françois bertin

François Bertin Untitled, 1925 , gelatine silver print From EroticPhotography by Alexandre Dupuy p149 , 2011

François Bertin – Untitled, 1925 , gelatine silver print From Erotic Photography by Alexandre Dupuy p149 , 2011

Francois Bertin – Untitled,  1925 Gelatin-silver print

Francois Bertin- untitled, 1925 gelatine silver print From EroticPhotography by Alexandre Dupuy , 2011

Francois Bertin- untitled, 1925 gelatine silver print From EroticPhotography by Alexandre Dupuy , 2011

F. Bertin- Nude woman in a cobweb, Paris, 1925

François Bertin- Nude woman in a cobweb, Paris, 1925 gelatine silver print From EroticPhotography by Alexandre Dupuy , 2011

Marcel G. Lefrancq (1916-1974)

Marcel G. Lefrancq est un nom peu connu du surréalisme Belge et pourtant, il compte a son actif bon nombre de collages et de photographies ainsi que quelques objets témoins de ce mouvement en Belgique.

En 1939, il compta parmi les membres fondateurs du Groupe surréaliste en Hainaut. La même année, il est engagé comme photographe par l’IRPA, pour procéder à l’inventaire des oeuvres d’art risquant d’être détruites par la guerre qui s’annonce. En 1940, il publie à deux reprises des clichés dans L’invention collective, la revue belge dirigée par René Magritte ( voir les autres articles sur lui Ici) et Raoul Ubac ( voir les autres articles sur lui Ici), avec qui il est ami, puis il entre dans la résistance.

Après la dissolution du Groupe surréaliste en Hainaut, il participe à la création du groupe Haute Nuit, en 1947. Deux ans plus tard, Dotremont lui écrit pour proposer un rapprochement entre Haute Nuit et Cobra. C’est dans cet esprit que Lefrancq collabore aux numéros 2 et 6 de la celèbre revue  Cobra.

La majeure partie de son oeuvre photographique est moins surréalistes ( les thématiques font plus penser à Brassaï, par exemple)  mais ses collages ou objets, le restent. je vous propose quelques collages et photographies vous pouvez les retrouver sur le site que son fils à créer Ici (en petits formats).

Les photographies

à retrouvez pour celles datant d’aavant ou de 1948, dans le livre  « Aux Mains de La Lumière, Images et Poèmes. Introduction by Armand Simon. Mons, France,  Editions de Haute Nuit, 1948

Marcel G. Lefrancq - Heide, 1942

Marcel G. Lefrancq – Heide, 1942

Marcel G. Lefrancq -Sculpture, 1948

Marcel G. Lefrancq -Sculpture, 1948

Marcel G. Lefrancq - Eglogue emblématique, 1967

Marcel G. Lefrancq – Eglogue emblématique, 1967

Marcel G. Lefrancq -Etude de forme 1, 1939

Marcel G. Lefrancq -Etude de forme 1, 1939

Marcel G. Lefrancq – Nu à la dentelle, 1955

Marcel G. Lefrancq – Nu à la dentelle, 1955

Marcel G. Lefrancq -L'actuelle, 1947

Marcel G. Lefrancq -L’actuelle, 1947

Marcel G. Lefrancq -sans titre (avant 1945)

Marcel G. Lefrancq -sans titre (avant 1945)

Marcel G. Lefrancq -sans titre, Nd

Marcel G. Lefrancq -sans titre, Nd

Marcel G. Lefrancq -La sieste, 1942

Marcel G. Lefrancq -La sieste, 1942

Marcel G. Lefrancq - Sans Titre, 1972

Marcel G. Lefrancq – Sans Titre, 1972

Marcel G. Lefrancq - Portrait d’Akarova, 1938 Photomontage Akarova et le masque du diable dans l’histoire du soldat (Stravinsky) 1935

Marcel G. Lefrancq – Portrait d’Akarova, 1938 Photomontage Akarova et le masque du diable dans l’histoire du soldat (Stravinsky) 1935

Marcel G. Lefrancq - La Venus des Ténèbres, 1949

Marcel G. Lefrancq – La Venus des Ténèbres, 1949

Marcel G. Lefrancq - Haunted eyes, 1947

Marcel G. Lefrancq – Haunted eyes, 1947

Marcel G. Lefrancq -le regne vegetal 1938

Marcel G. Lefrancq -le regne vegetal 1938

Marcel G. Lefrancq -Endless Repetition, 1948

Marcel G. Lefrancq -Endless Repetition, 1948

Marcel-G. Lefrancq -Étude de forme V, 1948(AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948)

Marcel-G. Lefrancq -Étude de forme V, 1948(AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948)

Marcel G. Lefrancq - l'ennemi, 1948

Marcel G. Lefrancq – l’ennemi, 1948

Marcel G. Lefrancq - Eloge du carnage, 1948

Marcel G. Lefrancq – Eloge du carnage, 1948

Marcel G. Lefrancq - Elue, 1945 (2)

Marcel G. Lefrancq – Elue, 1945

Marcel G. Lefrancq - La Loi de la Coincidences , 1948 from AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948 (2)

Marcel G. Lefrancq – La Loi de la Coincidences , 1948 from AUX MAINS DE LA LUMIÈRE. IMAGES ET POÈMES présentés par Armand SIMON. Mons (Belgique), Éditions de Haute nuit, 1948

