Brassaï – Série Filles dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932

« Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász, né le 9 septembre 1899 à Brașov (hongrois: Brassó – ville alors austro-hongroise et rattachée à la Roumanie depuis) et mort le 8 juillet 1984 à Nice (Alpes-Maritimes), était un photographe français d’origine hongroise, et aussi dessinateur, peintre, sculpteur et écrivain.

Gyula Halász a trois ans quand sa famille emménage à Paris où ils rejoignent le père qui enseigne la littérature à la Sorbonne. Jeune homme, Gyula Halász étudie la peinture et la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Budapest avant de rejoindre la cavalerie austro-hongroise pour y servir durant la Première Guerre mondiale. En 1920 il se rend à Berlin où il y travaillera en tant que journaliste, tout en suivant les cours de l’académie des Beaux-Arts Berlin-Charlottenburg.

Halász déménage en 1924 pour Paris. Seul, il apprend le français en lisant les œuvres de Marcel Proust. Installé à Montparnasse, au cœur du Paris artistique des années 1920, il se lie à Henry Miller, Léon-Paul Fargue et Jacques Prévert.

Il reprend sa carrière de journaliste. Il écrivit plus tard que la photo l’avait aidé à saisir la nuit Parisienne, la beauté des rues et des jardins, qu’il pleuve ou qu’il vente. En utilisant son lieu de naissance, Gyula Halász se forge dès 1923 le pseudonyme de Brassaï qui signifie « de Brassó ». C’est sous ce nom qu’il s’impose comme celui qui a su capturer l’essence de la ville dans ses clichés, publiant un premier recueil en 1932 intitulé « Paris de nuit » qui reçoit un grand succès et le fera même surnommer « l’œil de Paris » par Miller dans l’un de ses essais. En dehors de ses photos du Paris interlope et sombre, Brassaï s’est aussi intéressé à la haute société, aux intellectuels, à la danse et à l’opéra. Il photographia nombre d’entre ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l’époque : Jean Genet, Henri Michaux. Une de ses photographies de la série des Graffiti sera utilisée en couverture du recueil de Jacques Prévert Paroles en 1946.

Ses photographies offrirent à Brassaï une célébrité internationale. En 1956, son film « Tant qu’il y aura des bêtes » gagne un prix à Cannes, puis en 1974, il est élevé au rang de Chevalier des Arts et des Lettres, avant de recevoir en 1976, la Légion d’honneur. Il gagne le premier « Grand Prix national de la photographie », deux ans plus tard, à Paris. Il est exposé aux Rencontres d’Arles, (France), lors des soirées de projection au Théâtre Antique, en 1970 pour “Brassaï” de Jean-Marie Drot,et en 1972 pour “Brassaï si, Vominino” de René Burri. Il est l’invité d’honneur des Rencontres en 1974. Une exposition et une soirée d’hommage lui y sont consacrées.

En plus de ses œuvres photographiques, Brassaï écrivit dix-sept livres et de nombreux articles, dont en particulier Histoire de Marie, publié avec une introduction de Henry Miller.

Brassaï est enterré au Cimetière du Montparnasse, à Paris « (Wilkipia)

Brassaï-  Hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 ( Diana Slip Co Lingerie,)

Brassaï- Hôtel de passe, rue Quincampoix, c.1932

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

brassai-hotel-de-passe-rue-quincampoix-publicites-pour-la-lingerie-feminine-diana-slip-1932-1

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

brassai-hotel-de-passe-rue-quincampoix-publicites-pour-la-lingerie-feminine-diana-slip-1932-3

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassaï- Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix,1932

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas, Diana Slip & Co

Brassaï-Hotel de passe , rue Quincampoix-1932

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas, Diana Slip & Co

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï -Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï - Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas et talons hauts, Diana Slip & Co

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et bas et talons hauts, Diana Slip & Co

Brassai sans titre Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Culotte et talons hauts, Diana Slip Co

Brassaï – Fille dans un hôtel de passe, rue Quincampoix, 1932 Corset et talons hauts, Diana Slip & Co

 

