Iwata Nakayama (1895-1949)

Nakayama est un photographe Japonais actif dans les années 1930à 1950 . Après  avoir  suivi des cours de photographie à  l’université des arts de Tokyo, il s’installe aux États-Unis en 1918,  afin de poursuivre ses études, mais il les abandonne très vite préférant travailler dans un studio dirigé par Tōyō Kikuchi (菊池東陽) à New York. Suite à cet apprentissage fructueux il créera son propre studio, le « Laquan studio », à New York. Nakayama voyagera en Europe dans le milieu des années 20, et lors de son séjour  à Paris  il fera la connaissance de Man Ray et László Moholy-Nagyy .

Après le retour au Japon en 1927 , il commence à travailler comme photographe professionnel à Kōbe et se retrouve à la tête de l’avant-garde japonaise Arts photo. Il s’associe au Ashiya Camera Kurabu (芦屋カメラクラブ) et forme certains de ses disciples encore adolescents. Il publie quelques travaux dans les magazines Asahi Camera, Nihon Shashin Nenkan (日本写真年鑑) etc.

Par ailleurs, il réalisera l’un des premiers montages photographiques commercial japonais en 1930

En 1932, il publie en compagnie de Yasuzō Nojima, Nobuo Ina le mensuel Kōga (光画). Ce magazine représente un tournant critique et majeur de la photographie artistique japonaise. Nakayama est un pionnier de la photographie japonaise avant-gardiste et inspire de nombreux photographes japonais par le biais de ses œuvres.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il ne peut travailler pleinement. Ses œuvres deviennent de plus en plus abstraites. La guerre terminée, il reprend son travail professionnel et crée de nouvelles pièces artistiques mais en 1949, il meurt subitement à l’âge de 54 ans quelques jours après avoir été choisi pour occuper la fonction de gérant de l’Association de la photographie japonaise.

Iwata Nakayama -Portrait (son visage), 1920-25

Iwata Nakayama -Portrait (son visage), 1920-25

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936 1

Iwata Nakayama- Woman from Shanghai 1936

Iwata Nakayama- Woman with Long Hair , 1933

Iwata Nakayama- Woman with Long Hair , 1933

Iwata Nakayama- Untitled, 1933

Iwata Nakayama- Untitled, 1933

Iwata Nakayama- Nude, 1932

Iwata Nakayama- Nude, 1932

Iwata Nakayama- Nude , 1932

Iwata Nakayama- Nude , 1932

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948 Composition (Nude and Glass), photomontage , 1935

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948 Composition (Nude and Glass), photomontage , 1935

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948

Iwata Nakayama-Festival Demon, photomontage, 1948

Iwata Nakayama- Composition , photomontage, 1935

Iwata Nakayama- Composition , photomontage, 1935

Iwata Nakayama- Composition , 1935

Iwata Nakayama- Composition , 1935

Iwata Nakayama- Butterfly , 1941

Iwata Nakayama- Butterfly , 1941

Iwata Nakayama- Portrait , The dancer, Komori Toshi), 1927

Iwata Nakayama- Portrait , The dancer, Komori Toshi), 1927

Iwata Nakayama Foujita , 1926

Iwata Nakayama Foujita , 1926

Iwata Nakayama - The painter Foujita et Kiki de montparnasse, Paris, 1926

Iwata Nakayama – The painter Foujita et Kiki de montparnasse, Paris, 1926

Iwata Nakayama - ニュタ・インニョカ Nioûta-In'nyoka ( serie l 'ère de New York), 1924 from Photo magazine japoN, issue 26

Iwata Nakayama – ニュタ・インニョカ Nioûta-In’nyoka ( serie l ‘ère de New York), 1924

Iwata Nakayama - self portrait, 1933 from Photo magazine japo, issue 26

Iwata Nakayama – self portrait, 1933

Iwata Nakayama -Self Portrait ,1931

Iwata Nakayama -Self Portrait ,1931

Parry Roger -Portraits part II

Roger Parry-Autoportrait avec perruque, 1943

Roger Parry-Autoportrait avec perruque, 1943

Roger Parry - auto Portrait, nd

Roger Parry – auto Portrait, nd

Roger Parry - auto Portrait téléphone, 1929

Roger Parry – auto Portrait téléphone, 1929

Roger Parry. Portrait of Maurice Tabard. 1928. courtesy of Thomas Walther - MOMA

Roger Parry. Portrait of Maurice Tabard. 1928. courtesy of Thomas Walther – MOMA

Roger Parry - Portrait de la chanteuse Agnès Capri, 1929

Roger Parry – Portrait de la chanteuse Agnès Capri, 1929

Roger Parry-Jany Holt chez le photographe, 1941

Roger Parry - Portrait de Foujita chez lui , 1940

Roger Parry – Portrait de Foujita chez lui , 1940

Roger Parry - Portrait de Foujita chez lui , 1940

Roger Parry – Portrait de Foujita chez lui , 1940

Roger Parry - Fréhel à table avec des admirateurs, lors d'une séance de dedicaces 1940

Roger Parry – Fréhel à table avec des admirateurs, lors d’une séance de dedicaces 1940

Roger Parry - Suzy Solidor assise entourée d'admirateurs lors d'une seance de dédicaces, 1940

Roger Parry – Suzy Solidor assise entourée d’admirateurs lors d’une seance de dédicaces, 1940

Roger Parry-Portrait de Jean Cocteau à la première de Antigone avec Rouché, Toutain, Chauviré, Bourdet et Blanchard 1941

Roger Parry-Portrait de Jean Cocteau à la première de Antigone avec Rouché, Toutain, Chauviré, Bourdet et Blanchard 1941

Roger Parry-Madeleine Renaud et Jean Cocteau de travail Répétition de Renaud et Armide, 1943

Roger Parry-Madeleine Renaud et Jean Cocteau de travail Répétition de Renaud et Armide, 1943

Roger Parry-Madeleine Renaud et Jean Cocteau de travail Répétition de Renaud et Armide, 1943

Roger Parry-Madeleine Renaud et Jean Cocteau de travail Répétition de Renaud et Armide, 1943

Roger Parry - Edith Piaf dans une chambre d'hôtel se penche à la fenêtre, juillet 1941

Roger Parry – Edith Piaf dans une chambre d’hôtel se penche à la fenêtre, juillet 1941

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Roger Parry - Albert Préjean Edith Piaf, 1941

Roger Parry – Albert Préjean Edith Piaf, 1941

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The Vargas Brothers (Carlos & Miguel Vargas)

« Carlos et Miguel Vargas  sont nés dans des circonstances modestes à Arequipa,( isolée de la capitale cosmopolite de Lima,  Carlos en 1885 et Miguel en 1887.

