Cartes Postales Surréalistes

 

 

Cartes Postales Surréalistes – Série complète des 21 cartes postales de Paul Eluard, Dora Maar, Joan Miró, Salvador Dali, Hans Bellmer, Georges Hugnet, Meret Oppenheim, René Magritte, Jacqueline Breton, Pablo Picasso, Man Ray, Roland Penrose, Yves Tanguy, Marcel Duchamp, Arp, Marcel Jean, Wolgang Paalen, André Breton, Nusch Eluard, Oscar Dominguez, Max Ernst, publiées par Geoges Hugnet en 1937 avec au verso porte l’inscription « La carte postale surréaliste garantie

Oscar Dominguez Ouverture

Wolfgang Paalen A l’échelle du désir

Man Ray : Ce qui nous manque à tous

Salvatore Dali La mélancolie gâteuse des chiens comme une vertigineuse descente en ski

Roland Penrose La Terre en bouteille

René Magritte La solution du rébus

Paul Eluard On tue comme on respire

Pablo Picasso Poisson d’Avril

Meret Oppenheim Ma Gouvernante

Max Ernst Le triomphe de l’Amour

Marcel Duchamp Ampoule contenant 50 cc d’air de Paris

Joan Miro Horaire

Jacqueline Breton Pont du demi-sommeil

Nusch Eluard Bois des Iles

Hans Bellmer Deux demi-soeurs

Hans Arp Côté à ouvrir

Georges Hugnet Au pied de la lettre

Dora Maar : 29, rue d'Astorg

Dora Maar : 29, rue d’Astorg

Marcel Jean Paris à vol d’oiseau

André Breton Poème-objet

 

LA CARTE SURREALISTE, 1937 Série complète de 21 cartes postales éditée

par

Georges Hugnet, imprimée sur fond blanc,
double légende en français et en anglais

Marcel Duchamp : Ampoule contenant 50 cc
d’air de Paris

André Breton : Poème-objet

Max Ernst : Le triomphe de l’Amour

Paul Eluard : On tue comme on respire

Dora Maar : 29, rue d’Astorg

Joan Miro : Horaire

Salvatore Dali : La mélancolie gâteuse des
chiens comme une vertigineuse descente en
ski

Man Ray : Ce qui nous manque à tous

Hans Bellmer : Deux demi-soeurs

Oscar Dominguez : Ouverture

Yves Tanguy : Le marchand de sable

Georges Hugnet : Au pied de la lettre

Hans Arp : Côté à ouvrir

Meret Oppenheim : Ma Gouvernante

René Magritte : La solution du rébus

Jacqueline Breton : Pont du demi-sommeil

Roland Penrose : La Terre en bouteille

Marcel Jean : Paris à vol d’oiseau

Wolfgang Paalen : A l’échelle du désir

Nusch Eluard : Bois des Iles

Pablo Picasso : Poisson d’Avril

 

Georges Hugnet souvenirs du BAR LE CATALAN

Georges Hugnet CARTON D'INVITATION pour L'OUVERTURE DU BAR LE CATALAN, 16 rue des Grands Augustins le 9 avril 1948.

Georges Hugnet CARTON D’INVITATION pour L’OUVERTURE DU BAR LE CATALAN, 16 rue des Grands Augustins le 9 avril 1948.

