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Edwin Bower Hesser- Theda Bara , 1910s
Edwin Bower Hesser (1893-1962)
Edwin Bower Hesser était un éminent photographe qui a travaillé à New York et Los Angeles pendant l’âge d’or d’Hollywood et mis au point son propre système de photographie couleur appelée Hessercolor. La majeure partie de la collection se compose de matériaux photographiques tels que négatifs, tirages et transparents périodiques présentant les travaux de Hesser. La collection comprend également des documents papier, telles que les divers manuscrits, papiers d’affaires et des revues.
Edwin Bower Hesser est issue d’une famille d’artistes. Son père etait gérant d’une compagnie de Théatre et sa mère était professeur d’Art. Il fût donc très tôt impliqué dans le monde théâtreal, mais aussi celui du dessin, sculpture, peinture et de la photographie commerciale. Il sera d’ailleurs lui même directeur d’une troupe de théâtre, mais il ds e tournera rapidement vers le cinéma. En 1913, Hesser présente Roald Admundsen, le premier homme à atteindre le pôle sud, au public de New York,par le biais d’images animées de son voyage .En 1915 en utilisant l’argent de la famille, il fait entrer en bourse la « Hesser Motion Picture Corporation » et cette même année, il ouvre à Atlanta l’école « Hesser Pour Motion Picture intérim ».Hesser a toujours été un homme ayant le besoin de faire grandir sa fortune.
Lors Première Guerre mondiale , Hesser rejoint l’armée Américaine et supervise le service de la photographie , Il ecrira et realisera un scénario composé par « La liberté du monde, » en 1918 (un semi-documentaire pour Goldwyn).
Après la guerre , Hesser ouvre un studio de photographie à Manhattan où il y emploie comme assistant , Nino Vayana. Toujours attiré par le cinéma, il travaille en tant que photographe contractuel pour les nombres d’étoiles du cinéma muet basées à New York, en particulier Norma Talmadge, Irene Castle, et Marion Davies . Un incendie en 1922 détruit ses installations et son stock de début négatifs. A partir de cette époque il commence à faire des voyages réguliers vers la côte ouest pour des sessions photographiques avec les stars d’Hollywood, et finira par s’y installer. Il sera un grand portraitiste identifiable par sa technique du rétro-éclairage ( les cheveux de ses modèles semblent bordée de lumière) , qui donnait à ses modèles une forme d’aura.
En 1923, il réalise qu’un des moyens les plus lucratifs qui existent en faisant de la photographie réside dans la publication de périodiques. Ainsi tout au long de la fin des années 1920 et jusqu’au milieu des années 30, il a publié notamment « Arts mensuel de Edwin Bower Hesser », et d’autres titres ( « Art classic », « Art Studies » , « Camera Art », « Classic Art », « Real Art studies », « Screen art studies », « Studio art studies ») , en exploitant l’association entre l’art et de la nudité, et l’a vendu à un lectorat anonyme d’ étudiants en art . Le magazine Arts mensuel de Edwin Bower Hesser a publié des travaux par Alfred Cheney Johnston , John De Mirjian , George DeBarron , et Strand Studio par exemple. grâce à ses inombrables clichés publiés dans ces magazine, Hesser est aujourd’hui un grand nom et une référence incontournable de la photographie du nu.
L’exploration de Hesser du monde de l’édition le conduit au monde pègre d’ Hollywood, ce qui lui valut quelques déconvenues , puisqu’en 1928, il a fût arrêté pour suspicion de trafic de stupéfiants, et pour s’être fait passé pour un agent de police dans le cadre d’une enquête sur la mort de la starlette Helen St. Clair Evans. Il fût libéré rapidement, mais la grande dépression de 1929 , clos la niche qu’il s’était construite avec l’edition.
Heureusement pour lui, ses expériences avec la couleur et son Hessercolor ainsi que son expérience, lui permettent de trouver grâce aux yeux du New York Times, qui l’embauche comme technicien.
Il a continuera à pratiquer la photographie jusqu’à la fin des années 1940
Dans ce second volet Je vous propose les portraits d’actrices de danseuses qu’ Hesser à réalisés aussi bien à New -York, qu’à Hollywood. Les plus grandes stars de l’époque sont passés devant son objectif.
Disciple d’Alfred cheney Johnson, toujours sur Historical Plusieurs photographies superbes dont une qui se trouve dans l’article (pas besoin de vous les mettre vous les avez avec le lien)
Edwin Bower Hesser (1893-1962) Magazines et études de nus
De 1923 jusqu’au milieu des années 1930, Edwin Bower Hesser, [éminent photographe qui a travaillé à New York et Los Angeles pendant l’âge d’or d’Hollywood et mis au point son propre système de photographie couleur appelée Hessercolor] a édité et produit des photographies pour 7 Magazines d’Art conçus et pensés pour aider Les étudiants en Art ( sous toutes ses formes) et notamment ceux de l’ Art Institute of Chicago , par lequel il est passé, autour de la question du nu et des formes du corps humain « the Hesser Arts Monthly « Art classic », « Art Studies » , « Camera Art », « Classic Art », « Real Art studies », « Screen art studies », « Studio art studies ». Hesser aimait les parcs , les plages, il aimait le plein air , il aimait les filles nues, et il aimait l’art et cela se trouve dans toutes ses photographies , même celles de portraits de stars du cinéma).
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il est indéniable qu’ Edwin Bower Hesser fût très inspiré par Les photographies faites autour d’Isadora Duncan et ses danseurs ( mouvement de la danse grecque) aux modèles en plein air, ( plage, parc, bois) nus ou avec de légers voiles. Il existait à cette époque une très forte croyance en les idéaux du mouvement de culture physique, du corps parfait , de la beauté corporelle, de l hygiène et de la sexualité expressive qui émanait du corps. Isadora Duncan, tout comme Ted Shawn, Annette Kellerman, Margaret Edwards, ou Douglas Fairbanks en étaient les portes paroles, avec cette volonté de montrer au public ce à quoi ressemblerait la splendeur de ce qu’ils nommaient le « Temple de Dieu, » le physique humain.Heisser s’accrochant à se mouvement en est devenu ce qu’on pourrait qualifié de » fanatique », espérant proposer un modèle parfait de la « future race humaine » ( propos quelque peu discutables et emprunt d’un certain eugénisme, ce qui lui fût reproché….). Ceci dit, On ne peut pas lui enlever le fait qu’il a su mettre en scène une harmonie entre formes humaines et formes de la nature.
Source ici et Ebay où vous pouvez trouvez des clichés peu cher, et parfois ses magazines.
Edwin Bower Hesser – Nude flapper
Edwin Bower Hesser- Nude Study, 1920s
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