Madame d’Ora

Madame d’Ora – Walk in the parck 1930s

Madame D'Ora- The Dancer Rigmor Rasmussen, phtogravure, ca. 1927

Madame D’Ora- The Dancer Rigmor Rasmussen, phtogravure, ca. 1927

Madame D'Ora- The Dancer Rigmor Rasmussen, phtogravure, ca. 1927

Madame D’Ora- The Dancer Rigmor Rasmussen, phtogravure, ca. 1927

Madame d'Ora -Dancer Alice Nikitinamit portrait with a brown felt toque covered with brown glycerinized rooster feathers curled around the head._e

Madame d’Ora -Dancer Alice Nikitinamit portrait with a brown felt toque covered with brown glycerinized rooster feathers curled around the head.

Madame d'Ora (Arthur Benda) -Sent M_Ahesa, nd

Madame d’Ora (Arthur Benda) -Sent M’Ahesa, nd

Madame d’Ora-Frl. Eskenasy, Aktstudie. Circa 1924. Vintage warm-toned gelatin silver print

Madame d’Ora- Benda Vanessa, 1930s

Madame d’Ora Girl with duvet 1920s

Madame D’Ora- Princess Ileana’s Trousseau, Glossy fiber silver gelatin , 1931

Madame d’Ora -Mary Wigman and her company. Vienna. 1924.

Madame d’Ora -Bodenwieser-Schule, Vienna 1925

OTHERS ARTICLES MADAME D’ORA

Trude Fleischmann- The dancer Claire Bauroff

Trude Fleischmann (1895-1990) est l’une des grandes photographes du 20e Siècle. Elle était une de ces jeunes photographes juives confiantes, qui ont  fait une carrière traditionnelle dans une profession masculine.  Elle a photographié les étoiles du théâtre, des danseurs et des intellectuels.  Trude a développé une passion pour la photographie dès son enfance, et est rapidement devenue l’un des plus grands photographes de portrait de Vienne peu après l’ouverture de son propre studio à l’âge de vingt-cinq ans. Même si elle est largement méconnue aujourd’hui, ses portraits  d’intellectuels et d’artistes, y compris Karl Kraus (1874-1936), Peter Altenberg (1859-1919), Adolf Loos (1870-1933), Alfred Polgar (1873-1955), Stefan Zweig (1881-1942), Alban Berg (1885-1935), Bruno Walter (1876-1962), Max Reinhardt (1873-1943), Paula Wessely (1907-2000) et Grete Wiesenthal (1885-1970), reste un témoignage important de la culture européenne du XXe siècle

Issue d’une  famille aisée, elle peut recevoir le  soutien financier nécessaire  dans son début de carrière. Sa formation comprend un semestre à étudier l’histoire de l’art à Paris et trois ans au « Lehr-und Versuchsanstalt für Photographie und Reproduktionsverfahren, » où les femmes avaient été autorisés à étudier  la photographie  depuis 1908. Après avoir terminé ses études en Juillet 1916, elle est devenue  apprentie photo-finition dans l’atelier de la  portraitiste bien connue madame d’ora (Dora Kallmus et son mari…. ), dont le travail qu’elle admirait. Parce que d’Ora se plaint de sa lenteur, Trude  quitte sa place après seulement deux semaines !!!! . Mais elle rebondie très vite car peu de temps après, Trude trouve une place auprès du photographe Hermann Schieberth, dont les clients de la scène culturelle et intellectuelle viennoise étaient très friands. En 1919, elle devient membre de la Société Photographique de Vienne. ( Les plus célèbres d’entre eux comprennent – aux côtés de Trude Fleischmann – Edith Barakovich, Grete Kolliner, Marianne Bergler, Pepa Feldscharek, Hella Katz, Steffi Brandl, Kitty Hoffman, Edith Glogau, Trude Geiringer et Dora Horowitz).

Après trois ans, et avec l’encouragement de sa mère et le soutien financier de sa famille, elle a fondé son propre studio en 1920. Elle a pu poursuivre une carrière réussie entre les deux guerres car elle réalises des photos de  mariages ou de baptêmes, et qu’elle reste sous contrat avec des magazines. Le « boom » de la photographie à cette période , lié à la croissance des magazines féminins ou non d’ailleurs , a également contribué à sa carrière.( par exemple Die Bühne, Moderne Welt, und Mode Welt et Uhu, en autriche, mais elle contribue aussi à la presse internationale)  Elle réalise des portraits artistiques des célébrité du monde des arts ( l’opéra (chefs d’orchestre et chanteurs) ,  la musique,  la danse et de théâtre) mais également des portrait de grands scientifiques, de politiciens et de professionnels de la photographie . Ainsi, elle devient  rapidement indispensable à la presse autrichienne et internationale.

Comme son cercle d’amis dans le monde de l’art a grandi, le studio de Fleischmann est devenu un lieu de rassemblement pour l’élite culturelle de Vienne. Son manque d’assignations fixes et les clients lui a permis plus de liberté dans ses choix de thématiques et son style. Elle a une façon bien particulière  de fixer l’expression des visages, et un regard érotiques sur les corps de ses sujets qui lui ai propre. L‘esthétique de  Fleischmann a ouvert une nouvelle ère: Elle a appelé à la présentation d’une « nudité naturelle », et elle s’efforçait de ne pas « ajouter » des effets de pose, sous couvert d’un travail  artistique pour montrer ces corps nus.