Marcel G. Lefrancq - Méréorite ,1940

Marcel G. Lefrancq – Méréorite ,1940

Marcel G. Lefrancq -L'objectivité scientifique , 1948

Marcel G. Lefrancq -L’objectivité scientifique , 1948

Marcel-G. Lefrancq -Parc de Mons la nuit, 1938

Marcel-G. Lefrancq -Parc de Mons la nuit, 1938

Les Collages

Marcel G. Lefrancq - Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 1 (2)

Marcel G. Lefrancq – Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 1 (2)

Marcel G. Lefrancq – Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 (2)

Marcel G. Lefrancq – Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Visage from Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945 1

Marcel G. Lefrancq – Visage from Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Collage,from Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945

Marcel G. Lefrancq – Collage,from Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Collage, from Les onze mois de la bonne année 1939 - 1945

Marcel G. Lefrancq – Collage, from Les onze mois de la bonne année 1939 – 1945

Marcel G. Lefrancq - Qui dort dîne, 1938

Marcel G. Lefrancq – Qui dort dîne, 1938

Marcel G. Lefrancq -Le Saint Esprit, 05.05.1938

Marcel G. Lefrancq -Le Saint Esprit, 05.05.1938

Marcel G. Lefrancq-Les secours de la religion, 06.05.1938

Marcel G. Lefrancq-Les secours de la religion, 06.05.1938

Marcel G. Lefrancq - Nécessité du retour à la terre ,1938

Marcel G. Lefrancq – Nécessité du retour à la terre ,1938

Marcel G. Lefrancq - L’oeuf de l’aigle, 1938

Marcel G. Lefrancq – L’oeuf de l’aigle, 1938

Marcel G. Lefrancq - circeo,1939

Marcel G. Lefrancq – circeo,1939

Marcel G. Lefrancq - sans titre, 05.06.1939

Marcel G. Lefrancq – sans titre, 05.06.1939

Marcel G Lefrancq -Initiation ou lettre ouverte à Monseigneur, 1939

Marcel G Lefrancq -Initiation ou lettre ouverte à Monseigneur, 1939

Marcel G. Lefrancq - La dialectique 1945

Marcel G. Lefrancq – La dialectique 1945

Marcel G. Lefrancq - La Chute de l’Empire d’Orient, 1947

Marcel G. Lefrancq – La Chute de l’Empire d’Orient, 1947

Trude Fleischmann- Portraits of famous Dancers

Trude Fleischmann (1895-1990) est l’une des grandes photographes du 20e Siècle. Elle était une de ces jeunes photographes juives confiantes, qui ont  fait une carrière traditionnelle dans une profession masculine.  Elle a photographié les étoiles du théâtre, des danseurs et des intellectuels.  Trude a développé une passion pour la photographie dès son enfance, et est rapidement devenue l’un des plus grands photographes de portrait de Vienne peu après l’ouverture de son propre studio à l’âge de vingt-cinq ans. Même si elle est largement méconnue aujourd’hui, ses portraits  d’intellectuels et d’artistes, y compris Karl Kraus (1874-1936), Peter Altenberg (1859-1919), Adolf Loos (1870-1933), Alfred Polgar (1873-1955), Stefan Zweig (1881-1942), Alban Berg (1885-1935), Bruno Walter (1876-1962), Max Reinhardt (1873-1943), Paula Wessely (1907-2000) et Grete Wiesenthal (1885-1970), reste un témoignage important de la culture européenne du XXe siècle

Issue d’une  famille aisée, elle peut recevoir le  soutien financier nécessaire  dans son début de carrière. Sa formation comprend un semestre à étudier l’histoire de l’art à Paris et trois ans au « Lehr-und Versuchsanstalt für Photographie und Reproduktionsverfahren, » où les femmes avaient été autorisés à étudier  la photographie  depuis 1908. Après avoir terminé ses études en Juillet 1916, elle est devenue  apprentie photo-finition dans l’atelier de la  portraitiste bien connue madame d’ora (Dora Kallmus et son mari…. ), dont le travail qu’elle admirait. Parce que d’Ora se plaint de sa lenteur, Trude  quitte sa place après seulement deux semaines !!!! . Mais elle rebondie très vite car peu de temps après, Trude trouve une place auprès du photographe Hermann Schieberth, dont les clients de la scène culturelle et intellectuelle viennoise étaient très friands. En 1919, elle devient membre de la Société Photographique de Vienne. ( Les plus célèbres d’entre eux comprennent – aux côtés de Trude Fleischmann – Edith Barakovich, Grete Kolliner, Marianne Bergler, Pepa Feldscharek, Hella Katz, Steffi Brandl, Kitty Hoffman, Edith Glogau, Trude Geiringer et Dora Horowitz).

Après trois ans, et avec l’encouragement de sa mère et le soutien financier de sa famille, elle a fondé son propre studio en 1920. Elle a pu poursuivre une carrière réussie entre les deux guerres car elle réalises des photos de  mariages ou de baptêmes, et qu’elle reste sous contrat avec des magazines. Le « boom » de la photographie à cette période , lié à la croissance des magazines féminins ou non d’ailleurs , a également contribué à sa carrière.( par exemple Die Bühne, Moderne Welt, und Mode Welt et Uhu, en autriche, mais elle contribue aussi à la presse internationale)  Elle réalise des portraits artistiques des célébrité du monde des arts ( l’opéra (chefs d’orchestre et chanteurs) ,  la musique,  la danse et de théâtre) mais également des portrait de grands scientifiques, de politiciens et de professionnels de la photographie . Ainsi, elle devient  rapidement indispensable à la presse autrichienne et internationale.

