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Bien que plusieurs photographes célèbres ouvertement publiés œuvres érotiques, plus osée avaient tendance à être distribués sous des pseudonymes ou sous les noms de studios commerciaux. Parmi des noms comme PC Edition, A.Noyer Edition ( Julien Mandel et Walery) , Yva Richard, et « Studio Biederer », Grundworth ressort comme étant non seulement l’un des plus prolifiques, mais aussi l’un des plus « débauché ».
Le Studio Grundworth , est connu pour avoir été Le Producteur de cartes postales érotiques à Paris à partir des années 1890 jusqu’aux années 1930. Mais à la fin des années 1850 les cartes postales ont commencé à s’éloigner des modèles universitaires et à suivre une voie plus lucrative , en utilisant des poses plus provocatrices et ayant souvent des modèles partiellement habillés en bas et lingerie. Le gouvernement a commencé à sévir , et la France institue des lois interdisant la vente de photographies de nus en 1850 et promulgue des lois interdisant leur circulation dans le courrier en 1862. Pendant et immédiatement après la Première Guerre mondiale, la production de cartes postales érotiques a vraiment commencé à fleurir, atteignant son « âge d’or » au cours de la brève période de l’entre deux guerres où la société européenne a explosée avec une nouvelle vision de l’art et de la décadence.
Mais qui est Grundworth? Un gros bruit de couloir prétend que Grundworth aurait été un pseudonyme pour divers photographes associés au sein d’un studio mais qui s’inquiétait d’une éventuelle arrestation pour indécence ou tout autre chose approximative. Comme la plupart des studios engagés dans la production de photographies érotiques et cartes postales de l’époque , et en dépit de la large diffusion de ces cartes , leur production et de la distribution était illégale en France , et tous les éditeurs photographes se devaient de garder l’anonymat . Mais on peut supposer , compte tenu de la productivité et d’un certain nombre de styles différents que l’on retrouve dans certaines séries, que Le Nom Grundworth est peu probablement assigné à Un photographe individuel, mais plus logiquement Un Groupe de Photographes qui étaient , peut-être connus , mais qui voulaient cacher leurs véritables identités . L’écrivain Suisse et Photographe Serge Nazarieff est un de ces photographes connus pour avoir manipulé les plaques négatives sous le nom de Grundworth. Le nom a aussi été caractérisé comme l’anagramme d’Albert Wyndham, un photographe connu.
Albert Wyndham -Contorsion Paris, fin des années 1920 Épreuve argentique
Albert Wyndham -Tension Paris, fin des années 1920 Épreuve argentique
Albert Wyndham -untitled Paris – stamped – 1920s silver gelatin
Albert Wyndham -Untitled 1930s, silver gelatin print
Albert Wyndham -Untitled 1930s, silver gelatin print
Albert Wyndham – from Album of Original Gelatin Silver Prints Erotic, Dessous by Albert Wyndham, c. 1930
Albert Wyndham – from Album of Original Gelatin Silver Prints Erotic, Dessous by Albert Wyndham, c. 1930
Albert Wyndham – from Album of Original Gelatin Silver Prints Erotic, Dessous by Albert Wyndham, c. 1930
Albert Wyndham -Untitled French Lingerie 1930s, silver gelatin print
Albert Wyndham – Untitled , Paris around 1919 with the courtesy of the personal collection © Siegfried Sander
Albert Wyndham -Untitled 1920s, silver gelatin print
Albert Wyndham -Down by the River 1930s, silver gelatin print
Albert Wyndham -Untitled 1920s, silver gelatin print
Albert Wyndham -Stylish Gal with a pair of unique hosiery 1930s, silver gelatin print
Albert Wyndham – Untitled 1930 , gelatine silver print From EroticPhotography by Alexandre Dupuyp 183 , 2011
Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print
Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print
Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print
Albert Wyndham -untitled 1920s to 1930s silver gelatin print
Albert Wyndham -Untitled 1930s, silver gelatin print
Albert Wyndham Female Nude Wearing Black Hat and Mask, circa 1900
PETIT CHOC Les Deux Tournelles, 1930. Photographs by Albert Wyndham
PETIT CHOC Les Deux Tournelles, l’attente 1930. Photographs by Albert Wyndham
PETIT CHOC Les Deux Tournelles, 1930. Photographs by Albert Wyndham
PETIT CHOC Les Deux Tournelles,1930. Photographs by Albert Wyndham
PETIT CHOC #4 Fetish Photos, Photographs by Albert Wyndham
PETIT CHOC #4 Fetish photos, Photographs by Albert Wyndham 1930
PETIT CHOC #4 Fetish Photos, Photographs by Albert Wyndham 1930
PETIT CHOC #4 Fetish Photos, Photographs by Albert Wyndham
Né en 1900, Pierre Molinier est connu pour ses photographies, ses photomontages et pour ses peintures érotiques qui interrogent l’identité sexuelle de tout à chacun, imposant l’androgynie, le fétichisme et les pratiques sexuelles de toutes sortes qui ne peuvent nullement laisser indifférent par ce qui se donne à voir au travers son oeuvre et de sa quête purement personnelle, ceux qui la regarde, l’approche de près ou de loin.