Brassaï-La toilette, rue Quincampoix, vers 1932 &

Brassaï-La toilette, rue Quincampoix, vers 1932

Diana slip Co Lingerie

Diana Slip, une entreprise de lingerie française des années 1930 appartenant à Léon Vidal. Dire que Diana slip  n’était qu’une société de lingerie serait un véritable raccourci. En effet, Vidal avait étendu son activité dans domaine parallèle celui des dessous et vêtements fétichistes pour les adeptes du Bdsm ( bottes, fouet, combinaison de cuir, corset, ce qui étaient nécessaire aux poneys girls/boys, par exemple, mais je ne rentre pas plus dans les détails de ces pratiques bien spécifiques…)

Les filles des maisons closes sont d’ailleurs les premières clientes de ces  nouveaux dessous coquins, devenus plus  souples et légers ( auparavant les tenues fétichistes étaient en matériaux tels que le fer, ( on trouve beaucoup de photographies bdsm des années 1900s avec des corsets en fer, des chaines très lourdes) .

Vidal ne s’est pas arrêté à la confection de vêtements et lingeries, sa société vendait également  des préservatifs, et surtout des livres et  de la photographie érotique. Pour se faire La société travaillait avec  Ostra Studio ( crée par le très celèbre Jacques Charles Biederer,  voir article ici) et Le Studio 35 par ne citer qu’eux. Ainsi sans le savoir les amateurs de ces photos érotiques de domination, lesbiens, de bdsm, on sous leurs nez la lingerie Diana Slip, vous le verrez dans l’article. On  pouvait acquérir à la librairie de la Lune et par correspondance toutes ses productions.

Diana Slip and Co est également très connu pour la production d’ une série de catalogues illustrés dans les debuts des années 30 ( conçu comme des  magazines) et Le Magazine Paris avec la participation de  photographes de renom tels que Brassaï, Jean Moral et Roger Schall. Aujourd’hui ces catalogues sont très difficiles à trouver et se vendent à prix d’or .

Brassaï entre autre connu pour ses photographies des maisons closes de la Rue Quimquanpoix ( voir articles ici) pour  sa série Chez Suzy fût le témoin de l’usage des ses dessous dans la réalité. Une fois encore sans le savoir vous regardez des dessous de cette compagnie de lingerie Diana Slip,  destinée à mœurs plutôt libertins et fétichistes

je vous proposes aujourd’hui à la fois des travaux réalisés avec Jean Moral,  les Studio Ostra, et Biederer, Le Studio 35, quelques Roger Schall ( dejà plusieurs articles) encore et Brassaï ( dejà un article sur les filles de joies) qui étaient édités en format carte postale, et ceux des catalogues, qui sont là d’un autre genre,  puisqu’il s’agissait de mettre en valeur la lingerie, contrairement aux précédents qui se concentraient surtout sur les jeux érotiques.

*************************

Diana Slip was a 1930s French lingerie company created by Leo Vidal. In the 1930s, he created a publishing company called Les Éditions Gauloise, which in 1936 became Les Librairies Nouvelles, which was a network bookstores, boutiques, newspaper groups, documents and studios–all grouped into one company. It was a company that manufactured and sold fetish clothes, condoms, erotic books and photography. Diana Slip was one of those parts and was able to bring large resources to the Librairies Nouvelles due to its marketing/distribution and reputation, thanks largely to the production of a series of illustrated catalogs/magazines (including « Lingerie Libertines » and « Le Magazine Paris ») with great art made by such photographers as Brassaï, Jean Moral and Roger Schall–all of whom needed the work during the Depression. Diana Slip went into a final decline during World War II and disappeared at the end of the war.

 

 

 

 

 

 

Brassaï - scene de séance photo pour unepublicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933

Brassaï – scene de séance photo pour unepublicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933 +Brassaï

Brassaï.-Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Brassaï.-Hôtel de passe rue Quincampoix, publicité pour la lingerie féminine Diana Slip 1932

Braissaï for the Diana Slip Co- 1930 3

Braissaï for the Diana Slip Co- 1930 +Brassaï

Brassaï- 'Pantalon Tentation' en satin noir, gros ruches en r..., 1932( phillips auctions)

Brassaï- ‘Pantalon Tentation’ en satin noir, gros ruches en r…, 1932( phillips auctions) +Brassaï