 Ils ont pratiqué l’art de la photographie au  moment où le pictorialisme devenait  international. Ils n’étaient pas les seuls ou les premiers photographes de la ville sud du Pérou d’Arequipa. Carlos Heldt, Emilio Diaz, Max T. Vargas, entre autres, les ont précédés. En fait, le Vargas Brothers a appris le métier et l’entreprise de la photographie de Max T. Vargas (pas de lien familial) En 1900. En Août 1912, Carlos et Miguel ouvre leur propre studio « Estudio de Arte Varga Hermanos »,  en face de la place du studio de Max T, et  dès le début, leur activité semble avoir été un succès, leurs réalisations ont été reconnues en Amérique du Sud et même en Europe. En 1925, ils ont remporté une médaille d’or au Salon  » Primer Arte Fotográfico » à Buenos Aires, et en 1928 ils ont été présentés à  Seville.

Carlos et Miguel Vargas ont consacré leur vie à une création singulière.  Alchimistes de l’argent, de la lumière, celluloïde et du verre, ils sont les témoins qui ont laissés une trace de la ville d’Arequipa,de ses visages,, des rêves et des illusions d’une époque. Le monde qu’ils connaissaient a disparu, mais les photos qu’ils ont laissés derrière eux sont des rappels éloquents d’une époque où les forces irrésistibles de la modernité n’avait pas encore balayé les gracieuses, des rythmes sans hâte d’un âge plus formel et élégant.  » Traduction du texte de Peter Yenne et Adelma Benavente  conservateurs et  co-fondateurs du projet Archive photographique de l’exposition de 2007 « City of Night The Vargas brothers sutios ( 1912-1930) »

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas Condessa V., Peru ,1925

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas -Condessa V., Peru ,1925

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas- The Peruvian exotic dancer,Helba Huara 1924

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas- The Peruvian exotic dancer,Helba Huara 1924

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas,Isabel Sanchez Osorio, 1926

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas,Isabel Sanchez Osorio, Pérou 1926

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Virgenes del Sol. 1920s

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Virgenes del Sol. Perou, 1920s

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas- Florência Rivero - Arequipa, Peru , 1925

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas- Florência Rivero – Arequipa, Perou , 1925

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Maria Aranguis, Arequipa, Peru, c. 1925

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Maria Aranguis, Arequipa, Perou, c. 1925

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Maria Aranguis, Arequipa, Peru, c. 1926

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Maria Aranguis, Arequipa, and also credired Isabel Sanchez Osorio , Peru  (???) but seems to be the first  Perou, c. 1926

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Self-Portrait, Arequipa, c. 1922

The Vargas Brothers Carlos & Miguel Vargas, Self-Portrait, Arequipa, Pérou c. 1922

Erwin Blumenfeld, Self-Portrait in the Studio (9 rue Delambre), Paris, 1937

Erwin Blumenfeld, Self-Portrait in the Studio (9 rue Delambre), Paris, 1937

 

Gertrud Arndt (1903-2000)

Gertrud Arndt was born Gertrud Hanschk in Ratibor (now Racibórz) in 1903. As early as 1918, she expressed a wish to become an architect – an unusual career choice for women at that time – and in 1919 she joined the office of the architect Karl Meinhardt in Erfurt. During her apprenticeship thereshe took her first architectural photos and taught herself darkroom technique. A scholarship grantenabled her to study at the Bauhaus starting in 1923. Paul Klee’s teaching in particular had a continuing influence on her later work. However, at that time it was not yet possible to study architecture atthe Bauhaus. Instead, she moved to the weaving workshop in the spring of 1924, where she completedher training with a final apprenticeship examination in 1927. During this period she designednumerous textile patterns and at least four carpets, including the famous carpet that lay in Gropius’s office starting in 1924, as well as a carpet for the shipowner Eberhard Thost (1927), which can be seen at the exhibition. It is not known whether Gertrud Arndt also took photographs while she was at the Bauhaus in Weimar. She was only able to purchase her first camera in 1926, and she stopped weaving after completing her apprenticeship examination in 1927. Her main focus of interest in photography was taking self‐portraits; she only photographed other motifs to a limited extent. While still studying at the Bauhaus in Dessau, she started to take a series of self‐portraits with widely varying portrait types, clothing, hairstyles and facial expressions. In November 1927, she married Bauhaus member Alfred Arndt and moved with him to Probstzella. She returned to Dessau in 1929 with her
husband, who had in the meantime been appointed a Master at the Bauhaus, and continued with her photographic experiments until shortly after the birth of their daughter Alexandra in 1931. She produced a series of photos with her friend, the weaver Otti Berger, whose dressing‐up is easily recognizable for the viewer. In parallel, Arndt took some 40 shots in which she herself was the central figure. She presented herself apparently in roles, but these are often hard to define, because the arrangement and details of the costume, as well as the gestures and facial expressions, do not match up on closer examination. What the person shown is intended to represent is revealed just as little as the role played by the photographer. Following the closure of the Bauhaus in Dessau, the Arndt family returned to Probstzella in 1933. Following the move, Gertrud Arndt also completely ceased her intensive photographic work and did not resume it even after moving to Darmstadt in 1948. Her photographs were first exhibited at Museum Folkwang in 1979 and brought her international renown.
Her textile designs are today among the most frequently reproduced Bauhaus textiles, and her bestknown carpet, made for the Director’s office, has also been re‐created. Gertrud Arndt died in 2000.