 » Vers la fin de 1941,Picasso et moi nous déjeunions ou nous dînions ensemble plusieurs fois par semaine,souvent en compagnie de Pierre Reverdy. Nous allions généralement chez Gafner où l’on avait des égards pour nous.Un jour que Picasso que j’étais aller chercher à son atelier de la rue des Grands-Augustins,me dit qu’il allait m’emmener dans un bistrot qu’il venait de découvrir à deux pas de chez lui,sur le même trottoir,en me faisant promettre de n’en parler à personne.Picasso se plaît souvent à jouer les mystérieux.La semaine suivante, les tables étaient toutes occupées par des amis.Je n’avais rien dit mais Picasso avait parlé.
Aussitôt j’y installais mes vendredis flottants qui,à partir de ce jour,devinrent fixes. Bientôt les premiers clients,des employés de la préfecture,cédèrent la place aux
nouveaux. Le patron,petit homme à lunettes dont Picasso fit un portrait classique à l’encre aussitôt accroché au mur,était un catalan nommé Arnau. La chère était bonne chez lui et il ne montrait aucune exigence en ce qui concerne les tickets de rationnement.Picasso se débrouillait je ne sais trop comment . Quant à moi,j’avais fait un cadeau de ma carte d’alimentation à Germaine qui me l’avait échangée contre sa carte de tabac.Très bientôt nous ne désignâmes plus entre nous ce restaurant que sous le nom du Catalan,nom qui lui reste bien qu’aucune enseigne ne l’indiquât. Ébloui par le succès, Arnau ne tarda pas à vendre son établissement pour en acheter un autre à Bougival, dont les jardins donnaient directement sur la Seine.
Le nouveau propriétaire qui se nommait Maurice Desailly et ressemblait à François 1er, était un mandataire aux Halles,un B.O.F véritable,et Picasso eut l’occasion de faire un nouveau portrait classique qui remplaça aussitôt au mur celui du catalan Arnau. Le nom du restaurant demeura et son succès alla croissant. Picasso continua à y venir, soit pour déjeuner, soit pour dîner presque quotidiennement et le plus souvent en ma compagnie.Nos convives variaient.Un jour,c’était Pierre Reverdy,de passage à Paris,un autre jour, Paul Valéry descendu à pied de l’avenue Victor Hugo,un autre jour encore,Henry de Montherlant,venu demander à Picasso des eaux-fortes pour illustrer l’édition de luxe d’un de ses ouvrages, eaux-fortes que Picasso lui refusa catégoriquement. Tous les soirs, Desnos venait chercher un paquet de nourriture pour ses chats. C’est là que Léon-Paul Fargue eut sa première attaque cérébrale. C’est là encore que Gertrude Stein, furieuse, fit une entrée remarquée avec son chien pour venir insulter Picasso à notre table, lui reprochant vivement d’avoir écrit « Le désir attrapé par la queue » qu’elle considérait comme indigne de lui.

C’est là enfin que je redéjeunais avec Cocteau pour la première fois après dix-sept ans de brouille, Picasso nous ayant réconciliés. 

Maurice Desailly songea bientôt à agrandir son établissement. Il acheta sur le trottoir d’en face une crêmerie, boutique avec premier étage. Les travaux commencèrent. Je fus chargé de la décoration du bar et de la façade extérieure où pour la première fois apparut le nom du Catalan,le premier étage étant consacré aux cuisines et au restaurant.Le vernissage fut des plus brillant, le Tout-Paris y vint. J’y organisai des fêtes avec orchestre – Jacques Dieval, Hubert Rostaing,Boris Vian- dont l’une en honneur de Lise Deharme. Le Catalan devint un endroit très à la mode.
C’est au catalan que débuta ma collection de nappes de restaurant et c’est encore au Catalan,qu’au cours d’une cinquantaine de déjeuners, Jean Cocteau et moi écrivîmes ce qui fut publié ultérieurement sous le titre de -La Nappe du Catalan-.«  Texte extrait de « Pleins et Déliés, témoignages et souvenirs 1926-1972 » de Georges Hugnet. Editions Guy Authier,1972

Georges Hugnet- « La Septième face du dé » , recueil de 20 poèmes-découpages publiés en 1936 par Jeanne Bucher

Georges Hugnet (1906 – 1974) Ses études, parues dès 1924 dans des revues telles que Cahiers d`Art et Minotaure, ont retenu l’attention d’André Breton. Devenu proche de ce dernier et d’Eluard, sa rencontre avec le groupe surréaliste date de 1926, mais ce n’est qu’en 1932 qu’il devient officiellement membre, lorsque Tristan Tzara le présente à André Breton. Multipliant les écrits, notamment avec de nombreux articles sur Max Ernst, Miro, Dominguez, Tanguy, Magritte.

