, des scènes paysannes romantiques et de nombreux portraits.
Mobilisé dès le début de la guerre, Koppitz doit interrompre son activité d’assistant. Il est versé comme sergent dans une compagnie d’aviateurs et nommé « maître assistant pour la photographie de terrain ». Il sert d’abord sur le front oriental avant d’être muté au centre de formation des photographes de reconnaissance de Wiener Neustadt. De cette époque, nous conservons des photos représentant le front de Galicie, que Koppitz « romantise » dans son style caractéristique. À l’opposé, les vues prises depuis l’avion, sobres compositions géométriques et modernes, se distinguent nettement du reste de ses travaux.
À la fin de la guerre, Rudolf Koppitz reprend son poste à l’Institut des arts appliqués. Il y est d’abord « maître assistant pour les retouches », puis est nommé enseignant en 1920. Il entre à la Société photographique. En 1924, sa première grande exposition personnelle a lieu à la chambre de commerce de Vienne. Il commence dès lors à participer activement aux expositions : jusqu’à sa mort, près de 60 expositions collectives montreront ses travaux en Autriche et à l’étranger. À l’Institut, il rencontre Anna Arbeitlang, qui y est assistante depuis 1917. Ils se marient durant l’été 1923. C’est en collaboration avec sa jeune épouse que Koppitz réalise ses premiers nus. Début 1925, Koppitz réalise son œuvre la plus réputée, Bewegungsstudie [Étude de mouvement], qui connait un succès international. Durant cette phase de création, il travaille avec diverses danseuses. Il photographie notamment plusieurs fois les membres de la troupe de danse russe du « Ballet plastique Issatschenko ».
Cette photo, devenue une véritable icône incarnant à elle seule la photographie d’art, semble émaner d’un temps révolu au moment où la modernité se conjugue sur le mode de la Nouvelle Vision et du Surréalisme. C’est dans ce contexte que Rudolf Koppitz va pourtant devenir l’une des principales figures du pictorialisme viennois.
Au début des années 1930, Koppitz délaisse les effets pictorialistes et adopte un style a priori plus documentaire bien que soigneusement mis en scène. Il parcourt la campagne, à la recherche d’une authenticité paysanne. Les images de la « Heimat » autrichienne suscitaient alors un intérêt croissant, directement lié à une volonté de développer le tourisme : l’État voulait montrer une patrie idéalisée, un pays aux beaux paysages alpins, garant des traditions. Le vocabulaire esthétique utilisé par Koppitz ne manquera pas d’être récupéré par le pouvoir austro-fasciste et par les tenants du national-socialisme. Les opinions politiques de Koppitz, mort deux ans avant l’Anschluss, restent toutefois ambigües. On connaît davantage celles de son épouse, Anna, une photographe qui fut aussi son assistante, et qui fit de nombreux clichés de la jeunesse autrichienne dont l’esthétique rappelle les mises en scène de Leni Riefenstahl.
Rudolf Koppitz-Study of Russian dancers , Vienna, 1926
Rudolf Koppitz Movement Study (1925)
Rudolf Koppitz- Bewegungsstudie (Movement Study), 1925
Rudolf Koppitz – ‘Bewengungsstudie_ (or ‘Movement study_), 1925 sotheby’s
Rudolf Koppitz -‘Verzweiflung_, 1928
Rudolf Koppitz- Étude de mouvement, 1927
Rudolf Koppitz – ‘Das Leben_ (‘Life_),, 1925
Leo Silver (Prof. Rudolf Koppitz with models and his daughter), 1929 This photograph was taken in 1929 when Leo Silver was studying with Prof. Rudolf Koppitz in Vienna.
Rudolf Koppitz.Nude Study, 1925
Rudolf Koppitz-The sculptor André Roder, with his model, 1925,pigment-print
Rudolf Koppitz Madchen,1923
© Rudolf Koppitz – La-ligne- [model Ludwig-Harren]
Rudolf Koppitz- ‘Akt_, 1928
Rudolf Koppitz-Nu au turban , 1920
Rodolf Koppitz Akt am Meer , Nude at the seaside (Anna Koppitz) 1923
Rudolf Koppitz- Nude in the Meadow, c. 1923
Rudolf Koppitz- The sculptor André Roder, 1926
Rudolf Koppitz Bildhauer mit Aktmodell – Sculptor and Nude, 1926
Rudolf Koppitz-group of woman,silver bromide gelatine 1912-13
Rudolf Koppitz-Portrait study Gelatin silver paper 1913
Rudolf Koppitz- Two woman,Matt albumin paper, 1930
Rudolf Koppitz- Tilly Losch as Almée. 1925. Multicolor bromoil print.. About 1928. Silver gelatin print
Rudolf Koppitz Liane Haid, Weissensee c. 1930
Rudolf Koppitz (Czech-Austrian, 1884-1936). Junge Sizilianerin [Young Sicilian]. Original vintage photometalgraph. 1930s. Printed 1937.
Rudolf Koppitz (Czech-Austrian, 1884-1936)-The Sculptor with Naked Model], photometalgraph. 1926
Rudolf Koppitz Frêne Vers 1912 Épreuve à la gomme bichromatée
Rudolf Koppitz-Solotänzerin , 1930s sotheby’s
Rudolf Koppitz-Die Waise [An Orphan] , 1925
Rudolf Koppitz -The dancer 1925 from Bewengungsstudie ( ‘Movement study_),
Rudolf Koppitz ( Professor)- Augen (Eyes) 1928.
Napoleon Sarony – Portrait of Theda Bara,1910
Cook worked in Chicago, and was known for his images of nudes in the Art Nouveau aesthetic. REF: Who Was Who in American Art; biographical information that was originally from the artist.
Cook achieved interesting effects by manipulating his negatives, transforming them into positves.
He mounted the image on to a gold, painted background, allowing the color of the background to be visible in the negative areas, tinting the entire image.
Charles J. Cook- Nude, 1910 sepia tone
Charles J. Cook: Nude by Stream
unknown-French postcard, 1910s
Egon Schiele- Nude girl sitting with shirt over her head, 1910
André Hachette-Jeune debout de profil en costume de théâtre,autochrome,1907
Andre Hachette – Sarah Lievine, Autochrome, après , 1907
André Hachette-Jeune fille en buste, voile transparent sur les cheveux, (Sarah Liévine )autochrome,1907
André Hachette-Jeune fille assise, voile transparent,(Sarah Liévine ),autochrome,1907
André Hachette-Jeune fille en buste, voile transparent sur les cheveux, (Sarah Liévine )autochrome,1907
André Hachette-Jeune fille de profil, buste nu, voile bleu, autochrome1907
André Hachette-Jeune fille de profil, buste nu, voile bleu, autochrome1907
André Hachette-Portrait en médaillon de jeune fille, 1autochrome, 1907
André Hachette-Jeune fille en buste, voile transparent sur les cheveux, (Sarah Liévine )autochrome,1907
André Hachette-Portrait ovale d_une jeune fille (Sarah Liévine ),autochrome,1907
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