‘Gertrud Arndt’s brief artistic oeuvre – like her career – is marked by fractures and gaps, and this is what makes it particularly attractive. Although she originally wanted to become an architect, she designed magnificent textiles during her training in the Bauhaus weaving workshop. Although she was only active as a photographer for a few years after that, she created her fascinating mask photos, which obstinately evade clear interpretation and thus generate an extraordinary degree of interest,’ says Dr. Annemarie Jaeggi regarding the special exhibition.


Gertrud Arndt – Masked Self-Portrait #13 (self-portrait), dessau, 1930

Gertrud Arndt (nom de jeune fille Hantschk) est né le 20 Septembre 1903, à Ratibor en Haute-Silésie. Avant de s’inscrire au Bauhaus de la session d’hiver de 1923 à 1924, elle a pris un apprentissage à un bureau d’architecture à Erfurt. À la suggestion de son employeur, elle a commencé à utiliser sa caméra pour documenter les bâtiments à Erfurt, même durant l’apprentissage. En voyant la première exposition du Bauhaus à Weimar en 1923, et avec une bourse d’études en poche, elle a décidé d’aller à la Bauhaus pour étudier l’architecture. C’est seulement quand elle est arrivée là qu’elle a découvert qu’il n’avait pas encore un département d’architecture.

Après avoir terminé le cours préliminaire , elle a déménagé à l’ atelier de tissage , où elle a participé à divers projets d’une manière productive et créative pendant les trois années suivantes (jusqu’à la session d’hiver de 1927) – comme une tapisserie commandée par Thost. En 1927 , Arndt a terminé ses études au Bauhaus avec un examen de fin d’apprentissage à la guilde des tisserands à Glauchau. Elle n’a jamais travaillé dans la conception textile ou le tissage de nouveau par la suite, à partir de là, son accent était mis sur la photographie, où elle a continué à développer ses compétences sur une base autodidacte tout au long de ses études entières.

La même année, elle a épousé son camarade Alfred Arndt , se déplaçant à Probstzella en Thuringe avec lui pour des raisons de travail. Quand il a été nommé à la tête de l’atelier d’extension au Bauhaus en 1929 par son deuxième directeur, Hannes Meyer , les Arndts retournés à Dessau. Gertrud Arndt n’a pas s’inscrire comme étudiant à nouveau, cependant, de voir sa tâche comme étant de fournir son mari avec l’appui. En 1930, elle a produit une série de 43 autoportraits, qu’elle a appelé «masque de portraits. Sa fille Alexandra est née en 1931. L’année suivante, les Arndts quitté le Bauhaus et retournés à Probstzella nouveau, où ils sont restés jusqu’en 1948. Leur fils Hugo est né en 1937. En 1948, ils ont déménagé à Darmstadt, où Gertrud Arndt est décédé le 10 Juillet 2000.

Gertrud Arndt a été redécouvert en tant que photographe dans les années 1980, et a été comparé à des femmes photographes contemporains tels que Marta Astfalck-Vietz et Claude Cahun. Le Bauhaus Archive / Musée du design de Berlin consacre une exposition spéciale à Gertrud Arndt en Janvier 2013, reliant son art du textile et de la photographie avec l’autre pour la première fois

Quand Alfred et Gertrud Arndt retournés au Bauhaus à Dessau en 1929, Gertrud Arndt abord vu son rôle de la femme d’un maître du Bauhaus comme étant «ne rien faire». Elle a équipé la salle de bains dans la maison de leur maître dans une chambre noire, et en 1930, de «l’ennui», a commencé à prendre des autoportraits, dont elle intitulée «Masque Portraits». Arndt a décrit la façon dont la série de photo pose comme suit: «… C’est la façon dont je me suis assis, sur une chaise sans dossier, bien sûr. L’appareil photo était en face d’une grande fenêtre, nous avions des fenêtres gigantesques à Dessau. Et puis j’ai attaché un fil noir de la ficelle à la vieille caméra – il n’a pas de retardateur – qui j’ai couru à travers une pierre ronde en dessous, de sorte que la caméra ne pouvait pas tomber. Trépieds étaient toujours aussi bancal alors, ils n’ont pas encore une pointe de métal. Je me suis assis et j’ai regardé très attentivement dans l’appareil photo. J’ai placé une brosse avec une feuille de journal attaché à elle derrière moi pour que je puisse régler la mise au point; j’ai donné la brosse une poussée de sorte qu’il est tombé sur, puis j’ai tiré sur le déclencheur. Tout simplement, c’était la façon dont ils ont tous été faits, le masque Photos ».

Qu’est-ce qu’elle était intéressée par un photographe amateur que dans ces photos a été expérimenté avec déguisement. Contrairement aux photos précédentes et la plupart des photos produites au Bauhaus autour de la même période, les auto-portraits de l’Arndt sont pas des expériences avec des perspectives extrêmes ou des vues détaillées. Le masque photos montrent toujours Arndt dans le même détail, juste en dessous de la poitrine. Elle a changé de fond en utilisant différents matériaux, elle a combiné ses vêtements avec différents voiles de tulle, des chapeaux, et autres accessoires. Son masque photos ne sont pas des autoportraits qui sondent l’identité du photographe. Ils sont des exemples pionniers début de la sorte d’auto-dramatisation également vu dans le travail de Cindy Sherman et Gillian Wearing – photographes aujourd’hui qui utilisent toujours de nouvelles déguisements pour se defamiliarize dans la mesure où ils sont méconnaissables quand ils pressent le retardateur. Ils se mettent en scène comme «autres»: les personnes qui ont à peu près rien à voir avec le photographe. Cependant, Arndt n’a pas atteint ses métamorphoses diverses figures féminines cliché comme principalement par defamiliarizations au masque-comme le maquillage ou costumes. Elle a utilisé son «intérêt dans le visage, la variété de ses expressions et de la richesse de transformations» pour explorer les variations de l’expressivité du visage et de ses limites. Dans chaque image, la réalité a été modifié et remis en question une fois de plus: «Qu’est-ce qu’un visage dans la réalité? Dans quelle mesure une expression révèle la nature profonde d’une personne? Quelle est l’importance de maquillage, le contexte de costume et l’expression du visage?

