Max Dupain (1911-1992)

Max Dupain (1911-1992) Publié par kate le 02/06/2013

Max Dupain – Title page (candle) , from the album Photographs by Max Dupain 1930s circa 1930

« Max Dupain découvre la photographie à l’âge de 13 ans et gagne à 17 ans le « Carter Memorial Prize for Productive Use of Spare Time « [pour l’usage productif du temps libre].

Il rejoint en 1929 la Photographic Society of New South Wales et commence en 1930 sa carrière photographique comme apprenti dans l’atelier de Cecil Bostock à Sydney. En 1934 Dupain se met à son compte en ouvrant son propre studio, sur la Bond Street à Sydney.

Son approche est d’abord pictorialiste, mais très influencé par le mouvement allemand de la « Nouvelle objectivité », il délaisse les sujets romantiques et s’oriente vers le monde contemporain, ses hommes et leurs réalisations. Il devient ainsi l’un des pionniers de la photographie moderne en Australie. Son sujet de prédilections à cette époque est industrie et tout ce qui s’y rapporte et qu’il traite dans un style radicalement différent : des lumières plus brutales et des formes bien découpées. Ses photographies sont publiées dans des revues telles que The home ou Art in Australia.

Il est influencé , comme tant d’autres, par certains photographes européens tel que  Man Ray et par le mouvement surréaliste qui se développe à cette époque.

Max Dupain – Title page (hand and compass photo-montage) , nd
Max Dupain-Superman 1934
Max Dupain-Birth of Venus 1939
Max Dupain-Rayograph with water c. 1936
Max Dupain-Rayograph 1937
Max Dupain-Advertisement for Hardy’s hose 1937
Max Dupain – Intimité brisée1936
Max Dupain – Abstract movement 1935
Max Dupain -Untitled (Female nude with cloth overlay) 1930s
Max Dupain – Untitled (Women silhouettes and trees) 1930s
Max Dupain – Photo synthesis (woman & trees) 1930s
Max Dupain – Untitled (Surrealist face in woods) 1930s
Max Dupain – Untitled (Woman profile and trees) 1930s
Max Dupain-Woman 1937
Max Dupain-Hands and movement c. 1935
Max Dupain-Lelia Roussova 1937
Max Dupain-Surrealist study 1938
Max Dupain-Hot rhythm, 1936

En 1937, alors qu’il est sur la côte des Nouvelles Galles du Sud::: (galerie de photographies avec le lien) , il prend une photo de la tête et des épaules de son ami Harold Savage allongé sur le sable de la plage de Cullburra Beach. Cette photographie intitulée Sunbaker deviendra une de ses plus célèbres de ses clichés.

Max Dupain -Sunbaker, 1937

En 1938, Dupain participe à la création du Contemporary Camera Group, une association qui s’oppose au mouvement pictorialiste alors largement dominant en Australie. En 1939, il épouse Olive Cotton, une autre photographe, mais ils divorcent peu de temps après.

Max Dupain-Portrait of Olive Cotton in the 1930s
Max Dupain (Australian, 1911 – 1992) Untitled [Olive Cotton in Wheat Fields] Nd (probably late 1930s)
Olive Cotton Camping trips on Culburra Beach, N.S.W., 1937 BY Max Dupain 1937
Olive Cotton – Max, 1935
Max Dupain -Camping trips on Culburra Beach (olive cotton), N.S.W., 1937
Olive Cotton – Max, 1936

Pendant la seconde guerre mondiale, Dupain s’ engage dans la Royal Australian Air Force, il sert dans les Territoires du Nord ainsi qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où il participe à la réalisation de camouflages. Très affecté par la guerre, il essaie par la suite de trouver une vision de la vérité dans un travail plus documentaire et en 1945, il travaille pour le compte de l’État australien sur un projet de promotion de son pays.


il reprend à partir de 1947 ses activités de studio mais abandonne ce qu’il appelle cosmetic lie of fashion photography or advertising illustration, autrement dit « le mensonge cosmétique de la photographie de mode et de l’illustration publicitaire ».
La photographie moderne, dit-il, doit faire plus que distraire, Elle doit inciter à réfléchir et ce, en montrant clairement les aspects de la Réalité, visant une meilleure compréhension des Hommes et des Femmes, de ce qu’ils vivent et créent».

En 1947, Dupain épouse Diana Illingworth dont il a une fille, Danina, et un fils, Rex, qui devint lui aussi photographe.Le travail documentaire de cette période est bien représenté par la photographie The meat queue, qui date de 1946. Le style naturaliste est bien expliqué par Dupain : « enregistrer un instant de la vie quotidienne vaut mieux que tenter un commentaire sociologique ».

Dupain travaille ensuite pour l’Université des Nouvelles Galles du Sud et fait de nombreux voyages dans l’Australie du Nord, à l’intérieur des terres et sur la côte. Dès 1947 mais surtout dans les années 1950, l’arrivée de la société de consommation lui donne l’occasion de réaliser de nombreuses photographies publicitaires et de travailler pour des magazines, des agences de publicité et des société industrielles. Cependant, il se tournera définitivement vers l’architecture, domaine auquel il se consacre à temps plein pendant près de 30 ans, produisant à partir des années 1960 des images de plus en plus abstraites.Cette activité de photographe d’architecture dure jusqu’à sa mort, survenue en 1992

En 1954, il devient membre du groupe des VI et il sera un peu plus tard affilié au Royal Australian Institute of Architects.