Diana Slip lingerie advertisement, Paris,1930 atrributed to Brassaï

Diana Slip lingerie advertisement, Paris,1930 atrributed to Brassaï+Brassaï

DIANA SLIP Photo by BRASSAI Fetish LINGERIE 1930

DIANA SLIP Photo by BRASSAI Fetish LINGERIE 1930

Diana Slip Lingerie dans les années 1930. Ce fut l'un des plus provocateurs de leurs annonces à cause du slogan Prenez Moi

Diana Slip Lingerie dans les années 1930. Ce fut l’un des plus provocateurs de leurs annonces à cause du slogan Prenez Moi

 

Publicité for Diana Slip Lingerie- crédit photographique Brassaï, 1932

Publicité for Diana Slip Lingerie- crédit photographique Brassaï, 1932+Brassaï

Jean Moral for Diana Slip Lingerie Catalogue, 1932 1

Jean Moral for Diana Slip Lingerie Catalogue, 1932

Jean Moral for the Diana Slip Co- 1930

Jean Moral for the Diana Slip Co- 1930

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930-33

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930-33

Jean Moral for Diana Slip Lingerie Catalogue, 1932

Jean Moral for Diana Slip Lingerie Catalogue, 1932

Jean Moral for Diana Slip Lingerie Catalogue, 1932

Jean Moral for Diana Slip Lingerie Catalogue, 1932

 Roger Schall for Diana Slip lingerie,1925-30

Roger Schall for Diana Slip lingerie,1925-30

roger schall for diana-slip-co-lingerie, 1925-30

roger schall for diana-slip-co-lingerie, 1925-30

Jean Moral Model in ‘Diana Slip’ [fetish] underwear, 1930

Jean Moral Model in ‘Diana Slip’ [fetish] underwear, 1930

Jean Moral- Diana Slip lingerie, 1930s

Jean Moral- Diana Slip lingerie, 1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral - Nude Woman in a Leather Pantaloons,1930s

Jean Moral – Nude Woman in a Leather Pantaloons,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral for the Diana Slip Co., c. 1930s

Jean Moral for the Diana Slip Co., c. 1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral – Diania Slip Lingerie,1930s

Jean Moral for the Diana Slip Co Lingerie, 1930

Jean Moral for the Diana Slip Co Lingerie, 1930

Jean Moral for the Diana Slip Co Lingerie, 1930′s (2)

Jean Moral for the Diana Slip Co Lingerie, 1930′s

Diana Slip - Publicité catalogue, 1931

Diana Slip – Publicité catalogue, 1931

Robert Heinecken (1931-2006)

“Many pictures turn out to be limp translations of the known world instead of vital objects which create an intrinsic world of their own. There is a vast difference between taking a picture and making a photograph.”  Robert Heinecken

Au cours de sa carrière, Robert Heinecken , a beaucoup amusé, instruit et souvent choqué à travers ses œuvres photographiques pointues et  irrévérencieuses. En effet ses sujets étaient  très provocateurs – la Guerre du Viêt Nam, la politique pornographique, sexuelle, le marché médiatique, que beaucoup de critiques et d’autres observateurs ont detesté ou adoré. Il a toujours  était  difficile de l’appeler “un photographe” au sens strict du terme , parce qu’il utilisait rarement un appareil photo pour faire ses images. Heinecken utilisait des moyens photographiques qu’ on pourrait considérer en marge, comme un artiste qui aurait utilisé la photographie seulement comme le moyen à une fin artistique. Les rares fois où  qu’il utilisait appareil photo, c’était  un Polaroïd pour ensuite re-photographier  ces tirages avec d’autres photographies.

Heinecken est né à Denver, dans le Colorado, et fût le seul enfant d’un ministre Luthérien. En 1942 la famille déménage en Californie du Sud, où Heinecken, apres  le lycée et ensuite le collège, il obtiendra un DEUG en Art en 1951. Pendant les deux annnéess suivantes, il étudie à l’Université de la Californie, à Los Angeles.  En 1953, il fait son servive Militaire dans la  Marine, où il  apprend à piloter des avions. En 1954, il rejoint le Corps de la Marine comme un pilote de chasse.

En 1957, une fois dégagé de ses obligations, il integre l’université  G.I. Bill, obtenant ainsi in,  BA dans l’art en 1959 et MA l’année suivante. Tandis qu’ à l’ Université Heinecken se concentre surtout sur le travail  du développement, il présentera pour son diplôme diplômé, il présentera  un travail photographique aux idées pré pop art de Robert Rauschenberg et d’autres artistes qui utilisaient des images photographiques.