Autoportraits semblable au masque de Gertrud Arndt reflètent son affinité avec différentes qualités textiles, ainsi que sa joie et de plaisir à expérimenter avec des images contemporaines de femme. Elle résume les Masque Photos elle-même en disant: «Vous avez juste besoin d’ouvrir les yeux et déjà vous êtes quelqu’un d’autre, ou vous pouvez ouvrir votre bouche ou quelque chose comme ça, et une autre personne a déjà comparu. Et si vous vous habillez en costume ainsi … C’est comme regarder dans le miroir et essentiellement une image miroir des grimaces … ».

 

Woman in the bahaus Here

Gertrud Arndt – Masked Self-Portrait #13 (self-portrait), dessau, 1930

Gertrud Arndt – Masked Self-Portrait #16 , 1930

Gertrud Arndt , Maskenphoto #9 , um 1930

Gertrud Arndt – Mask Portraits #28 ,1930

Gertrud Arndt – Mask Portrait #19, Dessau 1929-30

Gertrud Arndt, Maskenphoto #39, 1930

Gertrud Arndt, Maskenphoto #6, um 1929

Gertrud Arndt- Portrait with a mask #34, photo © VG Bild-Kunst

Gertrud Arndt, Maskenphoto #.39A, um 1930

Gertrud Arndt, Maskenphoto # 19, 1930

Gertrud Arndt- maskenselbstbildnisse #22, 1930

Gertrud Arndt- Maskenphoto #3 , Dessau, 1930

Gertrud Arndt, Maskenphoto #28 Self-Portrait, Dessau, 1930

Gertrud Arndt- The mask portrait #22 on silver gelatin paper, photo © VG Bild-Kunst

Gertrud Arndt- Portrait with a mask No.34, photo © VG Bild-Kunst

Gertrud Arndt- The portrait with a mask #. 28 was taken in 1930. Photo © VG Bild-Kunst

Gertrud Arndt- Maskenportrait # 29, 1930

Gertrud Arndt, Selbstportrait im Atelier, Bauhaus Dessau, 1926

Gertrud Arndt- Self portrait with spool in the studio, photo © VG Bild-Kunst

Gertrud Arndt, Selbstportrait im Atelier, Bauhaus Dessau, 1926

Gertrud Arndt, Self-portrait, 1930

Gertrud Arndt – Maskenselbstbildnis-1930

 

The photographic work of Arndt was relatively unknown until she first exhibited her self-portraits in 1979 at the Museum Folkwang in Essen, Germany. Although her photographic period lasted less than five years, Arndt ended up taking portraits, photographing herself and her friends in a range of costumes, hairstyles, facial expressions and stage settings. Creating various atmospheres in these works, ranging from severe to absurd to playful, these photographs were to become her Masked Portraits and are considered by art critics to be the predecessors to the works of Cindy Sherman. Angela Connor

Gertrud Arndt and Marianne Gugg while weaving carpets in Bauhaus Weimar. Photo © VG Bild-Kunst

Gertrud Arndt Otti Berger , 1932 Gelatin silver print.

Gertrud Arndt Negative Portrait Wera Meyer-Waldeck , 1930 Vintage gelatin silver print, negative print on Kodak-Bromid paper

Otti Berger photographed by Gertrud Arndt. Otti Berger, german Bauhaus textile designer. In Dessau till 1932

Gertrud Arndt Negative Portrait Wera Meyer-Waldeck , 1930 Vintage gelatin silver print, negative print on Kodak-Bromid paper

Gertrud Arndt positive Portrait Wera Meyer-Waldeck , 1930 Vintage gelatin silver print, negative print on Kodak-Bromid paper

Gertrud Arndt The School of Bauhaus Wera Meyer-Waldeck in the Carpentry Workshop, Bauhaus Dessau

tapis des années 20, tapis bauhaus, Gertrud Arndt, dessin préparatoire

Gertrud Arndt 1924 © Bauhaus Archiv

Livre Eigentlich wollte ich Architektin werden

Francesca Woodman- Self-Deceit, Rome, Italy 1978

Francesca Woodman-Self-Deceit #1, Rome Italy, 1978

Francesca Woodman-Self-Deceit #1, Rome Italy, 1978

Francesca Woodman- Self-Deceit# 2 , Rome Italy, 1978

Francesca Woodman- Self-Deceit# 2 , Rome Italy, 1978

Francesca Woodman, Self-Deceit #3, Rome 1978

Francesca Woodman, Self-Deceit #3, Rome 1978

Francesca Woodman -Self Deceit #4, Roma, 1978

Francesca Woodman -Self Deceit #4, Roma, 1978

Francesca Woodman -Self Deceit #5, Rome, 1978

Francesca Woodman -Self Deceit #5, Rome, 1978

Francesca-Woodman-Self-Deceit #6 Rome, 1978

Francesca Woodman-Self-Deceit #6 Rome, 1978

Francesca Woodman- Self-Deceit #7, Rome, Italy 1978

Francesca Woodman- Self-Deceit #7, Rome, Italy 1978

 


Marta Astfalck- Vietz

Marta Astfalck-Vietz, No.20 Self-Portrait, no date

Marta Astfalck-Vietz, No.20 Self-Portrait, no date

Marta Astfalck- Vietz- Experimental dance, Berlin, 1931

Marta Astfalck- Vietz- Experimental dance, Berlin, 1931

Marta Astfalck- Vietz- Untitled,Sel- portrait, nd

Marta Astfalck- Vietz- Untitled,Sel- portrait, nd

Marta Astfalck Vietz-Self portrait standing nude in black halo, 1930s

Marta Astfalck Vietz-Self portrait standing nude in black halo, 1926

Marta Astfalck Vietz- photography, 1930s ( nude masked ) cover of the catalog Photographien 1922-1935 [Ausstellungskatalog], by Berlinische Galerie, 1991