il réalise également une étude sur le dadaïsme,et devient alors est le premier historien du mouvement Dada. L’esprit Dada dans la peinture,

Avant d’intégrer le groupe surréaliste, il tourne en 1929 un film, La Perle dans la tradition onirique du cinéma surréaliste, participe activement aux expositions internationales du Surréalisme de 1938 à Paris et à Amsterdam, et publie de nombreux ouvrages, recueils de poèmes, pièces de théâtre, livre-objets et photo-montages.

Passée cette expérience collective, Georges Hugnet continue sa recherche de l’absolu poétique et de la beauté graphique par les décalcomanies automatiques à l’encre noire, technique mise au point avec son ami Oscar Dominguez, les photo-montages et collages photographiques, les découpages de journaux et l’assemblage de matériaux divers : objets trouvés, bois flottés, cailloux, algues marines, papiers déchirés, etc. Les œuvres qui en résultent deviennent autant de bestiaires, autant d’herbiers, autant d’univers oniriques considérés comme autant d`expérimentations poétiques graphiques.

Georges Hugnet fut aussi épisodiquement relieur et conçut quelques reliures uniques, qu’il intitule « Livre-Objet » et qui sont devenus des raretés bibliographiques. L’œuvre picturale de Georges Hugnet, largement présente dans les plus grands musées du monde et collections ou fondations privées, est néanmoins seconde par rapport à son œuvre poétique intrinsèque.

L’occupation allemande interrompra ses activités d`éditeur, Les Éditions de la Montagne, pour cause de rationnement du papier ; de même sera interrompue la revue littéraire qu`il dirigeait, L’Usage de la Parole. Georges Hugnet arrête toutes activités artistiques de premier plan pour lutter contre l’occupant et le régime de Vichy. Il devient ainsi un poète « casqué » , selon l’expression chère à Pierre Seghers. Durant cette période, Georges Hugnet, membre du groupe La Main à plume, participe à l’élaboration de nombreux tracts contre les occupants et fabriqua de faux laissez-passer dans son atelier de reliure pour permettre à ceux qui étaient recherchés par la Gestapo de passer en zone libre puis à l’étranger.

C’est aussi à cette époque, qu’il co-fonde une maison d’édition clandestine, dont le premier ouvrage publié est Le Silence de la mer de Vercors. Cette maison devint à la libération les Éditions de Minuit.

Depuis les années trente jusqu’à la fin de sa vie en 1974, Georges Hugnet n’a pas cessé de créer des collages, des poèmes-collages et des photo-montages sur fond de décalcomanie. A travers la diversité de son œuvre, le collage constitue donc une passion ancienne et durable, qui le place comme l’un des meneurs de l’innovation collagiste.  Sa plus grande réalisation est un recueil de 20 poèmes-découpages publiés en 1936 par Jeanne Bucher :La Septième face du dé, qui compte parmi les publications les plus étonnantes de cette période. Mais il faut également mentionner Huit jours à Trébaumec ( lire l’aricle ici ) et 1961.

c’est l’oeuvre que je vous présente aujourd’hui ,  chef-d’œuvre de collage surréaliste dans le texte et l’image.

Dans ce travail, composé de vingt Poèmes – découpages, des membres tronqués se multiplient – les jambes des femmes détaché, traversé, bras et jambes écartés, jambes juxtaposés avec des gros seins ou des coquillages ou des jambes multiples formant une forme rosace.