Comme son cercle d’amis dans le monde de l’art a grandi, le studio de Fleischmann est devenu un lieu de rassemblement pour l’élite culturelle de Vienne. Son manque d’assignations fixes et les clients lui a permis plus de liberté dans ses choix de thématiques et son style. Elle a une façon bien particulière  de fixer l’expression des visages, et un regard érotiques sur les corps de ses sujets qui lui ai propre. L‘esthétique de  Fleischmann a ouvert une nouvelle ère: Elle a appelé à la présentation d’une « nudité naturelle », et elle s’efforçait de ne pas « ajouter » des effets de pose, sous couvert d’un travail  artistique pour montrer ces corps nus.

En toute logique, si l’on puis dire,  qui Fleischmann a été parmi les premiers à photographier les nouveaux styles de danse à Vienne se voit proposer en 1925 de faire  une exposition de ses photographies mettant en vedette la danseuse Claire Bauroff nue. Claire Bauroff dont le corps avait été très huilé, donnait ainsi aux cliché une  luminosité et  contrastes forts  pris devant un noir. Quelques années auparavant,  une telle mise en scène du corps nu aurait été impensable et  en outre, la production de photos de nus pendant une longue période a été réservée aux hommes, en cela Trude Fleischmann était une pionnière, et à gagné ses galons ainsi. Cette exposition fît scandale  et a fût  interdite et les planches confisquées par un procureur de district de Berlin pour  indécence.. une fois de plus , on note combien proposer du nu artistique est difficile et encore une fois, un des photographes dont nous parlons a été victime de censure

En raison de son origine juive Fleischmann a été obligé de chercher du travail ailleurs après 1938. Laissant derrière elle  la plupart de ses négatifs, elle émigre à Paris, Londres et finalement  à New York  avec l’aide de son élève et ancienne amante  Helen Post  (1907-1979 une photographe indépendante qui a photographié les tribus indiennes dans tout l’Ouest et du Sud-Ouest de 1936 à 1941 ). [Fleischmann, qui ne s’est jamais mariée, était une lesbienne et  a eu un certain nombre de relations avec des femmes connues].

Là bas,  Fleischmann poursuit une brillante carrière dans la photographie, d’abord avec The Post et, après 1940, dans son propre studio,  qu’elle a dirigé jusqu’en 1969 avec Frank Elmer, un autre émigré viennois.

Contrairement à son travail de jeunesse, beaucoup de ses photographies ultérieures sont des paysages urbains de New York, ainsi que des modèles de mode qu’ elle a souvent photographié pour Vogue.  Ses clients, sont aussi les émigrants de la scène culturelle européenne, comme Elisabeth Berger, Oskar Kokoschka, Lotte Lehmann, Otto von Habsburg , le comte Richard Coudenhove-Kalergi  et Arturo Toscanini.

En 1969, Fleischmann a pris sa retraite  en Suisse, affirmant qu’elle ne voulait pas retourner à Vienne en raison du comportement de la population pendant la guerre. Après un accident en 1987 qui l’a rendue handicapée, elle est retournée aux États-Unis pour vivre avec son neveu, le pianiste Stefan Carell, à Brewster, New York jusqu’à sa mort en 1990.

Voir aussi les autres article sur Trude Fleischmann Ici

Fleischmann - Die Tänzerin Mila Cirul, Wien , 1935

Fleischmann – Die Tänzerin Mila Cirul, Wien , 1935

Trude Fleischmann - Die Tänzerin Mila Cirul, Wien, 1928

Trude Fleischmann – Die Tänzerin Mila Cirul, Wien, 1928

Trude Fleischmann- Tilly Losch in einem Rollenporträt, nd

Trude Fleischmann- Tilly Losch in einem Rollenporträt, nd

Trude Fleischmann – The dancer Tilly Losch ,1920-1930 Vintage silver print

Trude Fleischmann – Tilly Losch, 1925 gelatin silver print

Trude Fleischmann – Tilly Losch, 1925 gelatin silver print

Trude Fleischmann – Tilly Losch, nd

Trude Fleischmann –Tilly Losch-James 1932 Vintage silver print,

Trude Fleischmann -Tilly Losch im Spitzenkleid,1927

 

Trude Fleischmann -Tilly Losch 1929-30

Trude Fleischmann -Tilly Losch 1929-30

Trude Fleischmann -Tilly Losch 1930

Trude Fleischmann -Tilly Losch 1930

Trude Fleischmann -2 plate of Tilly Losch im Spitzenkleid,1927

Trude Fleischmann -Tilly Losch im Spitzenkleid,1927

Trude Fleischmann – Tilly Losch , around 1928

Trude Fleischmann -Tilly Losch im Spitzenkleid,1927

 

Trude Fleischmann- Tilly Losch ca.1925

Trude Fleischmann- Tilly Losch ca.1925

Trude Fleischmann – Tilly Losch , around 1928

Trude Fleischmann -Helene Thimig als Cordelia , 1929 – 1929 gelatin silver print

Trude Fleischmann - The dancer Tilly Losch, Vienna, 1922-25

Trude Fleischmann – The dancer Tilly Losch, Vienna, 1922-25

Trude Fleischmann - The dancer Tilly Losch, Vienna, 1922-25

Trude Fleischmann – The dancer Tilly Losch, Vienna, 1922-25

Trude Fleischmann - The dancer Tilly Losch, Vienna, 1929

Trude Fleischmann – The dancer Tilly Losch, Vienna, 1929

Trude Fleischmann- Tilly Losch , 1925

Trude Fleischmann- Tilly Losch , 1925

Trude Fleischmann –Helene Thimig 1927

Trude Fleischmann -The dancer Gertrud Falke from Leipzig , ca. 1927 ,Vintage silver print