Marta Astfalck Vietz- photography, 1930s ( nude masked ) cover of the catalog Photographien 1922-1935 [Ausstellungskatalog], by Berlinische Galerie, 1991

Dorothy Wilding ( 1893-1976)

Dorothy Wilding(ou plutôt était) la plus célèbre photographe  de Grande-Bretagne. En fait, elle a été la première femme à recevoir un mandat royal pour être le photographe officiel de la Reine Roi lors de leur couronnement, et une de ses photographies de la reine actuelle (connu sous le nom   «Portrait Wilding») a été utilisé pour une série de timbres en Grande-Bretagne, utilisé entre 1953 et 1967. Elle a travaillé principalement dans le Studio sur Bond Street ( d’abord chez celui  Marian Neilson ,où elle a débuté en tant qu’ apprentie, puis dans son propre studio) , et en 1937 en a ouvert un autre à New York. Elle est surtout connue pour ses compositions linéaires lumineuses photographiées sur un fond blanc. Son autobiographie en quête de perfection a été publié en 1958

Ce n’est pas du tout les portrait des têtes couronnés que je vous présente aujourd’hui, mais des portraits de célébrités ( danseuses actrices..)  de l’époque ainsi que des nus comme d’habitude,  r2alisés entre 1920 et 1930.

 

Dorothy Wilding- The Silver Turban.1928 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- The Silver Turban.  serie  » hidden face » #1, 1928 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Hidden face , 1928  © William Hustler and Georgina Hustlerd Georgina Hustler

Dorothy Wilding-  The Silver Turbanserie  » hidden face » #4 , 1928 © William Hustler and Georgina Hustlerd Georgina Hustler

 

Dorothy Wilding -nude study, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding -The Silver Turban , nude study, serie  » hidden face » # 3 ,1928 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – portrait of Rhoda Beasley, 1932

Dorothy Wilding – Nude study,  portrait of Rhoda Beasley, 1932

 

Dorothy Wilding - Nude study with veil, 1930 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Nude study with veil, 1930 © William Hustler and Georgina Hustler

 

Dorothy Wilding -The Bat, 1927 [chlorobromide print] © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding -The Bat, 1927 [chlorobromide print] © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Le Matin (Unidentified woman) 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Le Matin (Unidentified woman) 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - "Le Papillon "(Unidentified woman) 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – « Le Papillon « (Unidentified woman) 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Ingenue, 1920. © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Ingenue, 1930. © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding-   'Perles', 1930s  © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- ‘Perles’, 1930s © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - 'Le Matin ' (Unidentified woman) 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – ‘Le Matin ‘ (Unidentified woman) 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Le reveil , 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Le reveil , 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

 

Dorothy Wilding - Anna May Wong ,1938 . Theater Portrait was taken during her successful run in the Broadway production of On the Spot. She would later star in the film version entitled Dangerous to Know ,1938 ©

Dorothy Wilding – Anna May Wong ,1938 . Theater Portrait was taken during her successful run in the Broadway production of On the Spot. She would later star in the film version entitled Dangerous to Know ,1938 ©William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Anna May Wong, chlorobromide print on card mount, 1929 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Anna May Wong, chlorobromide print on card mount, 1929 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding-  Iris , Lady Cameron, 1935 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Iris , Lady Cameron, 1935 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding-  Iris , Lady Cameron, 1935 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Iris , Lady Cameron, 1935 © William Hustler and Georgina Hustler

 

Dorothy Wilding  The Pianist Harriet Cohen, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding The Pianist Harriet Cohen, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding  The Pianist Harriet Cohen, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding The Pianist Harriet Cohen, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Isabel Jeans, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Isabel Jeans, 1920 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding -Maharaj Kumari Sudharani Devi of Burdwan, 1927 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding -Maharaj Kumari Sudharani Devi of Burdwan, 1927 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Portrait of Diana Wynyard, 1937 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Portrait of Diana Wynyard, 1937 © William Hustler and Georgina Hustler

 

Dorothy Wilding - Dorothy Dickson, 1937 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Dorothy Dickson, 1937 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Dorothy Dickson, nd © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Dorothy Dickson, nd © William Hustler and Georgina Hustler

 

Dorothy Wilding - Tallulah Bankhead,  1934  © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Tallulah Bankhead, 1934 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding - Jacques Cartier,chlorobromide print on tissue and card mount, 1932 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding – Jacques Cartier,chlorobromide print on tissue and card mount, 1932 © William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Self portrait, 1920s© William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Self portrait, 1920s© William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Self portrait, 1920s© William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- Self portrait, 1920s© William Hustler and Georgina Hustler

Dorothy Wilding- The studio of Dorothy Wilding 1920s © William Hustler and Georgina Hustlerd Georgina Hustler

Dorothy Wilding- The studio of Dorothy Wilding 1920s © William Hustler and Georgina Hustlerd Georgina Hustler

Francesca Woodman, Providence, Rhode Island, 1978

Francesca Woodman- I could no longer play, Providence, Rhode Island 1978

Francesca Woodman- I could no longer play, Providence, Rhode Island 1978

© Francesca Woodman- Then at one point Providence, Rhode Island, 1978

Francesca Woodman-Liza, Providence, Rhode Island 1976

Francesca Woodman “And I had forgotten how to read music”, 1976.

