Archives Mensuelles: novembre 2012
Peter Martin
Peter Martin – Figure #1: Greenwich Village Nudes, 1951
Werner Rohde – Harlequin, photomontage, collage 1975

Werner Rohde – Harlequin, photomontage, collage 1975
Jacques-Henri Lartigue- Solange David ,1929

Jacques–Henri Lartigue- Solange David ,1929

Jacques Henri Lartigue Solange David, Paris, décembre 1929.
Gjon Mili – Female Nude Study, 1935
Max Pollack- Devi Dja( famous Balinese temple-dancer), 1930’s

Max Pollack- Devi Dja( famous Balinese temple-dancer), 1930’s
La Danseuse de ballet moderne Ludmilla Speranzewa, 1ere danseuse du théâtre de Moscou Bolchoï ,photo prise à Berlin, 1926
Trude Fleischmann- The dancer Claire Bauroff
Trude Fleischmann (1895-1990) est l’une des grandes photographes du 20e Siècle. Elle était une de ces jeunes photographes juives confiantes, qui ont fait une carrière traditionnelle dans une profession masculine. Elle a photographié les étoiles du théâtre, des danseurs et des intellectuels. Trude a développé une passion pour la photographie dès son enfance, et est rapidement devenue l’un des plus grands photographes de portrait de Vienne peu après l’ouverture de son propre studio à l’âge de vingt-cinq ans. Même si elle est largement méconnue aujourd’hui, ses portraits d’intellectuels et d’artistes, y compris Karl Kraus (1874-1936), Peter Altenberg (1859-1919), Adolf Loos (1870-1933), Alfred Polgar (1873-1955), Stefan Zweig (1881-1942), Alban Berg (1885-1935), Bruno Walter (1876-1962), Max Reinhardt (1873-1943), Paula Wessely (1907-2000) et Grete Wiesenthal (1885-1970), reste un témoignage important de la culture européenne du XXe siècle
Issue d’une famille aisée, elle peut recevoir le soutien financier nécessaire dans son début de carrière. Sa formation comprend un semestre à étudier l’histoire de l’art à Paris et trois ans au « Lehr-und Versuchsanstalt für Photographie und Reproduktionsverfahren, » où les femmes avaient été autorisés à étudier la photographie depuis 1908. Après avoir terminé ses études en Juillet 1916, elle est devenue apprentie photo-finition dans l’atelier de la portraitiste bien connue madame d’ora (Dora Kallmus et son mari…. ), dont le travail qu’elle admirait. Parce que d’Ora se plaint de sa lenteur, Trude quitte sa place après seulement deux semaines !!!! . Mais elle rebondie très vite car peu de temps après, Trude trouve une place auprès du photographe Hermann Schieberth, dont les clients de la scène culturelle et intellectuelle viennoise étaient très friands. En 1919, elle devient membre de la Société Photographique de Vienne. ( Les plus célèbres d’entre eux comprennent – aux côtés de Trude Fleischmann – Edith Barakovich, Grete Kolliner, Marianne Bergler, Pepa Feldscharek, Hella Katz, Steffi Brandl, Kitty Hoffman, Edith Glogau, Trude Geiringer et Dora Horowitz).
Après trois ans, et avec l’encouragement de sa mère et le soutien financier de sa famille, elle a fondé son propre studio en 1920. Elle a pu poursuivre une carrière réussie entre les deux guerres car elle réalises des photos de mariages ou de baptêmes, et qu’elle reste sous contrat avec des magazines. Le « boom » de la photographie à cette période , lié à la croissance des magazines féminins ou non d’ailleurs , a également contribué à sa carrière.( par exemple Die Bühne, Moderne Welt, und Mode Welt et Uhu, en autriche, mais elle contribue aussi à la presse internationale) Elle réalise des portraits artistiques des célébrité du monde des arts ( l’opéra (chefs d’orchestre et chanteurs) , la musique, la danse et de théâtre) mais également des portrait de grands scientifiques, de politiciens et de professionnels de la photographie . Ainsi, elle devient rapidement indispensable à la presse autrichienne et internationale.