Je vais maintenant poster des photographies qui datent des années 1930’s au années 1980’s, par thématiques. je ne couvrirais pas la photographie d’architecture ni les phorographies sur les peuples indgènes. ce n’est pas l’objet de mon blog. mais vous pouvez les retrouver très aisement.

Les nus

Max Dupain – Nu dans l’ombre, 1941
Max Dupain – No. 1 nude composition 1934
Max Dupain-(Female torso with water) 1936
Max Dupain-Reclining nude 1935
Max Dupain-Sun dazzle 1935
Max Dupain-(Nude on ribbed sand) 1938
Max Dupain-The bride 1936
Max Dupain – Nude 1938
Max Dupain – Untitled (Jean with wire mesh) 1936
Max Dupain – Untitled (Nude behind screen) , from Portfolio No.4 The female form 1934
Max Dupain – Nude in grass , from Portfolio No.4 The female form 1939,
Max Dupain – Untitled (Nude – back) , from Portfolio No.4 The female form 1930s, ,
Max Dupain – Untitled (Nude – head & shoulders diagonal) , from Portfolio No.4 The female form 1930s,
Max Dupain – Untitled (Nude behind screen) , from Portfolio No.4 The female form 1940s
Max Dupain – Untitled (Nude torso in sunlight) , from Portfolio No.4 The female form 1941,
Max Dupain – Untitled (Reclining silhouette) , from Portfolio No.4 The female form 1940s
Max Dupain – Untitled (Nude behind screen) , from Portfolio No.4 The female form 1930s
Max Dupain – Untitled (Nude in mirror) , from Portfolio No.4 The female form 1930s,

La danse

Max Dupain – No. 1 nude composition 1934
Max Dupain-Portrait of Nina Raievska between 1936-1937
Max Dupain-Portrait of Emmy Towsey (Taussig) and Evelyn Ippen1939
Max Dupain-Portrait of Evelyn Ippen, Bettina Vernon, Emmy Towsey and Shona Dunlop from the Bodenwieser Ballet1939
Max Dupain-Bodenwieser Group ,1941
Max Dupain- ortrait of Irina Baronova in Choreartium,1938-39
Max Dupain- David Lichine in L’apres-midi d’un faune, 1940
Max Dupain-Portrait of Hélène Kirsova, as the Widow in L’Amour sorcier for the Monte Carlo Russian Ballet, 1936-1937
Max Dupain -Helene Kirsova as the Widow in L’amour Sorcier, 1936-1937
Max Dupain -Helene Kirsova as Little Anna in Revolution of the Umbrellas. 1936-1937
Max Dupain -Helene Kirsova as Little Anna in Revolution of the Umbrellas. 1936-1937

Max Dupain- Portrait of Serge Lifar in The firebird, Original Ballet Russe Australian tour1940
Max Dupain-Portrait of Sono Osato in Scheherazade, 1938
Max Dupain-Portrait of Tamara Toumanova and Paul Petroff in Frenchs Forest, 1940
Max Dupain-Portrait of Ludmilla Lvova out of doors, Frenchs Forest, 1940
Max Dupain – Untitled , from Portfolio No.4 The female form 1940s,, ,
Max Dupain – Dancer dancing 1940s
Max Dupain – Untitled (Nude with light traces) , from Portfolio No.4 The female form 1938
,

Max Dupain – Untitled (Dancer) 1937

Les portraits

Max Dupain-Miss Noleen Woodward 1940
Max Dupain-Jean 1940
Max Dupain – Untitled (Vesta Davies, face profile) 1938

Max Dupain-(Hat advertisement) 1937
Max Dupain-Greta 1940
Max Dupain-Two girls [Portrait of Olive Cotton and Jean Laurraine] 1939
Artist : Max Dupain (Australia, b.1911, d.1992) Title : Date : 1951-1952 Medium Description: grey cloth bound album, 50 gelatin silver photographs Dimensions : Credit Line : Gift of Diana Dupain 2003 Image Credit Line : Accession Number : 98.2003.a-xx
Max Dupain – Fashion shoot III, Cronulla 1937
Max Dupain – Fashion shoot II, Cronulla 1937
Max Dupain – Fashion shoot I, Cronulla 1937

Les fleurs

Max Dupain – Untitled 1938-194
Max Dupain-Catalya orchid 1991
Max Dupain – Monstera deliciosa 1970
Max Dupain – Magnolia at night 1983 –
Max Dupain – Monstera Gigantous 1984
Max Dupain – Salvadorium Dalii 1982
Max Dupain – Untitled (open Lily) 1984
Max Dupain – Protea 1982
Max Dupain – Nasturtium leaves 1981
Max Dupain – Hawaiian Lilies at night 1983
Max Dupain – Camelias 1982-1984
Max Dupain – Untitled (self portrait) , 1930s

Sources ici et ici et ici

Grundworth Part II

All the articles about Grundworth 

Grundworth - Nude reclining, c1920s Gelatin silver medium

Grundworth – Nude reclining, c1920s Gelatin silver medium

Bien que plusieurs photographes célèbres ouvertement publiés œuvres érotiques, plus osée avaient tendance à être distribués sous des pseudonymes ou sous les noms de studios commerciaux. Parmi des noms comme PC Edition, A.Noyer Edition ( Julien Mandel et Walery) , Yva Richard, et « Studio Biederer », Grundworth ressort comme étant non seulement l’un des plus prolifiques, mais aussi l’un des plus « débauché ».