Trude Fleischmann - Hanne wassermann, Vienna, 1925-29

Trude Fleischmann – Hanne wassermann, Vienna, 1925-29

Trude Fleischmann- The dancer Berta Reidinger, 1929

Trude Fleischmann- The dancer Berta Reidinger, 1929

Trude Fleischmann – The dancers Mila Cirul and Julian Algo. Vienna. Photograph around 1926

Trude Fleischmann Mila Cirul and Julian Algo, Photograph, Around 1926

Trude Fleischmann- The dancer Berta Reidinger, 1929

Trude Fleischmann- The dancer Berta Reidinger, 1929

Trude Fleischmann – Katta Sterna,(Reinhardt stages), Bromide gelatin silver print Issued by Eckstein Dresden – produced in approx 1924

Trude Fleischmann-The dancer Niddy Impekoven, Vienna, 1927

Trude Fleischmann-The dancer Niddy Impekoven, Vienna, 1927

Trude Fleischmann –Katta Sterna (dancer) 1925 Vintage silver print,

Trude Fleischmann - Margarethe Köppke as Lulu in Frank Wedekinds ,Erdgeist, 1930s

Trude Fleischmann – Margarethe Köppke as Lulu in Frank Wedekinds ,Erdgeist, 1930s

Trude Fleischmann, Dancer Ruth Maria Saliger, Vienna, 1929

Trude Fleischmann, Dancer Ruth Maria Saliger, Vienna, 1929

Trude Fleischmann-Ernst Matray & Katta Sterna , Berlin, 1928

Trude Fleischmann-Ernst Matray & Katta Sterna , Berlin, 1928

Trude Fleischmann, Hanne Wassermann dancing

Trude Fleischmann, Hanne Wassermann dancing, 1920 ( ?)

Trude Fleischmann Helene and Hermann Thimig in Goldoni play. Production by M. Reinhardt. 1924

 

Trude Fleischmann - Helene Thimig, 1928

Trude Fleischmann – Helene Thimig, 1928

Trude Fleischmann-Portrait of the dancer Ruth Maria Saliger, Vienna around 1929

Trude Fleischmann-Portrait of the dancer Ruth Maria Saliger, Vienna around 1929

Trude Fleischmann -Susi Mirjam, 1925

Trude Fleischmann -Susi Mirjam, 1925

 

Trude Fleischmann –Nude study Susi Birkmayer ~ 1930 Bromide silver, toned

Conseil de lecture  Trude Fleischmann: Der selbstbewusste Blick by Anton Holzer & Frauke Kreutler , Catalogue Musée vienne, 2011 ou  Catalogue: « Trude Fleischmann – Le regard confiant. » Edité par Anton Holzer et Frauke Kreutler. Editeur: Hatje Cantz, 2011

František Drtikol- Carnets de travail (workbooks)

Pour son travail, de préparations des livres Drtikol fait de petites photos de ses photographies – (prises principalement avec des appareils de grand format )- il existe un grand nombres de « livres de travail » de lui. Pour ces planches contacts , il  épinglait  sur une feuille  ses photographies sur un mur  avec des punaises ( la trace est visible sur les photos) et photographiait les compilations de chaque travaux qu’il avait réalisés , contenant à chaque fois de  quatre à dix planches des séries. Il a appelé ces photographies ‘vzorníky’ (échantillonneur).  En coupant les épreuves,  il obtenait ces petites images qui représentaient une base centrale pour la réflexion et le développement de son travail. Ici nous avons 100 images fournissant un très large aperçu de sa période la plus importante autour de la photographie de nu entre environ 1915 et 1930. D’un point de vue stylistique, les compositions couvrent la gamme complète de sa maîtrise créative de la photographie d’art de Prague en passant  du symbolisme  jusqu’à  l’art Deco.

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For his workbooks, Drtikol produced tiny pictures of the photographs he took, mostly with large-format cameras. In order to do so, he pinned contact prints (sometimes the pins were even visible on the tiny pictures) to the wall and took photographs of arrangements of four to ten works. He called these photographs ‘vzorníky’ (samplers).By cutting the contact prints of these ‘vzorníky’ he got the small format pictures that, on different sorts of paper and in different arrangements, represent a central basis for the reflection and the development of his work. The offered pages, with 100 pictures in total, provide a deep insight into his most important creative period of nude photography between 1915 and 1930. The compositions encompass stylistically the full range of his artistic mastery, ranging from art photography and Prague symbolism to Art Deco.

 

František Drtikol - A collection of 100 nude studies, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža

František Drtikol – A collection of  nude studies, from his  workbooks,c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža Prague 2006

František Drtikol - A collection of 100 nude studies, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža

František Drtikol – A collection of nude studies, from his  workbooks, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža Prague 2006

František Drtikol - A collection of 100 nude studies, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža

František Drtikol – A collection of  nude studies, from his  workbooks, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža  Prague 2006

František Drtikol - A collection of 100 nude studies, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža

František Drtikol – A collection of  nude studies, from his  workbooks,c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža Prague 2006

František Drtikol - A collection of 100 nude studies, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža

František Drtikol – A collection of  nude studies, from his  workbooks, c. 1915-1930 from František Drtikol, Pracouní kniha fotografií, hrsgg. v. Stanislav Doleža Prague 2006