Il a fait de son corps et sa psyché un terrain d’expérimentation et de création sans limites et cela lui a en tous les cas permis de vivre jusqu’à ce qu’il se suicide en se masturbant, et en se tirant une balle dans la tête dans son appartement à Bordeaux en 1976.
Il étudie dans une institution religieuse Chrétienne et c’est tout jeune qu’il commence à peindre, dessiner et faire des photographies de lui-même et de sa famille. Il dit avoir eu une vie sexuelle très précoce et l’on peut sans nul doute souligner que sa pratique fût dès l’origine déviante et pathologique (la nécrophagie ou inceste par exemple), intéressé par les jambes des femmes dès ses 3 ans, caressant celles de sa sœur à 10 ans, faisant l’amour pour la première fois vers 13 ans avec une prostituée qui le gardera longtemps comme amant et avec laquelle il aurait eu une fille. En 1918, depuis longtemps amoureux de sa soeur cadette, il raconte qu’il aurait caressé les jambes du cadavre de cette dernière, alors qu’il était agé de 15 ans , après l’avoir photographié sur son lit de mort et dira de cet acte : « Même morte, elle était très belle ! Je lui ai éjaculé sur le ventre et les jambes, dans sa robe de communiante : elle est partie avec le meilleur de moi-même ! « . Que dire, que penser d’un tel discours ci ce n’est qu’il n’est peut-être que Fantasme, invention , et que s’il s’avère être de l’ordre de la réalité, il signe là, un discours pervers (c’est à dire dénué de toute culpabilité, mais bien au contraitre qui semble le rendre tout puissant ) , début de mythomanie et de se créer une autre histoire une nouvelle identité, mais déjà le processus est en route et n’ira que croissant. Il raconte avoir commencé à se travestir vers 18 ans et à sortir dans les bals avec des amis… et avoir eu à 20 ans, une fille, Monique, qu’il retrouvera plus tard, à Bordeaux, prostituée de son état et qui serait devenue sa maîtresse… encore une fois, Et ajoutons que quelques années après le suicide de son père, il le fera exhumer et gardera ses ossements dans un petit cercueil rue des Faussets ( appartement dans lequel il vivra 45 années). Le cadre est à présent posé, ce retour sur de tels faits marquants s’imposait selon moi, afin d’aborder avec un peu plus d’outils, l’oeuvre de cet Homme qui proclamait « Notre mission sur la Terre est de transformer le monde en immense bordel »
Au début des années 1920, il suit des cours de dessin à Agen et étudie les oeuvres des maîtres anciens. Après son service militaire vers 22 ans, après un détour par Paris, Pierre retourne à Bordeaux, où il s’était installé en 1919 et avait crée une entreprise de peinture en bâtiment, et maintien une vie conventionnelle en apparence, il se marie, a deux enfants : Françoise et Jacques. Mais ses fantasmes sont plus forts que tout, il a de très nombreuses maîtresses qu’il ramène chez lui. Molinier dira même avoir été amoureux de sa fille Françoise, ce dont sa femme s’était rendue compte. 1940 Il est mobilisé comme infirmier, fait prisonnier, à sa libération, il s’installe avec sa famille dans la campagne bordelaise. Son » Couple ‘ survivra jusqu’en 1949 date où sa femme quitte le domicile. Un an après son départ Pierre érige sa « Tombe prématurée » surmontée d’une croix noire portant comme inscription: « Ci-gît/Pierre MOLINIER/né le 13 avril 1900 mort vers 1950/ce fut un homme sans moralité/il s’en fit gloire et honneur/Inutile/de/P.P.L. » Il se photographie dans son atelier, les bras en croix, en suicidé, puis, dans son appartement, sur son lit de mort.Cette rupture fût probablement un choc pour lui.