Le Studio Grundworth , est connu pour avoir été Le Producteur de cartes postales érotiques à Paris à partir des années 1890 jusqu’aux années 1930. Mais à la fin des années 1850 les cartes postales ont commencé à s’éloigner des modèles universitaires et à suivre une voie plus lucrative , en utilisant des poses plus provocatrices et ayant souvent des modèles partiellement habillés en bas et lingerie. Le gouvernement a commencé à sévir , et la France institue des lois interdisant la vente de photographies de nus en 1850 et promulgue des lois interdisant leur circulation dans le courrier en 1862. Pendant et immédiatement après la Première Guerre mondiale, la production de cartes postales érotiques a vraiment commencé à fleurir, atteignant son « âge d’or » au cours de la brève période de l’entre deux guerres où la société européenne a explosée avec une nouvelle vision de l’art et de la décadence.

Grundworth - nude. Ca. 1930

Grundworth – nude. Ca. 1930

Grundworth -Postcard Studio 1925

Grundworth -Postcard Studio 1925

Grundworth -Postcard Studio 1925

Grundworth -Postcard Studio 1925

Mais qui est Grundworth? Un gros bruit de couloir prétend que Grundworth aurait été un pseudonyme pour divers photographes associés au sein d’un studio mais qui s’inquiétait d’une éventuelle arrestation pour indécence ou tout autre chose approximative. Comme la plupart des studios engagés dans la production de photographies érotiques et cartes postales de l’époque , et en dépit de la large diffusion de ces cartes , leur production et de la distribution était illégale en France , et tous les éditeurs photographes se devaient de garder l’anonymat . Mais on peut supposer , compte tenu de la productivité et d’un certain nombre de styles différents que l’on retrouve dans certaines séries, que Le Nom Grundworth est peu probablement assigné à Un photographe individuel, mais plus logiquement Un Groupe de Photographes qui étaient , peut-être connus , mais qui voulaient cacher leurs véritables identités . L’écrivain Suisse et Photographe Serge Nazarieff est un de ces photographes connus pour avoir manipulé les plaques négatives sous le nom de Grundworth. Le nom a aussi été caractérisé comme l’anagramme d’Albert Wyndham, un photographe connu.

Grundworth - Reclining Nude, 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Reclining Nude, 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - nude. Ca. 1930

Grundworth – nude. Ca. 1930

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - nude. Ca. 1930

Grundworth – nude. Ca. 1930

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard 22

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard 22

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - Two Nudes c1920s Gelatin silver medium postcard.

Grundworth – Two Nudes c1920s Gelatin silver medium postcard.

Grundworth - Deux femmes nues allongées se reflétant dans le mirroir, 1930s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Deux femmes nues allongées se reflétant dans le mirroir, 1930s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - Two Nudes c1920s Gelatin silver medium postcard.

Grundworth – Two Nudes c1920s Gelatin silver medium postcard.

Grundworth - Two Nudes c1920s Gelatin silver medium postcard.

Grundworth – Two Nudes c1920s Gelatin silver medium postcard.

Grundworth - Femme nue, 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Femme nue, 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth - Accrobatic Nude pose , 1935 Gelatin silver medium postcard.

Grundworth – Accrobatic Nude pose , 1935 Gelatin silver medium postcard.

Grundworth - Accrobatic Nude pose , 1935 Gelatin silver medium postcard.

Grundworth – Accrobatic Nude pose , 1935 Gelatin silver medium postcard.

Grundworth - Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth – Nude pose lingerie , 1920s Gelatin silver medium postcard

Grundworth Postcard Studio 1920s

Grundworth Postcard Studio 1920s

Albert Wyndham

 

Albert Wyndham -Contorsion Paris, fin des années 1920 Épreuve argentique

Albert Wyndham -Tension Paris, fin des années 1920 Épreuve argentique

Albert Wyndham -untitled Paris – stamped – 1920s silver gelatin

Albert Wyndham -Untitled 1930s, silver gelatin print

Albert Wyndham -Untitled 1930s, silver gelatin print

Albert Wyndham – from Album of Original Gelatin Silver Prints Erotic, Dessous by Albert Wyndham, c. 1930

Albert Wyndham – from Album of Original Gelatin Silver Prints Erotic, Dessous by Albert Wyndham, c. 1930

Albert Wyndham – from Album of Original Gelatin Silver Prints Erotic, Dessous by Albert Wyndham, c. 1930