Marcel Duchamp réalise la couverture, associant une photo d’un de ses ready-made – Why not sneeze Rose Sélavy ? (1921) – et un titre composé en lettres fantaisie romantiques, dont les empattements portent les noms des grandes figures chères aux surréalistes. Il définit le titre en lettres contenant les noms de tout un panthéon surréaliste, y compris Sade, Freud, Rimbaud, Paracelse, Swift, Héraclite, Roussel, Chaplin, Jarry, Uccello, et Saint-Just, et aussi Man Ray composée de 152 cubes de marbre de la taille des morceaux de sucre, d’un thermomètre et un os de seiche dans une petite cage. Il est à noter que Marcel Duchamp s’est approprié l’« alphabet lapidaire monstre » dessiné par Jean Midolle, que celui-ci avait publié dans son Spécimen des écritures modernes (1834-1835), en substituant aux noms des écrivains et des musiciens que Midolle avait inscrits dans les empattements ceux des surréalistes et autres cités précèdement.

Les « Poèmes-découpages » selon ses termes , confrontent dans chaque double une page typographiée, composée par lui-même, dans une vaste palette de caractères, et une page de collages (extraits de presse et photos).  Hugnet et Duchamp réalisent pour vingt des 270 exemplaires du tirage une reliure dite « cigarette ».

Georges Hugnet – La Septième face du dé, 1936

Cover by Marcel Duchamp pour La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

George Hugnet – La Querelle tout en elle… (Planche refuse for La Septieme face du dé), 1936

C’est le soleil , La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher

 

George Hugnet- Collage A Red Pennant , 1936

Georges Hugne- LA SEPTIÈME FACE DU DÉ. J’AI MAQUILLÉ LE CHEVAL, JE L’AI TEINT. COLLAGE ORIGINAL [1936]

Georges Hugnet – C’est le soleil La Septième face du dé, 1936

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

George Hugnet – Collage A Little of Everything, La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher.

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher

La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher

George Hugnet – DESTIN SUR QUI GISENT EPARS DES VETEMENTS HATIFS ,1936

« Qui inventa », La septième face du dé, 20 poèmes-découpages de Georges Hugnet publié en 1936 par la galerie Jeanne Bucher

More articles about George Hugnet

Georges Hugnet

 

Georges Hugnet- Sans titre (rose rouge) , 1961. Collection Denise Levy

Georges Hugnet-Sans titre (rose rouge), 1961. Collection Denise Levy

 

based on an this anymous photography

uncredited veiled nude, 1930s pour huit jours a Trebaunec

uncredited veiled nude, 1930s pour huit jours a Trebaunec  ( foundHere)

 

ans he made another one with this one for Huit jours à Trébaumec

Georges Hugnet -From Huit jours à Trébaumec, 1969 (Atelier Mercher, Services du Guide rose Micheline,)  journal de vacances de Georges Hugnet

Georges Hugnet -From Huit jours à Trébaumec, 1969 (Atelier Mercher, Services du Guide rose Micheline,) journal de vacances de Georges Hugnet

 

and i found a painting of the artist  Talon Abraxas here

Jean Coteau – Lettre autographe signée à l’écrivain surréaliste Georges Hugnet, enrichie d’un dessin à l’encre noire représentant un visage de profil, nd

Jean Coteau -  Lettre autographe signée à l’écrivain surréaliste Georges Hugnet, enrichie d’un dessin à l’encre noire représentant un visage de profil, nd

Jean Coteau – Lettre autographe signée à l’écrivain surréaliste Georges Hugnet, enrichie d’un dessin à l’encre noire représentant un visage de profil, nd

 

« Mes chéris, que devenez vous ? Et mon pauvre fait divers. J’ai peur qu’il ne vous déplaise et que vous n’osiez pas me le dire. Dites le. Je me fiche de l’écriture. Je vous aime. Jean.

Et l’invisible Joseph ? »

Georges Hugnet Huit jours à Trebaumec édité en 1969 Journal de vacances, de 1947

Georges Hugnet Nous embarquâmes joyeusement dans le train de Paris, où une voiture nous était réservée, et où aucune femme furetée ne furetait.

