Benjamin Constant- lettre adressée le 29 novembre 1800 à Madame de Staël

” Je vous aime comme un insensé; comme ni mon âge, ni une longue habitude de la vie; ni mon cœur froissé depuis longtemps par la douleur et fermé depuis longtemps à toute émotion profonde, ne devraient me permettre encore d’aimer….
Vous avez saisi, enlacé, dévoré mon existence, vous êtes l’unique pensée , l’unique sensation, l’unique souffle qui m’anime encore….
Je ne vois je n’entends je ne respire que par vous… jamais je n’ai éprouvé ce que j’éprouve pour vous. Jamais ardeur si violente ne m’a consumé. Mon haleine est brûlante, mon sang bout dans mes veines, tous mes nerfs sont irrités. Vous m’aimez vous avez besoin de moi, vos lèvres se pressent avec volupté contre les miennes; amie à moi donnez-vous. Je ne puis répondre de ma raison ni de ma vie.”

Benjamin Constant- lettre adressée le 29 novembre 1800 à Madame de Staël

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