Albert Wyndham -Untitled French Lingerie 1930s, silver gelatin print

Albert Wyndham – Untitled , Paris around 1919 with the courtesy of the personal collection © Siegfried Sander

 

Albert Wyndham -Untitled 1920s, silver gelatin print

Albert Wyndham -Down by the River 1930s, silver gelatin print

Albert Wyndham -Untitled 1920s, silver gelatin print

Albert Wyndham -Stylish Gal with a pair of unique hosiery 1930s, silver gelatin print

Albert Wyndham – Untitled 1930 , gelatine silver print From EroticPhotography by Alexandre Dupuyp 183 , 2011

Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print

Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print

Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print

Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print

Albert Wyndham -Untitled 1930s, silver gelatin print

Albert Wyndham Female Nude Wearing Black Hat and Mask, circa 1900

 

PETIT CHOC Les Deux Tournelles, 1930. Photographs by Albert Wyndham

PETIT CHOC Les Deux Tournelles, l’attente 1930. Photographs by Albert Wyndham

PETIT CHOC Les Deux Tournelles, 1930. Photographs by Albert Wyndham

PETIT CHOC Les Deux Tournelles,1930. Photographs by Albert Wyndham

PETIT CHOC #4 Fetish Photos, Photographs by Albert Wyndham

PETIT CHOC #4 Fetish photos, Photographs by Albert Wyndham 1930

PETIT CHOC #4 Fetish Photos, Photographs by Albert Wyndham 1930

PETIT CHOC #4 Fetish Photos, Photographs by Albert Wyndham

Brassaï – Série Filles dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932

« Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, né le 9 septembre 1899 à Brașov (hongrois: Brassó – ville alors austro-hongroise et rattachée à la Roumanie depuis) et mort le 8 juillet 1984 à Nice (Alpes-Maritimes), était un photographe français d’origine hongroise, et aussi dessinateur, peintre, sculpteur et écrivain.

Gyula Halász a trois ans quand sa famille emménage à Paris où ils rejoignent le père qui enseigne la littérature à la Sorbonne. Jeune homme, Gyula Halász étudie la peinture et la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Budapest avant de rejoindre la cavalerie austro-hongroise pour y servir durant la Première Guerre mondiale. En 1920 il se rend à Berlin où il y travaillera en tant que journaliste, tout en suivant les cours de l’académie des Beaux-Arts Berlin-Charlottenburg.

Halász déménage en 1924 pour Paris. Seul, il apprend le français en lisant les œuvres de Marcel Proust. Installé à Montparnasse, au cœur du Paris artistique des années 1920, il se lie à Henry Miller, Léon-Paul Fargue et Jacques Prévert.

Il reprend sa carrière de journaliste. Il écrivit plus tard que la photo l’avait aidé à saisir la nuit Parisienne, la beauté des rues et des jardins, qu’il pleuve ou qu’il vente. En utilisant son lieu de naissance, Gyula Halász se forge dès 1923 le pseudonyme de Brassaï qui signifie « de Brassó ». C’est sous ce nom qu’il s’impose comme celui qui a su capturer l’essence de la ville dans ses clichés, publiant un premier recueil en 1932 intitulé « Paris de nuit » qui reçoit un grand succès et le fera même surnommer « l’œil de Paris » par Miller dans l’un de ses essais. En dehors de ses photos du Paris interlope et sombre, Brassaï s’est aussi intéressé à la haute société, aux intellectuels, à la danse et à l’opéra. Il photographia nombre d’entre ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l’époque : Jean Genet, Henri Michaux. Une de ses photographies de la série des Graffiti sera utilisée en couverture du recueil de Jacques Prévert Paroles en 1946.

Ses photographies offrirent à Brassaï une célébrité internationale. En 1956, son film « Tant qu’il y aura des bêtes » gagne un prix à Cannes, puis en 1974, il est élevé au rang de Chevalier des Arts et des Lettres, avant de recevoir en 1976, la Légion d’honneur. Il gagne le premier « Grand Prix national de la photographie », deux ans plus tard, à Paris. Il est exposé aux Rencontres d’Arles, (France), lors des soirées de projection au Théâtre Antique, en 1970 pour “Brassaï” de Jean-Marie Drot,et en 1972 pour “Brassaï si, Vominino” de René Burri. Il est l’invité d’honneur des Rencontres en 1974. Une exposition et une soirée d’hommage lui y sont consacrées.

En plus de ses œuvres photographiques, Brassaï écrivit dix-sept livres et de nombreux articles, dont en particulier Histoire de Marie, publié avec une introduction de Henry Miller.