Francesca Woodman, Stop playing the piano, Providence, Rhode Island, 1978

© Francesca Woodman-Selfportrait, talking to vince

© Francesca Woodman- After aaron, Providence, Rhode Island, 1978

Reutlinger -Autoportrait avec Germaine Schroeder( poètesse ) vers 1913

« Fils, petit-fils et petit-neveu de photographes professionnels parisiens, Jean Reutlinger pratique entre autres la photographie au cours d’une brève existence qui s’achèvera à vingt-trois ans dans les premiers combats de la Grande Guerre. C’est un jeune homme exalté et sensible, cultivant avec ferveur son corps comme son esprit, poète collaborant avec son amie Germaine Schroeder à la revue La Vasque mais aussi champion d’athlétisme, et lié au coureur allemand Hans Braun. Son ouvre photographique, nus, portraits, paysages, est d’un classicisme épuré servi par de beaux tirages aux pigments. Ses portraits évoquent le pictorialisme retenu de Steichen plutôt que celui de l’école française.
Dans une série d’autoportraits avec Germaine Schroeder, dont la BNF ne possède que les négatifs, il explore une voie différente, intime et forte. Cette chronique d’un amour cisaillé par la guerre laisse deviner qu’il aurait été un acteur important du retour à la « photographie pure ». » BNF

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914) Autoportrait avec Germaine Schroeder( poètessse) [1&2] vers 1913

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914) -Autoportrait avec Germaine Schroeder( poètesse [1] vers 1913

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914) -Autoportrait avec Germaine Schroeder( poètesse [1] vers 1913

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)Autoportrait avec Germaine Schroeder( poètesse) , vers 1913

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)Autoportrait avec Germaine Schroeder( poètesse) , vers 1913

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)- Portrait de la poètesse Germaine Schroeder  vers 1913 source bnf exposition

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)- Portrait de la poètesse Germaine Schroeder vers 1913 source bnf exposition

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)portrait de Germaine Schroeder  vers 1913 source bnf exposition

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)portrait de Germaine Schroeder vers 1913 source bnf exposition

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)- Portrait de la poétesse Germaine Schroeder dans son appartement du 52, rue Madame, vers 1913 source bnf exposition

John Léo (dit Jean) Reutlinger (1891-22 août 1914)- Portrait de la poétesse Germaine Schroeder dans son appartement du 52, rue Madame, vers 1913 source bnf exposition

Source Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la photographie

Francesca Woodman Boulder Colorado

Francesca Woodman – untitled- Boulder Colorado, 1976.

« Did my mother bring me to this place?
Will others come to take my place?
In total isolation…
Surrounded by crowds…
Too many tears…
From too many clowns… Isolation…
Surrounded by crowds…
When you think on it…
We’re all souls in isolation…. »
Francesca Woodman

 

Paul Citroën (1896 – 1983)

Paul Citroën était un artiste Néerlandais d’origine Allemande, co-fondateur de la « New Art Academy » à Amsterdam. En 1919, Citroën a commencé à étudier au Bauhaus, où il reçu les enseignements de  Paul Klee et Wassily Kandinsky ainsi qu’Itten Johanne. Il débute sa serie Métroplis ( 1923) dès ces années d’apprentissage.
Entre 1929 et 1935, Citroën a fait de nombreuses photographies, clairement influencées par son travail avec Blumenfeld qui fût son ami de toujours et ce dès leurs enfances.( Retrouvez des photographies d »eux enfants et adolescents dans cet article ICI à la fin)

Erwin Blumenfeld - Paul Citroën , 1925

Erwin Blumenfeld – Paul Citroën , 1925

Erwin Blumenfeld - Paul Citroën avec une perruque  , 1929

Erwin Blumenfeld – Paul Citroën avec une perruque , 1929

Erwin Blumenfeld Paul Citroën in Dog House c. 1930

Erwin Blumenfeld Paul Citroën in Dog House c. 1930

Si ses oeuvres photographiques restent peu connues, celles de photomontages  (qui feront l’objet d’un autre article),  le sont beaucoup plus , tout autant que ses  timbres-poste Néerlandais datant 1949 d’ailleurs.

Paul Citroën - Estella, 1932, ( collection centre Pompidou, paris°

Paul Citroën -La danseuse  Estella  Reed,  1932, ( collection centre Pompidou, paris)

Paul Citroën - La danseuse Estella Reed, 1931

Paul Citroën – La danseuse Estella Reed, 1932

Paul Citroën- Portrait de Lotte Hammerschlag, 1930

Paul Citroën- Portrait de Lotte Hammerschlag, 1930

Paul Citroën-Jos Silleves, 1930

Paul Citroën-Jos Silleves, 1930

Paul Citroën – From the portfolio Alannah, 1928

Paul Citroën – From the portfolio Alannah, 1928

Paul Citroën -Schaufensterpuppe, 1928, ( collection centre Pompidou, paris)

Paul Citroën -Schaufensterpuppe, 1928, ( collection centre Pompidou, paris)

Paul Citroën- Auto portrait, 1932

Paul Citroën- Auto portrait, 1932

Erwin Blumenfeld - Paul Citroën  , 1928- 30

Erwin Blumenfeld – Paul Citroën , 1928- 30

Egon Schiele auto portrait, self-portrait, selporträt

 « l’art n’est jamais moderne, il est éternel » E. Schiele.

Pour commencer je voudrais vous signaler Ici un merveilleux article avec une approche hautement psychanalytique du travail d’égon schiele à lire absolument. rien ne sert de le copier coller, aller le lire, il est riche, empli de référence de citations d’auteurs experts en la matière. https://egonschieleselfportrait.wordpress.com/category/loeuvre-degon-schiele/

«Rarement un artiste aura autant été autant le modèle de son art que Schiele. «Seul Rembrandt a peut-être peint davantage d’autoportraits», a dit  l’historienne  Jane Kallir

Il a réalisé plus de cent autoportraits avec une quête angoissée de l’identité,créant ainsi un dédoublement du moi, autrement dit, l’image d’un alter ego . Des jumeaux exprimant la souffrance de celui qui découvre en lui une ambivalence, des forces opposées, contradictoires et chaotiques. Nul besoin de rappeler combien Egon était un être déchiré et tourmenté.

Une incessante question revient finalement à lui dans son travail d’auto-portrait  « Qui suis-je ? ».  Il se dessine  en double , sous deux angles différents dans un même tableau par exemple , toujours cet autre en lui et cette ambivalence.

Egon  s’est peint sous toutesles coutures et sous toutes sortes de costumes, tantôt sous les traits d’un pervers se masturbant, puis d’un saint Sébastien ou d’un saint moine auréolé, sous la figure du prisonnier, du soldat agressif, du dandy séducteur et, bien sûr, souvent le plus nu et toujours avec ses traits  torturés.