De 1946 jusqu’en 1951, c’est une période de rupture avec la vie conventionnelle et l’affirmation de sa liberté par la radicalisation de son comportement , ce qu’on retrouve inévitablement dans son œuvre , par exemple » Les Orphéons Magiques » ( poèmes reconnus par Breton comme surréalistes ), sa peinture aussi
De 1951 à 1966, il fait ses autoportraits photographiques, travesti, exprimant son fétichisme des jambes , tout seul dans son atelier, photos qu’il ne montre qu’aux très rares personnes venant le voir. De ces photos, il fait des découpages pour obtenir » ses inventions érotiques » c’est à dire ses photomontages.
En 1955 Il écrit à André Breton et lui envoie un port-folio de photographies de ses oeuvres. André Breton se prend de passion pour ces « oeuvres magiques » et manifeste son enthousiasme pkus partuclièrement face à deux tableaux érotiques que lui adresse Molinier, Les Dames voilées et LaComtesse Midralgar.et lui adresse une série de lettres enthousiastes dans lesquelles il lui écrira notamment « Vous êtes aujourd’hui le maître du vertige, d’un de ces vertiges que Rimbaud s’était donné à tâche de fixer, et peut-être du pire.».
Il lui propose d’exposer plusieurs oeuvres (dix-huit peintures au total dont « Comtesse Midralgar » la voir sur le site Ici) début 1956 à Paris à la galerie de » l’Étoile Scellée « .Le jour du vernissage, sont diffusées dans la pièce les chansons d’un inconnu, Léo Ferré.Il en reste un petit catalogue.Préfacé par Breton.
Il fait la connaissance d’ Hans Bellmer, Man Ray Max Ernst etc…. Mais c’est lui qui présente Joyce Mansour à Breton. Elle est une superbe égyptienne très riche et surtout très talentueuse, très grande poétesse érotique. Elle a d’ailleurs écrit Sens interdits , évocateur poème pour son ami….
« Sur le fil sans fin
De sa toile-écran
Funambule du burin
Faux cils excès de joie bas résille
Cris rauques sous le vernis
Sperme amidon fécule et albumine
Des femmes fleurs s’ouvrent dans l’œil du
printemps
Ocelles de plumes sur un pan de mur évanoui
Leur pubis un volcan
Brûlant et stérile
Leur plaie un lac pierre de lune
Un masque une chimère
Couvre leur visage de nuit
La peinture sèche
Un nœud d’angoisse durcit
Un drap défait bande en spirales
Le délire de Pierre Molinier
Vit. »
Joyce Mansour, « Sens interdits » ,1979
Par la suite, Molinier Réalisera le portrait de son amie Joycee pour le N° 1 de la revue Le Surréalisme même Et fera la couverture du n°2
Pierre Molinier- Portrait de Joyce Monsour illustration pour Le Surréalisme, Même n°1, superviseur andré Breton 1957, Paris, Jean-Jacques Pauvert ed
Cover by Pierre Molinier- Le Surréalisme Même N°2, printemps 1957. Superviseur André Breton , Paris, Jean-Jacques Pauvert ed°
Convié par Breton, il exposera une toile à la 8e Exposition internationale du Surréalisme dédiée à Eros, en 1969.
