Jules De Bruycker est un peintre et poète belge.En 1893, il entre à l’Académie des beaux arts, et durant son temps libre, il commence le dessin et l’aquarelle.En 1903, il expose pour la première fois et le gouvernement lui achète sa première aquarelle intitulé le « marché de Rag ».Ce n’est qu’à 35 ans qu’il découvre le gravure et commence alors pour lui un travail formidable qui prend la majeure partie de son temps. Certaines œuvres sont directement réalisée sur la plaque, sans dessin
En 1914, il s’enfuit à Londres.Là, il rencontre son épouse Raphaëlle Il dessine dans l’atelier de Whistler, et ses dessins sur le thème de la guerre qui le ronge beaucoup, lui sont achetés par M. De Graaff (grand collectionneur/ collection De Graaff-Bachienne). Durant les dix prochaines années Jules produira beaucoup de nus ( que ce soit des encres ou s), ce qui nous intéressera plus particulièrement aujourd’hui bien sur, comme à, notre habitude, et que je vous proposerai.
Sous l’influence de sa femme, il fera plusieurs voyages en France, notamment à Paris Bourges, Rouen et Amiens la dentelle de pierre des cathédrales l’inspireront beaucoup ( vous pouvez retrouver ce thème dans le second lien à la fin de l’article), il sera d’ailleurs un peu « obsédé » par ce thème ce qui lui vaudra d’ailleurs l’admiration et la reconnaissance de tous. C’est en 1932, que son premier recueil de poésies est publié : « Sites et Visions de Gand ».
Il réduit la gravure considérablement pour des raisons de santé, en effet les produits utilisé lui ont causé beaucoup de dommages .En 1940, un nouveau tournant se dessine si l’on puis dire , assis à la terrasse du Wilson, dans sa ville de Gand, il réalise des dizaines de croquis, qui deviendront la serie les gens de chez nous, en 1942 ( encore une fois, vous avez le lien en bas de l’article), ce qui lui donnera l’idée d’en réaliser un, en l’intitulant les « Gens Pas de chez nous ».
Aujourd’hui ceux sont donc les nus que je vous présente. d’une grande pureté et simplicité. Ils sont toujours d’une grande délicatesse et dans les pauses et dans le coup de crayon. On peut noter qu’il est fort probable que Jules fût quelque peu fétichiste des bas et bottes, ainsi que s… bons nombres de ses modèles en portent. Elles sont le plus souvent alanguie, éveuses, ou un livre à la main.
Gravure et Encres
Dessins


un très beau texte en français à lire ici
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