Brassaï est enterré au Cimetière du Montparnasse, à Paris « (Wilkipia)

Brassaï-  Hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 ( Diana Slip Co Lingerie,)

Brassaï- Hôtel de passe, rue Quincampoix, c.1932

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

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Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

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brassai-hotel-de-passe-rue-quincampoix-publicites-pour-la-lingerie-feminine-diana-slip-1932-1

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

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Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

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Brassaï- Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix,1932

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas, Diana Slip & Co

Brassaï-Hotel de passe , rue Quincampoix-1932

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas, Diana Slip & Co

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï - Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas et talons hauts, Diana Slip & Co

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas et talons hauts, Diana Slip & Co

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Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Corset et talons hauts, Diana Slip & Co

 

Brassaï-La toilette, rue Quincampoix, vers 1932 &

Brassaï-La toilette, rue Quincampoix, vers 1932

Charles Gates Sheldon (American, 1889 – 1960) I

Charles Sheldon était un américain qui au début des années 1900 exerçait son talent comme Illustrateur et ce notamment pour les magazines ( ses illustrations aux pastels qu’il a réalisés entre 1925et 1930, notamment Pour le Magazine Photoplay  ont fait de lui, un des illustrateurs les mieux payés de son époque.

Après des études à l’Art Students League, il vint à Paris pour étudier auprès d’ Alphonse Mucha ( Sheldon est d’ailleurs connu pour sa « touche »  Art Nouveau et son style édouardien cf les photo du second article) . Après ce fructeux apprentissage, il retourne aux USA et a ouvert un studio à New York. En 1918, Sheldon a reçu sa première commande  pour La Vogue lingerie ( voir photographies plus bas) , ce qui le fît connaitre et il enchaina, avec la Fox Shoe Company ( debut des années 20),   puis des couvertures de magazines comme  « The Saturday Evening Post » et surtout  le célèbre « Photoplay ». Non content d’être un très bon illustrateur, Sheldon n’en est pas moins un très bon photographe, et ) partir de 1921 il entame une collaboration avec le grand magazine Theater magazine, qui lui permettrons de photographier toutes les stars de l’époque. Dolores Costello, Clara Bow, Mae West, Jean Harlow,  Mary Nolan, Marie Pickford, Shirley Temple, Les Zegfried Girls , et des centaines d’autres poseront pour lui. Il les photographiera, où en dessinera le portrait, d’ailleurs on retrouve beaucoup de photographies qui ont été, au final,  des supports pour ses dessins,  ( comme ce fut le cas pour beaucoup d’illustrateurs ou dessinateur, cf Mucha par exemple, dont il a appris bcp). En 1929, Il rejoint le très célèbre magazine Screenland ( ou Edwin Bower Hesser a officié par exemple) ainsi  que Motion Picture et Movie Classic.

A la fin des années 30,  la plupart des couvertures de magazines sont en train de changer et la photographie en couleur prend le pas sur  les illustrateurs qui devinrent obsolètes. Sheldon utilisait surtout la photographie pour les compagnes publicitaires , où les portraits en studio et sa perte de vitesse s’amorçât à cette période.

je vous mets le lien Google Charles Gates Sheldon  Illustator ce qui vous permettra d’avoir une idée de son travail d’illustrateur., puis-qu’aujourd’hui c’est bien sûr son travail photographique que je vous présente, la campagne de publicité pour les chaussures car elles sont charmantes…

voir le second Article Ici

Charles Gates Sheldon – For Fox Shoes, 1920

Charles Gates Sheldon – For Fox Shoes, 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Charles Gates Sheldon – Photo for the advertising campaign of Fox Shoes. 1920

Roger Schall for Diana Slip

Roger Schall was one of the most renowned photographers of the 1930s and 1940s. He worked in all photographic disciplines, including fashion, portraits, nudes, still lifes and photo journalism.Schall began working with his father, a portrait photographer, in 1918. Ten years later he would be one of the first reporters to work with a small hand-held Leica or Rolleiflex.

By 1939, he closed the studio-agency he had opened with his brother. From June 1940 to August 1944 he photographed German-occupied Paris, hiding his negatives so they would not be seen and confiscated by the censors. When the occupation was over his brother, Raymond Schall, published a book: A Paris sous la Botte des Nazis (Paris under the Heel of the Nazis) that was illustrated with photographs by his brother, Roger Parry, Robert Doisneau, the Seeberger brothers and many others.

Roger Schall then continued working in fashion, focusing on commercial and publicity work instead of reportage. From 1970 until his death in 1995, he would manage his archive of some 80,000 images.

Diana Slip was a 1930s French lingerie company created by Leo Vidal. In the 1930s, he created a publishing company called Les Éditions Gauloise, which in 1936 became Les Librairies Nouvelles, which was a network bookstores, boutiques, newspaper groups, documents and studios–all grouped into one company. It was a company that manufactured and sold fetish clothes, condoms, erotic books and photography. Diana Slip was one of those parts and was able to bring large resources to the Librairies Nouvelles due to its marketing/distribution and reputation, thanks largely to the production of a series of illustrated catalogs/magazines (including « Lingerie Libertines » and « Le Magazine Paris ») with great art made by such photographers as Brassaï, Jean Moral and Roger Schall–all of whom needed the work during the Depression. Diana Slip went into a final decline during World War II and disappeared at the end of the war.
Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1930s

Diana Slip, une entreprise de lingerie française des années 1930 appartenant à Léon Vidal. Dire que Diana slip  n’était qu’une société de lingerie serait un véritable raccourci. En effet, Vidal avait étendu son activité dans domaine parallèle celui des dessous et vêtements fétichistes pour les adeptes du Bdsm ( bottes, fouet, combinaison de cuir, corset, ce qui étaient nécessaire aux poneys girls/boys, par exemple, mais je ne rentre pas plus dans les détails de ces pratiques bien spécifiques…)

Les filles des maisons closes sont d’ailleurs les premières clientes de ces  nouveaux dessous coquins, devenus plus  souples et légers ( auparavant les tenues fétichistes étaient en matériaux tels que le fer, ( on trouve beaucoup de photographies bdsm des années 1900s avec des corsets en fer, des chaines très lourdes) .