À partir des années 1960, c’est Le grand tournant, il se consacre totalement à son œuvre photographique et picturale, abandonnant son métier de peintre en bâtiment. Molinier se met en scène en se travestissant ou en faisant poser ses amis. Il fait ses premiers essais photographiques de photomontages dans lesquels il réunit, à partir de photographies d’éléments travestis et découpés de son propre corps, les genres masculin et féminin. Montages qu’il re photographie pour parvenir à des tirages les plus propres possibles. Il participe aux manifestations du groupe surréaliste, participe au journal. Dès lors, l’important, sera sa collaboration aux publications surréalistes avec ses photomontages qui le font connaître dans le monde entier, mais il continue bien sur à peindre et ses tableaux deviennent fortement érotiques : pour ses glacis, symboliquement, il mélange même son propre sperme aux pigments de couleur.
Mais les 10 années d’amitié avec André Breton qui décrit sa peinture comme » magique » achoppent sur le titre d’un tableau blasphématoire : « Oh !…Marie, Mère de Dieu », réalisé en 1965 (où deux femmes pratiquent une fellation et une sodomie sur un Christ crucifié). En effet ce tableau parvient même à dissuader André Breton de l’intégrer à l’Exposition Internationale du Surréalisme.
Puisque vous pouvez retrouver la Peinture sur le site je vous propose plutôt deux auto-portraits l’un durant la réalisation de la toile et l’autre une fois achevée. Toujours avec une mise en scène bien léchée…
Pierre Molinier- Molinier autoportrait devant sa toile en cours « Oh !…Marie, Mère de Dieu », 1965, tirage argentique
Pierre Molinier- Molinier autoportrait devant sa toile « Oh !…Marie, Mère de Dieu »finie, 1965, tirage argentique
De cette époque là date aussi sa » carte de visite » le représentant en auto-fellation dont il dira qu’il a mis deux ans à y arriver grâce à un joug en fer, pour faire comme les yogis, et qu’il est resté « 18 jours sans rien bouffer d’autre que son sperme ».
En 1962 Raymond Borde lui consacre un film, projeté à Bordeaux en privé en 1964 et projection publique de la version censurée en 1966. Borde publiera « Pierre Molinier », Un film de Raymond Borde. Texte et commentaire d’ André Breton [reprend l’essentiel de la préface rédigée pour l’exposition à L’Étoile scellée] ,Paris, Le Terrain Vague ,1964, où les images du film sont reproduites et accompagnées des mots de Breton. Molinier lui-même tournera en 1965 une sorte d’auto-portrait de 10 minutes sur ses » Jambes »
Le Temps de la mort est peint la même année qu’a lieu le tournage du film de Raymond Borde consacré à l’œuvre de Pierre Molinier (le premier d’une importante filmographie). Les papiers réunis par Jean-Luc Mercié permettent de suivre la genèse du documentaire (21 min.) et de constater l’incidence des prises de vue sur l’évolution des peintures. D’abord écarté, Le Temps de la mort est finalement intégré au film dans des plans additionnels par rapport au script original. Molinier insiste sur l’importance du travail de Raymond Borde et reconnaît sa dette envers le film qui l’a incité à retravailler certains tableaux. À propos du tableau Le Temps de la mort, Molinier déclare : « Pour moi ce tableau est un acte de foi […], puisque la gastronomie et autre buvaillerie sont célébrées, pourquoi pas un culte de la volupté. La volupté qui se rapproche si bien de la béatitude de la mort. » Il est reproduit pour la première fois en mars 1963 dans le quatrième numéro de la revue La Brèche.( voir le site Melusine surréalisme qui a mis en ligne ces précieux documents et qui nous le font partager. Merci à Eux. ( vous n’y verrez que les texte, mais néanmois il est bien notifié dans le N°4 que Molinier est un des illustrateur.
Pierre Molinier-Le Temps de la mort n° 1, 1962 Huile sur isorel in Pierre Molinier, Paris, Les Presses du réel Kamel Mennour, 2010
Dans les années 1966-1967, Molinier prépare un ouvrage sur ses peintures (publié chez Pauvert en 1969) et il va multiplier les rencontres avec des peintres surréalistes et commence à réunir ses photomontages dans la perspective d’en éditer un recueil VOIR ICI http://www.geocities.jp/belial1313xx/m_selfportrait.html « Le Chaman et ses Créatures » dans lequel apparaissent les visages de deux de ses inspiratrices Emmanuelle Arsan ( avec qui il a pris contact et avec laquelle ils ont entretenu une forte relation epistolaire. et Hanel Koeck, , «Déesse de l’érotisme» .