More articles about George Hugnet

Lorsqu’il est jeune, Georges Hugnet adore découper des journaux et réarranger les en-têtes, les articles et les images pour en faire son propre ‘journal’. De cette façon, il crée des collages pleins de fantaisie et d’humour, ce qu’il continue à faire ultérieurement aussi bien dans ses pièces de théâtre que dans sa poésie et son travail cinématographique. Hugnet considère que le cadre rectangulaire d’un tableau est trop restreint. Grâce à l’allogamie de différentes disciplines, son travail connaît une grande diversité. C’est précisément cette richesse d’imagination qu’il a toujours défendue, en tant que dadaïste/surréaliste.

Photomontage : (procédé qui) relève de la même technique que le collage (mais s’en distingue par les éléments qui le composent,) photographies originales ou d’images de magazines permettant une plus grande liberté d’expression (et) un développement plastique plus orientable et plus spectaculaire. […] Apport des dadaïstes berlinois qui constituait leur moyen d’expression le plus scandaleux et le plus violent […] le photomontage n’introduisait pas seulement en art un matériau nouveau, mais il créait aussi un moyen de choc. De l’aveu même d’Hausmann, son pouvoir de susciter l’insolite se double d’une puissance publicitaire et d’une combativité politique. […] Il est indéniable que le photomontage eut l’influence la plus marquante sur la publicité moderne.

Georges Hugnet In Dictionnaire du dadaïsme paru en 1976

Symbolisme sexuel

Néanmoins, même si le cadre de ses photos est généralement encore plus restreint, il a le don de faire valoir sa créativité. Celle-ci atteint sa pleine maturité dans Huit jours à Trébaumec, qui représente un journal de vacances de Hugnet pour lequel il a pris 82 photos. Hugnet compose ces photo-collages à un âge plus avancé et il s’avère être un ‘peintre de collages’ talentueux. Les photos d’origine ont été prises durant un voyage que Hugnet a fait sur les côtes de Bretagne en 1947.
Grâce aux collages de Hugnet, Huit jours à Trébaumec est devenu un journal de vacances insolite. C’est un récit de voyage grotesque et humoristique, pourvu d’illustrations osées, qui se situe sur les côtes de Bretagne. Deux filles en petite tenue se précipitent sur les marches d’un grand escalier somptueux, deux autres, toutes nues, les dévalent, et sur la fesse d’une dame courbée en deux, on voit un écureuil.
La poésie de Hugnet est considérée comme truffée de symbolique sexuelle et par conséquence, elle se prête à de multiples interprétations. On peut dire la même chose pour Huit jours à Trébaumec; l’histoire et les photo-collages sont plutôt suggestives. Les poses généralement osées de ces dames, souvent très légèrement vêtues, ne laissent rien à deviner.

Guide Rose Micheline

George Hugnet – cover Guide Michicheline O 1969. l’imitation du guide Michelin L’ouvrage était prêt en 1947 publié avant 1969.

L’étonnement suscité par la lecture de ce texte original et la vue de ces collages étranges font de Huit jours à Trébaumec un parfait exemple de la tradition surréaliste et dadaïste. Même sans avoir ouvert le livre, on est surpris par le Huit jours à Trébaumec, format atypique de cette édition (hauteur 40cm, largeur 19cm). Sa réalisation est de la main de l’édition Mercher et le livre paraît comme ‘Guide Rose Micheline’, une forme de parodie du Guide Michelin Rouge. Ce n’est pas le petit bonhomme Michelin (Bibendum), mais la petite Micheline qui, en tant que guide, indique le chemin.
Lorsque le livre est ouvert, on voit chaque fois sur la page de droite deux photo-collages accompagnés sur la page de gauche par deux textes. L’écriture personnelle de Hugnet est ici reproduite par phototypie. Des photos de vacances de sites touristiques, tout à fait ordinaires, ont été remaniées par Hugnet à l’aide de coupures de magazines, principalement de mannequins de vitrines, de femmes, de modèles de mode, mais aussi de champignons énormes.