Vidal ne s’est pas arrêté à la confection de vetements et lingeries, sa société vendait également  des préservatifs, et surtout des livres et  de la photographie érotiques. Pour se faire La société travaillait avec  Ostra Studio ( crée par le très celèbre Jacques Charles Biederer,  voir article ici) et Le Studio 35 par ne citer qu’eux. Ainsi sans le savoir les amateurs de ces photos érotiques de domination, lesbiens, de bdsm, on sous leurs nez la lingerie Diana Slip, vous le verrez dans l’article. On  pouvait acquérir à la librairie de la Lune et par correspondance toutes ses productions.

Diana Slip and Co est également très connu pour la production d’ une série de catalogues illustrés dans les debuts des années 30 ( conçu comme des  magazines) et Le Magazine Paris avec la participation de  photographes de renom tels que Brassaï, Jean Moral et Roger Schall. Aujourd’hui ces catalogues sont très difficiles à trouver et se vendent à prix d’or .

Brassaï entre autre connu pour ses photographies des maisons closes de la rue quimquanpoix ( voir articles ici) pour  sa serie Chez Suzy fût le témoin de l’usage des ses dessous dans la réalité. Une fois encore sans le savoir vous regardez des dessous de cette compagnie de lingerie Diana Slip,  destinée à mœurs plutôt libertins et fétichistes

je vous proposes aujourd’hui à la fois des travaux réalisés avec les Studio Ostra, et Biederer, Le Studio 35, qui étaient édités en format carte postale, et ceux des catalogues, qui sont là d’un autre genre,  puisqu’il s’agissait de mettre en valeur la lingerie, contrairement aux précédents qui se concentraient surtout sur les jeux érotiques.

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Roger Schall for Diana Slip , 1932

Roger Schall for Diana Slip , 1932

Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1933

Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1933

Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1932-33

Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1932-33

Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1932-33

Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1932-33

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- lingerie libertine pour diana slip,1932 from the book « Maisons closes » 1860-1946, 2009, Paris éd. Nicole Canet

Roger Schall- lingerie libertine pour diana slip,1932 from the book « Maisons closes » 1860-1946, 2009, Paris éd. Nicole Canet

Roger Schall- For diana slip Co Lingerie, 1932

Roger Schall- For diana slip Co Lingerie, 1932

Roger Schall Woman in swimsuit, 1931

Roger Schall Woman in swimsuit, 1931

Roger Schall – lingerie Diana Slip& co

Diana Slip, une entreprise de lingerie française des années 1930 appartenant à Léon Vidal. Dire que Diana slip  n’était qu’une société de lingerie serait un véritable raccourci. En effet, Vidal avait étendu son activité dans domaine parallèle celui des dessous et vêtements fétichistes pour les adeptes du Bdsm ( bottes, fouet, combinaison de cuir, corset, ce qui étaient nécessaire aux poneys girls/boys, par exemple, mais je ne rentre pas plus dans les détails de ces pratiques bien spécifiques…)

Les filles des maisons closes sont d’ailleurs les premières clientes de ces  nouveaux dessous coquins, devenus plus  souples et légers ( auparavant les tenues fétichistes étaient en matériaux tels que le fer, ( on trouve beaucoup de photographies bdsm des années 1900s avec des corsets en fer, des chaines très lourdes) .

Vidal ne s’est pas arrêté à la confection de vetements et lingeries, sa société vendait également  des préservatifs, et surtout des livres et  de la photographie érotiques. Pour se faire La société travaillait avec  Ostra Studio ( crée par le très celèbre Jacques Charles Biederer,  voir article ici) et Le Studio 35 par ne citer qu’eux. Ainsi sans le savoir les amateurs de ces photos érotiques de domination, lesbiens, de bdsm, on sous leurs nez la lingerie Diana Slip, vous le verrez dans l’article. On  pouvait acquérir à la librairie de la Lune et par correspondance toutes ses productions.

Diana Slip and Co est également très connu pour la production d’ une série de catalogues illustrés dans les debuts des années 30 ( conçu comme des  magazines) et Le Magazine Paris avec la participation de  photographes de renom tels que Brassaï, Jean Moral et Roger Schall. Aujourd’hui ces catalogues sont très difficiles à trouver et se vendent à prix d’or .