Frantisek Drtikol -Workbook of Photographs . Text Stanislav Dolezal and Anna Farova, czech and english Svet publishers

Frantisek Drtikol – plate , c. 1915-1930  from Workbook of Photographs .Svet publishers 2006

Frantisek Drtikol - plate from Workbook of Photographs . Svet publishers, 2006

Frantisek Drtikol – plate from Workbook of Photographs . Svet publishers, 2006

Frantisek Drtikol - plate from Workbook of Photographs . Svet publishers, 2006

Frantisek Drtikol – plate from Workbook of Photographs . Svet publishers, 2006

Frantisek Drtikol -Workbook of Photographs . Text Stanislav Dolezal and Anna Farova, czech and english Svet publishers 2

Frantisek Drtikol – c. 1915-1930  from Workbook of Photographs . Svet publishers 2006

Frantisek Drtikol -Workbook of Photographs . Text Stanislav Dolezal and Anna Farova, czech and english Svet publishers

Frantisek Drtikol -Workbook of Photographs . Svet publishers 2006

Frantisek Drtikol -Workbook of Photographs . Text Stanislav Dolezal and Anna Farova, czech and english Svet publishers 2

Frantisek Drtikol -plate , c. 1915-1930  from  Workbook of Photographs . Svet publishers 2006

Frantisek Drtikol - plate from Workbook of Photographs . Svet publishers, 2006

Protégé : Pécsi József (1889 – 1956)

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Edwin Bower Hesser-Portrait of the actress Jetta Bgoudal, 1925

Edwin Bower Hesser-Portrait of the actress Jetta Bgoudal, 1925

 

Lupe Velez

Lupe Velez 1926 ( écrit en bas à droite ) même série que la précédente.

Lupe Velez 1926 quand elle  était une Ziegfeld Follies Girls

Lupe Velez 1925 ( c'est ecrit en bas à droite meme serie que celle d'en dessous)

Lupe Velez 1925 ( c’est ecrit en bas à droite meme serie que celle d’en dessous) quand elle  était une Ziegfeld Follies Girls

Lupe Velez,  1925

Lupe Velez, 1925 quand elle  était une Ziegfeld Follies Girls

Plus sur la Biographie et le filmographie de Lupe Velez sur Imb

Marchesa Luisa Casati

Anonyme – La Marquise Casati (Marchesa Luisa  Casati) , ca. 1925 {from «The Marchesa Casati: Portraits of a Muse», Ed. Abrams Inc. 2009, by Scot D. Ryersson, Michael Orlando Yaccarino }

 

Carmel Myers

Carmel Myers ( silent film actress) portrait by Cinemagazine, 1920 [ Maybe by Clarence Sinclair Bull] - Copie

Carmel Myers ( silent film actress) portrait for/by Cinemagazine, 1920 [ Maybe by Clarence Sinclair Bull]

Clarence Sinclair Bull-Portrait of Carmel Myers, 1920

Clarence Sinclair Bull-Portrait of Carmel Myers, 1920

 Ruth Harriet Louise for Mgm Carmel Myers in Ben Hur , A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Ruth Harriet Louise for MGM Carmel Myers in Ben Hur , A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Carmel Myers in Ben Hur , A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Carmel Myers in Ben Hur , A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Carmel Myers in Ben Hur ,n A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Carmel Myers in Ben Hur ,A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Carmel Myers in Ben Hur ,A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Carmel Myers in Ben Hur ,A tale of the Christ directed by Fred Niblo, costume by Erté, 1925.

Paul (Pal Funk) Angelo ( 1894 – 1974)

Pal Funk Angelo appelé aussi Pàl Funk, Pinkàsz Funk ou Angelo P.F., Angelo est issu d’une longue lignée de sculpteurs, peintres et graphistes célèbres. Il est un photographe qui a réalisé divers travaux tout au long de sa vie, couturier, photographe et cinéaste. Il a dû fuir à Budapest en 1919 pour sauver sa vie en raison de la «terreur blanche» . il a été reconnu comme l’un des photographes de studio les plus en vue en Europe. Jusqu’en 1939, il aura trois studios respectivement à Budapest, à Paris et à Nice où il photographiera dit on plus de 450 000 personnes tout au long de sa vie ( connues ou pas  Picasso, Bela Bartok, Charles Chaplin et Joséphine Baker , faisant partie dec cette  longue liste). Peu de photographes de studio avaient vraiment compris que l’éclairage artificiel a pour but d’évoquer plutôt que d’exposer, mais Funk l’a fait, ce qui fera son succès.

C’est dès l’âge de 1à ans d’Angelo commence a photographié, ayant reçu un appareil en cadeau. En 1910, à Munich, il étudie à l’école de Carl Bauer la peinture  tout en continuant  à pratiquer  la photographie. Plus tard, il approfondira ses techniques à Berlin auprès de Nicola Perscheid et Rudolph Dührkoop , à Paris chez Reutlinger, et à Londres, à Hoppé et Adams, et travaillera  en tant que directeur de la photographie pour Michael Curtiz . En France, Il a surtout travaillé en tant que designer de mode à Paris. Parallèlement à la photographie, il a dirigé des spectacles vivants immobiles et même conçus les costumes. En 1916, il était directeur adjoint et cameraman auprès du  célèbre Kertész Mihály (Michael Curtis). Sa carrière cinématographique a duré une décennie, chaque année, il a travaillé à la section européenne de la Corporation du film franco-britannique, et il a realisé des films pour la Metro-Goldwyn-Mayer en tant que co-realisateur  de Rex Ingram, Erich Pommer, Fritz Lang, Alexander Wolkoff, Ernst Lubitsch et Harry Lachman ( c’est peu dire !!). En 1927, il a participé à la naissance des premiers films parlants hongrois « István » avec Eiben.