En 1960, Heinecken  est nommé  assistant formateur dans le Département d’Art à UCLA, enseignant le dessin, le design(la conception) et développement . En deux ans,  il introduit un programme d’études photographiques pour le département et est nommé Professeur adjoint en 1962, pour les Licences. Pendant les trois décennies suivantes, l’influence d’Heinecken en tant que  professeur fût profonde; il a encouragé ses étudiants à s’approcher de l’art – et particulièrement la photographie – dans un  esprit d’expérimentation avec lequel,  il s’est abordé de son propre travail. Favorisé en partie par les événements sociaux et politiques du jour – la Guerre du Viêt Nam, le mouvement de femme et la croissance de la contreculture – sa salle de cours est devenue un endroit  pour le dialogue et l’auto-évaluation.

Quand Heinecken est apparu sur  la scène de l’art de Californie du Sud au milieu des années 1960, il éxistait un nombre croissant d’ artistes qui avaient commencé à incorporer des photographies et d’autres images dans leur art comme une façon de renégocier la nature et la signification d’art contemporain. D’autres artistes de Los Angeles, comme Ed Ruscha et John Baldessari, pratiquaient la photographie  comme un moyen d’art conceptuel. Inspiré par ces nouvelles approches, Heinecken a saisi l’occasion de transformer un moyen restreint et retenu par les principes  d’un  modernisme puriste en l’entrelaçant   avec la culture populaire.

Pour arriver au-dessous de la surface, il crée une oeuvre qui regarde souvent au-delà de l’image que nous voyons initialement.  Par exemple, en créant les copies de contact de pages de magazines, il présente une image qui est un composé des deux côtés de la page avec les résultats qui sont surréalistes, embrouillants, satiriques, comiques et culturellement critiques.
Il utilise un Cibachrome ou une technique Ilfochrome qui est une façon d’imprimer des images positives d’autre positif (traditionnellement une diapositive, mais aussi d’une empreinte de contact).
Heinecken a aussi conçu un système dans lequel il plaçait le film photographique sur l’écran de télévision et capturerait une image d’empreinte de contact de l’émission. Il a ainsi créé une série de ces “vidéogrammes” basés autour du discours inaugural de Ronald Reagan en 1980.

j’ai choisi de proposer principalement ses travaux tirés de ” Are You Rea” , d”Autoeroticism”, ainsi que ses “Etudes” qui me semblent être un bel exemple de son œuvre, plus quelques autres travaux.

[Throughout his career, Robert Heinecken (1931–2006) amused, educated, and often shocked viewers with his pointed, irreverent photographic works. So provocative were Heinecken’s subjects—the Vietnam War, pornography, sexual politics, the media marketplace—that many critics and other observers rank either as avid fans or staunch detractors. It has always been difficult to call him a “photographer” in the strict sense of the word, because he rarely used a camera to make his pictures. Rather, Heinecken worked on the fringes of the photographic medium, and in the margins of what might be considered acceptable subject matter, as an artist who used photography only as a means to an artistic end.

Heinecken was born in Denver, Colorado, the only child of a Lutheran minister. In 1942 the family moved to Southern California, where Heinecken attended public high school and then community college in Riverside, earning an Associate’s Degree in Art in 1951. For the next two years, Heinecken studied at the University of California, Los Angeles. He dropped out in 1953 to enlist in the United States Navy, where he learned to fly airplanes. In 1954 he joined the Marine Corps as a fighter pilot. When he was discharged in 1957, he returned to university on the GI Bill, earning a BA in art in 1959 and an MA the following year. While in school, Heinecken concentrated mostly on printmaking, but by the end of his graduate study, he was introduced to photography and to the pre–Pop art ideas of Robert Rauschenberg and other artists who were using photographic imagery.

In 1960, Heinecken was appointed as an instructor in the Department of Art at UCLA, teaching drawing, design, and printmaking. Within two years he had initiated a photographic curriculum for the department and was appointed Assistant Professor in 1962, overseeing a regular series of courses in undergraduate photography. Over the next three decades, Heinecken’s influence as a teacher was profound; he encouraged his students to approach art—and particularly photography—in the same spirit of experimentation with which he approached his own work. Fostered in part by social and political events of the day—the Vietnam war, the women’s movement, and the growth of the counterculture—the classroom became a place for dialogue and self-evaluation.