« L’artiste est celui qui rit, alors qu’il est brisé au plus intime de lui-même »

Tous les auto-portraits de Schiele dégage une séduction très forte ( tantôt sensuelle, vénale ou désespérée) . Tous ces visages cherchent à séduire, à attendrit, à tirer la pitié, à faire tendre une main, et Egon déploie toute la « panoplie»  si l’on puis dire  de la séduction . Il attire le regard sur lui , et il nous regarde,  parfois de façon homosexuelle, parfois tel un provocateur  ou avec  tendresse, tristesse ou désespoir.

Les auto-portraits  d’Egon Schiele sont  un grand cri , celui d’un homme ayant  tellement provoqué la mentalité ambiante qu’il fut arrêté par la police car ses toiles étaient jugées comme une atteinte à la pudeur publique et qui  ne se défendit  que par ces mots « Brimer un artiste est un crime, c’est tuer le germe de la vie ».

Schiele dévoile au grand jour le désir inextinguible de tout  homme ( ou femme) d’être estimé, reconnu, regardé, accueilli par un regard de tendresse et de miséricorde.

Texte en parti remanié mais extrait du Catalogue d’Expostion de 2011 au Musée belvédère en Allemagne. ( Merci à Werner D. pour l’aide à la traduction…)

Je vous conseille de lire ce livre aussi, il y a 25 pages disponibles sur google book… je vous mets le lien vers la page 31  qui évoque les auto-portraits et note que Schiele était un très bel homme !!!! ( mais vous pouvez voir toutes les pages bien sur )

Vous avez aussi un texte  intéressant avec une approche aussi psychanalytique ( Schiele et son oeuvre ont été le fruits de nombreuses recherches psychanalytiques)  sur Artsplas  traitant des ses auto-portraits  et qui l’est aussi  car il note toutes les nuances de la langue allemande et notamment pour ce mot d’auto portrait.

Je choisis bien sur quelques oeuvres, celles que je trouve les plus significatives de ce que je viens d’évoquer plus haut, c’est à dire, la tourmente, l’autre en soi, la figure du double, lea figure du séducteur, celle de l’exhibitionniste.

Il y a mille sites sur le net, où vous trouverez les autoportraits de Schiele, c’est plus les mots ici qui prime….  je vous mets les liens des sites à Vienne à la fin et d’autre liens… et vous avez aussi.

Je vous conseille aussi de lire Agnes and Jane Kallir (editors) et al. EGON SCHIELE- Self-Portraits and Portraits par Husslein-Arco, ed° Agnes and Jane Kallir , Vienna, Belvedere, and Munich, London, New York, Prestel Publishing, 2011 ( 200 illustrations), si vous êtes intéressé par le sujet.

Egon Schiele- Selbstporträt in einem Wams mit rechten Ellbog (Self-portrait in a jerkin with right elbow raised), 1914. {goache,pencil,chalk}

Egon Schiele- Selbstporträt in einem Wams mit rechten Ellbog (Self-portrait in a jerkin with right elbow raised), 1914. {goache,pencil,chalk}

Egon Schiele - Die Rote Hostie (L'hostie rouge), 1911

Egon Schiele – Die Rote Hostie (L’hostie rouge), 1911

Egon Schiele - Selbstbildnis maturbierend (Autoportrait se masturbant), 1911

Egon Schiele – Selbstbildnis maturbierend (Autoportrait se masturbant), 1911

Egon Schiele- Nackt Selbstportrait 1916 (Self Nude), 1916

Egon Schiele- Nackt Selbstportrait 1916 (Self Nude), 1916

Egon Schiele- Headless self-portrait 1911

Egon Schiele- Headless self-portrait 1911

Egon Schiele - Selbstporträt  (Self-Portrait)  , 1910

Egon Schiele – Selbstporträt (Self-Portrait) , 1910

 Egon Schiele -Selbstporträt,Self Portrait, 1910

Egon Schiele -Selbstporträt,Self Portrait, 1910

Egon Schiele- Self-portrait with hands on chest (date unknown)

Egon Schiele- Self-portrait with hands on chest (date unknown)

Egon Schiele -Stehender Mann, Selbstporträt, 1911

Egon Schiele -Stehender Mann, Selbstporträt, 1911

Egon Schiele- Selbstbildnis, 1910

Egon Schiele- Selbstbildnis, 1910

Egon Schiele - Selbstportrait Gefangenen (Self-portrait prisoner ) 1912

Egon Schiele – Selbstportrait Gefangenen (Self-portrait prisoner ) 1912

Egon Schiele- Selbstbildnis, 1910

Egon Schiele- Selbstbildnis, 1910

Egon Schiele- Selbstbildnis hockend (Auto-portrait accroupi), nd

Egon Schiele- Selbstbildnis hockend (Auto-portrait accroupi), nd

Egon Schiele -Selbstbildnis mit Weiblicher Akt Self-Portrait with Female Nude,  1917-18.

Egon Schiele -Selbstbildnis mit Weiblicher Akt Self-Portrait with Female Nude, 1917-18.