Huit jours a trébaumec de Georges Hugnet June 5, 1969

Trébaumec, paradis retrouvé

Et qui va chercher le lieu de Trébaumec sur une carte géographique, ne le trouvera pas. ‘Trébaumec’ qui probablement fait référence à l’expression courante en français pour ‘un très joli garçon’ (très beau mec), est un produit de l’imagination de Hugnet. Il l’appelle ‘la petite cité perdue en Bretagne, paradis retrouvé’.

Georges Hugnet -Huit jours à Trébaumec, 1947

 

Georges Hugnet – Colofron, Huit jours à Trébaumec, 1947

Georges Hugnet -Huit jours à Trébaumec, 1947Photo-collages par Georges Hugnet (droite) avec commentaires (gauche) [p. 26-27]

Georges Hugnet -Huit jours à Trébaumec, 1947.Photo-collages par Georges Hugnet (droite) avec commentaires (gauche) [p. 22-23]

Georges Hugnet Cinq minutes plus, tard, le bateau dans bateau From Huit Jours à Trébaumec p. 7 upper, #13 1969

Georges Hugnet (De Fausses Fontaines Lumineuses From Huit Jours à Trébaumec . 1947

Georges Hugnet- Huit jours à Trebaumec ,Autour de 1947représentant une femme entrant par la fenetre suivi de deux chevres,. Reproduit dans

Georges Hugnet- Huit jours à Trebaumec ,Autour de 1947représentant une femme allongée sur sa plage sans tête de dos

 

Georges Hugnet- Huit jours à Trebaumec ,Autour de 1947représentant Max Linder et des sprinters au jardin du Luxembourg.

Georges Hugnet- 1935 . Reproduit dans l’ouvrage Huit jours à Trebaumec édité en 1969.

Georges Hugnet- Huit jours à Trebaumec Sans tenir compte des prévisions, ,Autour de 1947, Reproduit dans l’ouvrage Huit jours à Trebaumec édité en 1969.

Georges Hugnet – Guide Rose, Huit jours à Trébaumec, 1969-70

Georges Hugnet En cours de route… From Huit Jours à Trébaumec , p. 14 lower, #28 1969

Georges Hugnet- Huit jours à Trebaumec ,Autour de 1947représentant une femme dont la robe semble soulevée par un pingouin.

Georges Hugnet- La première inspection du Château(The First Inspection of the Castle), 1947, from une semaine à Tébaunec

Georges Hugnet- Une fête à bureau fermé 1947

Georges Hugnet -From Huit jours à Trébaumec, 1969 (Atelier Mercher, Services du Guide rose Micheline,) journal de vacances de Georges Hugnet

Georges Hugnet -Huit jours à Trébaumec, 1947.Photo-collage par Georges Hugnet à la page [103]

Georges Hugnet Nous embarquâmes joyeusement dans le train de Paris, où une voiture nous était réservée, et où aucune femme furetée ne furetait.

Georges Hugnet – Huit jours à Trébaumec, La Promenade du soir, 1947

Georges Hugnet- Huit jours à Trebaumec ,Autour de 1947 Reproduit dans l’ouvrage Huit jours à Trebaumec édité en 1969.

Georges Hugnet Durant notre vagabondage à travers champs… From Huit Jours à Trébaumec p. 16 lower, #32 ca. 1947

 

Brauner Victor- Photomontage illustrating one of Saşa Pană ‘s books Sadismul adevarului “The Sadism of Trut”), 1936

Brauner Victor- Photomontage illustrating one of Saşa Pană ‘s books Sadismul adevarului “The Sadism of Trut”), 1936 [Clockwise from left to right: René Grevel, Léo Malet, Victor Brauner, Georges Hugnet, Max Ernst, Salvador Dali, Paul Éluard, André Breton, Yves Tanguy, Benjamin Peret, Man Ray, Pablo Picasso, Marcel Jean, Oscar Dominguez, Maurice Henri, and Jack Herold] ( Source Vladimir Pană Collection)