Comme son cercle d’amis dans le monde de l’art a grandi, le studio de Fleischmann est devenu un lieu de rassemblement pour l’élite culturelle de Vienne. Son manque d’assignations fixes et les clients lui a permis plus de liberté dans ses choix de thématiques et son style. Elle a une façon bien particulière de fixer l’expression des visages, et un regard érotiques sur les corps de ses sujets qui lui ai propre. L‘esthétique de Fleischmann a ouvert une nouvelle ère: Elle a appelé à la présentation d’une « nudité naturelle », et elle s’efforçait de ne pas « ajouter » des effets de pose, sous couvert d’un travail artistique pour montrer ces corps nus.
En toute logique, si l’on puis dire, qui Fleischmann a été parmi les premiers à photographier les nouveaux styles de danse à Vienne se voit proposer en 1925 de faire une exposition de ses photographies mettant en vedette la danseuse Claire Bauroff nue. Claire Bauroff dont le corps avait été très huilé, donnait ainsi aux cliché une luminosité et contrastes forts pris devant un noir. Quelques années auparavant, une telle mise en scène du corps nu aurait été impensable et en outre, la production de photos de nus pendant une longue période a été réservée aux hommes, en cela Trude Fleischmann était une pionnière, et à gagné ses galons ainsi. Cette exposition fît scandale et a fût interdite et les planches confisquées par un procureur de district de Berlin pour indécence.. une fois de plus , on note combien proposer du nu artistique est difficile et encore une fois, un des photographes dont nous parlons a été victime de censure .
En raison de son origine juive Fleischmann a été obligé de chercher du travail ailleurs après 1938. Laissant derrière elle la plupart de ses négatifs, elle émigre à Paris, Londres et finalement à New York avec l’aide de son élève et ancienne amante Helen Post (1907-1979 une photographe indépendante qui a photographié les tribus indiennes dans tout l’Ouest et du Sud-Ouest de 1936 à 1941 ). [Fleischmann, qui ne s’est jamais mariée, était une lesbienne et a eu un certain nombre de relations avec des femmes connues].
Là bas, Fleischmann poursuit une brillante carrière dans la photographie, d’abord avec The Posteet, après 1940, dans son propre studio, qu’elle a dirigé jusqu’en 1969 avec Frank Elmer, un autre émigré viennois.
Contrairement à son travail de jeunesse, beaucoup de ses photographies ultérieures sont des paysages urbains de New York, ainsi que des modèles de mode qu’ elle a souvent photographié pour Vogue. Ses clients, sont aussi les émigrants de la scène culturelle européenne, comme Elisabeth Berger, Oskar Kokoschka, Lotte Lehmann, Otto von Habsburg , le comte Richard Coudenhove-Kalergi et Arturo Toscanini.
En 1969, Fleischmann a pris sa retraite en Suisse, affirmant qu’elle ne voulait pas retourner à Vienne en raison du comportement de la population pendant la guerre. Après un accident en 1987 qui l’a rendue handicapée, elle est retournée aux États-Unis pour vivre avec son neveu, le pianiste Stefan Carell, à Brewster, New York jusqu’à sa mort en 1990.
Aujourd’hui ceux sont les photographies de Claire que je vous propose
Claire Bauroff a pris a Munich des cours de théâtre et de 1913-1915 au Rudolf Bode des cours de danse. Elle fût membre de la compagnie de danse de Munich dirigé par Andreas P. Scheller ( danse moderne ) . Mais elle fût également actrice au théâtre et en 1920, et elle a joué dans le film Pan par le réalisateur hongrois Pál Fejos (censuré en Hongrie)
Voir aussi les autres article sur Trude Fleischmann Ici

