Jean Delville-(1867-1953) Peintre belge, artiste décorateur et écrivain. Il a étudié à l’Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles, avec Jean-François Portaels et le peintre belge Joseph Stallaert (1825-1903). Parmi ses condisciples Eugène étaient Laermans, Victor Rousseau et Victor Horta. A partir de 1887, il expose à L’Essor, où, en 1888, Mère (non identifiés), ce qui représente une femme se tordait de du travail, a provoqué un scandale. Bien que ses dessins de métallurgistes qui travaillent dans les usines de Cockerill à proximité Charleroi était naturaliste, à partir de 1887, il a viré vers Symbolisme: le dessin de Tristan et Isolde (1887), dans sa lyrique fusion des deux organismes, révèle l’influence de Richard Wagner.Puis il y eut Cercle des passions (1889), inspiré par Dante Alighieri Divina commedia, qui a été brûlée en 1914, il ne reste que des dessins se trouvant à Bruxelles, aux Musées Royaux B.-A.
Delville est devenu associée à Joséphin Péladan, est allé vivre à Paris et expose aux Salons de la Rose-Croix. . En disciple dévoué de Péladan, il avait effectué ses tragédies à Bruxelles et en 1895, peint son portrait . Il expose Morte Orphée en 1893 , une tête idéalisée, flottant sur sa lyre vers la réincarnation, et Angel de la Splendeur en 1894 .
C’est aussi un merveilleux poètes qui comptes des dizaines d’peuvres méconnu du grand public , je vous en ai mis donc un…
« La prière d’une Image
Mon âme est devant vous comme un aigle altéré,
ô vous, Dieu de Lumière où convergent les mondes !
Je viens, atome obscur, des géhennes profondes
où l’Erreur et l’Humain réunis ont erré.
Les faux dieux teints de sang et les vapeurs immondes
de l’argile instinctif par l’enfer généré
roulent, forces du mal, sous mon vol éthéré,
aux tragiques chaos des choses infécondes.
O, vous, Dieu des Splendeurs dont l’idéal sourit
à la beauté des corps et celle de l’esprit,
dans le pétrissement de nos germes informes,
hors du nombre et du temps, parmi l’illimité,
vous êtes l’essence immortelle des formes,
et la Terre un soupir de votre éternité! »
Jean Delville

Jean Delville -Parsifal,1890

Jean Delville -Circe [The End of the Reign (Le fin d’un règne)] ca. 1893 Colored pencil, charcoal, and pastel on paper
Jean Delville (1867-1953), Paysage de Glace.
sous gel de lune, gel d’azur, gel d’astres et gel d’espace,
sous gel illuminé de blanc lustral en nuit de glace,
dorment les neiges leur sommeil boréal et brillant.
O mes yeux! Quels paradis clairs aux scintils froids des grésils.
parmi les émerveillements blancs de ces fastes candides!
et toi, mon âme impériale d’hiver, aux infinis lucides
immensifie ton rêve au rêve stellaire d’albes exils.
Ah! se pouvoir spiritualiser la pensée et la chair
en cette blanche éternité de chaste paix nocturne,
si lointaine, si vierge de toute vie diurne
que l’extase confond la terre au grand firmament clair.
– Entends, entends, les chants de glace en l’espace où passe
en hosannah de lyres lunaires, les frisselis blancs
des halliers irradiants leurs ramures de diamants
dans la toute splendeur sacrée que le givre amasse.
Mystiques minuits d’idéales transparences d’anges,
pâleurs de mortes divines avec des yeux sacrés
d’extase en solitudes de lacs blancs réverbérés
au ciel plein les cygnes éthéraux endormis dans leurs langes.
– Et nul autre frisson de vie que mes pas solitaires,
mes pas de lune et d’ombre, mes pas d’âme, mes pas muets
allant vers les vertiges blancs et les mirages abstraits,
du blanc sommeil surnaturel des paysages polaires.
Jean Delville-The End of a Reign ‘Une Fin de règne), 1893

Jean Delville-The Evil of Perversity, 1891

Jean Delville – Une Fin de règne, 1893, oil on canvas

Jean Delville -Orphée Mort, 1893

Jean Delville – L’Allégorie de l’enfer, 1899, crayon et craie noire

Jean Delville- Tristan and Yseult ,1887

Le cycle passionnel de Jean Delville, étude, 1890. Aquarelle, lavis d’encre de Chine sur papier

Jean Delville- Le Dieu Vaincu par l’Amour, Esquisse – 1930

Jean Delville- Ophelia, 1890
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