Le « Chaman et ses Créatures »est une réalisation qui lui prendra pas moins de 5 années et bien que le projet prenne forme, de nombreux éditeurs renonceront à publier l’album. En effet, ses photographies illustrent ses préférences sexuelles et certaines tendances (masturbation, éjaculation précoce, sodomie avec godemichés, auto-fellation, masochisme, transvestisme et fétichisme), ce qui n’est pas du goût de tout le monde, Mais Il cessera jamais de modifier la maquette du recueil qui ne sera finalement pas publié de son vivant. Il sera finalement édité en 1995, par William Blake & Co.Edit.
Le Chaman et ses créatures est articulé autour de deux figures tutélaires, Emmanuelle et Hanel Koeck, dont l’évolution des relations sentimentales influe sur la distribution des images, leur rythme et leur ordre. Il se documente et exploite abondamment le livre de Mircea Eliade sur le chamanisme : « Le chamanisme est une des techniques archaïques de l’extase, à la fois mystique, magie et “religion” dans le sens large du terme » (préface, Payot, 1950). Les répétitions de bras et de jambes ainsi que la symétrie qui caractérisent les photomontages trouvent leur source autant dans les représentations de Shiva ou dans le tantrisme1 que dans une publicité de machine à laver découpée et conservée par Molinier. Sur le pavois, la planche 26 du Chaman, est citée par l’écrivaine, journaliste et éditrice féministe Xavière Gaut hier dans son étude Surréalisme et sexualité (Gallimard, 1971) qui dresse un bilan sévère du rapport des surréalistes au corps et à l’amour.
© Pierre Molinier- Introit-Collage préparatoire inédit (n°1) pour le photomontage Introït, planche 2 de l’album Le Chaman et ses créatures
Pierre Molinier – Collage préparatoire inédit (n°2) pour Introït, planche 2 du Chaman et ses créatures, 1965-1968
Pierre Molinier- Collage préparatoire inédit (n°3), avant dernier état pour Introït, planche 2 du Chaman et ses créatures, 1965-1968
Pierre Molinier- Rêve, ou Les pieds amoureux, photomontage, planche 7 du Chaman et ses créatures, 1968
Pierre Molinier- Collage inédit (réutilisant deux images du Stylite), planche 14 du Chaman et ses créatures, 1965-1968
Pierre Molinier- Féminin pluriel est triste, planche 32, 1967, Le Chaman et ses créatures, 1965-1968
Parallèlement à cela il travaille à la série « L’œuvre, le peintre et son fétiche » et vers 1968, il créé « La grande mêlée », apothéose de ses photomontages destinés au « Chaman et ses Créatures »
D’autre part il sera recherché tous les documents possibles sur les contacts avec les cinéastes Simsolo et Berlanga, sachant que la relation avec Luciano Castelli a fait l’objet d’un dossier complet par les bons soins de la Maison Européenne de la Photographie. Cette exposition fait suite à un ensemble de manifestations autour de Pierre Molinier, organisées par l’Enseigne des Oudin, à l’occasion de la publication d’un dossier par l’éditeur bordelais Jour de Lettre et d’un recueil de souvenirs, de poésies et de photos de Pierre Molinier et de Pierre Bourgeade en co-édition par Voix-Richard Meier et L’Enseigne des Oudin en 1996 et 97, dans lequel Bourgeade écrira « La liberté vécue entre ces quatre murs, le problème de l’humanité (qu’est-ce qu’être homme, et comment l’être ?) sans cesse posé dans sa tête, on comprend que Molinier n’ait cessé d’hésiter au bord de ce gouffre : être homme – et pourquoi n’être pas femme ? Le mot homme a deux sens et, comme dans ces illusions d’optique où sitôt que la conscience saisit un dessin c’est un autre dessin qui veut apparaître, en même temps qu’il était le plus homme de tous, Molinier, par la force des choses, l’était le moins. »recueil de souvenirs, de poésies et de photos de Pierre Molinier et de Pierre Bourgeade en co-édition par Voix-Richard Meier et L’Enseigne des Oudin en 1996 et 97.
