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gif based with the serie of Albert Arthur Allen, 1923
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Rudolf Koppitz se forme à la photographie dès 1897 au studio de Robert Rotter à Freudenthal. En 1901 il passe son certificat d’aptitude professionnelle et obtient un emploi dans l’atelier de Florian Gödel, dans le chef-lieu du district d’Opava. L’année suivante il s’installe à Brno, où il travaille comme retoucheur sur positif et négatif dans l’atelier de Carl Pietzner.
En 1911, il s’installe à Vienne. À 28 ans, Rudolf Koppitz donne une nouvelle direction à sa carrière en allant suivre une formation à l’Institut des arts graphiques appliqués de Vienne. Il y suit notamment les cours de Novák, spécialisés sur le portrait photographique artistique. Il sera alors nommé dès 1913 assistant pour « la photographie de portrait et de paysages et les retouches ». Il travaille de préférence avec les techniques de tirage nobles, qu’il continue de perfectionner, et photographie des sujets typiquement pictorialistes : des paysages enneigés, des arbres, des vedute, des scènes paysannes romantiques et de nombreux portraits.
Mobilisé dès le début de la guerre, Koppitz doit interrompre son activité d’assistant. Il est versé comme sergent dans une compagnie d’aviateurs et nommé « maître assistant pour la photographie de terrain ». Il sert d’abord sur le front oriental avant d’être muté au centre de formation des photographes de reconnaissance de Wiener Neustadt. De cette époque, nous conservons des photos représentant le front de Galicie, que Koppitz « romantise » dans son style caractéristique. À l’opposé, les vues prises depuis l’avion, sobres compositions géométriques et modernes, se distinguent nettement du reste de ses travaux.
À la fin de la guerre, Rudolf Koppitz reprend son poste à l’Institut des arts appliqués. Il y est d’abord « maître assistant pour les retouches », puis est nommé enseignant en 1920. Il entre à la Société photographique. En 1924, sa première grande exposition personnelle a lieu à la chambre de commerce de Vienne. Il commence dès lors à participer activement aux expositions : jusqu’à sa mort, près de 60 expositions collectives montreront ses travaux en Autriche et à l’étranger. À l’Institut, il rencontre Anna Arbeitlang, qui y est assistante depuis 1917. Ils se marient durant l’été 1923. C’est en collaboration avec sa jeune épouse que Koppitz réalise ses premiers nus. Début 1925, Koppitz réalise son œuvre la plus réputée, Bewegungsstudie [Étude de mouvement], qui connait un succès international. Durant cette phase de création, il travaille avec diverses danseuses. Il photographie notamment plusieurs fois les membres de la troupe de danse russe du « Ballet plastique Issatschenko ».
Cette photo, devenue une véritable icône incarnant à elle seule la photographie d’art, semble émaner d’un temps révolu au moment où la modernité se conjugue sur le mode de la Nouvelle Vision et du Surréalisme. C’est dans ce contexte que Rudolf Koppitz va pourtant devenir l’une des principales figures du pictorialisme viennois.
Au début des années 1930, Koppitz délaisse les effets pictorialistes et adopte un style a priori plus documentaire bien que soigneusement mis en scène. Il parcourt la campagne, à la recherche d’une authenticité paysanne. Les images de la « Heimat » autrichienne suscitaient alors un intérêt croissant, directement lié à une volonté de développer le tourisme : l’État voulait montrer une patrie idéalisée, un pays aux beaux paysages alpins, garant des traditions. Le vocabulaire esthétique utilisé par Koppitz ne manquera pas d’être récupéré par le pouvoir austro-fasciste et par les tenants du national-socialisme. Les opinions politiques de Koppitz, mort deux ans avant l’Anschluss, restent toutefois ambigües. On connaît davantage celles de son épouse, Anna, une photographe qui fut aussi son assistante, et qui fit de nombreux clichés de la jeunesse autrichienne dont l’esthétique rappelle les mises en scène de Leni Riefenstahl.