Trude Fleischmann –the dancer Claire Bauroff,1923

Trude Fleischmann The dancer Claire Bauroff, Vienna ca. 1925 Vintage silver print

Trude Fleischmann -Nude study of dancer Claire Bauroff, Vienna , 19250 gelatin silver print

Trude Fleischmann –Dance Study Claire Bauroff, Vienna 1925 Vintage silver print,
Un portrait de Lotte Jacobi de Claire Ici
Conseil de lecture Trude Fleischmann: Der selbstbewusste Blick by Anton Holzer & Frauke Kreutler , Catalogue Musée vienne, 2011 ou Catalogue: « Trude Fleischmann – Le regard confiant. » Edité par Anton Holzer et Frauke Kreutler. Editeur: Hatje Cantz, 2011
Edmund Kesting Portraits double exposition et photomontage

Edmund Kesting – A painter sees through the objective (Ein Maler sieht durch’s Objektiv), 1930 , it’s Book page from Edmund Kesting Ein Maler sieht durch’s Objektiv (Halle: Fotokino, 1958)
Irina Ionesco

Irina Ionesco– Egerie du Rock ‘n’ Roll 1974
Irina Ionesco

Irina Ionesco –Sacrifice, 1983
Irina Ionesco
Malika Mokadem
Malika Mokadem reedit
Today I redivision article in collaboration with Malika, which you will find the site here on wordpress, who has started in 2014 and especially starting with me and quote reference me, (and I thank her warmly, because I have a lot of visits are coming from her website) since that article had given her a boost CF http://malikamokadem-photography.com/2014/08/20/la-petite-melancolie/
But today I see on Tumblr on Facebook, here on wordpress, at DantéBéa Her again and again. She stole everything, changed the colors, never mentioning the artists’ websites links and I am deeply annoyed by this behavior which is a total disrespect. I am not responsible for the fact that nobody comes seek you for publishing artists and I will not apologize that many artists have come to me to offer me their work, no offense to some in.
Aujourd’hui je repartage l’article fait en collaboration avec Malika, dont vous trouverez le site ici sur wordpress, qui l’ a commencé en 2014 et notamment en débutant par me citer et me référencer, (et je l’enremerci evivement, car j’ai beaucoup de visites qui proviennent de son site) car cet article luiavait donné un coup de pouce CF http://malikamokadem-photography.com/2014/08/20/la-petite-melancolie/
Mais aujourd’hui je vois sur Tumblr sur Facebook, ici chez DantéBéa encore et encore Elle. Elle a tout volé, changé les couleurs, ne citant jamais le liens des sites des artistes et je suis profondément agacée par ce comportement qui est d’un irrespect total. je ne suis pas responsable du fait que personne ne vienne vous solliciter pour publier des artistes et je ne vais pas m’excuser que plusieurs artistes soient venus à moi pour me proposer leurs travaux, n’en déplaise à certain(e).
Publié par le 24/05/2013
Malika Mokadem est une photographe française, née à La Ciotat en 1973. Après avoir fait des études de marketing international à San Francisco, où elle a vécu et travaillé durant 10 années elle est revenue en France en 2003. Après avoir longtemps tourné autour de l’objectif, en tant que mannequin, styliste photo, assistante photographe ce n’est que depuis quatre ans que Malika s’essaye à exercer son talent de photographe. c’est donc une » Jeune » photographe très inspirée et prometteuse que je vous dont je vous fait découvrir le talent aujourd’hui. On retrouve dans son travail une atmosphère baroque et un regard posé sur la question du « féminin » , du corps et de la nudité et de l’érotisme qui n’est pas sans nous évoquer Madame Ionesco pour ne citer qu’elle, d’ailleurs Malika l’évoque dans la présentation à laquelle, elle s’est prêtée fort gentiment pour cet article.
» Il y a 4 ans, j’ai enfin succombé à la tentation de raconter mes propres histoires en étant enfin celle qui appui sur le déclencheur! Je suis une nostalgique, amoureuse d’Edgar Alan Poe et Baudelaire, grande fan de Anais Nin et Henry Miller.
Mes photographes fétiches sont de grands torturés et souvent des pays de l’est, Irina Ionesco, Vojnar, Telepnev, Saudek… C’est surement pour ça que depuis quelques mois je me suis mis à l’argentique, pour retrouver ces matières si particulières, ces univers « graineux » et ces vrais noirs.
J’ai toujours aimé raconter des histoires, susciter des émotions, faire sourire, rêver, pleurer parfois. Mes amies mannequins ont été formidables et ont eu la grande gentillesse de me servir de cobayes les premières années; elles se prêtent toujours aux jeu d’ailleurs lorsque je m’amuse à découvrir de nouvelles techniques.
Merci Isa, Alex, Zoé, Cécile, Nat…. Mes amis artistes m’ont ouvert les portes de leurs ateliers et de leurs âmes et m’ont permis de réaliser d’authentiques portraits . Pour moi la photo est un échange, une conversation amoureuse entre un photographe et son modèle, elle demande une confiance absolue, un lâcher prise de la part des deux protagonistes.
Mon travail peut sembler, hétéroclite, alors qu’il est simplement un miroir de mon état d’esprit, de mes expériences et de mes rencontres. Je prends autant de plaisir à faire du portrait, un reportage photo ou une série de mode, chaque exercice de style me permet d’évoluer et d’utiliser des morceaux de moi. « Malika Mokadem
Tous Droits réservés © Malika Mokadem
Retrouvez Malika Mokadem sur facebook
Extrait d’entretien avec la photographe Malika Mokadem – Marseille – Sept 2011.
Irina Ionesco- Untitled, 1970
Irina Ionesco- Untitled, 1970
Irina Ionesco La porte Dorée
Né en 1935 à Paris, Irina Ionesco était fille d’immigrés roumains. Peintre pendant des années, elle découvre un jour la photographie, axant surtout ses modèles sur l’érotisme. Autodidacte, elle photographie ses amis et leurs filles avec des pellicules de 400 et 800 ASA en utilisant des bougies pour l’éclairage. Elle vide ses placards remplis de vêtements chics et de costumes de scène pour habiller ses modèles.En 1974 son exposition à la Nikon Gallery (Paris) a fortement attiré l’intention. Bientôt, elle fut publiée dans de nombreux magazines et recueils et exposa dans les galeries du monde entier.Irina Ionesco dont l’insolence fascine, perturbe et interpelle, est connue pour ses photographie mettant en scène sa fille,Les nus qu’elle a créés avec celle-ci provoquèrent de grandes controverses. La plus grande partie des oeuvres d’Irina montre des femmes savamment habillées, parées de bijoux, gants et autres atours, accompagnées d’objets symboliques comme des foulards et autres symboles fétichistes, se dévoilant sous des lumières envoûtantes.
Portfolio »Porte Dorée » Contient 22 Epreuves, imprimé en 1998
Irina Ionesco – La Porte Dorée
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