Edmund Kesting Portraits double exposition et photomontage

Edmund Kesting – A painter sees through the objective (Ein Maler sieht durch’s Objektiv), 1930 , it’s Book page from Edmund Kesting Ein Maler sieht durch’s Objektiv (Halle: Fotokino, 1958)

Edmund Kesting -Alarm (Totentanz von Dresden) 1945

Edmund Kesting -Alarm (Totentanz von Dresden) 1945

Edmund Kesting - Unter Trümmern (Beneath Ruins - negative montage). 1945

Edmund Kesting – Unter Trümmern (Beneath Ruins – negative montage). 1945

Edmund Kesting -Zwischen Trämmern 1945

Edmund Kesting -Zwischen Trämmern 1945

Edmund Kesting- UNTITLED (FIGURE AND OUTLINE), 1930 - Copie

Edmund Kesting- UNTITLED (FIGURE AND OUTLINE), 1930 – Copie

Edmund Kesting -Portrait with shadows, 1930 - Copie

Edmund Kesting -Portrait with shadows, 1930 – Copie

Edmund Kesting - Woman’s Head with lily, 1935

Edmund Kesting – Woman’s Head with lily, 1935

Edmund Kesting - Gerda Kesting Photographing Sunflowers (negative montage). 1930s

Edmund Kesting – Gerda Kesting Photographing Sunflowers (negative montage). 1930s

Edmund Kesting - Portrait of the his wife,  1940 1

Edmund Kesting – Portrait of the his wife, Gerda Kesting? 1940

Self-portrait as painter with pipe”, 1928-29

Edmund Kesting – Self-portrait as painter with pipe”, 1928-29

Edmund Kesting - from Edmund Kesting  , Ein Maler sieht durchs Objektiv1958

Edmund Kesting – from Edmund Kesting , « Ein Maler sieht durchs Objektiv », ed velag halle,1958

Edmund Kesting - from Edmund Kesting  , Ein Maler sieht durchs Objektiv, ed velag halle1958

Edmund Kesting – from Edmund Kesting , « Ein Maler sieht durchs Objektiv », ed velag halle, 1958

Edmund Kesting - from Edmund Kesting  , Ein Maler sieht durchs Objektiv, ed velag halle1958

Edmund Kesting – from Edmund Kesting , « Ein Maler sieht durchs Objektiv », ed velag halle, 1958

Florence Henri miroir réflection et auto- portrait ( © Archive Florence Henri / Galleria Martini & Ronchetti, Gênes)

Née à New York en 1893, Florence  Henri a d’abord étudié la musique, puis la peinture auprès de Fernand Léger à Paris et la photographie Lazlo Moholy-Nagy et Josef Albers en suivant leurs  cours en  1927 et  1928. à Dessau, et elle fréquente le mouvement  Bauhaus.
De retour à Paris, elle ouvre son studio et sera reconnue comme une grande portraitiste. En même temps, elle réalise des photo-montages et des compositions abstraites avec des objets géométriques, comme des poutres, des baguettes, des boules de billard, en créant des images illusoires en trois dimensions.
Après ses études, elle s’installe à Paris où  elle ouvre un studio pour portrait, mode et de photographie publicitaire.
Son travail a été inclus dans de nombreuses expositions et publications séminales de la fin des années 1920 et au début des années 1930, contribuant à la langue internationale d’expérimentation photographique et abstraction dénommée « New Vision en Europe ». 
Florence Henri a su témoigner du climat culturel d’une époque. Grâce à sa singulière maîtrise de l’appareil photo, elle a trouvé les langages innovants d’un monde moderne en évolution permanente. Son œuvre s’inscrit dans la lignée de l’École de Gropius qui mettait la photo au même niveau que la peinture et les autres formes influentes de la créativité. Cette école pose en effet le moyen photographique comme élément primaire de la créativité. Florence Henri a su utiliser avec une grande habilité l’appareil photo, cet instrument prodigieux permettant d’atteindre une nouvelle dimension de la réalité.
Elle a repéré, porté à la lumière les caractéristiques matérielles et luminescentes qui qualifient les recherches visuelles de son temps. Elle explore les possibilités de communication qu’offre la photographie et découvre de nouvelles opportunités qu’elle capte sur un mode expressif, comme lorsqu’elle fixe son image réfléchie par un miroir. L’utilisation de miroirs crée, grâce aux changements continus de perspectives, des formes d’objets décomposées, flottant harmonieusement dans des espaces raréfiés.
La photographie d’Henri démontre une maîtrise du portrait et des natures morte, incorporant des gros plans, des réflexions et montage dans son répertoire de techniques.
Comme les autres «nouveaux photographes» de cette époque , elle a également fait usage de points de vue inhabituels et ses photographies sont influencées par  le cubisme, et ce , souvent,  en utilisant des miroirs pour produire des images qui sont fragmentés et dans l’espace ambigu.La manipulation des miroirs, de leurs prismes et des objets réfléchis, pour encadrer, isoler, doubler,  est une des caractéristiques les plus distinctives et aventureuse du travail photographique, de Florence Henri provoquant ainsi la confusion du spectateurs, et sa capacité à distinguer la réalité et sa « réflexion » et l’impossibilité de comprendre ou de visualiser l’espace physique occupé, vu, et abstraite par le photographe.L’emploi de miroirs crée, grâce à des changements élémentaires de plans, des espaces où les formes décomposées se réorganisent dans une nouvelle vision de la réalité qu’aujourd’hui, on peut bien appeler « virtuelle ». Florence Henri invente une nouvelle façon d’employer l’appareil photo qui tient compte du broyage des plans et des formes géométriques. Elle aime aussi extraire les objets de leur contexte d’origine et y ajouter parfois des éléments étrangers. En plus, elle utilise la décomposition des formes, le photo-montage, la fusion de perspectives intérieures et extérieures, en revalorisant les outils les plus élémentaires. Chez elle, l’approche de l’objet à capter est extrêmement présente.

Henri Florence- Autoportrait aux cadres ,1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait aux cadres ,1938 ( pompidou)

Florence Henri - Autoportrait à la fenêtre, 1928 ( pompidou)

Florence Henri – Autoportrait à la fenêtre, 1928 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait dans un cadre ,1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait dans un cadre ,1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait au mirroir 1938 ( pompidou)

Henri Florence- Autoportrait au mirroir 1938 ( pompidou)

Florence Henri- Self-portrait, 1938

Florence Henri- Self-portrait, 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir detail, 1938

Henri Florence- Autoportrait allongée au mirroir detail, 1938

Florence Henri- autoportrait, 1928

Florence Henri- autoportrait, 1928

Henri Florence- Double portrait au mirroir 1927 ( pompidou)

Henri Florence- Double portrait au mirroir(Margaret Schall), 1927 ( pompidou)

Florence Henri- Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri- Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri Portrait Composition (Margaret Schall), 1928

Florence Henri – Sans titre, 1928

Florence Henri- Double portrait (au noeud papillon) 1928

Florence Henri- Composition  1935-40s

Florence Henri Jeanne Lanvin 1929

Florence Henri – Jeanne Lanvin 1929

Florence Henri -Abstract Composition,  1929

Florence Henri -Abstract Composition, 1929