When Heinecken emerged in the Southern California art scene in the mid-1960s, he was one of a growing number of artists who had begun to incorporate photographs and other images into their art as a way to renegotiate the nature and meaning of contemporary art. Other Los Angeles artists, like Ed Ruscha and John Baldessari, practiced photography as a medium of conceptual art. Inspired by these new approaches, Heinecken seized the opportunity to transform a medium restrained at one time by the purist principles of modernism into one increasingly intertwined with popular culture.]

Robert Heinecken, Cliche Vary: Lesbianism, 1974

Robert Heinecken- Cliche-Verre, Autoeroticism, 1975.

Robert Heinecken, Cliché Vary, Autoeroticism, 1974, photographic emulsion on canvas and pastel chalk

Robert Heinecken, Cliché Vary, Autoeroticism, 1974, photographic emulsion on canvas and pastel chalk

Robert Heinecken, Cliche Vary: Lesbianism 1974 (photographic lithograph)

Robert Heinecken - from 12 Figure Squares #2, 1967

Robert Heinecken – from 12 Figure Squares #2, 1967

Robert Heinecken -Invitation to Metamorphosis 1975

Robert Heinecken -Invitation to Metamorphosis 1975

Robert Heinecken -Film Strip #2 & #4 ,1972 Transparent lithographic film

Robert Heinecken -Film Strip #2 & #4 ,1972 Transparent lithographic film

Robert Heinecken- Porno film strip #2 & #4 , 1974

Robert Heinecken- Porno film strip #2 & #4 , 1974

Robert Heinecken - Breast Bomb, 1967

Robert Heinecken – Breast Bomb, 1967

Are You Rea by Robert Heinecken, 1964

Are You Rea by Robert Heinecken, 1964

Robert Heinecken from the portfolio Are You Rea 1969

Robert Heinecken from the portfolio Are You Rea 1969

Robert Heinecken- Are You Rea #20, 1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #20, 1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #17, 1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #17, 1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #4, 1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #4, 1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #2,1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #2,1964-68

Robert Heinecken - Are You Rea #13 , 1967

Robert Heinecken – Are You Rea #13 , 1967

© robert heinecken (1931-2006) - are you rea, 1968

Robert Heinecken – Are you rea, 1968

Robert Heinecken- Are You Rea #12,1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #12,1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #11,1964-68

Robert Heinecken- Are You Rea #11,1964-68

Robert Heinecken- Cream six single, 1970

Robert Heinecken- Cream six single, 1970

Robert Heinecken- Study 31 ,1970 ,Black and white photogram

Robert Heinecken- Study 31 ,1970 ,Black and white photogram

Robert Heinecken -Study #25 ,1970

Robert Heinecken -Study #25 ,1970

Robert Heinecken -Study #21 by Robert Heinecken, 1970

Robert Heinecken -Study #21 by Robert Heinecken, 1970

Robert-Heinecken-Study# , 1970

Robert-Heinecken-Study#7 , 1970

Robert Heinecken- Study 1970s

Robert Heinecken- Study 1970s

Robert Heinecken Jay Girls, 1972

Robert Heinecken Jay Girls, 1972

Robert Heinecken - Mademoiselle 1972

Robert Heinecken – Mademoiselle 1972

Robert Heinecken, 1970’s

 

Robert Heinecken - Untitled, July 1974

Robert Heinecken – Untitled, July 1974

Robert Heinecken - typographic nude, 1965

Robert Heinecken – typographic nude, 1965

Robert Heinecken - Figure Parts Hair 1967

Robert Heinecken – Figure Parts Hair 1967

Robert Heinecken - Figure Parts Hair 1967

Robert Heinecken – Figure Parts Hair 1967

Robert Heinecken -Lingerie for a Feminist Suntan #5, 1973

Robert Heinecken -Lingerie for a Feminist Suntan #5, 1973

The Big Lie” project.

mocp.org

Count Théodore Zichy- (1908 – 1983)

Count Theodore Béla Rudolf Zichy de Zich et Vásonkeő (Hungarian: Zichi és Vásonkeői gróf Zichy Tivadar Béla Rudolf; 13 June 1908 – December 1987) was a British actor, photographer, film director, producer and playboy of Hungarian descent.