Rudolf Koppitz-Study of Russian dancers , Vienna, 1926
Rudolf Koppitz Movement Study (1925)
Rudolf Koppitz- Bewegungsstudie (Movement Study), 1925
Rudolf Koppitz – ‘Bewengungsstudie_ (or ‘Movement study_), 1925 sotheby’s
Rudolf Koppitz -‘Verzweiflung_, 1928
Rudolf Koppitz- Étude de mouvement, 1927
Rudolf Koppitz – ‘Das Leben_ (‘Life_),, 1925
Leo Silver (Prof. Rudolf Koppitz with models and his daughter), 1929 This photograph was taken in 1929 when Leo Silver was studying with Prof. Rudolf Koppitz in Vienna.
Rudolf Koppitz.Nude Study, 1925
Rudolf Koppitz-The sculptor André Roder, with his model, 1925,pigment-print
Rudolf Koppitz Madchen,1923
© Rudolf Koppitz – La-ligne- [model Ludwig-Harren]
Rudolf Koppitz- ‘Akt_, 1928
Rudolf Koppitz-Nu au turban , 1920
Rodolf Koppitz Akt am Meer , Nude at the seaside (Anna Koppitz) 1923
Rudolf Koppitz- Nude in the Meadow, c. 1923
Rudolf Koppitz- The sculptor André Roder, 1926
Rudolf Koppitz Bildhauer mit Aktmodell – Sculptor and Nude, 1926
Rudolf Koppitz-group of woman,silver bromide gelatine 1912-13
Rudolf Koppitz-Portrait study Gelatin silver paper 1913
Rudolf Koppitz- Two woman,Matt albumin paper, 1930
Rudolf Koppitz- Tilly Losch as Almée. 1925. Multicolor bromoil print.. About 1928. Silver gelatin print
Rudolf Koppitz Liane Haid, Weissensee c. 1930
Rudolf Koppitz (Czech-Austrian, 1884-1936). Junge Sizilianerin [Young Sicilian]. Original vintage photometalgraph. 1930s. Printed 1937.
Rudolf Koppitz (Czech-Austrian, 1884-1936)-The Sculptor with Naked Model], photometalgraph. 1926
Rudolf Koppitz Frêne Vers 1912 Épreuve à la gomme bichromatée
Rudolf Koppitz-Solotänzerin , 1930s sotheby’s
Rudolf Koppitz-Die Waise [An Orphan] , 1925
Rudolf Koppitz -The dancer 1925 from Bewengungsstudie ( ‘Movement study_),
Rudolf Koppitz ( Professor)- Augen (Eyes) 1928.
Maurice Goldberg- A Study in the Classic , posed by the Morgan Dancers pubished in Theatre Magazine, September 1923
Maurice Goldberg- Study in Dance Movement, Posed By the dancer, Lena Basquette pubished in Theatre Magazine, september 1923
Maurice Goldberg -Marguerite Agniel,1923
Maurice Goldberg—The Marmein dancers in Odalisques, 1920s
Maurice Goldberg – portrait of Russian dancer Vera Fokina as Salome, Vanity Fair 1920
Maurice Goldberg -Dorothy Lee, 1920
Maurice Goldberg -The dancer Desha in Fokine ballet
Maurice Goldberg -The dancer Ruth Page 1920
Maurice Golberg- Ryllis Barnes Simpson aka Hasoutra, ( Hindu dancer) posing as the snake woman, New York, 1926
Maurice Goldberg – A portrait of Estelle Winwood ,from camera study 1918
Maurice Goldberg -Azya Kass,1924
Maurice Goldberg – A portrait of Flobelle Fairbanks with satin material wrapped around her. published in Vanity Fair ,January 1st, 1918
Maurice Goldberg – Julia Barnes 1923
White Studio (New York, N.Y.)- Doris Humphrey, Charles Weidman and Denishawn dancers in Sonata Tragica,1923 , Doris Humphrey’s first programmed credit for choreography. Other dancers are Louise Brooks, Lenore Sadowska, Anne Douglas, Lenore Scheffer, Geordie Graham, and Lenore Hardy.
White Studio (New York, N.Y.)- Doris Humphrey, Charles Weidman and Denishawn dancers in Sonata Tragica,1923 , Doris Humphrey’s first programmed credit for choreography. Other dancers are Louise Brooks, Lenore Sadowska, Anne Douglas, Lenore Scheffer, Geordie Graham, and Lenore Hardy.