En toute logique, si l’on puis dire,  qui Fleischmann a été parmi les premiers à photographier les nouveaux styles de danse à Vienne se voit proposer en 1925 de faire  une exposition de ses photographies mettant en vedette la danseuse Claire Bauroff nue. Claire Bauroff dont le corps avait été très huilé, donnait ainsi aux cliché une  luminosité et  contrastes forts  pris devant un noir. Quelques années auparavant,  une telle mise en scène du corps nu aurait été impensable et  en outre, la production de photos de nus pendant une longue période a été réservée aux hommes, en cela Trude Fleischmann était une pionnière, et à gagné ses galons ainsi. Cette exposition fît scandale  et a fût  interdite et les planches confisquées par un procureur de district de Berlin pour  indécence.. une fois de plus , on note combien proposer du nu artistique est difficile et encore une fois, un des photographes dont nous parlons a été victime de censure .

En raison de son origine juive Fleischmann a été obligé de chercher du travail ailleurs après 1938. Laissant derrière elle  la plupart de ses négatifs, elle émigre à Paris, Londres et finalement  à New York  avec l’aide de son élève et ancienne amante  Helen Post  (1907-1979 une photographe indépendante qui a photographié les tribus indiennes dans tout l’Ouest et du Sud-Ouest de 1936 à 1941 ). [Fleischmann, qui ne s’est jamais mariée, était une lesbienne et  a eu un certain nombre de relations avec des femmes connues].

Là bas,  Fleischmann poursuit une brillante carrière dans la photographie, d’abord avec The Posteet, après 1940, dans son propre studio,  qu’elle a dirigé jusqu’en 1969 avec Frank Elmer, un autre émigré viennois.

Contrairement à son travail de jeunesse, beaucoup de ses photographies ultérieures sont des paysages urbains de New York, ainsi que des modèles de mode qu’ elle a souvent photographié pour Vogue.  Ses clients, sont aussi les émigrants de la scène culturelle européenne, comme Elisabeth Berger, Oskar Kokoschka, Lotte Lehmann, Otto von Habsburg , le comte Richard Coudenhove-Kalergi  et Arturo Toscanini.

En 1969, Fleischmann a pris sa retraite  en Suisse, affirmant qu’elle ne voulait pas retourner à Vienne en raison du comportement de la population pendant la guerre. Après un accident en 1987 qui l’a rendue handicapée, elle est retournée aux États-Unis pour vivre avec son neveu, le pianiste Stefan Carell, à Brewster, New York jusqu’à sa mort en 1990.

Aujourd’hui ceux sont les photographies de Claire que je vous propose

Claire Bauroff  a pris a Munich des cours de théâtre et de 1913-1915 au  Rudolf Bode  des cours de danse. Elle fût membre de la compagnie de danse de Munich dirigé par Andreas P. Scheller  ( danse moderne ) . Mais  elle fût  également actrice au théâtre et en 1920, et elle a joué dans le film Pan par le réalisateur hongrois Pál Fejos (censuré  en Hongrie)

 Voir aussi les autres article sur Trude Fleischmann Ici

Trude Fleischmann –the dancer Claire Bauroff,1923

Trude Fleischmann The dancer Claire Bauroff, Vienna ca. 1925 Vintage silver print

Trude Fleischmann-Aktstudie der Tänzerin Claire Bauroff, Wien 1925

Trude Fleischmann-Aktstudie der Tänzerin Claire Bauroff, Wien 1925 Wien Museum

Trude Fleischmann un nu allongé, Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann un nu allongé, Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann-Akt study, 1925

Trude Fleischmann-Akt study, 1925

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann -Nude study of dancer Claire Bauroff, Vienna , 19250 gelatin silver print

Trude Fleischmann, Aktstudie, Wien 1925 - Copie

Trude Fleischmann, Aktstudie, Wien 1925

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann –Dance Study Claire Bauroff, Vienna 1925 Vintage silver print,

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925

Trude Fleischmann un nu Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann un nu Claire Bauroff, vers 1925-1926

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925-1928

Trude Fleischmann -Claire Bauroff,1925-1928

Trude Fleischmann - Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann – Nude study of the dancer Claire Bauroff, Vienna, 1925

Trude Fleischmann - Grief, a study of a Viennese dancer , 1924

Trude Fleischmann – Grief, a study of a Viennese dancer Claire Bauroff, 1924

Trude Fleischmann - Grief, a study of a Viennese dancer, 1924

Trude Fleischmann – Grief, a study of a Viennese dancer,Claire Bauroff, 1924

Trude Fleischmann -The dancer Claire Bauroff, 1930

Trude Fleischmann -The dancer Claire Bauroff, 1930

Un portrait de Lotte Jacobi de Claire Ici

Conseil de lecture  Trude Fleischmann: Der selbstbewusste Blick by Anton Holzer & Frauke Kreutler , Catalogue Musée vienne, 2011 ou  Catalogue: « Trude Fleischmann – Le regard confiant. » Edité par Anton Holzer et Frauke Kreutler. Editeur: Hatje Cantz, 2011