Dans Les années 30 ,les  Journaux et magazines les plus en vogues à travers toutes l’europe et l’amérique, tels que  » Vanity Fair »,  « Harper ‘s Bazaar », « Cinéma »,  » Die Dame », « Berliner Leben » , « Berliner Zeitung Illustrirte » publient ses œuvres.

Quand la guerre éclate, il retourne en Hongrie. Il a été profondément impliqué dans le développement et l’enseignement de la photographie en Hongrie en tant que fondateur de l’Académie hongroise de la photographie et de l’association des photographes tard.   Peu de photographes de studio vraiment compris que l’éclairage artificiel a pour but d’évoquer plutôt que d’exposer. Funk a fait.
Ses photos nues  sont très rares sous n’importe quelle forme (gélatine argentique ou photogravure), et sont esthétiquement influencé par le dadaïsme et l’ esthétique théâtrale employées par Horst début XXe siècle. Les photographies des femmes sont accompagnées de certains éléments liés au monde des rêves, et une nature sensuelle.
En 1951, son atelier a été nationalisée . Jusqu’à sa retraite en 1964, il a travaillé au sein  du Collectif des photographes à Budapest. Dans le même temps, il a pris des photos de lui-même en fonction de ses ambitions artistiques.

Angelo Pál, Funk Pinkász -Sulyok Mária divatfotója. 1938

Angelo Pál, Funk Pinkász -Sulyok Mária divatfotója. 1938

Pal Funk Paul Angelo - Portrait of the actress Elisabeth Bergner (1897 - 1986) for 'Fräulein Julie'. 1922

Pal Funk Paul Angelo – Portrait of the actress Elisabeth Bergner (1897 – 1986) for ‘Fräulein Julie’. 1922

Paul (Pal Funk) Angelo - Akt , 1935

Paul (Pal Funk) Angelo – Akt , 1935

Paul (Pal Funk) Angelo -cabaret bulesque dancer, nd

Paul (Pal Funk) Angelo -cabaret bulesque dancer, nd

Angelo Pal Funk, Nude and Eyes,1935

Angelo Pál Funk -Nude with Candlestick, 1930

Angelo Pál Funk -Nude with Candlestick, 1930

Pal Funk Paul Angelo – Nude Study, 1930s

Pal Funk Paul Angelo – Nude Study, 1930s

Pal Funk Paul Angelo – Nude, 1930s

Pal Funk Paul Angelo – Nude, 1930s

Angelo Pál Funk -Nude , 1930s

Angelo Pál Funk -Nude , 1930s

Paul (Pal Funk) Angelo – Métempsychose, Published in Paris Magazine, 1931 found the pic on  carrefour étrange

Angelo (pal funk)- Portait de la ballerine Françoise Bertin dans une danse des masques , Revue Des Monats, Mars 1927

Paul (Pal Funk) Angelo – Portait de la ballerine Françoise Bertin dans une danse des masques , Revue Des Monats, Mars 1927

Angelo (pal funk)- Portait de la ballerine Françoise Bertin publiée dans la revue Des Monats, Janvier, 1928

Angelo (pal funk)- Portait de la ballerine Françoise Bertin publiée dans la revue Des Monats, Janvier, 1928

Angelo (pal funk)- Portait de la danseuse June Roper de la revue Haller publiée dans la revue Des Monats, Mars, 1928

Angelo (pal funk)- Portait de la danseuse June Roper de la revue Haller publiée dans la revue Des Monats, Mars, 1928

Angelo (pal funk)- Portait de la danseuse Sucha Cha Staj publiée dans la revue Des Monats, Mars, 1928

Angelo (pal funk)- Portait de la danseuse Sucha Cha Staj publiée dans la revue Des Monats, Mars, 1928

 

Paul (Pal Funk) Angelo-untitled, 1925

Paul (Pal Funk) Angelo-untitled, 1925

Paul (Pal Funk) Angelo -untitled, 1925

Paul (Pal Funk) Angelo -untitled, 1925

Paul (Pal Funk) Angelo -untitled, 1925 3

Paul (Pal Funk) Angelo -untitled, 1925

Angelo Pál, Funk Pinkász -Akt (Nu Languissant) ,1935

Angelo Pál, Funk Pinkász -Akt (Nu Languissant) ,1935

Angelo Photos- Lisan Kay 1937 ( J. Willis Sayre Collection)

Angelo Photos- Lisan Kay 1937 ( J. Willis Sayre Collection)

Paul (Pal Funk) Angelo -Vilma Banky, 1920s

Paul (Pal Funk) Angelo -Vilma Banky, 1920s

Angelo Pál, Funk Pinkász -Franciska Gaál. Hungarian postcard. Publisher Globus, Budapest. Collection, Didier Hanson., nd

Angelo Pál, Funk Pinkász -Franciska Gaál. Hungarian postcard. Publisher Globus, Budapest. Collection, Didier Hanson., nd

Angelo Pál, Funk Pinkász -Anna Tõkés.Hungarian postcard. Publisher Globus, Budapest. Collection, Didier Hanson.

Angelo Pál, Funk Pinkász -Anna Tõkés.Hungarian postcard. Publisher Globus, Budapest. Collection, Didier Hanson.