Lejaren Hiller -Vale -1923
« Nos yeux sont faits pour voir les formes sous la lumière ; les ombres et les clairs révèlent les formes ; les cubes, les cônes, les sphères, les cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la lumière révèle bien ; l’image nous en est nette et tangible, sans ambiguïté. C’est pour cela que ce sont de belles formes, les plus belles formes. Tout le monde est d’accord en cela, l’enfant, le sauvage et le métaphysicien. »
» Our eyes are made to see the forms under the light; the shadows and the lights reveal the forms; cubes, cones, spheres, cylinders or pyramids are the primary great forms which the light reveals good; the image is clear and tangible to us there, without ambiguity. It is for it that they are beautiful forms, the most beautiful forms. Everybody agrees in it, the child, the savage and the metaphysician. »
LE CORBUSIER, in “Vers une architecture », éditions Crès et Cie, Paris, 1923.
» Née Ruth Dennis, elle a débuté comme danseuse de vaudeville et membre de la compagnie de théâtre de David Belasco dans les années 1890.
En 1904, une publicité pour la marque de cigarettes Egyptian Deities lui aurait inspiré, selon la légende, un premier concert de danses d’inspiration orientale incluant Radha, The Incense et The Cobras. Ces danses « exotiques » ont récolté un tel succès qu’elle les a présenté en tournée aux États-Unis et en Europe.
En 1914, Saint-Denis a épousé l’un de ses élèves, Ted Shawn. Peu après, ils ont fondé Denishawn, à la fois compagnie et école, à Los Angeles. Au milieu des années 1920, Denishawn a tourné dans la région de l’Océan indien et du Pacifique. De grands innovateurs de la danse moderne comme Martha Graham, Doris Humphrey et Charles Weidman ont été membres de la compagnie Denishawn.
Shawn et Saint-Denis ne s’entendait pas sur l’orientation à donner à leur troupe. Alors que Shawn était sensible aux avantages monétaires qu’offrait le circuit du vaudeville, Saint-Denis se considérait plutôt comme une artiste de concert sérieuse. Elle souhaitait se consacrer à ses « visualisations musicales », dans lesquelles le mouvement traduisait le tempo, le rythme et le contenu émotif de la musique. En 1929, le couple s’est séparé et a démantelé sa compagnie, bien qu’il n’ait jamais officiellement divorcé.
Aux prises avec de graves difficultés financières dans les années 1930, Saint-Denis s’est néanmoins plongée dans sa quête d’un art de la danse à contenu spirituel. Elle a donné sa dernière prestation publique en 1966, à quatre-vingt-sept ans.
Ruth Saint Denis est née le 20 Janvier 1879 à Newark, New Jersey , États-Unis, et décédée le 21 Juillet, 1968 à Hollywood » artsalive.ca
Nickolas Muray – Ruth St. Denis, 1923
Ah donne-nous des crânes de braise
Des crânes brûlés aux foudres du ciel
Des crânes lucides des crânes réels
Et traversés de ta présence
Fais-nous naître aux cieux du dedans
Criblés de gouffres en averses
Et qu’un vertige nous traverse
Avec un ongle incandescent
Rassasie-nous nous avons faim
De commotions intersidérales
Ah verse-nous des laves astrales
A la place de notre sang
Détache-nous. Divise-nous
Avec tes mains de braises coupantes
Ouvre-nous ces routes brûlantes
Où l’on meurt plus loin que la mort
Fais vaciller notre cerveau
Au sein de sa propre science
Et ravis-nous l’intelligence
Aux griffes d’un typhon nouveau
Antonin Artaud- Prière, 1923
« AU MOCASSIN LE VERBE
Tu me suicides, si docilement
Je te mourrai pourtant un jour.
Je connaîtrons cette femme idéale
et lentement je neigerai sur sa bouche
Et je pleuvrai sans doute même si je fais tard, même si je fais beau temps
Nous aimez si peu nos yeux
et s’écroulerai cette larme sans
raison bien entendu et sans tristesse.
Sans. »
Robert Desnos, Langage Cuit , 1923
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s’engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s’évaporer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
Paul Eluard, L’amoureuse , In Capitale de la Douleur, 1923
nusch et paul éluard (man ray).
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