Brassaï entre autre connu pour ses photographies des maisons closes de la rue quimquanpoix ( voir articles ici) pour  sa serie Chez Suzy fût le témoin de l’usage des ses dessous dans la réalité. Une fois encore sans le savoir vous regardez des dessous de cette compagnie de lingerie Diana Slip,  destinée à mœurs plutôt libertins et fétichistes

je vous proposes aujourd’hui à la fois des travaux réalisés avec les Studio Ostra, et Biederer, Le Studio 35, qui étaient édités en format carte postale, et ceux des catalogues, qui sont là d’un autre genre,  puisqu’il s’agissait de mettre en valeur la lingerie, contrairement aux précédents qui se concentraient surtout sur les jeux érotiques.

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Diana Slip was a 1930s French lingerie company created by Leo Vidal. In the 1930s, he created a publishing company called Les Éditions Gauloise, which in 1936 became Les Librairies Nouvelles, which was a network bookstores, boutiques, newspaper groups, documents and studios–all grouped into one company. It was a company that manufactured and sold fetish clothes, condoms, erotic books and photography. Diana Slip was one of those parts and was able to bring large resources to the Librairies Nouvelles due to its marketing/distribution and reputation, thanks largely to the production of a series of illustrated catalogs/magazines (including « Lingerie Libertines » and « Le Magazine Paris ») with great art made by such photographers as Brassaï, Jean Moral and Roger Schall–all of whom needed the work during the Depression. Diana Slip went into a final decline during World War II and disappeared at the end of the war.

Roger Schall - Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1933 -

Roger Schall – Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1933

Roger Schall - Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1933 3 - Copie

Roger Schall – Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1933

Roger Schall - Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1 - Copie

Roger Schall – Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co,1933

JEAN MORAL-FRENCH-DIANA-SLIP-FETISH-LINGERIE-c-1930

JEAN MORAL-FRENCH-DIANA-SLIP-FETISH-LINGERIE-c-1930

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip)

Diana Slip, une entreprise de lingerie française des années 1930 appartenant à Léon Vidal. Dire que Diana slip  n’était qu’une société de lingerie serait un véritable raccourci. En effet, Vidal avait étendu son activité dans domaine parallèle celui des dessous et vêtements fétichistes pour les adeptes du Bdsm ( bottes, fouet, combinaison de cuir, corset, ce qui étaient nécessaire aux poneys girls/boys, par exemple, mais je ne rentre pas plus dans les détails de ces pratiques bien spécifiques…)

Les filles des maisons closes sont d’ailleurs les premières clientes de ces  nouveaux dessous coquins, devenus plus  souples et légers ( auparavant les tenues fétichistes étaient en matériaux tels que le fer, ( on trouve beaucoup de photographies bdsm des années 1900s avec des corsets en fer, des chaines très lourdes) .

Vidal ne s’est pas arrêté à la confection de vetements et lingeries, sa société vendait également  des préservatifs, et surtout des livres et  de la photographie érotiques. Pour se faire La société travaillait avec  Ostra Studio ( crée par le très celèbre Jacques Charles Biederer,  voir article ici) et Le Studio 35 par ne citer qu’eux. Ainsi sans le savoir les amateurs de ces photos érotiques de domination, lesbiens, de bdsm, on sous leurs nez la lingerie Diana Slip, vous le verrez dans l’article. On  pouvait acquérir à la librairie de la Lune et par correspondance toutes ses productions.

Diana Slip and Co est également très connu pour la production d’ une série de catalogues illustrés dans les debuts des années 30 ( conçu comme des  magazines) et Le Magazine Paris avec la participation de  photographes de renom tels que Brassaï, Jean Moral et Roger Schall. Aujourd’hui ces catalogues sont très difficiles à trouver et se vendent à prix d’or .

Brassaï entre autre connu pour ses photographies des maisons closes de la rue quimquanpoix ( voir articles ici) pour  sa serie Chez Suzy fût le témoin de l’usage des ses dessous dans la réalité. Une fois encore sans le savoir vous regardez des dessous de cette compagnie de lingerie Diana Slip,  destinée à mœurs plutôt libertins et fétichistes

je vous proposes aujourd’hui à la fois des travaux réalisés avec les Studio Ostra, et Biederer, Le Studio 35, qui étaient édités en format carte postale, et ceux des catalogues, qui sont là d’un autre genre,  puisqu’il s’agissait de mettre en valeur la lingerie, contrairement aux précédents qui se concentraient surtout sur les jeux érotiques.

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Diana Slip was a 1930s French lingerie company created by Leo Vidal. In the 1930s, he created a publishing company called Les Éditions Gauloise, which in 1936 became Les Librairies Nouvelles, which was a network bookstores, boutiques, newspaper groups, documents and studios–all grouped into one company. It was a company that manufactured and sold fetish clothes, condoms, erotic books and photography. Diana Slip was one of those parts and was able to bring large resources to the Librairies Nouvelles due to its marketing/distribution and reputation, thanks largely to the production of a series of illustrated catalogs/magazines (including « Lingerie Libertines » and « Le Magazine Paris ») with great art made by such photographers as Brassaï, Jean Moral and Roger Schall–all of whom needed the work during the Depression. Diana Slip went into a final decline during World War II and disappeared at the end of the war.

 

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933 &

Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Photos de lingerie du catalogue Diana Slip extraites du journal Le Sourire, 1933.

Photos de lingerie du catalogue Diana Slip extraites du journal Le Sourire, 1933.