Angelo (Paul Funk) - My Venus, 1939

Angelo (Paul Funk) – My Venus, 1939

Pal Funk Paul Angelo 6 Akt, 1926

Pal Funk Paul Angelo -Akt, 1926

Paul (Pal Funk) Angelo- May Morning, 1935 ( via Greisen Gallery)

Pal Funk Paul Angelo – La légende vivante, 1955

Pal Funk Paul Angelo – La légende vivante, 1955

Angelo Pal Funk -twins, 1930s (later)

Angelo Pal Funk –twins, 1930s (later)

Pal Funk Paul Angelo – Metaphysical composition, 1955

Pal Funk Paul Angelo – Metaphysical composition, 1955

Angelo Pál, Funk Pinkász -Spirál II. A szürrealista 1960

Angelo Pál, Funk Pinkász -Spirál II. A szürrealista 1960

Angelo Pál, Funk Pinkász Poète Profane, 1958

Angelo Pál, Funk Pinkász Poète Profane, 1958

Angelo Pál, Funk Pinkász -Moon Viewer, 1950

Angelo Pál, Funk Pinkász -Moon Viewer, 1950

Paul (Pal Funk) Angelo -Manzard ,1938 Koch Gallery

Angelo Pál, Funk Pinkász -Kezdődik a komédia. 1926

Angelo Pál, Funk Pinkász -Kezdődik a komédia. 1926

Angelo Pál, Funk Pinkász -Dance, baby, 1930s

Angelo Pál, Funk Pinkász -Dance, baby, 1926

Angelo Pál, Funk Pinkász -Ray of light, 1930

Angelo Pál, Funk Pinkász -Ray of light, 1930

Pal Funk Paul Angelo - dancers, 1925's

Pal Funk Paul Angelo – dancers, 1925’s

Pal Funk Paul Angelo – Dancers. 1920

Pal Funk Paul Angelo – Dancers. 1920

Angelo Pál, Funk Pinkász -Dancers,c.1920

Angelo Pál, Funk Pinkász -Dancers,c.1920

Angelo Pál, Funk Pinkász - Rökk Marika kisgyermek tanítványaival. 1930

Angelo Pál, Funk Pinkász – Rökk Marika kisgyermek tanítványaival. 1930

Vydareny Ivan Angelo portrait, vers 1935

Vydareny Ivan Angelo portrait, vers 1935

Trude Fleischmann- The dancer Claire Bauroff

Trude Fleischmann (1895-1990) est l’une des grandes photographes du 20e Siècle. Elle était une de ces jeunes photographes juives confiantes, qui ont  fait une carrière traditionnelle dans une profession masculine.  Elle a photographié les étoiles du théâtre, des danseurs et des intellectuels.  Trude a développé une passion pour la photographie dès son enfance, et est rapidement devenue l’un des plus grands photographes de portrait de Vienne peu après l’ouverture de son propre studio à l’âge de vingt-cinq ans. Même si elle est largement méconnue aujourd’hui, ses portraits  d’intellectuels et d’artistes, y compris Karl Kraus (1874-1936), Peter Altenberg (1859-1919), Adolf Loos (1870-1933), Alfred Polgar (1873-1955), Stefan Zweig (1881-1942), Alban Berg (1885-1935), Bruno Walter (1876-1962), Max Reinhardt (1873-1943), Paula Wessely (1907-2000) et Grete Wiesenthal (1885-1970), reste un témoignage important de la culture européenne du XXe siècle

Issue d’une  famille aisée, elle peut recevoir le  soutien financier nécessaire  dans son début de carrière. Sa formation comprend un semestre à étudier l’histoire de l’art à Paris et trois ans au « Lehr-und Versuchsanstalt für Photographie und Reproduktionsverfahren, » où les femmes avaient été autorisés à étudier  la photographie  depuis 1908. Après avoir terminé ses études en Juillet 1916, elle est devenue  apprentie photo-finition dans l’atelier de la  portraitiste bien connue madame d’ora (Dora Kallmus et son mari…. ), dont le travail qu’elle admirait. Parce que d’Ora se plaint de sa lenteur, Trude  quitte sa place après seulement deux semaines !!!! . Mais elle rebondie très vite car peu de temps après, Trude trouve une place auprès du photographe Hermann Schieberth, dont les clients de la scène culturelle et intellectuelle viennoise étaient très friands. En 1919, elle devient membre de la Société Photographique de Vienne. ( Les plus célèbres d’entre eux comprennent – aux côtés de Trude Fleischmann – Edith Barakovich, Grete Kolliner, Marianne Bergler, Pepa Feldscharek, Hella Katz, Steffi Brandl, Kitty Hoffman, Edith Glogau, Trude Geiringer et Dora Horowitz).

Après trois ans, et avec l’encouragement de sa mère et le soutien financier de sa famille, elle a fondé son propre studio en 1920. Elle a pu poursuivre une carrière réussie entre les deux guerres car elle réalises des photos de  mariages ou de baptêmes, et qu’elle reste sous contrat avec des magazines. Le « boom » de la photographie à cette période , lié à la croissance des magazines féminins ou non d’ailleurs , a également contribué à sa carrière.( par exemple Die Bühne, Moderne Welt, und Mode Welt et Uhu, en autriche, mais elle contribue aussi à la presse internationale)  Elle réalise des portraits artistiques des célébrité du monde des arts ( l’opéra (chefs d’orchestre et chanteurs) ,  la musique,  la danse et de théâtre) mais également des portrait de grands scientifiques, de politiciens et de professionnels de la photographie . Ainsi, elle devient  rapidement indispensable à la presse autrichienne et internationale.