Egon Schiele-Männlicher Akt (Selbstporträt) I, 1912

Egon Schiele-Männlicher Akt (Selbstporträt) I, 1912

Egon Schiele- Selbstakt, Studie zur Sema Mappe (Autoportrait, Etude pour le groupe Sema), 1912

Egon Schiele- Selbstakt, Studie zur Sema Mappe (Autoportrait, Etude pour le groupe Sema), 1912

Egon Schiele- Selbstakt in Grau mit offenem Mund (Autoportrait nu en gris avec la bouche ouverte), 1910

Egon Schiele- Selbstakt in Grau mit offenem Mund (Autoportrait nu en gris avec la bouche ouverte), 1910

Egon Schiele- Selbstporträt mit Arm Verdrehung oben Kopf (Autoportrait avec le bras tordu au dessus de la tête), 1910

Egon Schiele- Selbstporträt mit Arm Verdrehung oben Kopf (Autoportrait avec le bras tordu au dessus de la tête), 1910

Egon Schiele - Self portrait with raised arms , 1

Egon Schiele – Self portrait with raised arms , 1913

 Egon Schiele -Dreifach-Selbstporträt, triple Self Portrait, 1913

Egon Schiele -Dreifach-Selbstporträt, triple Self Portrait, 1913

Egon Schiele - Doppelselbstporträt,double auto portrait, 1915

Egon Schiele – Doppelselbstporträt,double auto portrait, 1915

Egon Schiele-Die Rote Hostie (L'hostie rouge), 1911

Egon Schiele-Die Rote Hostie (L’hostie rouge), 1911

Egon Schiele- Selbstporträt in Lavendel Hemd und dunklen Anzug, stehend (self-portrait in lavander shirt and dark suit, standing)  ,1914

Egon Schiele- Selbstporträt in Lavendel Hemd und dunklen Anzug, stehend (self-portrait in lavander shirt and dark suit, standing) ,1914

Egon Schiele -Self-Portrait in Street Clothes 1910

Egon Schiele -Self-Portrait in Street Clothes 1910

Egon Schiele -Selbstporträt mit Pfauen Westen,Self-portrait with peacock West, 1911.

Egon Schiele -Selbstporträt mit Pfauen Westen,Self-portrait with peacock West, 1911.

Egon Schiele -Selbstporträt  1914

Egon Schiele -Selbstporträt 1914

Egon Schiele- Selbstdarstellung mit geschlossenen Augen (auto-représentation aux yeux fermés), 1914

Egon Schiele- Selbstdarstellung mit geschlossenen Augen (auto-représentation aux yeux fermés), 1914

Egon Schiele- Selbstbildnis mit rotem Hemd (Auto-portrait avec une chemise rouge)

Egon Schiele- Selbstbildnis mit rotem Hemd (Auto-portrait avec une chemise orange)

Egon Schiele - Selbstbildnis, 1913

Egon Schiele – Selbstbildnis, 1913

Egon Schiele - Selbstporträt St. Sebastian (Self-Portrait as St. Sebastian)  1914

Egon Schiele – Selbstporträt St. Sebastian (Self-Portrait as St. Sebastian) 1914

egonschiele  Poster with Self-Portrait as Saint Sebastian, Egon Schiele (1915)

egonschiele Poster with Self-Portrait as Saint Sebastian, Egon Schiele (1915)

Vous trouverez beaucoupo de chose sur wikipainting, attention, tout n’est pas toujours fiable, wiki est fait par tout à chacun, plutot se fier aux musées, http://www.wikipaintings.org/en/egon-schiele

les musées où sont exposé Egon Schiele

Albertina, Vienna
Along with 200 watercolors and drawings by Schiele, the Albertina also looks after the “Egon Schiele Archive” founded by Max Wagner (1882-1954).
Leopold Museum, Vienna
The Leopold Museum owns 42 oil paintings as well as 188 watercolors and drawings by Egon Schiele. The collection built by Rudolf Leopold (1925-2010)
Wienbibliothek im Rathaus, Vienna
Comprising more than 200 letters, the autograph collection of the Vienna City Library boasts a comprehensive compilation of correspondence by Egon Schiele, particularly with the art critic Arthur Roessler (1877-1955) and the collector Heinrich Benesch (1862-1947).

Francesca Woodman (Boulder, Colorodo)

Francesca Woodman – Untitled (Boulder), (GRAVEYARD)1972-75

Francesca Woodman – Untitled, Boulder, Clolorado, 1972-75

Francesca Woodman, Untitled, Boulder, Colorado, 1972–1975

Francesca Woodman- Untitled ,Boulder, Colorodo , 1972 -75

Francesca Woodman – Untitled (Boulder), 1972-75.

Francesca Woodman – Untitled, Boulder, Clolorado, 1972-75

Francesca Woodman-Untitled,, bouldier,1976 ( From the book Francesca Woodman Providence Roma Nex-yok, ed° Astelvecchi Art)

Francesca Woodman-Untitled,, bouldier,1976 ( From the book Francesca Woodman Providence Roma Nex-yok, ed° Astelvecchi Art)

Francesca Woodman- Untitled ,Boulder, Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman- Untitled ,Boulder, Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman- Untitled ,Boulder, Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman-Untitled,, bouldier,1976 ( From the book Francesca Woodman Providence Roma Nex-yok, ed° Astelvecchi Art)

Francesca Woodman- Untitled ,Boulder, Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman- Untitled. Boulder Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman- Untitled.Boulder Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman- Untitled.Boulder Colorado, 1972-1975

Francesca Woodman-Me and my roomate, bouldier,1976 ( From the book Francesca Woodman Providence Roma Nex-yok, ed° Astelvecchi Art)

Francesca Woodman-Self-portrait at 13, Boulder, Colorado 1972

Francesca Woodman-Untitled (Bugs Diptych), 1976-77 ( Galerie Robert Klein)

It must be time for lunch now By Francesca Woodman

Francesca Woodman- Untitled ,Boulder, Colorado, 1972-1975 ( Galerie Marian Goodman)

© Francesca Woodman -“Untiltled” (Boulder, Colorado)

Francesca Woodman- Untitled (Boulder, Colorodo) , 1972 -75

Francesca Woodman bouldier,1974-75 ( From the bookFrancesca Woodman Providence Roma Nex-yok, ed° Astelvecchi Art)

Francesca Woodman bouldier,1974-75 ( From the book Francesca Woodman Providence Roma Nex-yok, ed° Astelvecchi Art)

Renata Bracksieck – Untitled, self portrait, germany,1920s

Renata Bracksieck ( active 1920s-1930s,  (1900-1992)) conjointe de Werner Rhode

Renata Bracksieck - Untitled, self portrait, germany,1920s

Renata Bracksieck – Untitled, self portrait, germany,1920s

Renata Bracksieck - Self-Portrait, 1920

Renata Bracksieck – Self-Portrait, 1920