Pierre Molinier – Le Modele, 1970
Posted by on 31/08/2012 ( je le préciserai quelque fois, sachant que l’article est encore référencé sur archives du web comme plusieurs autres d’ailleurs, et pas seulement sur ce site, il suffit de taper la petitemelancolie.worldpress.com, pour voir apparaître des dizaine référencements dans les moteurs de recherche. ( vous cliquez sur le lien) .
Ce Site « archives du web » recueille les meilleurs articles et sites du net, ( donc cherchez le votre pour voir !) mais comme j’ai du tout recommencer grâce aux merveilleuses personnes malveillantes, je me fais une joie de le préciser. d’aucun penseront que j’ai un ego et qu’à l’instar de mr Petrus- Fieret, je suis paranoïaque, je m’en moque un peu à vrai dire. Les copiers – collers c’est tellement facile, les personnes qui postent sans savoir ce qu’ils font après tout, si çà plait à la majorité, c’est toujours la merde qui plait à la majorité, c’est par une révélation. les GENS aiment le 2, juste parce que les personnes veulent poster poster poster, dans une frénésie presque folle, alors qu’en cherchant ils trouverait les infos exactes.
(Par ailleurs les archives ayant étaient conservées malgrè tout par mes soins seront re postées dans l’ordre sauf pour cette fois).
Voilà je crois que j’ai fait honneur à Mr Gérard Petrus Ferret avec ce préambule , dont je vais vous parler aujourd’hui et je suis presque certaine que ce grand fêlé aurait bien aimé!
Gerard Petrus-Fieret a étudié la peinture et le dessin à l’Académie Royale d’Art (KABK) à la Haye immédiatement après la Seconde guerre mondiale. Du milieu des années 60 aux années 80, il s’est consacré principalement à la photographie, un moyen qui lui a permis de mettre en valeur tous ses talents créatifs. Au cours de cette période il a produit un flux constant et presque obsédant de photographies noires et blanches, tentant de saisir le monde qu’il l’entoure : Femmes, filles, enfants, animaux et scènes de la rue et sa propre image. Mais il a surtout photographié Les femmes et ce, pendant des rencontres informelles, et le plus fréquemment dans les poses sans complexes, intimes qui donnent une sensation de friser légèrement le voyeurisme.
Le travail de Gérard Petrus Fieret présenté ici datent des années 1960. Tout comme Miroslav Tichý ( d’ailleurs leurs œuvres respectives ont des similitudes), Petrus-Fieret n’a que peu daté son travail. Par contre il l’ a minutieusement tamponnés avec son nom et son adresse de manière plutôt paranoïaque, il faut bien l’avouer. il finira sa vie comme vous pourrez le voir plus bas dans les vidéo en ayant perdu sa tête, déambulant dans les rue et passant son temps sur sa bicyclette et à donner à manger au pigeon. La folie produit de grandes œuvres mais laisse les artistes dans de bien tristes situations parfois. l’écouter dans le documentaire est extrêmement touchant
Toutes les photographies sont (scans personnels) extraites du livre de Deborah Bell Photographs and Paul M. Hertzmann Inc – “Meeting Gerard Petrus Fieret photographs” ed° Suzan Herzig, 2003, publié conjointement à l’exposition “Gerard Petrus Fieret photographs” qui s’est déroulée en 2003 à la Galerie “Deborah Bell Photographs”, à New- york.
Gerard Petrus Fieret – Untitled Nude, 1970’s p02
Gerard Petrus Fieret- Untitled, 1960s
Vous puvez vous procurer la video qui suit en sa totalité Ici
Benedykt Jerzy Dorys est principalement connu en tant que très grand portraitiste (photographique). Son studio, basé à Varsovie, déjà avant la guerre, était un lieu des plus tendance pour ne pas dire « branché » de la Ville de Varsovie et et se faire photographier Dorys n’était pas seulement de bon goût, mais révélait un signe d’appartenance à crème de la crème de l’époque.