Roger Schall - Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1933 5 - Copie

Roger Schall – Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip& co, 1933

Jean Moral

Jean Moral – Nude Woman in a Leather Pantaloons, Diana Slip Lingerie,1930s

 

Jean Moral (attributed)- Leather Corset and Mask  ,Diana Slip Lingerie Catalogue  1933

Jean Moral (attributed)– Leather Corset and Mask ,Diana Slip Lingerie Catalogue 1933

 

 

Jean Moral for the Diana Slip Co- 1930

Jean Moral for the Diana Slip Co- 1933

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Brassaï -Corset & Résilles

Brassaï -Les resilles , 1931-32

Brassaï –Les Résilles , 1931-32

Brassai-Le corset noir, vers 1934 probablement plus 1932 (cf photo au dessus)

Brassai-Le corset noir, vers 1934 probablement plus 1932 (cf photo au dessus)

Brassaï, La Casque de Cuir, 1932.

Brassaï, La Casque de Cuir, 1932.

Brassaï, La Casque de Cuir, 1932

Brassaï, La Casque de Cuir, 1932

Brassai -Nu,( les Résilles), 1932

Brassai -Nu,( les Résilles), 1932

Pierre Molinier

Pierre Molinier- Autoportrait au fouet, Tirage négatif, nd MAIS fort probablement Hanel au vu de la taille des cuisses et des fesses qui ne correspondent pas du tout à la silhouette de molinier
from Jean-Luc Mercié, « Pierre Molinier”, co-éd. Kamel Mennour, Les Presses du Réel, Paris, 2010.

 

Pierre Molinier- Autoportrait au fouet, Tirage négatif, nd MAIS fort probablement Hanel au vu de la taille des cuisses et des fesses qui ne correspondent pas du tout à la silhouette de molinier
from Jean-Luc Mercié, « Pierre Molinier”, co-éd. Kamel Mennour, Les Presses du Réel, Paris, 2010.

 

 

Gaëlle Faure

« Enfant, Gaëlle rêve d’être astronaute, paléontologue, détective, sculpteur ou peintre.
Son environnement familial lui fait très tôt goûter à deux univers, l’un scientifique et l’autre artistique, dans lesquels elle s’engouffre avec enthousiasme.
Son parcours ne pouvait alors qu’être atypique : des études universitaires d’archéo-anthropologie la mènent curieusement à une formation de graphisme.

Sa fonction de directrice artistique, depuis plus de 12 ans, lui permet alors d’enrichir ses marottes.
Créer devient son principal mode d’expression : photographie et collage la passionnent tandis que les meubles chinés trouvent entre ses mains une seconde vie.

Sa passion des vieux livres lui sert à débusquer des illustrations surannées au vocabulaire fort varié. Des pulps magazines, en passant par la chimie, la botanique, ou la sténographie, elle sait dénicher ses images dans les livres et magazines trop fanés pour trouver lecteur, et donner ainsi une seconde vie à des pépites depuis longtemps oubliées.
C’est la matière première de ses créations décalées. Chacune d’elles raconte sa petite histoire, avec sa douceur et son humour ravageur.

Dans ses collages, les expressions de la langue française jouent les rébus tandis que des pin-ups suspendues à des astéroïdes disputent la gloire à des chasseurs ayant perdu la tête, mais pas leur sens de l’humour. Mais point de passéisme au milieu de ses vieux papiers.
Gaëlle puise son inspiration dans les images du passé mais offre un traitement contemporain et décalé à ses anachronismes, en évitant toujours l’écueil de la nostalgie.

Si vous avez un jour le plaisir de l’accueillir chez vous, prenez garde toutefois à ce qu’elle ne déchire pas discrètement un bout de votre papier peint, surtout si celui-ci est fleuri et abîmé.

Gaëlle vit et travaille à Paris, comme indépendant. » via Gaëlle Faure website lien ci dessous

Mon choix est très exhaustif et ne représente pas le large éventail du travail de cette artiste Parisienne, rayonnant entre le collage, la photographie, le design, elle a plus d’une code à son arc, et de sublimes flèches !!! regardez donc…. et n’hesitez pas à aller decouvrir son site très complet.

© Gaëlle Faure- Derrière,Série Histoires de fesses ,  mai 2012.

© Gaëlle Faure- Devant – derrière,Série Histoires de fesses , 2012

© Gaëlle Faure-  Les seins qui pointent , Série Histoires de fesses , 2012

© Gaëlle Faure-Série Histoires de fesses , 2012

© Gaëlle Faure- Exercices de la vue,Série Histoires de fesses , 2012

© Gaëlle Faure- Ronds de Jambes,Série Histoires de fesses , 2012

© Gaëlle Faure-Gambettes Série Histoires de fesses , 2012

© Gaëlle Faure-L’allongée ,Série Histoires de fesses ,2012

© Gaëlle Faure- hula-hoop, Juin,2012

© Gaëlle Faure-Sans Titre/Les-Erotiques, 2011

© Gaëlle Faure- Souvenirs de vacances, 2012

© Gaëlle Faure- Omelette, 2011

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