Comme son cercle d’amis dans le monde de l’art a grandi, le studio de Fleischmann est devenu un lieu de rassemblement pour l’élite culturelle de Vienne. Son manque d’assignations fixes et les clients lui a permis plus de liberté dans ses choix de thématiques et son style. Elle a une façon bien particulière  de fixer l’expression des visages, et un regard érotiques sur les corps de ses sujets qui lui ai propre. L‘esthétique de  Fleischmann a ouvert une nouvelle ère: Elle a appelé à la présentation d’une « nudité naturelle », et elle s’efforçait de ne pas « ajouter » des effets de pose, sous couvert d’un travail  artistique pour montrer ces corps nus.

En toute logique, si l’on puis dire,  qui Fleischmann a été parmi les premiers à photographier les nouveaux styles de danse à Vienne se voit proposer en 1925 de faire  une exposition de ses photographies mettant en vedette la danseuse Claire Bauroff nue. Claire Bauroff dont le corps avait été très huilé, donnait ainsi aux cliché une  luminosité et  contrastes forts  pris devant un noir. Quelques années auparavant,  une telle mise en scène du corps nu aurait été impensable et  en outre, la production de photos de nus pendant une longue période a été réservée aux hommes, en cela Trude Fleischmann était une pionnière, et à gagné ses galons ainsi. Cette exposition fît scandale  et a fût  interdite et les planches confisquées par un procureur de district de Berlin pour  indécence.. une fois de plus , on note combien proposer du nu artistique est difficile et encore une fois, un des photographes dont nous parlons a été victime de censure .

En raison de son origine juive Fleischmann a été obligé de chercher du travail ailleurs après 1938. Laissant derrière elle  la plupart de ses négatifs, elle émigre à Paris, Londres et finalement  à New York  avec l’aide de son élève et ancienne amante  Helen Post  (1907-1979 une photographe indépendante qui a photographié les tribus indiennes dans tout l’Ouest et du Sud-Ouest de 1936 à 1941 ). [Fleischmann, qui ne s’est jamais mariée, était une lesbienne et  a eu un certain nombre de relations avec des femmes connues].

Là bas,  Fleischmann poursuit une brillante carrière dans la photographie, d’abord avec The Posteet, après 1940, dans son propre studio,  qu’elle a dirigé jusqu’en 1969 avec Frank Elmer, un autre émigré viennois.

Contrairement à son travail de jeunesse, beaucoup de ses photographies ultérieures sont des paysages urbains de New York, ainsi que des modèles de mode qu’ elle a souvent photographié pour Vogue.  Ses clients, sont aussi les émigrants de la scène culturelle européenne, comme Elisabeth Berger, Oskar Kokoschka, Lotte Lehmann, Otto von Habsburg , le comte Richard Coudenhove-Kalergi  et Arturo Toscanini.

En 1969, Fleischmann a pris sa retraite  en Suisse, affirmant qu’elle ne voulait pas retourner à Vienne en raison du comportement de la population pendant la guerre. Après un accident en 1987 qui l’a rendue handicapée, elle est retournée aux États-Unis pour vivre avec son neveu, le pianiste Stefan Carell, à Brewster, New York jusqu’à sa mort en 1990.

Aujourd’hui ceux sont les photographies de Claire que je vous propose

Claire Bauroff  a pris a Munich des cours de théâtre et de 1913-1915 au  Rudolf Bode  des cours de danse. Elle fût membre de la compagnie de danse de Munich dirigé par Andreas P. Scheller  ( danse moderne ) . Mais  elle fût  également actrice au théâtre et en 1920, et elle a joué dans le film Pan par le réalisateur hongrois Pál Fejos (censuré  en Hongrie)

 Voir aussi les autres article sur Trude Fleischmann Ici

Trude Fleischmann –the dancer Claire Bauroff,1923

Trude Fleischmann The dancer Claire Bauroff, Vienna ca. 1925 Vintage silver print

Trude Fleischmann-Aktstudie der Tänzerin Claire Bauroff, Wien 1925

Trude Fleischmann-Aktstudie der Tänzerin Claire Bauroff, Wien 1925 Wien Museum

Trude Fleischmann un nu allongé, Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann un nu allongé, Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann-Akt study, 1925

Trude Fleischmann-Akt study, 1925

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann -Nude study of dancer Claire Bauroff, Vienna , 19250 gelatin silver print

Trude Fleischmann, Aktstudie, Wien 1925 - Copie

Trude Fleischmann, Aktstudie, Wien 1925

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann –Dance Study Claire Bauroff, Vienna 1925 Vintage silver print,

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann un nu Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann un nu Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925-1928

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925-1928

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann - Grief, a study of a Viennese dancer , 1924

Trude Fleischmann – Grief, a study of a Viennese dancer Claire Bauroff, 1924

Trude Fleischmann - Grief, a study of a Viennese dancer, 1924

Trude Fleischmann – Grief, a study of a Viennese dancer,Claire Bauroff, 1924

Trude Fleischmann -The dancer Claire Bauroff, 1930

Trude Fleischmann -The dancer Claire Bauroff, 1930

Un portrait de Lotte Jacobi de Claire Ici

Conseil de lecture  Trude Fleischmann: Der selbstbewusste Blick by Anton Holzer & Frauke Kreutler , Catalogue Musée vienne, 2011 ou  Catalogue: « Trude Fleischmann – Le regard confiant. » Edité par Anton Holzer et Frauke Kreutler. Editeur: Hatje Cantz, 2011