Moins connues, mais tout aussi intéressantes sont ses photos de mode et ses quelques photos artistiques du corps nus. Dorys adorait les femmes et a su en sublimer toute les beauté et ce que je vous propose aujourd’hui à travers des portraits et des nus
Jerzy Dorys Benedykt- Act II, 1932
Blxia -Flapper girl rolled silk stockings posepostcard , 1925 – 1935 american postcard,( not advertissement)
Un peintre Autrichien influencé par Gustav Klimt, Egon Schiele, Pablo Picasso et Max Ernst et qui n’a jamais cessé de se renouveler tout au long de sa vie et son acte créatif. Il a utilisé l’encre, la peinture, le crayon, la scupture comme techniques. Il a composé tout au long de sa vie de grandes series intitulées Cycle, telles que « Stadt-Zyklus » 1945 ou der « Bikini-Atoll-Zyklus » 1947. “Metamorphose der Kreatur“ et « Einhorn-Zyklus“ dans le debut des années 50 , à cette époque il vit à paris, et Jean-Paul Sartre, Jean Cocteau et surtout Salvadore Dali admire ses peintures. Il est l’un des fondateurs de l’École de Vienne du réalisme fantastique avec Arik Brauer, Wolfgang Hutter, Rudolph Hausner and Anton Lehmden, en 1948
Biographie détaillée en anglais ou allemand Ici sur le site du Musée qui lui est dédié ou sur wilkipedia
Mais choix sont minimes quant à l’étendue de son oeuvre et de sa diversité. Je vous ai mis tous les lien musées galerie, site… je ne me fie pas à wikipainting, (le dernier tableau qui est présenté ici est credité 1978 et il est noté sur la toile 1977, çà ne me parait pas trop compliqué de regarder une toile, sutout si on la publie, donc j’ai volontairement zappé le lien..; mais vous trouverez si vous voulez.. )
Ernst Fuchs – Deadly Vows – Etching for Die Symbolik des Traumes Belser Verlag, Stuttgart; Limited Edition (1968)
Ernst Fuchs – The Star – Etching for Die Symbolik des Traumes Belser Verlag, Stuttgart; Limited Edition (1968)
Ernst Fuchs -in the sheets of the night, etching, 1966 ici
Ernst Fuchs – May Picture, 1949, etching mutual art ouici pour une autre couleur
Ernst Fuchs – Abschied des Mars, Radierung 1976 ( musée)
Source
Eric Rose – sans Titre, 2010
Eric Rose –Untitled, 2012
Eric Rose – sans Titre, 2010
Eric Rose – Sans Titre 2007
Eric Rose – sans Titre, 2012
Roger Schall was one of the most renowned photographers of the 1930s and 1940s. He worked in all photographic disciplines, including fashion, portraits, nudes, still lifes and photo journalism.Schall began working with his father, a portrait photographer, in 1918. Ten years later he would be one of the first reporters to work with a small hand-held Leica or Rolleiflex.
By 1939, he closed the studio-agency he had opened with his brother. From June 1940 to August 1944 he photographed German-occupied Paris, hiding his negatives so they would not be seen and confiscated by the censors. When the occupation was over his brother, Raymond Schall, published a book: A Paris sous la Botte des Nazis (Paris under the Heel of the Nazis) that was illustrated with photographs by his brother, Roger Parry, Robert Doisneau, the Seeberger brothers and many others.
Roger Schall then continued working in fashion, focusing on commercial and publicity work instead of reportage. From 1970 until his death in 1995, he would manage his archive of some 80,000 images.
Diana Slip was a 1930s French lingerie company created by Leo Vidal. In the 1930s, he created a publishing company called Les Éditions Gauloise, which in 1936 became Les Librairies Nouvelles, which was a network bookstores, boutiques, newspaper groups, documents and studios–all grouped into one company. It was a company that manufactured and sold fetish clothes, condoms, erotic books and photography. Diana Slip was one of those parts and was able to bring large resources to the Librairies Nouvelles due to its marketing/distribution and reputation, thanks largely to the production of a series of illustrated catalogs/magazines (including « Lingerie Libertines » and « Le Magazine Paris ») with great art made by such photographers as Brassaï, Jean Moral and Roger Schall–all of whom needed the work during the Depression. Diana Slip went into a final decline during World War II and disappeared at the end of the war.