Early life

Born in Eastbourne in Sussex in 1908, the son of Count Béla Mária Rudolf Zichy de Zich et Vásonkeő (1868-1944), a Hungarian aristocrat, and an American mother, Mabel Elizabeth Wright (1865-1926),[2] His brother was Edward George Béla Mária Zichy de Zich et Vásonkeő (1898-1958). A great-nephew of Mihály Zichy, Theodore Zichy held British and Hungarian citizenship.

Career

In 1928, he started racing Bugattis, which he continued on and off until 1932.

As a photographer he mainly took pictures of women’s legs, feet and shoes. His 1948 photograph portfolio Chiaroscuros (from the Italian « chiaroscuro ») contained images of foot and shoe fetishism. In the mid-1950s he worked as a photographer for Baron Studios in London. His autobiography That Was No Gentleman, That Was Zichy was published in 1974

Count Theodore Zichy Chiaroscuros , Circa 1940 Silver prints

Film career

As an actor Zichy appeared as 2nd in Command in Gasbags (1941), Colonel Borg in The Life and Death of Colonel Blimp (1943), as the Duel Referee in the TV movie Liebelei (1954), and as a German Agent in Private’s Progress (1956).

Later, he directed and produced the shorts Death Was a Passenger (1958), Portrait of a Matador (1958) and Mingaloo (1958), also writing the latter, as well as directing and producing the films Night Without Pity (1961) and Doomsday at Eleven (1963). He produced the film Bomb in the High Street (1961).

Personal life

On 20 February 1928, he married Xenia V. Howard Johnston (1904-1931) in Paris, France; the couple divorced in 1930.

In 1964, he married Daphne Barker (previously of Jack and Daphne Barker Cabaret duo) in London and stayed married to her until her death in 1987.

Count Theodore Zichy committed suicide in London in December, 1987. However his death certificate was only issued in 1988.

Count Theodore Zichy Untitled Woman’s legs and crutch, 1948

Count Theodore Zichy- Untitled ‘ Plus çà change, plus c’est la même chose’ alphonse Karr ,1948

Cont Theodore Zichy – I will be correspondent to command, And do my , 1949

Count Theodore Zichy- Untitled-, a che Vuole, non Mancano modi, italian proverb, 1948

Count Theodore Zichy -,Il est faux que l’égalité soit une loi de la nature. La nature n’ait rien fait égal. Vauvenargues, nd

Count Theodore ZichyGirl in front of Fireplace,1948

Count Theodore Zichy – Chiaroscuros #11, Londres 1940

Count Theodore Zichy ~Chiaroscuros #1,1948

Count Theodore Zichy- Chiaroscuros #13, Londres 1948

Count Theodore Zichy- Chiaroscuros #10, Londres 1948

Count Theodore Zichy -Chiaroscuros #05 , 1948_e

Count Theodore Zichy Legs 1948

 

Count Theodore Zichy – Legs with dagger, Chiaroscuros #12, Londres 1948

Count Theodore Zichy- Chiaroscuros #10, Londres 1948

Count Theodore Zichy – Legs with dagger, Chiaroscuros #2, Londres 1948

Count Theodore Zichy – Chiaroscuros #20, Londres 1948

Count Theodore Zichy Legs , Circa 1948

Count Zichy Kayser Nylons, 1940’s,

Count Theodore Zichy – Legs, untitled,1948

Count Theodore Zichy Cupid And Shoes , Circa 1940

Count Theodore Zichy- Britian, 1948

 

Count Theodore Zichy - Untitled, 1948. [ Plus çà change, plus c'est la même chose //The more things change, the more they stay the same - Alphonse Karr]

Count Theodore Zichy – Untitled, 1948. [ Plus çà change, plus c’est la même chose //The more things change, the more they stay the same – Alphonse Karr]

Source Louminous

Source Mutual Art

Source Air de Paris

More of his work in the Baron Studio

Count Zichy by Baron Studios half-plate film negative, 8 February 1960 © National Portrait Gallery, London

***********************