Eva Besnyö (1910- 2002) était une photographe Hongro- allemande qui a participé à la « Nieuwe Fotografie mouvement » (nouvelle photographie)
En 1928, elle a commencé à étudier la photographie auprès du très fameux photographe József Pécsi
En 1930, à l’âge de 20 ans, elle déménage à Berlin où elle a d’abord travaillé pour la publicité chez René Ahrlé photographie , avant de se tourner vers le photo-reportages avec le photographe de presse Peter Weller. Elle devient membre du cercle social et politique d’intellectuels qui inclus György Kepes Joris Ivens, Lászlo Moholy-Nagy , Otto Umbehr et Robert Capa.
En 1931, elle ouvre son propre studio. Sa très célèbre photographie du « gipsy boy » avec un violoncelle sur son dos date cette période.
En 1932, elle déménage à Amsterdam , fuyant la montée de l’antisémitisme ( puisqu’étant juive d’origine). Sa rencontre avec la peintre Charley Toorop, va être essentielle. En effet, Charley Toorop va faire entrer Eva Besnyö au cœur de la modernité néerlandaise, et elle est la mère du jeune cinéaste photographe John Fernhout. Charley Toorop est au centre d’artistes. Chez elle à Bergen, se sont croisés tous les courants de l’avant garde néerlandaise .Grace à elle, Eva aura sa première exposition solo au « Van Lier Art Gallery » en 1933 qui consolidera sa reconnaissance aux Pays Bas.
Peu après l’invasion par les nazis des Pays Bas en mai 1940, les lois antisémites empêchent Eva Besnyö de travailler sous son nom. Elle entre dans la clandestinité à l’automne 1942 et va participer à la résistance en faisant des photos d’identité pour les faux papiers. Après la libération, c’est le temps de la reconstruction personnelle et collective. Elle épouse Wim Brusse avec qui elle vit depuis 1938, ils divorceront en 1968. Entre temps elle réalisera beaucoup de photographie de rue et autour de l’architecture.
Les années 1970 la conduisent vers la lutte pour les droits de la femme. Elle soutien le groupe féministe Dolle Mina ( le droit à l’avortement que les comportements machistes disparaissent , qu’aucun enseignement ne leur soit interdit) . Eva Besnyö va les suivre, les photographier, et participer activement au mouvement : la femme et la photographe enfin unies dans un seul engagement.
Voir plus d’oeuvres ici Maria Austria Institut
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