Roger Schall for Diana Slip Co Lingerie , 1930s
Diana Slip, une entreprise de lingerie française des années 1930 appartenant à Léon Vidal. Dire que Diana slip n’était qu’une société de lingerie serait un véritable raccourci. En effet, Vidal avait étendu son activité dans domaine parallèle celui des dessous et vêtements fétichistes pour les adeptes du Bdsm ( bottes, fouet, combinaison de cuir, corset, ce qui étaient nécessaire aux poneys girls/boys, par exemple, mais je ne rentre pas plus dans les détails de ces pratiques bien spécifiques…)
Les filles des maisons closes sont d’ailleurs les premières clientes de ces nouveaux dessous coquins, devenus plus souples et légers ( auparavant les tenues fétichistes étaient en matériaux tels que le fer, ( on trouve beaucoup de photographies bdsm des années 1900s avec des corsets en fer, des chaines très lourdes) .
Vidal ne s’est pas arrêté à la confection de vetements et lingeries, sa société vendait également des préservatifs, et surtout des livres et de la photographie érotiques. Pour se faire La société travaillait avec Ostra Studio ( crée par le très celèbre Jacques Charles Biederer, voir article ici) et Le Studio 35 par ne citer qu’eux. Ainsi sans le savoir les amateurs de ces photos érotiques de domination, lesbiens, de bdsm, on sous leurs nez la lingerie Diana Slip, vous le verrez dans l’article. On pouvait acquérir à la librairie de la Lune et par correspondance toutes ses productions.
Diana Slip and Co est également très connu pour la production d’ une série de catalogues illustrés dans les debuts des années 30 ( conçu comme des magazines) et Le Magazine Paris avec la participation de photographes de renom tels que Brassaï, Jean Moral et Roger Schall. Aujourd’hui ces catalogues sont très difficiles à trouver et se vendent à prix d’or .
Brassaï entre autre connu pour ses photographies des maisons closes de la rue quimquanpoix ( voir articles ici) pour sa serie Chez Suzy fût le témoin de l’usage des ses dessous dans la réalité. Une fois encore sans le savoir vous regardez des dessous de cette compagnie de lingerie Diana Slip, destinée à mœurs plutôt libertins et fétichistes
je vous proposes aujourd’hui à la fois des travaux réalisés avec les Studio Ostra, et Biederer, Le Studio 35, qui étaient édités en format carte postale, et ceux des catalogues, qui sont là d’un autre genre, puisqu’il s’agissait de mettre en valeur la lingerie, contrairement aux précédents qui se concentraient surtout sur les jeux érotiques.
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Roger Schall- Etude publicitaire pour de la lingerie Diana Slip (Lingerie advertisement for Diana Slip), 1933
Pierre Louÿs – Nu Probablement Marie de Reignier au vu de la chevelure et du corps, ( Maitresse et soeur de la femme de Louys avant et durant leur mariage) Paris, 1897 via pierrelouys.fr
voir aussi pierrelouys.fr et deblog-notes.com et sur wilki Vous y trouverez des photographies de sa collection personnelle….
Studio Manassé Study, circa 1935
Studio Manassé Veiled nude,1930s Gelatin silver print
Studio Manassé– Nude, Photoengraving ,1933
Studio Manassé Nude and skull, Vienna, c.1928 Gelatin silver print
Studio Manassé The Cry, c1947.
Studio Manassé Untitled (Nude study with grapes), ca. 1930, Gelatin silver print
Studio Manassé Study,1931
Studio Manassé Study, circa 1926
Atelier Manassé-Portrait de Magda Holmar, 1930s
Atelier Manassé- The mirror, 1930′s
Studio Manassé- Pied au mur, 1926
Studio Manassé- Teresa Paoly, 1926
Studio Manassé- Study, c1933. from the book Divas and Lovers, The Erotic Art of Studio Manassé
Studio Manassé – Vienna, Untitled, c.1935.
Studio Manassé- Untitled ,c.1930
Jean Moral – Nude Woman in a Leather Pantaloons, Diana Slip Lingerie,1930s
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